Élections municipales 2021

Voila… normalement ce que les sondages détectent ce sont des tendances, et les moyennes pondérées de sondage permettent de donner une meilleure vue sur ce qui pourrait se passer.

Avec un sondage public par semaine à Montréal, c’est vraiment pas assez pour qu’on puisse faire quoi que ce soit avec ces données.

Le Devoir se prononce en faveur de Valérie Plante

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Texte intégral

Tour d’horizon des luttes ailleurs au Québec

PHOTO ÉRICK LABBÉ, LE SOLEIL

Les cinq candidats à la mairie de Québec lors du premier débat télévisé : Jean-François Gosselin, Marie-Josée Savard, Jean Rousseau, Jackie Smith et Bruno Marchand

Si les choses semblent à peu près réglées dans certaines municipalités, comme à Longueuil, les luttes restent serrées dans bon nombre d’endroits en vue du scrutin de ce dimanche, notamment dans la Vieille Capitale. Survol.

Publié le 6 novembre 2021 à 5h00

GABRIEL BÉLAND LA PRESSE

Québec renoue avec le suspense politique

Le départ de Régis Labeaume a permis à la capitale de renouer avec le suspense politique et, pour la première fois depuis 2007, il est difficile de prévoir qui sera le prochain maire.

« Bien malin celui qui pourrait prédire les résultats. Ça se dirige de toute évidence vers une lutte à trois », note Philippe Dubois, doctorant en science politique et chercheur à l’Université Laval.

Les premiers sondages donnaient une confortable avance à la dauphine du maire sortant. Mais le dernier en date laissait à Marie-Josée Savard une avance de 10 points de pourcentage, avec ses deux poursuivants au coude-à-coude, soit Jean-François Gosselin et Bruno Marchand.

PHOTO PATRICE LAROCHE, LE SOLEIL

Marie-Josée Savard

PHOTO YAN DOUBLET, LE SOLEIL

Jean-François Gosselin

PHOTO ÉRICK LABBÉ, LE SOLEIL

Jean Rousseau

PHOTO YAN DOUBLET, LE SOLEIL

Jackie Smith

PHOTO YAN DOUBLET, LE SOLEIL

Bruno Marchand

PHOTO PATRICE LAROCHE, LE SOLEIL

Marie-Josée Savard

« J’émets un énorme bémol sur les sondages », avertit toutefois Thierry Giasson, chercheur principal au Groupe de recherche en communication politique de l’Université Laval. Il cite les modestes échantillons et le petit nombre de coups de sonde.

« Longueuil a eu plus de sondages que Québec ! », remarque Philippe Dubois.

Ce constat ajoute au mystère qui entoure la soirée de dimanche. Est-ce que Marie-Josée Savard, ancienne vice-présidente du comité exécutif, aura su convaincre l’électorat, elle qui se faisait la chantre de la continuité ?

Les experts estiment tous deux que le tournant de la campagne aura été ce débat à la télé de Radio-Canada, durant lequel Mme Savard a obtenu la note de 4 sur 10 dans un quiz de questions sur Québec. C’était de loin la pire note parmi les cinq candidats présents.

« Ça a peut-être amené des gens à reconsidérer sa candidature et même ses compétences », croit M. Giasson.

Le thème du transport a aussi été au premier plan. La plupart des candidats ont maintenu un flou artistique sur leur position quant au troisième lien. Mais quatre des cinq partis ont pris position en faveur du tramway.

Le seul à s’y opposer, Jean-François Gosselin, était pressenti comme le principal adversaire de Mme Savard. Mais le chef de l’opposition officielle a eu du mal à défendre son projet de métro léger, souligne M. Giasson.

L’étoile montante s’appelle Bruno Marchand. Malgré quelques maladresses, l’ancien PDG de Centraide est celui qui a le plus progressé au fil des sondages. À tel point que le dernier coup de sonde le plaçait à égalité avec Jean-François Gosselin.

« M. Gosselin est là depuis quatre ans à l’hôtel de ville, il se présente pour la deuxième fois. M. Marchand, lui, était pratiquement inconnu du grand public quand il a annoncé qu’il se lançait », note Philippe Dubois.

« Il a réussi à s’installer comme une figure politique crédible dans le paysage de Québec, et ça, en soi, c’est une victoire. »

Longueuil : Fournier en avance dans une course à quatre

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

Débat des principaux candidats à la mairie de Longueuil, le 5 octobre dernier : Jacques Létourneau (Action Longueuil), Catherine Fournier, (Coalition Longueuil), Josée Latendresse (Longueuil Ensemble) et Jean-Marc Léveillé (Longueuil Citoyen)

HENRI OUELLETTE-VÉZINA LA PRESSE

À Longueuil, une lutte à quatre se profile entre l’ex-président de la CSN Jacques Létourneau, d’Action Longueuil, la députée provinciale Catherine Fournier, de Coalition Longueuil, la femme d’affaires Josée Latendresse, de Longueuil Ensemble, et l’entrepreneur Jean-Marc Léveillé, de Longueuil Citoyen.

C’est toutefois Mme Fournier qui semble consolider le plus d’acquis, recueillant 46 % des voix selon un sondage Mainstreet commandé par son parti.

Les trois autres candidats recueillent un score pratiquement équivalent, avec respectivement 11 % pour Jean-Marc Léveillé, 10,7 % pour Josée Latendresse et 9,6 % pour Jacques Létourneau. Les trois ont déjà indiqué qu’un sondage interne ne veut rien dire pour eux.

Par ailleurs, le 21 octobre dernier, un sondage CROP-Radio-Canada donnait 33 % des votes à Catherine Fournier, 10 % à Josée Latendresse, 6 % à Jean-Marc Léveillé et 4 % à Jacques Létourneau. Pas moins de 44 % des électeurs demeuraient indécis à ce moment, selon ce même coup de sonde.

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Catherine Fournier

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

Jean-Marc Léveillé

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

Josée Latendresse

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

Jacques Létourneau

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Catherine Fournier

Pendant la campagne, c’est surtout le transport collectif, avec l’arrivée du Réseau express métropolitain (REM) sur la Rive-Sud, ainsi que la crise du logement abordable qui ont occupé le terrain. Avec un taux d’inoccupation d’environ 1,5 %, Longueuil vit, comme de nombreuses villes au Québec, une crise du logement abordable. Il faut payer de plus en plus cher pour se loger comme locataire, mais également pour acquérir une première maison.

Côté mobilité, la mairesse sortante Sylvie Parent avait présenté l’an dernier son projet de tramway LEEO (lien électrique est-ouest), qui relierait le métro Longueuil et la station Panama du futur REM à Brossard.

Six courses enlevantes

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

L’arrondissement de Chicoutimi, à Saguenay

GABRIEL BÉLAND LA PRESSE

La lutte pour la mairie n’est pas serrée qu’à Montréal et à Québec. Voici quelques autres courses qui s’annoncent corsées un peu partout au Québec.

Saguenay : à la photo d’arrivée

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Josée Néron

PHOTO TIRÉE DE SA PAGE FACEBOOK

Julie Dufour

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Josée Néron

Josée Néron, qui a succédé au coloré Jean Tremblay, n’aura-t-elle été que la mairesse d’un seul mandat à Saguenay ? Bien malin qui pourrait le prédire. Un récent sondage Segma Recherche/CKAJ donnait 36,7 % des intentions de vote à la mairesse sortante, juste derrière Julie Dufour (37,5 %). Cette conseillère sortante fait le plein de votes dans son fief de Jonquière, tandis que Mme Néron est en avance dans Chicoutimi.

Laval : au royaume des indécis

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Stéphane Boyer

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Michel Trottier

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Sophie Trottier

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Stéphane Boyer

Il n’est pas facile de prédire qui va remplacer Marc Demers à Laval. Le dernier sondage auprès des Lavallois a déclaré un gagnant clair : les indécis. Le dauphin du maire sortant, Stéphane Boyer, du Mouvement lavallois, récoltait 14 % des intentions de vote, selon ce sondage CROP mené pour Radio-Canada. Tout de suite derrière suivaient Michel Trottier (11 %), du Parti Laval, et Sophie Trottier (11 %), d’Action Laval. Le coup de sonde concluait toutefois que plus de la moitié des 505 répondants (56 %) n’avaient pas encore fait leur choix.

Rimouski : une lutte corsée

PHOTO YAN DOUBLET, ARCHIVES LE SOLEIL

Virginie Proulx

PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE

Guy Caron

PHOTO YAN DOUBLET, ARCHIVES LE SOLEIL

Virginie Proulx

Le duel pour succéder à Marc Parent a été corsé à Rimouski. L’ancien député néo-démocrate Guy Caron et la conseillère sortante Virginie Proulx ont débattu des enjeux de la crise du logement ou encore de la revitalisation du centre-ville. Mais les attaques ont aussi été personnelles. Mme Proulx a notamment reproché à son adversaire de ne pas habiter à temps plein à Rimouski (sa famille habite en Outaouais depuis son élection à titre de député en 2011, mais doit revenir dans la région à la fin de l’année scolaire). Guy Caron a quant à lui fait allusion aux relations tendues entre Mme Proulx et la majorité du conseil municipal sortant, se présentant comme le candidat « rassembleur » dans une entrevue avec Le Soleil.

Sherbrooke : une course à trois jusqu’à la fin

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Luc Fortin

PHOTO YAN DOUBLET, ARCHIVES LE SOLEIL

Évelyne Beaudin

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Steve Lussier

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Luc Fortin

L’ancien ministre libéral dans le gouvernement Couillard Luc Fortin était en tête des intentions de vote dans le dernier coup de sonde à Sherbrooke. Mais avec 28 % des appuis, il était talonné par la conseillère sortante Évelyne Beaudin (25 %) et le maire sortant Steve Lussier (21 %). Le sondage réalisé par Navigator pour La Tribune et Cogeco n’était pas probabiliste.

Trois-Rivières : Jean Lamarche tiendra-t-il bon ?

PHOTO FRANÇOIS GERVAIS, ARCHIVES LE NOUVELLISTE

Jean Lamarche

PHOTO FRANÇOIS GERVAIS, ARCHIVES LE NOUVELLISTE

Valérie Renaud-Martin

PHOTO FRANÇOIS GERVAIS, ARCHIVES LE NOUVELLISTE

Jean Lamarche

La lutte se fait à deux à Trois-Rivières, où le maire sortant, Jean Lamarche, sollicite un deuxième mandat. L’homme s’était fait connaître au fil des ans dans son rôle de porte-parole régional du ministère des Transports du Québec. Puis, en 2019, quand Yves Lévesque a quitté la mairie pour des raisons de santé, il l’avait emporté facilement. Son adversaire, Valérie Renaud-Martin, deviendrait, si elle l’emportait, la première femme à la tête de Trois-Rivières. Conseillère municipale depuis 2017, elle a tenté d’être élue aux élections fédérales de 2019 sous la bannière libérale. Elle a fini deuxième. Le maire sortant était crédité de 41 % des intentions de vote dans un sondage à la mi-octobre, contre 28 % pour Mme Renaud-Martin.

Gatineau : sous le signe de l’environnement

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Maude Marquis-Bissonnette

PHOTO SIMON SÉGUIN-BERTRAND, ARCHIVES LE DROIT

France Belisle

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Maude Marquis-Bissonnette

La course à Gatineau s’est menée en grande partie sous le signe de l’environnement. Maude Marquis-Bissonnette, qui a pris les rênes du parti du maire sortant Maxime Pedneaud-Jobin, promet notamment de réduire les émissions de gaz à effet de serre de Gatineau de 27 % d’ici 2025. Elle mène dans les sondages. Sa plus proche poursuivante, France Belisle, veut notamment promouvoir l’autopartage, le vélo toute l’année et s’engage à mieux financer la Société de transports de l’Outaouais. Les deux ont dit vouloir lutter contre l’étalement urbain.

Où et quand voter

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Voici venu le moment de choisir vos élus locaux : les élections municipales ont lieu le dimanche 7 novembre dans toutes les municipalités du Québec. À Montréal, une journée de vote a aussi été ajoutée, ce samedi 6 novembre. Voici ce qu’il faut savoir pour voter.

S’identifier

Contrairement à ce qui se passait aux dernières élections fédérales, les électeurs devront retirer brièvement leur masque en présentant leur pièce d’identité. Les pièces acceptées sont la carte d’assurance maladie, le permis de conduire, le passeport canadien, le certificat de statut d’Indien ou la carte d’identité des Forces canadiennes. Aux citoyens qui ne possèdent pas ces documents, Élections Québec propose d’autres moyens d’établir leur identité.

Montréal

Le vote se déroule ces samedi et dimanche 6 et 7 novembre. Pour connaître l’adresse des bureaux de vote, consultez la carte de rappel reçue par la poste, ou le moteur de recherche d’Élections Montréal.

Près de 460 bureaux de vote permettront aux 1 111 100 Montréalais inscrits sur la liste électorale de se rendre aux urnes. Plus de 12 000 employés assureront le bon déroulement des élections. Si vous n’êtes pas déjà inscrit sur la liste électorale, il vous sera impossible de voter : la période de révision à la liste électorale, où il était possible de s’y inscrire, s’est terminée le 18 octobre.

Québec

Le vote se déroule le dimanche 7 novembre. Pour connaître l’adresse des bureaux de vote, les électeurs doivent consulter la carte de vote reçue par la poste ou le moteur de recherche Info-Électeur.

Les électeurs sont priés d’apporter leur carte de vote, ainsi que leur propre stylo (noir ou bleu) ou crayon de plomb.

Laval

Le vote se déroule le dimanche 7 novembre. Pour connaître l’adresse des bureaux de vote, les électeurs peuvent consulter la carte interactive d’Élections Laval.

Longueuil

Le vote se déroule le dimanche 7 novembre. Pour connaître l’adresse des bureaux de vote, les électeurs doivent consulter la carte de rappel reçue par la poste ou le moteur de recherche d’Élection Longueuil.

Autres municipalités

Pour savoir si une municipalité offre le vote aussi ce samedi 6 novembre, vérifiez le site web de votre municipalité. Des informations détaillées sont aussi diffusées sur le site du Directeur général des élections du Québec.

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https://www.journaldemontreal.com/2021/11/05/plante-depasse-coderre

Le sondage est fait auprès de 515 personnes, EM est dans la marge d’erreur, donc possibilité d’égalité statistique.

Article intégral

Sondage: Plante dépasse Coderre

La mairesse sortante de Montréal prend les devants, aidée par un 3e parti qui brouille les cartes

«Chaque vote va compter pour les deux équipes» : analyse de Caroline St-Hilaire

DOMINIQUE SCALI

Samedi, 6 novembre 2021 00:00MISE À JOUR Samedi, 6 novembre 2021 00:00

Après avoir été au coude-à-coude avec Denis Coderre, Valérie Plante gagne des points dans les intentions de vote tandis que Denis Coderre perd des plumes dans une fin de course à la mairie de Montréal qui commence à ressembler à celle de 2017.

« Ça devient dangereux pour Denis Coderre », s’exclame Jean-Marc Léger, président de la firme Léger.

Selon un sondage Léger-Le Journal réalisé mercredi et jeudi dernier, Valérie Plante récolte maintenant 40 % des intentions de vote contre 35 % pour M. Coderre.

La mairesse sortante, qui avait amorcé la campagne en deuxième place avant de rattraper son rival, le devance maintenant de 5 points… le score avec lequel elle avait gagné en 2017.

« On se retrouve dans une même dynamique qu’il y a quatre ans », analyse M. Léger.

Même les plus vieux

Plus tôt dans la campagne, Denis Coderre pouvait compter sur le vote des électeurs plus âgés, ceux qui vont davantage se déplacer le jour du vote.

« Là, je n’ai plus ça aujourd’hui », remarque M. Léger.

Même chez les 35 ans et plus, 39 % des électeurs penchent pour Valérie Plante contre 37 % pour Denis Coderre.

Selon M. Léger, c’est le troisième parti de Balarama Holness qui vient brouiller les cartes dans cette course en grugeant 13 % des intentions de vote.

M. Holness a clairement réussi à mobiliser son électorat cible avec sa défense du bilinguisme à Montréal.

La preuve : il récolte 23 % des intentions chez les non-francophones, mais seulement 3 % chez les francos.

« C’est significatif », résume M. Léger. « Ce 23 % que Denis Coderre perd [au profit] de Balarama Holness, c’est ça qui est en train de l’empêcher de gagner les élections. C’est là qu’est la clé. »

« Enlève Balarama Holness [de l’équation] et Denis Coderre ramasse tout l’Ouest de l’île, tous les endroits où il y a [une forte concentration] d’anglos. »

Si le parti de M. Holness performe si bien, c’est qu’il y avait un « vide politique », donc de la place pour une troisième voie, interprète M. Léger.

Question de l’urne

Il faut aussi noter que la dernière semaine de campagne n’a pas été facile pour Denis Coderre. Contrairement à Valérie Plante, il a d’abord refusé de dévoiler ses revenus et la liste de ses clients.

Il s’est ensuite ravisé, mais les analystes n’ont pas manqué de le taxer d’un manque de transparence rappelant l’épisode de la formule E en 2017.

« Est-ce que tu peux faire confiance ou non à Denis Coderre ? De plus en plus, on s’enligne vers ça comme question de l’urne », observe M. Léger.

Si la tendance favorisant Mme Plante est indéniable, les résultats ne sont pas coulés dans le béton, rappelle le sondeur.

Une avance de 5 points tombe dans la marge d’erreur et 9 % des électeurs sont encore indécis.

Rien n’est joué

De plus, bon nombre d’électeurs qui pensaient voter pour M. Holness pourraient décider à la dernière minute de voter stratégiquement pour empêcher Mme Plante de gagner, suppose M. Léger.

« Le vote de Balarama Holness n’est pas solide. Ça peut s’effriter en fin de campagne. On a vu ça souvent [avec d’autres tiers partis]. »

« Au municipal, les gens ne sont pas autant loyaux à leur parti qu’au provincial ou au fédéral. Ils peuvent encore changer d’idée », explique-t-il.

PHOTOS D’ARCHIVES ET COURTOISIE

MÉTHODOLOGIE

Ce sondage web a été réalisé les 3 et 4 novembre auprès de 515 résidents de la ville de Montréal âgés de 18 ans et plus. Il n’est pas possible de calculer une marge d’erreur sur un échantillon tiré d’un panel, mais à titre comparatif, la marge d’erreur maximale pour un échantillon de 515 répondants est de 4,3 %, et ce 19 fois sur 20.

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Je suis surpris de la stabilité de Holness dans les sondages considérant a quel point sa campagne a été chaotique.

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Eeeeeeuuuhh FFFFFFFFFFFFFFix Auto

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Agence QMI exposed! :joy:

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Obvi c’est anecdotique, mais je travaille aux élections cette fin de semaine dans Ville-Marie (district Sainte-Marie) et c’était pratiquement mort aujourd’hui dans mon bureau de vote. On était 4 sections votent, et il y a eu moins de 200 personnes qui sont venues voter. Je sais que le taux de participation est toujours plus bas aux municipales et que y’a eu pas mal de gens qui ont voté par anticipation, mais ça m’a quand même déçu!

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J’ai voté tard, ce soir (vers 19h30), mais j’étais le seul dans tout le bureau de vote, au moment de mon passage. J’espère que le taux de participation sera important demain !!

Le taux de participation est de 21,8% pour le moment. On a fini le vote par anticipation la semaine passée à 12,9%. À ce rythme on peut imaginer un taux de participation entre 30 et 40%. Ce n’est pas beaucoup.

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Ma mère est dans un bureau de vote à Pierrefonds-Roxboro et elle a eu une 30aine de personnes à sa section (sur 317 noms).

Un ami dans Saint-Sulpice, il a à peine eu 30 aussi.

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Dans la tête de plusieurs personnes, c’est aujourd’hui le jour de vote. Je suis pas mal certain que les bureaux seront plus occupés!

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Les gens en ont rien à faire de la politique. Chaque année je dois me battre pour que mes amis votent. C’est dommage. Par contre après ça chiale contre les décisions qui nous sont « imposées ». Il n’y a rien d’imposé.

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La soirée électorale commence bientôt! Je tiens à vous remercier du débat respectueux que nous avons eu jusqu’à présent.

Avec le dévoilement des résultats, certains gagneront leurs élections, d’autres non. Je vous demande de continuer d’être courtois envers tous nos candidats, élus ou défaits. N’oubliez pas que derrière chacun d’eux, il y a des électeurs, et des contributeurs de notre forum! Et peu importe qui l’emporte, nous savons qu’il y aura toujours assez de forces positives, dans tous les domaines, pour pousser Montréal vers un bel avenir :slight_smile:.

Bonne soirée électorale municipale!

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31,7 % à 16h

https://twitter.com/elections_MTL/status/1457470809711198215

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Le lien pour suivre les élections sur Radio-Canada :

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En complément, la page de résultats d’Élections Montréal:

https://resultats.election-montreal.qc.ca/

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Premier résultat! Si c’est serré de même toute la soirée, je vais faire une crise cardiaque avant la fin :open_mouth:

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Seulement trois bureaux dépouillées, mais il y a une forte avance pour Andrée Bouchard, de l’opposition, à SJSR
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