Cartes, plans et signalétique métropolitaine

L’élément qui a fait changer d’orientation suite à ces tests c’est l’introduction de la notion de patrimoine graphique. C’est assez inusuel, le sujet est rarement abordé, mais c’est pourtant important.

La suite du développement s’est donc fait dans le respect de certains principes directeurs et dans la suite de l’évolution des éléments graphiques du métro au fil du temps.

J’ajouterais que c’est ici une belle illustration d’un enjeu que j’essaie régulièrement d’exprimer. Cette première étape du développement a été réalisée dans une pure logique de signalétique, avec des spécialistes en signalétique et en accessibilité universelle. C’était donc les seuls critères, un développement mono sujet. Cette signalétique aurait fonctionné, en tant que pure signalétique. Mais en décidant d’introduire à l’équipe un designer industriel, un historien, des architectes, des sociologues et autres, on a introduit d’autres enjeux, d’autres réalités. Le résultat n’est pas moins accessible ni moins «signalétique»! Au contraire. Tout le monde est gagnant.

Je crois qu’on peut faire le lien avec plusieurs enjeux, notamment le développement du REV, planifié uniquement par des ingénieurs en transport. Peut-être que l’introduction dans l’équipe de designers industriels, designers graphiques, architectes, architectes paysagistes et autres permettrait de passer de l’ère du bollard et de la bordure de béton à un développement durable, intégré, qui pourrait même générer un sentiment d’appartenance et de fierté, même pour des aménagements transitoires, et sans nécessairement couter plus cher! Plusieurs autres exemples me viennent en tête.

Bref, on devrait apprendre de ce projet exemplaire.

5 « J'aime »