Moi j’aime mieux le Denis Coderre de 2017 que celui qu’on nous présente actuellement et qui essaie de plaire à la gauche autant que Valérie Plante. J’aurais aimé une campagne plus tranché et des politiques beaucoup plus différentes entre les deux mais pour l’Instant c’est à peu près la même offre politique. Je veux un candidat qui s’assume et qui prenne position clairement pour ce qu’il aime. Par exemple, s’il veut un stade alors qu’il le dise clairement. Et on sait tous qu’il en veut un.
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Je suis d’accord avec toi. On oublie que 46% des électeurs ont voté pour le « vieux Coderre ». lors des dernières élections. Oui Plante a gagné mais ce n’était pas un ras de marrée. Elle avait surtout l’avantage d’apporter un vent de fraicheur ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Elle a dirigé 4ans et on a tous vu à quoi ça ressemble que l’on soit d’accord ou non. Ce besoin d’un Coderre « changé » est clairement overblown.
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Certains y verront de l’électoralisme, et c’est vrai dans la mesure où Coderre utilise toujours l’approche typique de sa famille politique, mais depuis bien longtemps il y a une pollinisation croisée entre les deux partis. Les différences sont souvent surtout de degrés, et le clivage artificiellement entretenu. Si on cherche un discours radicalement opposé, c’est ailleurs.
Cest vrai que la plupart de ses promesses sont des projets qui sont déjà mis en oeuvre: prolongement de la ligne bleue jusqu’à anjou, de la ligne orange jusqu’à bois-franc, le tramway de lasalle, le rem vers RDP, le prolongement du boulevard cavendish, planter 500 000 arbres, les caméras pour la police, un écoquartier dans l’est, désigné le mont-royal au patrimoine UNESCO, péréniser les navettes fluviales, parmis d’autre promesses qu’il partage avec PM.
Je dois lui donner il a quelques idées originales tel que le système d’affichage simplifié des stationnements, une application mobile pour les stationnements, stationnement gratuit pour les voitures libre service, taxer la publicité pour supporter les artistes, créer un festival autour des pianos publics, faire une deuxième nuit blanche, wi-fi dans le métro, créer deux nouveaux refuges animaliers et c’est à peu près ça jusqu’à présent.
Je trouve pareil qu’il manque d’ambition pour un candidat qui veut “mettre Montreal sur la map”. Il se plaint et il chiale, mais jusqu’à présent il a pas donné de plan concret pour ce qu’il compte faire. Reste à voir ce qu’il propose dans le prochain mois.
En plus il a été assez inconsistant avec ses promesses. D’abords on augmente la limite de hauteur a plus de 200m, ensuite on laisse faire. On fait un référendum pour le REV saint-denis, et c’est trop cher. On reinstalle la statue de MacDonald, c’etait un faux pas. On renomme la place du Canada en place de la réconciliation, il revient sur ses mots. On interdit l’alcool dans les parcs apres 8h, finalement il renonce à ça. C’est correct de faire des erreurs de jugement parfois, mais la il à l’aire vraiment indécis. On dirait qu’il est à court d’idées.
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La plateforme de Projet Montréal a été dévoilé, on peut la consulter en ligne ici:
Il y a 250 engagements, ce qui me semble beaucoup à exposer aux électeurs. Mais bon, ce sont les thèmes traditionnels du parti en logement, environnement, mobilité, etc.
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…
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C’est sûr qu’on est loin de la réalisation, mais au moins un 5 dixième pour avoir fait ressorti l’idée des boules à mites
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Il y a un point dans le programme que je ne suis par certain de comprendre;
- Convertir le réseau cyclable montréalais en réseau accessible à tous et sécuritaire;
On parle de quoi? Normaliser les déplacements à vélo dans toute la population et faciliter l’accès aux pistes? Rétrograder des pistes cyclable en chaussée désignée pour redonner la chaussé au véhicules motorisés? Libéraliser les pistes à certains usagers normalement interdits?
Ce n’est pas clair, et certaines orientations pourraient saboter leur objectif de sécuriser les déplacements à vélos.
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C’est la première fois que j’entend un politicien en parler sérieusement. L’idée avait déjà été proposée “officieusement” auparavant?
Bah on s’entend que ça devait être dans l’idée de plusieurs depuis l’ouverture de Décarie
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Faut quand-même pas se réjouir: ce recouvrement n’est que de trois blocs. De Queen Mary à Côte-Sainte-Catherine. C’est mieux que rien, mais pour 700 millions, j’ai l’impression que les gens vont se dire “y’a d’autres trucs prioritaires avec cet argent” (genre un moyen de transport structurant vers Lachine…)
Le segment proposé par Coderre semble arbitraire: pourquoi là? Pourquoi pas plus haut ou plus bas? Ça semble électoraliste et peu réfléchi (mais peut-être plus faisable au niveau construction? Je sais pas j’suis pas ingénieur).
Si on veut recouvrir des segments et que ça ait du sens, je proposerais de recouvrir les parties vis-à-vis les stations de métro, et en faire des espaces verts sécuritaires. Au final, les gens qui utilisent le métro et habitent à l’ouest de Décarie, ce serait pour leur bénéfice. Et ça rendrait le trajet moins hostile.
Namur: Jean-Talon à Des Jockeys (ou Paré)
Bénéficiaire additionnel: future quartier Hyppodrome
Plamondon: Van Horne à Plamondon
Bénéficiaire additionnel: college TAV
CSC: Édouard-Montpetit à Côte-Sainte-Catherine
Snowdon: Snowdon à Queen-Mary
Villa Maria: prolonger le recouvrement existant jusqu’à Monkland.
Ce sont 5 blocs au lieu de 3, mais comme ils ne sont pas en continue, il pourraient se faire sur une plus longue période. Et peut-être qu’avec le côté “protection des stations de métro” ça séduirait encore plus le fédéral et/ou provincial pour plus de fonds?
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Ça avait été proposé par Projet Montréal en 2009 ou 2013 de ce que j’ai lu. Ce n’est donc pas une ide nouvelle, mais une remise dans l’actualité du projet.
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Personnellement, je trouve que ceci est le plus intéressant et réaliste:
Ensemble Montréal songe également à se réapproprier l’espace en réduisant à deux les voies qui bordent chaque côté du boulevard Décarie
Verdir et sécuriser ces voies aurait déjà un effet très important sur la qualité de vie dans ces quartiers, même sans le coûteux et complexe recouvrement.
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On en a finalement le coeur net par rapport à MM et RPM et leur plateforme fusionnée. Je trouve ça vraiment étrange comme mixte et ce depuis le début. Et surtout, je me demande vraiment comment ça va être pris par les candidat·e·s de RPM. De ce que je comprends, d’une certaine manière, on leur aurait menti pour le définancement du SPVM.
Aussi, ce dernier paragraphe du texte n’augure pas très bien, je trouve:
« En raison de sa fusion tardive avec Ralliement pour Montréal, d’autres aspects de son programme électoral pourraient encore changer d’ici le jour du scrutin. »
Texte intégral
Mouvement Montréal tiendrait un référendum sur le statut linguistique de la métropole
La fusion avec Ralliement pour Montréal ne semble pas avoir fait déroger Balarama Holness de ses principes vis-à-vis de la langue et du financement de la police.
Jérôme Labbé
9 h 19 | Mis à jour à 11 h 31
Balarama Holness entend toujours reconnaître Montréal comme une ville bilingue et réduire les dépenses du SPVM, malgré la fusion de son parti avec celui de Marc-Antoine Desjardins.
Les deux hommes présentaient mardi matin une déclaration commune sur la langue et la sécurité publique. Or, le communiqué de l’annonce précise notamment que M. Holness entend reconnaître Montréal comme une ville bilingue tout en valorisant et en préservant la langue et la culture francophones dans la ville.
Ainsi, le chef de Mouvement Montréal propose une consultation d’un an de l’OCPM sur l’utilisation des langues anglaise et française au sein des institutions publiques et privées, suivie d’un référendum sur le statut linguistique de Montréal.
Marc-Antoine Desjardins et lui feraient campagne chacun dans leur camp, ont expliqué les deux hommes mardi matin devant l’édifice Lucien-Saulnier, là où ils avaient scellé leur alliance il y a deux semaines. Balarama Holness prônerait le bilinguisme officiel, tandis que M. Desjardins plaiderait pour le statu quo.
Tous deux reconnaissent que la Ville de Montréal ne pourrait pas à elle seule réécrire sa charte. Mais si les Montréalais devaient opter pour le bilinguisme officiel, une administration Holness demanderait à Québec de modifier l’article 1 de ladite charte, qui spécifie que Montréal est une ville de langue française.
Le cas échéant, le projet de loi 96 sur la réforme de la loi 101 ne s’appliquerait pas à Montréal, a dit souhaiter M. Holness, mardi.
Définancer la police ou « réduire les dépenses »?
En ce qui a trait au financement de la police, M. Holness s’engage à réduire les dépenses du SPVM, notamment en éliminant et en gelant les nouveaux projets […], dont le champ de tir de 57 millions de dollars qui était prévu pour 2020-2022.
Le SPVM, tout comme le reste des 28 000 employés municipaux, est embourbé dans trop de niveaux de gestion., estiment MM. Holness et Desjardins.
En contrepartie, leur parti suggère un investissement d’un milliard de dollars, soutenu par les gouvernements provincial et fédéral, pour les installations sportives, de loisirs et de récréation.
Des négociations qui s’étirent
Ces prises de position font suite à la fusion annoncée le 30 septembre de Mouvement Montréal et de Ralliement pour Montréal.
L’annonce de cette alliance avait surpris les observateurs, dans la mesure où les deux formations défendaient des idées contraires en matière de langue et de sécurité. Mouvement Montréal prônait le bilinguisme officiel et le définancement de la police, ce qui n’était pas le cas de Ralliement pour Montréal.
Marc-Antoine Desjardins avait alors promis que le nouveau parti, qui conserverait le nom de Mouvement Montréal, ne modifierait pas l’article 1 de la Charte de la Ville de Montréal et que des résolutions communes seraient publiées dans un délai de 48 à 72 heures pour relancer la ville de Montréal.
Marc-Antoine Desjardins a fusionné son parti avec celui de Balarama Holness le 30 septembre. L’annonce a eu lieu environ 36 heures avant la fin de la période de mises en candidature.
La candidate vedette de Ralliement pour Montréal Patricia Tulasne, qui brigue maintenant la mairie de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve pour Mouvement Montréal, avait aussi expliqué avoir obtenu l’assurance que M. Holness avait accepté de reculer sur certaines questions […] comme la charte de la Ville et le définancement de la police.
D’autres candidats avaient plutôt choisi de retirer leur candidature. Je ne pense pas que la mayonnaise va prendre, avait expliqué l’ex-conseiller municipal Jean-François Cloutier, présenté jusque-là comme le futur président du comité exécutif de Marc-Antoine Desjardins.
J’ai trop d’expérience pour savoir que le parti qui domine va imposer ses vues au final, avait-il ajouté.
Mouvement Montréal sera présent le 7 novembre dans les 19 arrondissements de la Ville de Montréal. La formation comptera en tout 74 candidats, contre 98 pour Ensemble Montréal (le parti de Denis Coderre) et 103 pour Projet Montréal (le parti de Valérie Plante).
En raison de sa fusion tardive avec Ralliement pour Montréal, d’autres aspects de son programme électoral pourraient encore changer d’ici le jour du scrutin.
C’est vrai que le segment retenu par EM semble arbitraire, et il faudrait au moins compléter Cavendish avant d’ajouter des entraves sur Décarie. La proposition est faite et peut toujours évolué. Par exemple, Plamondon et CSC sont assez loin de Décarie, les bénéfices ne seraient pas aussi marqués que pour Villa-Maria, Snowdon et Namur. Et les abords de Vendôme mériteraient aussi un recouvrement.
Au final, Desjardins a gagné quoi à se rallier à Holness mise à part la réduction de la division de votes pour le 3e parti?
Et encore là, c’est pas dit que les petits % qui ont signalé leur intérêt envers BH et MAD seront satisfaits de cette union. Croire que ces % vont simplement s’additionner pour devenir une troisième voie plus forte, c’est être plutôt naïf. J’ai bien hâte de voir les prochains sondages… À environ 3 semaines du scrutin, il en faudrait un bientôt!
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Un autre candidat gênant pour Ensemble MTL:
https://www.journaldemontreal.com/2021/10/13/les-pratiques-interdites-dun-candidat-de-denis-coderre
L’histoire du condo revendu pour le double du prix me semble assez problématique? L’agent se fait demander de vendre un condo dans Verdun par les deux héritiers de l’ancien proprio décédé. Il ne fait aucun effort pour le vendre, celui-ci n’est même jamais allé dans Centris! Et parce que le condo ne se « vendait pas », il l’achète lui-même pour moins cher, fait quelques rénovations, et le revend 262% du prix lui-même en quelques semaines.
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Gros problème pour lui, puisque dans Verdun, l’habitation est sans doute l’enjeu no1. Beaucoup de gens souhaitent rester et vivre dans l’arrondissement, mais les prix (tant pour louer que pour acheter) pousse beaucoup de personnes, surtout des personnes âgées à Verdun depuis toujours, à devoir quitter leur quartier.
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