Maeva Vilain ou Marie Plourde ou Marianne Giguère.
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23 janvier 2025
Le député solidaire Vincent Marissal songe à fonder un nouveau parti politique municipal s’il se lance dans la course à la mairie de Montréal.
Avoir Vincent Marissal se présenter à la mairie serait peut-être fatal pour Projet Montréal. Les électeurs de QS et de PM sont souvent les mêmes, et je vois mal Marissal prendre le parti des anti-TeC et anti-Vélo.
Reste à voir si l’électorat de QS irait nécessairement pour Marissal. Ce n’est pas le député qui s’est le plus démarqué au cours des deux derniers mandats, mettons.
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M. Marissal a une petite chance de se faufiler vers la mairie (un peu comme Emmanuel Macron à la présidence française). Il n’est pas nécessaire d’avoir une grosse équipe derrière lui et pourrait être élu avec un conseil municipal majoritairement d’un autre parti (Projet Montréal).
Après tout il a flirté avec les libéraux fédéraux (centre-fédéraliste) qui sont passablement différents de Québec Solidaire (gauche-souverainiste)…
Tout dépendra de ce qu’il proposera, ses alliés et des autres candidats. Ça mettrait du piquant dans l’élection municipale en tous cas.
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Sans être l’élément principal de sa réflexion, les projections de Qc125 dans sa circonscription doivent assurément prendre un certain espace dans ses perspectives professionnelles
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Exact. En plus qu’il avait l’air ébranlé et choqué par l’affaire Bouazzi…
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would be awesome to have a black mayor in Montreal 
Entendu à la radio la ministre Soraya Martinez Ferrada dire qu’elle songe à la mairie de Montréal
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C’est quand même fun d’entendre autant de gens intéressés.
Des élections à deux pour une métropole, c’est un peu plate.
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Bien d’accord. Cependant s’il y a plusieurs candidats et puisque nous n’avons pas un système à deux tours (un candidat pourrait gagner avec 25% des voix), les citoyens devront peut être voter stratégiquement et non selon leur candidat préféré.
Au municipal, on vote directement pour le poste de maire et chacun des postes de conseillers
à Montréal (sauf Ville-Marie), rien ne m’empêche de voter pour un candidat d’un parti pour le maire, un autre parti pour le maire d’arrondissement, un 3e parti pour le conseiller de ville et un 4e parti pour le conseiller d’arrondissement
à LaSalle, aux dernières élections, c’est un parti local qui a gagné tous les sièges de l’Arrondissement, et Valérie Plante a eu la majorité des votes de l’électorat de LaSalle pour la mairie de la Ville
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Absolument d’accord.
Mon point était spécifique au poste de maire de Montréal.
Supposons que le candidat A est à 30%, le B à 30%, le C à 20% et le D à 20% dans les sondages.
Si mon choix no 1 est le C mais que je trouve B moins pire que A, je vais voter B malgré que ma préférence aurait été C.
C’est ce que je voulais dire par vote stratégique.
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Je pense que beaucoup à gauche ont été ébranlés par cette affaire. Je pense que beaucoup se sont rendu compte que QS n’est juste pas un bon véhicule. Si le caucus ne peut pas mettre quelqu’un dehors sans devoir passer par les membres, c’est plate mais ça ne peut pas fonctionner comme parti dans notre système.
Je le comprends de vouloir passer à autre chose.
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Je comprends mal la pertinence de la candidature de Marissal, en fondant un autre parti de surcroit. Ça me semble juste un power trip dont le seul effet sera de diviser le vote de Projet Montréal et donner une chance au candidat de l’opposition. Marissal a un énorme égo. S’il redescendait sur terre, il ferait la course à la chefferie de Projet comme tout le monde. Je n’ai personnellement jamais blairé l’individu. Un chroniqueur notoirement fédéraliste qui a fleurté avec le PLC et qui s’est finalement présenté pour QS. Dur à suivre disons…
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Quelle est sa différenciation vs Projet Montréal?
Et franchement, on n’a pas le luxe en 2025 de démarrer avec un néophyte au municipal.
(Et qu’a-t-il accompli en tant que député? Comparée à une Marwah Rizky par exemple)
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Yes moi aussi ça m’a ébranlé de voir qu’au Québec c’est INFINIMENT plus grave de dénoncer le dogwhistling que Legault utilise depuis 8ans que d’être l’auteur de propos degueulasses envers des communautés entières. Si c’est ce qui a choqué Marissal au point où il veut se barrer, Montréal ne sera pas mieux pour lui. On a pas oublié que c’est un vire-capot de toutes façons. Rien de plus honteux que cela.
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On s’entend qu’à quelques différences près, les partis municipaux à Montréal sont assez proches sur le plan idéologique. Dans les dernières années, mises à part les pistes cyclables, qu’est-ce qui a créé une véritable opposition? La gestion de l’itinérance, du logement et le transport sont trois choses sur lesquelles on chiale beaucoup mais sur quoi la Ville a peu de pouvoirs. Ensemble Montréal a passé les 8 dernières années à s’opposer à absolument tout ce que Projet Montréal a fait, même des trucs qu’ils auraient mis de l’avant s’ils étaient au pouvoir, pour le simple fait de s’opposer. Si on a un nouveau parti, il devra se distinguer avec des idées concrètes, pas du anti-Plante, anti-PM.
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Je ne suis pas sûr de comprendre ton propos. Ce que je souligne c’est pas tant mon opinion qu’une analyse (qui n’engage que moi 
) à l’effet que QS n’est pas vraiment capable de gérer ses crises internes sans démontrer qu’au fond la structure du parti est hautement dysfonctionnelle. Le parti perd beaucoup en crédibilité dans ce genre de situation, je trouve.
Après la question des vires-capots, je sais pas. Comme beaucoup j’ai pas beaucoup d’affection pour les politiciens de carrières, c’est dans l’ère du temps. Néanmoins si la personne est efficace, je veux bien donner la chance au coureur. Je pense pas que Marissal est de cette trempe par contre. Je vois bien plus une Soraya jouer ce rôle, qui après tout sait défendre ses commettants et avancer des politiques utiles.
Dans tout les cas, à moins que PM se plante solide dans la prochaine année ou élise un candidat(e) ultra terrible à la chefferie, je suis pas mal acquis à cette formation 
Sans tomber dans des grandes discussions sur la politique provinciales, je veux vous partager mon observation que Quebec Solidaire (en tant qu’organisation) agit davantage comme un véhicule pour ventiler des frustrations et les revendications gauchistes de ses membres (une sorte de thérapie de groupe) plutot qu’une organisation fait pour amener un réel changement désiré. Ses règlements internes et les chicanes de famille reflètent ceci.
Heureusement, Projet Montréal n’est pas tombé dans ce piège et est réellement capable de gouverner efficacement. Durant le dernier congrès des membres, j’ai trouvé qu’il y avait une vraie maturité au parti qui a permis de mettre de côté les idées radicales et moins populaires au profit d’un programme qui a une réelle chance de permettre de se faire élire. Ultimement, c’est cette maturité qui permet au militants de réèllement façonner la métropole à leur vision.
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