Économie et commerce - Actualités

On argumente sur 2 sujets séparés alors. De mémoire (sans preuve), AWS ne cherche pas à desservir le créneau servi par Cofomo. Elle en offre, mais c’est surtout pour promouvoir l’hébergement.

AWS veut bien desservir des gros clients (genre, DoD Américaine), mais je ne suis même pas sûr si un département du gouvernement du Québec tomberait dans cette catégorie.

Le spécialiste québécois des services de tri et de la livraison a loué plus de 350 000 pieds carrés (32 500 mètres carrés) dans l’arrondissement montréalais de Saint-Laurent. Il s’agit de l’édifice autrefois occupé par le fabricant de bâtons de hockey et de patins CCM.

« C’est immense, explique Dominic Bonin, vice-président directeur à la firme immobilière Jones Lang LaSalle (JLL). Pour le marché de Montréal, c’est une grosse transaction. Tout ce qui est supérieur à 150 000 pieds carrés [14 000 mètres carrés], c’est considéré comme très important. »

Dans le plus récent rapport trimestriel de JLL sur le marché industriel montréalais, la prise d’Intelcom – qui compte la Caisse de dépôt et placement du Québec parmi ses actionnaires – figure dans la catégorie des « transactions de location remarquables ». L’endroit compte notamment 12 quais de chargement qui peuvent accueillir des camions semi-remorques.

L’entreprise québécoise dit avoir loué un espace aussi vaste pour désengorger ses installations situées dans l’arrondissement d’Anjou, qui sont de 83 000 pieds carrés (7700 mètres carrés).

« Afin de répondre aux besoins grandissants de tous nos clients, nous louons des espaces en fonction de la densité de la population », indique Intelcom, dans une déclaration envoyée par courriel…lire la suite…

Dans une déclaration écrite, Amazon assure que ses « plans demeurent inchangés ». L’entreprise affirme qu’elle communique régulièrement avec des représentants du Canada afin « d’aborder des sujets d’intérêt ».

« Toutefois, lorsque nous prenons des décisions d’affaires comme celle-ci, nous informons habituellement nos employés en priorité, puis les représentants. Nous serions heureux de poursuivre cette discussion avec le ministre Champagne et d’autres représentants officiels du Québec et du Canada », a indiqué Amazon par courriel.

Radio-Canada a appris que, de son côté, le gouvernement du Québec s’attend à ce qu’Amazon ne recule pas sur la fermeture des entrepôts et les pertes d’emplois, malgré les pressions du fédéral.

« J’ai dû appeler moi-même, et non seulement on ne me donne pas toute l’histoire, on me donne la moitié de l’histoire, et j’apprends dans les médias qu’on va licencier plus de monde », avait déploré le ministre fédéral.

Est-ce que le ministre Champagne sait comment une économie fonctionne?!? Ces effets secondaires sont évidentes et Amazon n’est pas responsable des employés des autres compagnies.

Champagne me rappelle de ceci:

Aussi, lu sur Reddit un commentaire intéressant: Le risque pour Amazon de la syndicalisation est surtout le spectre d’une grève. Comme l’a démontré l’épisode de Postes Canada, c’est le genre de problème qu’elle est absolument allergique à. Autant dans la livraison de colis qu’AWS, la force d’Amazon est que tout roule tout le temps et une grève est le genre de risque qu’Amazon ne peut contrôler.

1 « J'aime »

On. appele meme plus ca du capitalisme on a appele ca le regne du monopole.

Va falloir que les gouvernement mettent leur pieds a terre et forcer la concurence sinon si on laisse faire on ne pourra plus les controler.

Amazon , Facebook, Uber , Google et cie deteste la concurence et font tout pour l’eliminer.

Je suis en business et je le dit la concurence est bonne pour tout le monde incluant ma propre affaire.

Faut regarder en arriere et voir ce qu’on a fait au USA avec le monopole Standard Oil de Rockfeller . On l’a forcé a se scinder en plusieurs compagnies petroliaires.

2 « J'aime »

Non c’est bien du capitalisme, c’est juste son aboutissement.

3 « J'aime »

J’ai pas la meme definition. En allant vers le monopole ca ressemble au communisme. Pas de concurence = moins d’innovation , aucune volonté de se dépasser , pas d’alternative , un choix limité et j’en passe.

Définition ou idéalisation? Le capitalisme tend vers les oligopoles et les monopoles par ses propres mécanismes, c’est tout naturel. Autrement il est question de système économique mixte.

2 « J'aime »

Si c’est ca le capitaliste alors il annule ses bienfait en allant vers le monopole aussi simple que ca.

Amazon elle meme profite du fait qu’il y a beaucoup de concurence dans le transport pour proceder a son retrait de livrer elle meme ses colis.

Pas nécessairement. Amazon profite de la concurrence dans le transport pour éviter de s’implémenter localement, car cette 2e option est trop couteuse/risquée pour elle.

Edit: Effectivement! J’ai mal lu la phrase.

N’oublions pas qu’avant son retrait, elle s’implémentait et commençait à livrer localement pour absorber toute marge de profit opérationnelle disponible.

Exactement. Il faut un contrepoid à cela, et comme contrepoid je préfère nettement la règlementation que la syndicalisation. Sans le contrepoid gouvernemental la capitalisation tend vers sa perversion, comme on le voit au sud de la frontière.

La syndicalisation, sous sa forme Nord Américaine, a des effets de bord: la nature propre du syndicat est de grossir, parfois au dépend du bien social. Plus elle a de membres, plus elle a du revenu. Il n’y a aucun effet négatif, du point de vue du syndicat -je ne parle pas des employés-, contre une tentative de syndicalisation. La friction envers l’automatisation du métro en est un exemple.

Entendu à la radio que dans son rapport, le syndic recommande de fermer tous les cinémas Guzzo

TVA/Journal de Montréal a un article là dessus

Le séquestre retenu dans l’affaire du Groupe Guzzo entend demander un élargissement de ses pouvoirs afin de faire cesser au plus vite l’exploitation de l’ensemble de ses salles de cinéma.

C’est en outre ce que l’on peut retenir du dernier rapport du syndic associé à Raymond Chabot (RCGT), Dominic Deslandes, agissant dans ce dossier à titre de séquestre de faillite.

Ce dernier écrit que devant «l’insuffisance des revenus» pour couvrir les dépenses courantes, le maintien des opérations de Cinémas Guzzo ne ferait que porter préjudice aux créanciers.

Pour limiter la saignée, il suggère la fin pure et simple de ses activités. Quitte à ce qu’une relance soit entreprise une fois que le processus de restructuration financière du Groupe sera terminé.

https://www.tvanouvelles.ca/2025/01/25/rcgt-recommande-la-fermeture-complete-de-lensemble-des-cinemas-guzzo


La situation financière des Cinémas Guzzo est pire qu’envisagé. Au début de la semaine, l’entreprise a annoncé la fermeture définitive de deux de ses cinémas. La mesure avait été qualifiée de nécessaire pour assurer la survie de l’entreprise familiale. Or, un rapport publié deux jours plus tard, le 22 janvier, préconise la fermeture de toutes les salles de cinéma du Groupe Guzzo.

Il s’agit de la recommandation du syndic associé à la firme comptable Raymond Chabot Grant Thornton, Dominic Deslandes, mandaté par la Cour supérieure pour superviser la liquidation du Groupe Guzzo qui ne parvient pas à rembourser des dettes estimées par la firme à 108 millions de dollars.

À la lumière de ses calculs, Dominic Deslandes juge que non seulement les revenus des Cinémas Guzzo sont insuffisants pour couvrir les dépenses courantes, mais que le maintien des opérations ne ferait que porter préjudice à ses créanciers.

Le président du Groupe, Vincenzo Guzzo, reste pourtant convaincu qu’il pourra surmonter ses problèmes financiers à la suite de la fermeture définitive, annoncée lundi, du Méga-Plex Marché Central 18, situé à Montréal, et du Méga-Plex Saint-Jean 12, qui avait ouvert ses portes il y a trois ans à Saint-Jean-sur-Richelieu.

1 « J'aime »

Le gouvernement fédéral accorde un prêt d’un milliard de dollars à Postes Canada pour aider cette société d’État à poursuivre ses activités malgré « d’importants défis financiers ».

Postes Canada affirme qu’elle a été informée qu’elle recevra le financement remboursable de 1,034 milliard de dollars au cours de l’exercice 2025-2026.

Postes Canada souligne que même si ce financement l’aidera à maintenir sa solvabilité et à rester en activité, ce prêt ne résoudra pas ses problèmes structurels. Elle affirme qu’elle a subi des pertes annuelles considérables depuis 2018, attribuables à l’évolution rapide des secteurs de la livraison des lettres et des colis, aux coûts de main-d’œuvre élevés et aux mesures réglementaires désuètes qui entravent la capacité de l’entreprise à évoluer et à être compétitive.

Services publics et Approvisionnement Canada affirme que l’argent sera fourni au besoin pour les obligations non discrétionnaires, soulignant que Postes Canada n’aurait pas réussi à répondre à ses besoins de trésorerie opérationnels en 2025 malgré la récente augmentation du prix des timbres.

Le ministère parle d’une mesure de transition financière temporaire pour garantir que Postes Canada puisse continuer à fonctionner pendant qu’elle travaille avec Ottawa sur des changements à long terme pour assurer sa viabilité.

Cette bouée de sauvetage lui est lancée après qu’une grève des travailleurs de Postes Canada eut interrompu la livraison du courrier à la fin de l’année dernière jusqu’à ce que le gouvernement fédéral intervienne pour mettre fin au conflit de travail.

Pendant ce temps, on évitera de parler des vraies affaires. On ne parlera pas des salaires insuffisants versés par Amazon à ses employés québécois. On ne parlera pas des conditions de travail souvent exécrables. De la cadence parfois infernale imposée aux employés sans filet de protection et, pour bon nombre d’entre eux, issus de l’immigration.

Il est vrai que la CSN a misé gros en s’attaquant à l’empire de Jeff Bezos, dont la fortune personnelle, en ce début de 2025, est estimée à 247,7 milliards de dollars US, selon Forbes.

Résumé

Les méchants syndicats…

Par Yvon Laprade

26 janvier 2025 à 04h00|

Mis à jour le26 janvier 2025 à 07h28

Pas de doute, il se dira pas mal de choses à propos de la décision d’Amazon de quitter le Québec de façon cavalière. (Ross D. Franklin/Archives AP)

CHRONIQUE / Les cendres sont encore toutes chaudes, mais il y a fort à parier qu’au cours des prochaines semaines, il s’en trouvera pour blâmer les méchants syndicats, la CSN pour ne pas la nommer, pour expliquer maladroitement la fermeture des sept entrepôts au Québec du géant américain du web et de la techno Amazon.


On leur reprochera d’avoir foutu le bordel en faisant signer des cartes d’accréditation à un groupe de travailleurs, à l’entrepôt DXT4 de Laval, qui compte 250 employés. On prétendra, aussi, que les 3 600 pertes d’emplois, au total, auraient pu être évitées si on avait continué à faire des courbettes devant cette multinationale anti-syndicale.

Pas de doute, il se dira pas mal de choses à propos de la décision d’Amazon de quitter le Québec de façon cavalière. On prendra beaucoup de raccourcis. On fera peut-être allusion au fait que le Québec est «trop syndiqué», avec un taux de 40 %, comparativement à 10 % chez nos voisins américains.



Pendant ce temps, on évitera de parler des vraies affaires. On ne parlera pas des salaires insuffisants versés par Amazon à ses employés québécois. On ne parlera pas des conditions de travail souvent exécrables. De la cadence parfois infernale imposée aux employés sans filet de protection et, pour bon nombre d’entre eux, issus de l’immigration.

Il est vrai que la CSN a misé gros en s’attaquant à l’empire de Jeff Bezos, dont la fortune personnelle, en ce début de 2025, est estimée à 247,7 milliards de dollars US, selon Forbes.

Il est vrai qu’il y avait un risque à prendre et la centrale syndicale l’a pris. C’est ce qu’avait fait la FTQ en syndiquant les travailleurs du Walmart de Jonquière, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, il y a de cela 20 ans.

Le géant américain, on le sait, avait fermé son magasin, contrarié par la manœuvre syndicale. Il aura plus tard été condamné à verser des indemnités aux employés qu’il avait mis la porte injustement.

Posons-nous la question: le droit de se syndiquer est-il encore un droit au Québec? Comment se fait-il que cette démarche, dans le cas des travailleurs de l’entrepôt d’Amazon à Laval, se soit avérée catastrophique?

Pour faire un court résumé, la CSN aura mis les pieds dans cet entrepôt sans parvenir à ratifier une première convention collective. L’employeur aura même eu le culot d’offrir zéro hausse salariale au cours des courtes négociations…

Et pourquoi donc Amazon s’en va sans crier gare? Ses dirigeants veulent nous faire croire que ça s’inscrit dans le cadre d’une «révision» de ses opérations.



Le modèle québécois ne fait plus leur affaire. Mais, curieusement, aucun départ n’est prévu dans les autres provinces canadiennes.

Comme quoi.

  • Amazon compte un million et demi d’employés dans le monde.
  • Chiffre d’affaires de l’entreprise: 675 milliards de dollars US (2023)
  • L’action sur Nasdaq a clôturé à 234,85 dollars US vendredi.

La peur de se syndiquer

Il faudra voir pour la suite des choses. Il faudra surtout retenir que l’affront que fait subir Amazon à tous ces vaillants employés payés autour de 20 dollars de l’heure laissera des traces, c’est certain.

«Je suis convaincu que ça va générer des craintes chez les employés qui veulent se syndiquer, mais qui craignent de perdre leur emploi [dans le processus d’accréditation]», observe Luc Vachon, président de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD).



Il ajoute: «J’ai bien peur que cela servira d’argument pour les “anti-syndicaux” qui vont dire: “Vous voulez syndiquer le monde? Regardez ce qui est arrivé chez Amazon! Ils ont fermé l’entreprise. Le syndicat a fermé l’entreprise.”»

Le leader syndical ne vit pas pour autant dans une cage de verre. Il est conscient que ces organisations vouées à la défense des travailleurs et travailleuses n’ont pas toujours bonne presse. Il les entend, ces commentaires acidulés formulés à propos des grévistes qui tiennent leurs pancartes tout en marchant sur le trottoir.

«Quand les gens passent en auto et qu’ils voient des travailleurs en grève, ils disent: “Tiens, encore une gang de chiâleux!” Mais personne ne dit: “encore une grosse entreprise riche qui refuse de partager une partie de ses profits.”»

Sa mission, c’est bien sûr de défendre ses membres. Or, dans le contexte actuel, avec toutes ces pressions économiques qui pèsent lourd sur les entreprises québécoises, avec cette menace tarifaire de 25 % que laisse planer Donald Trump, ce n’est pas toujours évident d’en arriver à des compromis acceptables avec l’employeur.



C’est un fait qu’il y a beaucoup de nervosité dans l’air, ces jours-ci, au sein de la communauté des affaires. Tous s’entendent, tant du côté patronal que syndical, qu’il faudra se serrer les coudes et travailler à trouver des solutions pour traverser la tempête.

Le ministre du Travail, Jean Boulet. (Stéphane Lessard/Archives Le Nouvelliste)

Code du travail modifié?

Lors de notre entretien, vendredi après-midi, Luc Vachon venait de s’entretenir avec le ministre du Travail, Jean Boulet, en visioconférence. Une réunion à laquelle ont participé trois autres leaders syndicaux, y compris la présidente de la CSN.

Le dossier Amazon, un incontournable dans les circonstances, a bien sûr été abordé. Mais le but de la rencontre portait principalement sur des craintes exprimées par les syndicats québécois après qu’ils eurent appris que le ministre pourrait apporter des modifications au Code du travail.

«Ça nous préoccupe», concède-t-il.



Est-ce à dire que le ministre pourrait élargir ses pouvoirs pour être en mesure d’ordonner un retour au travail lors d’un conflit d’envergure comme on l’a vu au fédéral au cours des derniers mois?

«Il ne nous a pas donné de précisions, mais on a compris qu’il se préoccupe de modifier [des aspects de la règlementation]», souligne le président de la CSD.

Les grands syndicats sont convaincus qu’il va bientôt se passer «quelque chose» de déterminant en matière de relations de travail au Québec.

Un dossier à suivre.

1 « J'aime »

Ça pourrait avoir un impact sur les commerces indépendants. Les gens payent de plus en plus par carte de crédit pour les points, les remises en argent, etc…

Le coût des cartes de crédit, « plus cher qu’Hydro » : Pour les commerçants | Le coût des cartes de crédit, « plus cher qu’Hydro » | La Presse

2 « J'aime »

Ce sont les banques qui profitent de cette situation puisqu’elles gagnent sur les 2 tableaux, du côté des clients et des commerçants avec des taux bien au-dessus des moyennes.

Frais d’interchange

  • 1.4% (moyenne) au Canada
  • 2.7% (moyenne?) aux USA (“9 fois plus élevé qu’en Europe” selon l’article)
  • 0.3% (plafond) en Europe
  • 0.5% (plafond) en Australie

La règlementation est définitivement déficiente, mais quand même logique vu notre proximité aux USA.

Bref, il faudrait modifier/implémenter des lois. En général je trouve qu’on protège trop nos banques. Il faudrait ouvrir la porte à la compétitivité (ex: open-banking) et/ou règlementer pour que les banques réduisent les marges gratuites. Une marge de profit en pratique assuré est un signe qu’il y a un déséquilibre dans le modèle de règlementation.

Aussi, est-ce que cette loi serait à ré-évaluer?:

L’Office de la protection du consommateur est clair : il n’est pas permis d’exiger des frais supplémentaires au prix affiché à un client lorsque celui-ci souhaite payer par carte.

1 « J'aime »

Des fois au Canada on crée nos propres problèmes.

3 « J'aime »
1 « J'aime »

Si ca s’avere vrai que Deepseek le nouvel assistant d’intelligence artificiel chinois soit aussi performant que ceux des grosse firmes americaines . C’est plutot une bonne nouvelle ca amene de la concurence. Sont déja en panique les monopoles de la techno americaine.