Élections municipales 2021

Élections municipales Coderre présente sa plateforme électorale

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

« Ma seule attaque, c’est de m’attaquer aux problèmes de Montréal », a martelé Denis Coderre

Denis Coderre veut faire de l’est de Montréal la « Sillicon Valley verte » du Québec, en transformant le secteur en un « pôle de commerces écologiques » et d’habitations écoresponsables. Dans sa plateforme dévoilée lundi, son parti s’engage aussi à implanter les caméras corporelles chez les policiers, verdir les rues de la métropole, créer un registre des baux et obtenir un statut d’intermittent pour les artistes.

Publié le 27 septembre 2021 à 11h25

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Henri Ouellette-Vézina

Henri Ouellette-Vézina La Presse

« Ma seule attaque, c’est de m’attaquer aux problèmes de Montréal », a martelé M. Coderre lors d’une conférence de presse tenue dans un gratte-ciel du centre-ville, lundi. Il a réitéré qu’il souhaite mener une campagne positive, disant vouloir « que Montréal se retrouve ». « On a cette passion de Montréal, qui fait souvent la différence entre une action et un vœu pieux », a-t-il dit.

Ce sont ses candidats et co-présidents de la plateforme, Guillaume Lavoie et Emilia Tamko, qui ont détaillé les engagements. D’emblée, le premier a dit trouver « futile » de penser l’organisation d’une ville sur quatre ans. « Tout ce qu’on fait aura des effets qui vont dépasser quatre années. Notre horizon, c’est 25 ans. On veut modeler la ville de la prochaine génération », a-t-il plaidé, en parlant de trois crises : celle du logement, celle de la sécurité et celle du climat.

En habitation – l’un des enjeux qui promet d’être central dans cette campagne –, Ensemble Montréal veut créer un registre de tous les baux résidentiels et obliger les propriétaires commerciaux à effectuer une « inspection insalubrité indépendante » pour les logements dont la construction remonte à plus de 20 ans.

La formation envisage la création d’une « taxe à l’insalubrité » et compte augmenter le nombre d’inspecteurs, avec la création d’un programme d’inspection préventive dans les arrondissements. M. Coderre souhaite au passage demander à Québec de transférer ses compétences à la métropole pour gérer le parc immobilier scolaire. « Les champignons dans les écoles, je les veux dans les assiettes et pas dans les plafonds », a illustré l’ex-maire, qui croit ainsi enlever « une épine dans le pied » à Québec.

Pour « désenclaver » et « développer l’Est pour vrai », Ensemble Montréal compte augmenter la fréquence et les dessertes de la navette fluviale vers le centre-ville en créant d’autres projets pilotes avec des municipalités de banlieues comme Terrebonne, Repentigny et Varennes. L’est de Montréal doit devenir « plus qu’un simple pôle économique », selon M. Lavoie, qui y voit l’opportunité d’en faire une « signature » de développement social et économique.

Des arbres dans toutes les rues

Les troupes d’Ensemble Montréal visent également à faire en sorte que « plus aucune rue » ne soit « sans arbres » dans la métropole. « On va en planter là où ça compte, c’est-à-dire dans les zones où les gens en ont le plus besoin », au cœur des îlots de chaleur, a indiqué Mme Tamko. « Bien entendu, ce ne sera pas facile, et c’est beaucoup moins clickbait que d’annoncer un nombre faramineux d’arbres, mais nous pensons que c’est la façon la plus intelligente de réduire les GES. Nous appelons ça du verdissement intelligent », a-t-elle insisté, appelant à faire reconnaître le « statut patrimonial » du mont Royal devant l’UNESCO.

Le parti de M. Coderre veut s’inspirer de la France et obtenir le statut d’intermittent pour les artistes, ce qui leur assurerait un salaire et une sécurité d’emploi entre deux contrats pour atteindre leur « plein potentiel ». La mesure touche plus d’une centaine de milliers d’artisans dans l’Hexagone actuellement.

Ensemble Montréal veut aussi mettre à jour le portrait annuel des personnes en situation d’itinérance et « établir une planification post-pandémie ». S’il est élu, le parti s’engage par ailleurs à mettre en place des caméras corporelles sur les policiers du SPVM « dès la première année » de son mandat. « Nous ne définancerons pas, nous ne désarmerons pas. Point final », a réitéré M. Lavoie.

Côté transport collectif, le parti veut « accélérer » les délais entourant la réalisation de projets comme la ligne bleue. En avril, Québec avait créé un nouveau groupe de travail en se disant inquiet par la hausse des coûts entourant les travaux. Le groupe d’opposition veut enfin créer une « Charte d’engagement de la qualité » pour assurer la ponctualité et la propreté du métro et des bus.

Quelques autres engagements en rafale

  • Fin des réglementations visant les chiens « en fonction de leur race » et création de deux nouveaux refuges pour animaux à Montréal. « Ça a été une erreur. Je voulais protéger les gens », a reconnu M. Coderre au sujet de sa volonté, en 2017, de bannir les pitbulls sur l’île.
  • Inclure toutes les villes de la Région métropolitaine de recensement (RMR) dans la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM)
  • Créer un comité avec Québec pour réduire la production de CO2 sur l’île de Montréal
  • Réclamer un fonds fédéral pour accélérer la lutte à la crise climatique dans les villes
  • Changer le règlement 20-20-20 pour freiner l’exode vers les banlieues, mais continuer d’exiger au moins 15 % de logements sociaux dans les grands projets immobiliers
    https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2021-09-27/elections-municipales/coderre-presente-sa-plateforme-electorale.php
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Je reçois positivement la plate-forme électorale de Coderre, qui a le mérite d’ajouter du contenu plus plausible à son discours. Ce qui élèvera indéniablement le débat qui est tout à l’avantage des montréalais. Ce qui me donne l’agréable impression que cette fois-ci on parlera probablement des vraies affaires avec une chance d’approfondir les dossiers importants de l’heure.

Il faut dire que déjà les deux principaux protagonistes à la mairie pèsent de tout leur poids et ont aussi des poids lourds dans leur équipe respective. Ce qui augure bien pour la métropole qui a grandement besoin de solutions concrètes et de gens compétents pour faire face aux défis cruciaux des prochaines années et décennies.

Pour une fois il semble qu’on s’éloignera d’une campagne de slogans et de promesses creuses, pour se concentrer sur des objectifs réalistes et véritablement atteignables. Je me réjouis notamment de voir l’environnement être au coeur des préoccupations, un autre défi incontournable qui ne peut souffrir davantage de délais. Pareil pour la sécurité et le logement, des priorités qui demanderont toute notre attention.

Avouons que ce ne sera pas facile pour les nouvelles équipes qui devront travailler fort pour se distinguer dans ce qui a toutes les chances de devenir un prévisible duel Plante-Coderre. Au moins on laisse tomber les gants et les insultes. Ce sont les mots et les idées qui deviennent dorénavant les armes choisies, non pour attaquer bassement, mais pour défendre un programme crédible et des actions bien ciblées que chacun, chacune veut mettre de l’avant pour convaincre l’électorat.

Vu sous cet angle, je crois que cette élection risque vraiment de gagner en popularité, peut-être même donner l’exemple aux autres niveaux de gouvernement. Parce que pour une première fois il me semble qu’on fera davantage appel à l’intelligence des gens et à leur jugement, qu’à leurs simples émotions.

Si la tendance se maintient je prédis d’avance la grande gagnante…: la démocratie!

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Je ne compte pas voter pour Coderre mais je suis agréablement surpris du projet d’implanter un statut d’intermittent du spectacle comme en France. J’ai hâte d’en entendre plus là-dessus, et que peu importe qui gagne, cette idée fasse son chemin à l’hôtel de ville.

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Les pompiers de Montréal appuieront la réélection de Valérie Plante

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a convoqué les médias mardi pour annoncer « un appui de taille en lien avec le dossier de la sécurité publique » devant la caserne de pompiers du Palais des congrès de Montréal.

Le syndicat qui représente les pompiers de Montréal annoncera mardi son appui à la réélection de la mairesse Valérie Plante et de son équipe. Celle-ci juge d’emblée qu’il s’agit « d’un appui de taille en lien avec le dossier de la sécurité publique ».

Publié le 27 septembre 2021 à 16h39

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Philippe Teisceira-Lessard

Philippe Teisceira-Lessard La Presse

Henri Ouellette-Vézina

Henri Ouellette-Vézina La Presse

L’exécutif syndical de l’Association des pompiers de Montréal (APM) se présentera ainsi aux côtés de la mairesse pour annoncer sa décision, a pu confirmer La Presse.

C’est le réseau Radio-Canada qui a d’abord publié l’information, en après-midi lundi. Plus tôt dans la journée, dans lettre transmise par l’APM à Projet Montréal pour confirmer le ralliement du syndicat aux troupes de Mme Plante, le syndicat a en effet souligné l’excellente collaboration de l’administration Plante depuis 2017, entre autres lors des épisodes d’inondations importantes en 2017.

Mme Plante a d’ailleurs convoqué les médias mardi avant-midi, afin d’annoncer « un appui de taille en lien avec le dossier de la sécurité publique » devant la caserne de pompiers du Palais des congrès de Montréal, à la limite du Vieux-Montréal et du quartier chinois. Elle y soulignera l’importance de l’appui de ce syndicat, qui représente plus de 2000 salariés dans la métropole.

Rappelons que la Ville et le syndicat avaient l’an dernier conclu une entente pour renouveler la convention collective des pompiers montréalais, et ainsi s’adapter aux nouvelles réalités de la pandémie de COVID-19.

Un historique

Avant l’arrivée de Valérie Plante, l’APM avait entretenu des relations extrêmement difficiles avec l’administration Coderre entre 2013 et 2017. La réforme des retraites des employés municipaux a mené à des altercations fréquentes entre le maire et le syndicat.

En août 2014, le saccage de l’hôtel de ville de Montréal auquel avaient participé plusieurs pompiers avait notamment mené au congédiement de six pompiers impliqués dans l’évènement. À l’époque, le maire Denis Coderre s’était carrément enfermé dans son bureau, alors qu’il était assiégé par des fonctionnaires mécontents qui craignaient de voir leur pension amputée à la retraite.

Valérie Plante et son administration, de leur côté, ont des relations beaucoup plus difficiles avec la Fraternité des policiers de Montréal (FPM), qui critique fréquemment leur approche en matière de sécurité publique. En avril, son président Yves Francœur avait dénoncé « le manque de pragmatisme du parti au pouvoir à Montréal en matière de police », dans la foulée de l’adoption d’une proposition par les membres de Projet Montréal ayant pour but de « revoir la nécessité que tous les agents du corps policier portent une arme à feu ». Cet été, M. Francœur a aussi fait une sortie pour réclamer des effectifs accrus et un meilleur appui de la part de l’administration municipale.

La FPM n’a toujours pas offert d’appuis publics à un parti ou à un autre dans cette campagne. L’organisme n’avait pas donné suite à nos demandes à ce sujet lundi, au moment d’écrire ces lignes.
https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2021-09-27/les-pompiers-de-montreal-appuieront-la-reelection-de-valerie-plante.php

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Les faux jumeaux

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Les principaux candidats à la mairie de Montréal, Valérie Plante et Denis Coderre, lors d’un débat le 23 septembre dernier

Mario Girard

Mario Girard La Presse

Quand on prend connaissance de la plateforme électorale de Denis Coderre dévoilée lundi, on est tentés de croire que ce dernier est devenu le jumeau de Valérie Plante.

Publié le 27 septembre 2021 à 18h07

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Il est question de verdissement, d’un registre des baux (l’une des mesures de la Commission sur les locaux vacants adoptée en février dernier par l’administration Plante), de développement vert dans l’est de Montréal, d’habitations écoresponsables, d’économie circulaire et durable, d’inégalités environnementales et sociales.

Avouez qu’on se perd en conjectures.

Et ce n’est pas tout. Lui qui avait souhaité bannir les pitbulls vers la fin de son mandat a fait un virage à 180 degrés et s’engage à « ne pas créer de réglementation visant les chiens en fonction de leur race ».

La fameuse transformation de Denis Coderre résiderait donc dans ce rapprochement avec le programme de son adversaire, penseront certains. Mais il faut retourner voir ses plateformes de 2013 et 2017 pour comprendre que, tout compte fait, l’ancien maire conserve sensiblement les mêmes valeurs.

Que disait-il y a quatre ans ?

Il promettait de poursuivre sur la lancée amorcée en 2013 et souhaitait la plantation de 300 000 arbres (sur 10 ans), le prolongement de la ligne bleue du métro, l’implantation d’un réseau électrique métropolitain et, tenez-vous bien, la création de 10 rues piétonnes.

Cette campagne fut également l’occasion pour les médias de passer au peigne fin les 176 promesses de son mandat de 2013-2017. Encore là, quand on regarde ses idées, on se dit qu’il n’est pas très éloigné de la philosophie du parti qui l’a supplanté.

Mais nous sommes en politique. Et les conseillers qui entourent ces deux candidats déploient beaucoup d’efforts présentement à jouer avec les perceptions, à créer des oppositions.

Les idées de Denis Coderre sont loin d’être mauvaises. Mais on se rend compte qu’elles n’ont pas toujours des assises solides.

Chez Paul Arcand lundi matin, Valérie Plante a clairement dit à son adversaire que son plan de sécurité publique n’était que du vent. Il promet un programme plus détaillé au cours des prochains jours.

L’autre truc qui joue contre lui est son image de maire bling-bling qui le poursuit. Cela permet à Valérie Plante d’utiliser la formule de « promoteur d’évènements » pour désigner son rival.

En créant les fêtes du 375e anniversaire, il a voulu faire rêver les Montréalais qui sortaient d’une période de scandales. Ça a marché. En lançant la fameuse course de Formule E, il a voulu divertir les citoyens. Mais ce choix a été fatal pour Denis Coderre. Tout le monde sait ça, lui le premier.

Il sait maintenant que les temps ont changé et qu’il doit se tenir loin des « gros évènements ». Interrogé lundi sur la possibilité de voir à Montréal une équipe de baseball en garde partagée avec Tampa Bay, il a dit que le moment n’était pas propice à cela et qu’il fallait d’abord travailler à sortir Montréal de la pandémie. Bonne réponse.

Denis Coderre aurait pu choisir de mener sa campagne avec des propositions très différentes de celles de son adversaire. Mais il aurait renié ses propres valeurs. L’homme affiche toujours et encore un côté je-règle-tout agaçant, aux limites de l’arrogance, mais il demeure ce qu’il a toujours été : quelqu’un qui souhaite un rapprochement entre tous les Montréalais.

En fait, Denis Coderre a décidé de jouer sa meilleure carte : celle qui lui permet de battre Valérie Plante sur son propre terrain tout en offrant une « valeur ajoutée ». Et cette valeur ajoutée passe par la propreté, par une plus grande sécurité dans les rues de Montréal et par un caractère plus accueillant dans les transports en commun.

En affirmant que l’état de Montréal s’est dégradé et que la ville est devenue sale, Denis Coderre touche au quotidien des Montréalais. Et ça, c’est « payant ».

Ainsi, Denis Coderre a l’impression de rallier un plus grand nombre de citoyens et d’offrir le meilleur de tous les Denis Coderre. Car il y a plusieurs Denis Coderre : le démocrate qui prône le fameux « vivre-ensemble », le « Monsieur efficacité » qui règle tout en un claquement de doigts, celui qui aime le pouvoir et la visibilité.

À cela, on peut ajouter le Denis Coderre qui n’hésite plus à dire qu’il s’est trompé et qu’il fait marche arrière.

Le politicien aguerri qu’il est sait très bien qu’il a intérêt à ne pas mettre de l’avant des idées qui seraient trop éloignées de celles de Valérie Plante. Celle-ci dispose d’une base de militants passionnés, engagés et très actifs sur les réseaux sociaux. Mais aussi prompts à le faire passer à la moindre occasion pour un « politicien dépassé ».

Jumeaux identiques, Denis Coderre et Valérie Plante ? Ça dépend des jours. Et des annonces. Disons plutôt des faux jumeaux… stratégiques.
https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2021-09-27/les-faux-jumeaux.php

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Bon, ça commence les mensonges…

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Coderre veut en finir avec la clôture séparant Mont-Royal de Parc-Extension | Radio-Canada.ca
Je me demande, si des fusions avec quelques banlieues défusionnées pourraient un jour revenir au feuilleton, et qu’on enterre le mess qu’a été 2001 et qu’on pense a une approche différente de l’agglomération

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L’Acadie est utilisée presque comme une autoroute selon l’article.

SRB L’Acadie?

Réduire les voies, augmenter le verdissement, nouveau lien de transport structurant entre la station Acadie et le boul. Henri Bourassa, et pourquoi pas Salaberry plus au nord?

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Ce n’est pas annoncé nulle part encore, mais des pancartes de Jean-Pierre Szaraz ont fait leur apparition dans le Plateau (candidat défait dans les… 3 dernières élections, de mémoire?). Alors j’imagine que Denis Coderre n’aura pas trouvé un candidat vedette pour le Plateau pour tenter de brasser un peu les cartes dans cet arrondissement forteresse de Projet Montréal. Et visiblement ils n’ont pas trouvé un candidat qui habite tout simplement dans le quartier…

J’admire sa ténacité et son implication politique cependant.

Ce qui est con avec le boul. L’Acadie, c’est que la presque totalité appartient à Ville-Mont-Royal alors que 95% des impacts de ce boulevard se ressentent dans Parc-Ex.
Bref, soit fusion ou vente du boul à la Ville de Montréal pour qu’on s’en occupe.
Bref, une belle patate chaude ce boulevard.

JP Szaraz est un employé de Ensemble Montréal. J’ai l’impression qu’il sera plutôt poteau avec effort minime. En passant, les candidats-poteaux Projet Montréal en a aussi.

Je ne dirais pas que c’est un complètement un poteau. Le type a un intérêt de longue date pour la politique du Plateau et toujours été impliqué. Il n’est pas catapulté de nulle part. Mais oui, sinon je suis d’accord que c’est un peu un effort minime, il répondra toujours présent. Le fait que sa candidature sorte si tard (les candidats ont jusqu’à la fin de la semaine pour se manifester) me fait penser qu’Ensemble MTL ont essayé de regarder ailleurs avant. On sait bien que JPS ne fera pas de vague et ne changera pas le vote du quartier.

C’est certain qu’il y a des poteaux chez toutes les formations, mais ça aurait été intéressant d’avoir une lutte solide avec une « vedette » dans le Plateau. Le genre de lutte qui aurait eu de la visibilité dans le cœur électoral de Projet Montréal.

Un peu comme lors des élections de 2017 où Coderre avait présenté Zack Maklovitch.
Mais effectivement, il n’est pas uniquement poteau, mais clairement que les efforts seront plutôt mis dans VSMPE, CDN-NDG ou MHM pour aller les récupérer à Projet Montréal.

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Est-ce qu’on va avoir une fusion de Mouvement Mtl et de Ralliement pour MTL?

La réponse dans grosso-modo une heure!

Je vois difficilement ce que ça peut être d’autre. À moins que ce soit une genre d’alliance, puisque ces deux partis ne sont pas présents dans tous les mêmes arrondissements.

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Aussi dans les sondages, il y a une opportunité pour une alternative, aucun des deux grands candidats est immensément populaire. Ça serait donc sensé de s’allier pour faire une troisième option forte.

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Sensé au niveau sondage et aller chercher des votes. Mais on s’entend que niveau valeur, ça va être difficile à réconcilier pour les deux.
Balarama veut que Montréal soit une ville bilingue. MA Desjardins est un farouche défenseur du français.
Il existe aussi des désaccords assez tranchés au sujet du définancement de la police (Balarama très pro-defund pis MAD qui parle des wokes…)
Une fusion stratégique pour ls votes, mais difficile à mettre en oeuvre au niveau des valeurs.
Mais tant mieux si ça fonctionne (peu probable sur le long terme)

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J’suis d’accord: si l’union peut en effet prendre une part plus importante dans les sondages, il n’en reste pas moins que si ce nouveau parti se retrouve à l’opposition (ou à la mairie…) on pourrait se retrouver avec une opposition/administration divisée, qui prendrait plus de temps à parler plus fort que l’autre moitié au lieu d’être à l’unisson.

Et si les élus ne sont pas “moitié Holness moitié Desjardins”, ceux appartenant à l’idéologie minoritaire pourraient se sentir de trop et se dissocier/devenir indépendants.

Mais bon… laissons la chance aux coureurs, et espérons qu’ils parlent d’une seule et même voix, parce que je pense que pour la population, ce scénario pourrait laisser présager beaucoup de conflits internes. Montréal en a eu des administrations stagnantes dû à des gue-guerres inutiles. C’est la dernière chose souhaitable.

Disons qu’il reste 5 semaines avant le scrutin, alors ces deux chefs de partis auront peut-être le temps d’accorder leurs violons, bien qu’au départ il y ait des différences notoires dans leur discours. Une troisième option plus organisée brouillera cependant les cartes au point qu’il sera difficile de prévoir l’issue finale concernant le siège de la mairie.

À noter aussi que l’union des deux forces ne signifiera pas automatiquement l’addition de leurs supporters respectifs. Néanmoins en tant que démocrate j’aime bien l’idée de donner des voies à toutes les options.

Advenant le cas que Coderre décide une autre fois de déserter l’Hôtel de Ville s’il perdait la mairie, il restera peut-être malgré tout une opposition mieux organisée que le fouillis de 2017. Surtout que je crois que Plante accepterait humblement de traverser la chambre en continuant à défendre ses idées et son équipe comme tout politicien digne de ce nom.

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