Édifices patrimoniaux - Montréal

Justement on ne devrait jamais plus permettre ce genre de rénovation qui tue littéralement l’architecture d’un bâtiment ancien. Ce faisant on fait disparaitre une oeuvre artistique qui marque le paysage urbain depuis longtemps et qui témoigne d’un style authentique d’une époque révolue. Donc on se doit alors de respecter l’histoire des édifices patrimoniaux, en préservant et en mettant en valeur leur apparence d’origine, ça aussi c’est du développement durable.

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Gare Windsor

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Dire que ce magnifique édifice a déjà failli disparaitre au profit d’un gros projet immobilier du CP. Heureusement qu’aujourd’hui on respecte davantage ces beautés architecturales d’une autre époque, qui enrichissent véritablement le paysage urbain et de façon distinctive.

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Cette photo résume bien le développement d’un centre-ville nord-américain. Triste.

La Banque de Montréal à la Place d’Armes.

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Mon seul problème avec la notion de patrimoine est que c’est possible d’aller vers une pente glissante où on se refuse à adopter des meilleures pratiques qui se voient à l’internationale pour protéger le patrimoine qui est, sommes toute, assez changeant dépendamment de l’époque. Il y a aussi la partie où c’est souvent utilisé par des nimby qui refuse le développement dans leur quartier, en tant qu’inspecteur, je l’ai observé de nombreuses fois. La question qu’on devrait se poser est plus : « Est-ce que ce qu’on a vaut la peine d’être gardé avec les conséquence qui vont en découler ou c’est une bonne pratique comparativement à ce qui se fait à l’international où on pourrait potentiellement avoir un meilleur exemple à suivre? ».

Dans le cas où la réponse est oui, amenons la notion de patrimoine sans problème, mais il est essentiel de ne pas se priver de nouvelles méthodes plus adaptées juste parce qu’on veut garder ce qu’on avait avant ou que c’est de cette manière qu’on opère depuis des décennies. Juste le quartier près de l’ancienne brasserie Molson, ils se sont posés la bonne question et n’ont pas gardés la majorité des bâtiments industriels, mais cela valait la peine de garder l’horloge pour avoir un aspect signature et là amener la notion de patrimoine pour cet partie du projet faisait du sens. Autres exemple, le Plateau Mont-Royal est un quartier magnifique, mais la réalité étant que la notion de patrimoine à beaucoup bloqué son développement menant à une stagnation de l’offre et une explosion des prix. Tout peut être changé et bon, vu notre niveau sur les transports en commun en particulier et comment on est vraiment mauvais à en construire et bien, je pense qu’il serait judicieux de regarder ailleurs genre l’Europe et l’Asie que Toronto ou l’Amérique du Nord.

Bref, je ne dis pas que la signalétique actuelle est mauvaise et que l’utilisation du patrimoine ici était une mauvaise chose, mais je tenais à adresser ce point de façon plus générale pour montrer les dangers d’une certaine utilisation du patrimoine. Trop souvent des projets sont bloqués dans les villes avec cet enjeu, on a juste à voir l’aberration qu’est le niveau de densité de Ville Mont-Royal alors qu’ils vont avoir deux stations du REM sur leur territoire pour comprendre les difficultés de la notion de patrimoine quand pris en otage par des intérêts n’ayant pas le collectif à cœur.

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Il est vrai que la notion de patrimoine est parfois utilisée à tord.
Mais ça ne mène généralement à rien.

Dans les faits, il y a beaucoup beaucoup plus de bâtiments patrimoniaux démolis ou lourdement modifiés que de projets annulés pour cause de patrimoine.

Molson est effectivement un bon exemple, mais ça reste l’exception.
On continue à démolir des morceaux importants de notre patrimoine à chaque année. À l’inverse, la protection du patrimoine n’a que très peu d’impact sur le développement de notre territoire.

Cette impression souvent véhiculée n’est pas factuelle.
Même si l’aspect patrimonial des bâtiments du Plateau entraine une certaine complexité, plusieurs autres enjeux ont un impacts beaucoup plus grands sur l’offre et les prix, notamment la spéculation immobilière et la marchandisation de l’habitation.

Opposer patrimoine et densité n’a jamais été gage de succès.
On peut densifier en respectant le patrimoine.

Densifier ne veut pas dire de tout raser.
Protéger le patrimoine ne veut pas dire de tout garder.

Bref, même s’il est vrai que le patrimoine peut parfois être utilisé comme un faux argument, il ne s’agit pas vraiment d’un «danger», mais plutôt d’une distraction quant aux enjeux réels.

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Ça dépend les juridictions, il y en a où les gens utilisant l’argument du patrimoine de façon déraisonné ont beaucoup d’influence, particulièrement en banlieue où il paradoxalement le moins présent.

Ça dépends des juridictions encore une fois, je peux vous dire que le PMR mets beaucoup d’emphase dessus pour avoir consulté les règlements, même si ça peut être évité c’est quand même très présent.

Alors j’ai pris les données de la SCHL et on peut voir que le PMR a vu une diminution drastique des mises en chantier depuis 2020, mais même sans ça on peut voir que la tendance était déjà bien présente. Il y a bien eu des pics, mais en générale on est jamais retournée que le début des années 2010.


Pour comparaison, l’arrondissement de Ahunstic-Cartierville à eu à peu près six fois plus de mise en chantier en 2022, probablement parce qu’ils ont plus de terrains disponibles pour développer ce que n’a pas tant PMR. Ce que le force à redévelopper sur lui-même ou sinon son offre va stagner faisant augmenter les prix.

Le problème de PMR n’est pas juste le patrimoine, mais c’est un facteur aggravant vu qu’on limite le nombre d’étages possibles pour correspondre à la hauteur patrimoniale du quartier. Je ne dis pas de faire des tours de 15 étages (quoique à certains endroits), mais allez jusqu’à 8 ou 10 ne ferait pas de mal. Il faut clairement redéveloppez la ville sur elle-même et des fois ça implique refaire plus haut tout en gardant le même style. Encore une fois, je ne dis pas de raser le PMR, mais il faut voir que nos politiques ont des conséquences et en ce moment on limite le nombre de logements possible quand on en a le plus besoin. Cette critique peut être fait à beaucoup d’arrondissement, c’est juste PMR c’était l’exemple le plus évident. La spéculation et la marchandisation sont une part du problème, mais on se met le doigt dans l’œil si on ne voit pas le problème colossale de l’offre qui devrait être adressé principalement avec du logement social en revanche, la SCHL dit déjà qu’on aurait besoin d’au moins plusieurs millions de logements pour rétablir l’équilibre. C’est vrai ils sont un peu intense des fois, mais au minimum on doit se rapprocher du million nécessaires.

Je n’ai pas dit le contraire, ma critique du VMR était s’adressait principalement aux règles qui empêchent cette densification et les personnes qui vont utiliser le patrimoine pour y résister en ce moment ainsi que dans le futur.

Je l’admets, mon terme n’était pas le plus approprié, « risque » correspondrait mieux à la situation.

Parce que c’est un des secteurs avec la plus grande richesse patrimoniale au Canada. Il serait irresponsable de ne pas mettre l’accent sur cet aspect. Fait amusant, la règle sur les composantes d’origine a été adoptée en 2005, et s’est intensifiée d’année en année, puis il y a eu des assouplissements à partir de 2020, dont les plus importants sont à venir. Soit exactement l’inverse des chiffres! 2010-2015 étaient les années les plus sévères, par ses règlements mais aussi par le CCU de l’époque.

C’est déjà ce que prévoit le futur PUM 2050 dans certains contextes.

Reste qu’il y a sur le Plateau de nombreux terrains vacants et de nombreux bâtiments de un ou deux étages sans intérêt qui pourraient facilement être densifiés mais qui ne le sont pas par pure spéculation. Encore là, la question du patrimoine est vraiment plus que secondaire.

Un exemple parmi tant d’autres, sur Saint-Laurent.
Terrains vacants, bâtiments sans intérêt de deux étages sur un axe majeur.
Potentiel de 60-80 logements de plein droit, dans les règles actuelles, ou de 80-140 avec le PUM2050.

Alors avant de parler de patrimoine, réglons ce qui bloque le développement de ce qui peut facilement l’être (par exemple par la taxation des terrains vacants), adoptons le PUM2050, et densifions tous les quartiers autour qui ont énormément de potentiel.

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Oh oui c’est sûr! Je ne dis pas de ne pas en parler, je veux simplement que ça n’empêche pas inutilement le développement de logements quand c’est des bons projets, que ça soit venant des règles de la ville ou des actions citoyennes, au point que ça limite l’habilité des gens d’habiter dans le quartier.

Content de l’apprendre!

À part la partie plan transport, qui n’est vraiment pas optimale si on suit les avantages de chaque modes, et certains niveaux de densités autours des stations de transport en commun qui devrait plus correspondre à leurs capacités, je trouve le plan très bien!

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Coopérative d’habitation Le Châtelet sur Parc, on peut maintenant voir la structure des nouveaux balcons:

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Crew Café, ancienne Banque Royale rue Saint-Jacques.

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Un très bon topo de Rad-Can sur la restauration de la maçonnerie des tours de la Basilique Notre-Dame.

Fait bonus: Saviez-vous que le clocher Ouest porte le nom de « Persévérance » et que le clocher Est se nomme « Tempérance »?

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Un documentaire fort intéressant qui nous permet de mieux comprendre en même temps pourquoi ce chantier est si long avant d’être complété. :+1:

BMO

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La Banque de Montréal Place d’Armes, un vrai bijou de classicisme dont on ne se lasse pas.

Sur le site de la Ville

Avez-vous remarqué une nouveauté sur l’édifice Georges-Vanier? Depuis février, la façade de cet immeuble significatif, ancien hôtel de ville de Sainte-Cunégonde, construit en 1904, est parée de 18 nouveaux luminaires DEL moins énergivores et qui ne retiennent pas la neige.

En effet, l’équipe du Bureau de projets a retiré les anciens luminaires, dont plusieurs n’étaient plus fonctionnels, nécessitaient un entretien important et créaient de l’efflorescence sur la brique en raison de la chaleur qu’ils dégageaient. Ces travaux s’inscrivent dans une série d’action pour maintenir en bon état ce bâtiment centenaire!

Le Bureau de projets veille à l’entretien et à l’optimisation de tous les bâtiments du Sud-Ouest pour que vous puissiez continuer de profiter de leurs attraits et services!

Profitez de ce bel éclairage lors de votre prochaine visite à la bibliothèque ou au centre culturel!

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Hôtel St-Paul.

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Mon ancienne bibliothèque du temps où j’habitais à Pte-St-Charles jusqu’en 1970. Elle était au bout de la rue Charlevoix au nord de la rue Notre-Dame adjacente au parc Vinet. Ça me semblait loin quand j’étais petit, mais mon goût de la lecture compensait largement.

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