Économie et commerce - Actualités

Vague de mises à pied chez Google Canada


Google Canada n’a pas divulgué combien de ses employés seront licenciés au Canada.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / RYAN REMIORZ

La Presse canadienne
Publié à 15 h 02

Le couperet est finalement tombé chez Google Canada, plus de deux semaines après que le géant du web eut annoncé qu’il abolirait 12 000 postes à travers le monde.

Des employés de l’entreprise ont annoncé sur les réseaux sociaux qu’ils avaient perdu leur emploi. D’autres ont pris la parole pour offrir leur soutien à des collègues mis à pied ou pour annoncer qu’ils conservaient leurs postes.

Des employés ont parlé d’un jour sombre pour Google Canada.

Google confirme que les employés touchés par les mises à pied ont reçu l’annonce lundi.

L’entreprise n’a pas voulu donner plus de détails sur le nombre d’employés touchés. Google assure que le Canada demeure un important marché prioritaire pour Google, a dit un porte-parole de l’entreprise.

En janvier, Google avait annoncé qu’elle abolirait 12 000 postes à travers le monde. L’annonce de la maison-mère en Californie avait créé de l’anxiété dans les bureaux de l’entreprise à Montréal, Toronto, Kitchener et Edmonton. Dans une note de service, la multinationale avait souligné que l’annonce des mises à pied prendrait plus de temps dans les bureaux internationaux de l’entreprise.

L’attente a représenté un énorme deuil et une source de tristesse pour Franco Amalfi, directeur stratégique du développement durable pour le secteur public mondial de Google Cloud, à Montréal.

Je fais partie d’une équipe exceptionnelle dirigée par l’une des meilleures gestionnaires, maintenant je ne sais plus si j’ai un rôle chez Google à l’avenir, a-t-il écrit sur LinkedIn.

Avant l’annonce de lundi, les employés ont appris qu’Alphabet, la maison mère de Google, fermait son centre de recherche sur l’intelligence artificielle de DeepMind Technologies à Edmonton. Alphabet avait acheté l’entreprise britannique DeepMind en 2014.

L’annonce survient dans un contexte de refroidissement du marché de l’emploi dans le secteur des technologies.

D’autres géants du web comme Amazon et Facebook ont annoncé récemment une vague de mises à pied. Des entreprises canadiennes comme Lightspeed et Shopify ont aussi aboli des postes dans les derniers mois.

En novembre, Google Canada avait dévoilé en grande pompe ses nouveaux bureaux à Montréal. Les bureaux avaient été conçus de manière à accueillir un plus grand nombre d’employés, soit jusqu’à 1000 personnes, tandis que la société californienne employait plus de 300 personnes dans la métropole, avant l’annonce de lundi. Il n’a pas été possible de connaître le nombre de personnes qui ont perdu leur emploi à Montréal.

L’expertise de l’équipe montréalaise de Google se situe principalement du côté de la cybersécurité, de l’intelligence artificielle et de l’infonuagique. Une importante partie des mesures de cybersécurité entourant le navigateur Chrome est faite à Montréal.

Bien que cette nouvelle concerne une infrastructure autoroutière, elle est purement économique.

La CDPQ acquiert 50 % de l’A25 de Montréal auprès de Transurban

NOUVELLES FOURNIES PAR CDPQ | Févr 06, 2023, 16:30 ET

  • La Concession A25 forme un réseau essentiel de 7,2 km composé d’une autoroute et d’un pont à péage desservant le grand Montréal et sa population
  • Au terme de cette transaction, l’A25 comptera pour la première fois un groupe québécois parmi ses actionnaires

MONTRÉAL, le 6 févr. 2023 /CNW/ - La CDPQ, un groupe mondial d’investissement, annonce aujourd’hui avoir conclu une entente avec Transurban afin d’acquérir une participation de 50 % dans la Concession A25, un lien de 7,2 km composé d’une autoroute et d’un pont à péage qui constitue un élément essentiel du réseau de transport du grand Montréal.

Par cette transaction de 355 millions de dollars, la CDPQ fait l’acquisition d’un actif de qualité supérieure qui joue un rôle essentiel pour la communauté du grand Montréal et pour le transport de marchandises au Québec et dans l’Est du Canada. Avec une participation de 50 %, la CDPQ détiendra le co-contrôle de la Concession A25. Il s’agit du deuxième partenariat majeur entre la CDPQ et Transurban, l’un des acteurs les plus importants du secteur à l’échelle mondiale. En 2021, la CDPQ a investi avec celui-ci dans WestConnex, le plus grand projet d’infrastructure routière d’Australie.

Desservant le nord-est de Montréal et l’est de Laval, cette route à péage se caractérise par son approche durable, offrant des itinéraires plus rapides et efficaces, tant en voiture et en transport en commun qu’à vélo et à pied.

Citations

Emmanuel Jaclot, premier vice-président et chef Infrastructures de la CDPQ, a déclaré : « L’autoroute 25 joue un rôle essentiel pour de nombreux résidents du grand Montréal. Elle réduit les temps de déplacement, diminue la congestion sur d’autres artères et facilite le transport en commun entre Montréal et la Rive-Nord. La CDPQ investit ainsi dans un actif structurant pour la mobilité des personnes et des biens au Québec. Nous sommes impatients de travailler avec Transurban afin d’assurer la meilleure expérience possible aux usagers de l’autoroute 25. »

Scott Charlton, président et chef de la direction de Transurban, a ajouté : « Il s’agit du deuxième partenariat entre Transurban et CDPQ depuis la récente transaction de WestConnex. Nous avons constaté à quel point la CDPQ est un partenaire constructif, compétent et collaboratif et nous sommes ravis de poursuivre cette excellente relation de travail. Les deux parties sont alignées sur les aspirations à long terme pour le marché nord-américain, et nous sommes impatients de poursuivre de nouvelles opportunités ensemble. »

La transaction n’aura aucune incidence sur les usagers de l’A25. Les différents modes de paiement et portails de service, tels que le site Web et le centre de service à la clientèle, continueront de fonctionner comme à leur habitude, à l’instar des mesures de gratuité des péages mises en place par le gouvernement du Québec pour les propriétaires de véhicules électriques.

La clôture de la transaction est prévue pour le 31 mars, sous réserve des conditions normales de clôture et des approbations et autorisations appropriées.

SOURCE CDPQ


Pont Olivier-Charbonneau La Caisse de dépôt acquiert 50 % de la Concession A25 pour 355 millions


PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE | Le pont Olivier-Charbonneau, accueillant l’autoroute 25 au-dessus de la rivière des Prairies, entre Montréal et Laval.

Article complet

Le pont à péage de l’autoroute 25 entre Montréal et Laval comptera pour la première fois un actionnaire québécois. La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) annonce lundi qu’elle vise à acquérir une participation de 50 % dans la Concession A25.

6 février 2023 | Publié à 18h53 | LA PRESSE CANADIENNE

La route de 7,2 km, qui inclut le pont Olivier-Charbonneau de 1,2 km qui enjambe la rivière des Prairies, était depuis 2018 la propriété de la société australienne Transurban.

La CDPQ indique lundi avoir conclu une entente de 355 millions avec Transurban pour obtenir le co-contrôle de la Concession A25. La clôture de la transaction est prévue pour le 31 mars.

Pour les usagers du pont ouvert en 2011, rien ne change, assure la CDPQ.

Présentement, il coûte entre 2,96 $ et 39,46 $ de traverser le pont qui relie Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles à l’est de Laval. Le tarif dépend du véhicule, de l’heure ainsi que de l’abonnement auquel souscrit éventuellement le conducteur.

« Les différents modes de paiement et portails de service, tels que le site Web et le centre de service à la clientèle, continueront de fonctionner comme à leur habitude, à l’instar des mesures de gratuité des péages mises en place par le gouvernement du Québec pour les propriétaires de véhicules électriques », ajoute la CDPQ dans un communiqué.

La CDPQ n’en est pas à son premier partenariat avec Transurban. La CDPQ détient depuis 2021 10 % d’un important projet d’infrastructure australien, WestConnex, à Sydney.

« Nous avons constaté à quel point la CDPQ est un partenaire constructif, compétent et collaboratif et nous sommes ravis de poursuivre cette excellente relation de travail », souligne le président et chef de la direction de Transurban, Scott Charlton.

La CDPQ dit de son côté être impatiente de travailler avec Transurban « afin d’assurer la meilleure expérience possible aux usagers de l’autoroute 25 ».

« L’autoroute 25 joue un rôle essentiel pour de nombreux résidents du Grand Montréal. Elle réduit les temps de déplacement, diminue la congestion sur d’autres artères et facilite le transport en commun entre Montréal et la Rive-Nord », précise le premier vice-président et chef Infrastructures de la CDPQ, Emmanuel Jaclot.

M. Jaclot souligne que la Concession A25 est « un actif structurant pour la mobilité des personnes et des biens au Québec ».

Il s’agit d’une « route à péage (qui) se caractérise par son approche durable, offrant des itinéraires plus rapides et efficaces, tant en voiture et en transport en commun qu’à vélo et à pied », précise la CDPQ dans son communiqué.

La Concession A25 est une autoroute à quatre voies et un pont à six voies. Le pont dispose d’une piste multifonctionnelle pour piétons et cyclistes entre les boulevards Lévesque à Laval et Perras à Montréal qui est ouverte du 15 avril au 15 novembre.

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Fermeture de Medicago Le gouvernement du Québec pourra récupérer le prêt consenti en 2015

PHOTO PATRICE LAROCHE, ARCHIVES LE SOLEIL

L’usine de Medicago à Québec

(Montréal) Le gouvernement du Québec pourra récupérer le prêt de quelque 60 millions de dollars consenti à Medicago en 2015 pour la construction de son usine à Québec.

Publié à 16h17

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Pierre Saint-Arnaud La Presse Canadienne

La question était en suspens depuis l’annonce, la semaine dernière, par la société mère, Mitsubishi Chemical Group, qu’elle mettait fin aux activités de Medicago.

Le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, l’a confirmé lundi lors d’un entretien avec La Presse Canadienne, tout en réitérant son intention de tout mettre en œuvre pour ne pas perdre l’expertise de la société pharmaceutique.

« Nous, on a prêté pour l’usine. On va être remboursé, donc on n’a pas de risque financier. Le risque, c’est un risque de [perdre le] talent. Ce talent-là, dans la mesure où on peut le garder au Québec, on serait très heureux. »

Rejeté par l’OMS

Medicago, dont l’usine de Québec n’a jamais été complétée, avait mis au point un vaccin à base de plantes contre la COVID-19. Ce vaccin, nommé Covifenz, avait été approuvé par Santé Canada en février 2022, mais l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait par la suite refusé son approbation pour l’usage mondial parce que le cigarettier Philip Morris comptait parmi ses actionnaires.

Dans la foulée de la décision de l’OMS, la société japonaise a finalement annoncé jeudi dernier avoir mis un terme à la commercialisation du produit.

Depuis cette date, le ministre Fitzgibbon répète qu’il cherche un repreneur pour Medicago, dont le laboratoire au Québec représente un actif scientifique extrêmement important.

« Il y a 350 personnes, dont 200 à 225 chercheurs qui travaillent sur la thérapie et les vaccins à base de plantes. Et il y a plusieurs produits dans le pipeline qu’on appelle, mais pour amener ça au marché, il y a encore des centaines de millions de dollars à investir », a-t-il expliqué.

Repreneur : Québec pourrait participer, mais pas seul

Et si Québec est prêt à participer à l’effort, il est hors de question de l’assumer au complet, avertit le ministre.

« Nous, comme gouvernement, nous ne pouvons pas être les seuls pourvoyeurs pour maintenir ça. Ça ne serait pas honnête envers les Québécois.

« Par contre, si quelqu’un lève la main, dit qu’il y a une expertise là qu’on veut continuer, on va être partenaire et le gouvernement fédéral a pris le même engagement. »

« On est prêts à travailler avec le milieu pour continuer l’opération Medicago. On a quelques mois pour le faire », avance-t-il.

Pierre Fitzgibbon dit avoir « déjà eu des contacts avec des compagnies pharmaceutiques, les universités, peut-être. »

Mais quand on lui demande s’il a ressenti un intérêt à la suite de ses contacts, la réponse n’est pas très encourageante. « Un peu, il y en a, mais c’est qu’on parle de centaines de millions… », laisse-t-il tomber, avouant à mots couverts qu’on ne trouve pas si facilement des poches aussi profondes.

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Valérie Plante en mission économique au Mexique

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

« Cette expansion permettra de découvrir de nouveaux talents et de développer de nouveaux partenariats entre les artistes de Montréal et du Mexique, qui profitera certainement aux deux villes », a déclaré Valérie Plante dans un communiqué.

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, est au Mexique jusqu’au 9 février pour diriger une mission économique au cours de laquelle une vingtaine d’entreprises et d’organisations montréalaises tenteront de tisser des liens avec l’industrie mexicaine du multimédia, de l’architecture et des arts.

Publié à 16h31

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Isabelle Ducas
Isabelle Ducas La Presse

Cette mission est organisée en collaboration avec la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Tourisme Montréal et l’organisme Montréal International.

La délégation montréalaise compte une cinquantaine de personnes. On y retrouve des représentants de C2 Montréal, du Conseil des arts de Montréal, de FLIP Fabrique, de La Piscine, des 7 Doigts de la main, des Grands Ballets canadiens, de l’Orchestre symphonique de Montréal, du Quartier des spectacles et de Rodeo FX, entre autres.

L’entreprise REAL by FAKE, studio québécois d’effets visuels, de postproduction et d’animation, a annoncé à cette occasion l’ouverture d’une antenne à Mexico.

L’organisation prévoit dès sa première année embaucher une centaine d’artistes, dont des animateurs 2D et 3D. « Nous estimons que d’ici la fin de 2024, ce bureau va générer plus de 30 % de nos revenus », indique Marc Côté, fondateur et président de l’entreprise, dans un communiqué. « Mexico est un centre culturel important dans un milieu très riche sur le plan de la créativité. Notre présence au Mexique nous permettra à la fois d’accroître notre expertise et d’accéder à un vaste bassin d’artistes en effets visuels. Elle contribuera aussi au rayonnement de l’expertise québécoise dans l’industrie. »

Le studio REAL by FAKE a créé les effets visuels pour des films et séries du défunt réalisateur Jean-Marc Vallée, comme C.R.A.Z.Y., Café de Flore, Demolition, Wild, The Dallas Buyers Club, Big Little Lies et Sharp Objects, entre autres.

« Cette expansion permettra de découvrir de nouveaux talents et de développer de nouveaux partenariats entre les artistes de Montréal et du Mexique, qui profitera certainement aux deux villes », a déclaré Valérie Plante dans un communiqué.

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Le restaurant du Sheraton se refait une beauté et s’appellera le Stanley

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Great news!

Surprising, considering this mayor has only done like… 4 economic trips over two mandates. She’s slacking off so this is welcomed news.

Est-ce qu’on peut te rappeler qu’il y a eu 3 ans de pandémie la dessus aussi ?

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Exact. Et doit-on rappeler que les voyages à l’étranger (économiques ou non) n’étaient pas tellement recommandés, voire appropriés… partout sur notre planète. :wink:

Valérie Plante complétera le premier tier de son 2e mandat… au début mars prochain.

Elle n’a peut-être pas effectué plusieurs missions économiques pour le moment, mais elle a tout de même prononcé 2 discours à l’ONU (le premier en personne en septembre 2019; le second virtuellement en septembre 2020)… et vient tout juste de recevoir une Conférence de l’ONU sur la biodiversité.

Je trouve que c’est une visibilité non négligeable, qu’elle a apporté à la ville. Qu’on apprécie ou non son travail à la mairie, Mme Plante a reçu le vote de 52% (plus de la moitié!) des électeurs/-trices en 2021 (ceux qui n’ont pas fait l’effort d’aller voter et qui chialent maintenant n’ont qu’eux à blâmer, car les absents ont tort; la démocratie a gagné ici).

Je sais qu’on s’écarte totalement du sujet de ce fil de discussion, mais… pour rappel: les prochaines élections municipales aux Québec seront le 2 novembre… 2025 !

https://www.mamh.gouv.qc.ca/organisation-municipale/democratie-municipale/elections-municipales/

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21 sur 300 c’est 7% des ressources. 7% ce n’est pas un remaniement/réorg, mais simplement une opération marketing pour les investisseurs pour indiquer que la performance/productivité est maintenant une priorité.

Une vraie réorganisation, c’est 20%+

Beaucoup de grandes organisations ont coupé à peu près ce % d’employés, à croire qu’ils se sont entendus…

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Redressement financier Bombardier prend de l’avance sur son plan

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

« Nous avons dépassé tous nos engagements, que ce soit sur le plan des livraisons, sur celui des activités de service après-vente en plein essor ou sur celui de la rentabilité », souligne le président et chef de la direction de Bombardier, Éric Martel.

Bombardier ne montre aucun signe de ralentissement malgré les signaux d’incertitude économique. L’entreprise québécoise s’attend à accroître ses livraisons d’au moins 12 % cette année et prend de l’avance sur son plan de redressement qui doit culminer au milieu de la décennie.

Publié à 7h06

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Julien Arsenault
Julien Arsenault La Presse

Le constructeur de jets d’affaires avait déjà donné un aperçu de sa performance pour les trois derniers mois de son année financière terminée le 31 décembre dernier. En faisant le point, jeudi, la multinationale a présenté ses cibles pour 2023. Elle s’attend notamment à livrer au moins 138 appareils des familles Challenger et Global à ses clients – comparativement à 123 en 2022 – ce qui devrait lui permettre de générer des revenus supérieurs à 7,6 milliards US. Cela dépasse de 100 millions US l’objectif fixé pour 2025.

« Nous avons dépassé tous nos engagements, que ce soit sur le plan des livraisons, sur celui des activités de service après-vente en plein essor ou sur celui de la rentabilité », souligne le président et chef de la direction de Bombardier, Éric Martel.

La pandémie de COVID-19 a joué un rôle d’accélérateur pour Bombardier. La crise sanitaire a incité les ultrariches et les nantis à se tourner vers l’aviation privée – que ce soit par l’achat de jets privés ou des exploitants de flotte – pour se déplacer. Le contexte commence cependant à changer.

« Les deux prochains mois pourraient être la première fois depuis 2019 où la tendance comment à se normaliser », souligne la firme WingX, dans une note publiée jeudi.

Au quatrième trimestre terminé le 31 décembre, Bombardier a vu ses revenus bondir de 50 %, à 2,3 milliards US. L’entreprise a affiché un bénéfice ajusté de 211 millions US, ou 2,09 $ US par action. À la même période l’an dernier, il avait été de 80 millions US, ou 74 cents US par action.

Cette performance a surpassé les attentes des analystes sondés par Refinitiv. Ils tablaient sur des recettes de 2,5 milliards US et un profit ajusté par action de 63 cents US.

Pour l’exercice, le chiffre d’affaires s’élève à 6,9 milliards US, en progression de 13 %. Le profit ajusté est de 101 millions US, ou 74 cents US par action, comparativement à une perte ajustée de 326 millions US, ou 3,66 $ US par action, en 2021.

En savoir plus

  • 14,8 milliards US
    Carnet de commandes de Bombardier au 31 décembre. Il s’agit d’une hausse de 2,6 milliards US sur 12 mois.

bombardier

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Just realized this was already posted in french :slight_smile:

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Investissements étrangers à Montréal Les signes de ralentissement se font ressentir

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Ce bilan a été présenté en conférence de presse en présence de représentants des trois ordres de gouvernement : le ministre fédéral du Patrimoine canadien et lieutenant québécois du gouvernement Trudeau Pablo Rodriguez et le ministre de l’Économie et de l’Énergie Pierre Fitzgibbon.

Les signaux de ralentissement économique ont eu un effet sur la valeur des investissements directs et étrangers dans le Grand Montréal l’an dernier : elle s’est contractée de 5,8 %, à 3,58 milliards, selon le bilan présenté lundi par Montréal International (MI). L’organisme dit avoir accompagné 102 projets en 2022 – un record.

Publié à 11h00

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Julien Arsenault
Julien Arsenault La Presse

Ce bilan a été présenté en conférence de presse en présence de représentants des trois ordres de gouvernement : le ministre fédéral du Patrimoine canadien et lieutenant québécois du gouvernement Trudeau Pablo Rodriguez et le ministre de l’Économie et de l’Énergie Pierre Fitzgibbon.

La mairesse de Montréal et présidente de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) Valérie Plante, la mairesse de Longueuil Catherine Fournier et le maire de Laval Stéphane Boyer étaient également présents.

MI calcule qu’environ 8300 emplois au salaire moyen annuel de plus de 88 000 $ ont été créés. Le secteur des sciences de la vie a récolté 12 projets d’une valeur de 685 millions. L’implantation de l’usine de vaccins de la multinationale Moderna à Laval constitue le fait saillant dans cette catégorie.

Par ailleurs, 21 projets, d’une valeur de 755 millions, ont élu domicile à l’extérieur de l’île de Montréal. Selon MI, plus de 50 % des investissements directs et étrangers ont émané des Amériques l’an dernier. Le reste provient essentiellement de la France, la Suisse, le reste de l’Europe ainsi que le Moyen-Orient.

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Hum… est-ce que le verre est à moitié plein… ou à moitié vide… ? :thinking:

Il faut croire que les nouvelles se suivent…, mais ne se ressemblent pas ! :upside_down_face:

Montréal toujours aussi attrayante pour les investisseurs étrangers


L’économie et l’emploi se portent bien dans la région métropolitaine. | PHOTO : GETTY IMAGES / JOSIE DESMARAIS

Radio-Canada | 20 février 2023 | Publié à 13 h 02 | Stéphane Bordeleau

En dépit des turbulences économiques mondiales, l’agence Montréal International affirme avoir accompagné l’an dernier 102 projets d’investissements étrangers dans la région de Montréal pour une valeur de 3,58 milliards de dollars.

Des investissements qui ont entraîné la création de 8287 emplois au salaire annuel moyen de 88 000 $, selon les données de l’agence de promotion économique de Montréal qui dévoilait lundi ses résultats pour l’année 2022.

« En faisant un calcul rapide, nous accompagnons en moyenne une nouvelle entreprise et 18 travailleurs qualifiés par semaine, ce qui n’est pas peu dire… », se félicite Stéphane Paquet, président-directeur général de Montréal International.

« On a des investissements directs étrangers qui dépassent le niveau prépandémique. Ça, ça fait du bien! »

— Une citation de Valérie Plante, Mairesse de Montréal et présidente de la Communauté métropolitaine de Montréal

« Ça démontre que malgré une période difficile, la métropole est capable de se relever », a souligné la mairesse Plante.

La métropole et sa région affichent par ailleurs une stabilité notable dans les investissements étrangers malgré l’onde de choc de la pandémie et l’inflation toujours préoccupante au pays. À titre de comparaison, en 2021, Montréal International rapportait avoir accompagné 100 projets pour une valeur de 3,77 milliards de dollars.

Près de la moitié des investissements étrangers faits au Québec en 2022 provenaient des États-Unis (47 %) tandis que 42 % provenaient respectivement de la France, de la Suisse, du reste de l’Europe et du Moyen-Orient.

« Si le Grand Montréal est en croissance, si le Grand Montréal attire des investissements directs étrangers, c’est une bonne nouvelle pour la santé économique de tout le Québec. »

— Une citation de Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie

Les sciences de la vie et la santé

Ce sont l’industrie des sciences de la vie et l’industrie des technologies de la santé qui ont généré le plus d’investissements étrangers dans le Grand Montréal l’an dernier, soit près de 685 millions de dollars pour 12 projets dont la construction d’une usine de vaccins à ARN messager de Moderna à Laval.

« Il s’agit d’une hausse de 143,76 % par rapport à 2021, se félicite Montréal International. Outre Moderna, le Grand Montréal a su capter l’intérêt des sociétés étrangères qui souhaitaient miser sur un écosystème de pointe en intelligence artificielle pour développer de nouvelles solutions en santé ».

Montréal demeure également attrayante pour les organisations internationales avec l’implantation en 2022 du bureau du Programme de recherche mondial pour le climat hébergé par Ouranos et le projet d’expansion d’Airports Council International dans la métropole.

« À ceux-ci s’ajoutent le renouvellement des ententes avec l’International Air Transport Association et l’Institut de statistique de l’UNESCO, pour assurer leur présence à Montréal », précise Montréal International.

Les régions situées hors de l’île de Montréal (Laval, Longueuil et les deux couronnes) ont aussi tiré leur épingle du jeu en 2022 en récoltant un nombre record de 21 projets pour une valeur de 755 millions de dollars d’investissements.

« Ce sont d’excellents résultats pour l’agglomération de Longueuil […] 159 millions de dollars en investissements », s’est réjouie la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, en conférence de presse.

Main-d’œuvre et recrutement international


En 2022, 183 employeurs de la région métropolitaine ont fait appel à Montréal International pour dénicher de la main-d’œuvre. | PHOTO : GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO / YOZAYO

Montréal a beau attirer les investissements, la métropole doit aussi attirer des travailleurs pour permettre à ces milliards de dollars de projets de se concrétiser.

En 2022, 183 employeurs de la région métropolitaine ont fait appel à Montréal International pour dénicher de la main-d’œuvre. L’agence déploie neuf initiatives pour recruter des travailleurs à l’étranger dont à Paris.

Le site www.talentmontreal.com, lancé pendant la pandémie, compte quant à lui 145 000 travailleurs qualifiés inscrits et prêts à venir travailler dans le Grand Montréal, dont 85 000 nouvelles inscriptions en 2022 seulement.

« Ces efforts ont mené au recrutement de 629 travailleurs qualifiés dans des secteurs hautement stratégiques tels que les technologies de l’information ainsi que les services de santé et l’éducation », écrit l’agence, qui a également recommandé « 7200 étudiants internationaux intéressés par des études au sein du Grand Montréal ».

Créée en 1996 pour faire la promotion de Montréal et de sa région hors du Québec, Montréal International est un organisme à but non lucratif financé conjointement par l’entreprise privée, les gouvernements fédéral et provincial ainsi que la Communauté métropolitaine de Montréal et la Ville de Montréal.

Depuis sa création, l’organisme se targue d’avoir attiré 18 milliards de dollars d’investissements étrangers directs et contribué à la création ou au maintien de 71 000 emplois.

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335 millions $ pour moderniser et verdir le port de Montréal


Le nombre de conteneurs transitant par le port de Montréal est en hausse
PHOTO : (CHARLES CONTANT/RADIO-CANADA )

Hugo Prévost
Publié hier à 13 h 31

Les installations du port de Montréal, dans l’est de la métropole, bénéficieront d’une injection de 335 millions de dollars sur une période de cinq ans. L’Administration portuaire entend ainsi moderniser ses installations et développer davantage ses activités pour faire face à l’augmentation de la demande pour le transport maritime, mais aussi verdir ses activités et réduire ses émissions polluantes.

Dans une annonce effectuée lundi dans le cadre du Forum Transport et logistique organisé par la Chambre de commerce de l’Est de Montréal, le PDG de l’Administration portuaire de Montréal, Martin Imbleau, a dit souhaiter que ces investissements s’articulent autour de quatre grands axes.

Tout d’abord, le Port souhaite développer et pérenniser ses infrastructures pour s’adapter à l’accroissement des échanges commerciaux; vient ensuite le renforcement, l’optimisation et la fluidification de la chaîne logistique pour la région métropolitaine.

L’Administration portuaire souhaite aussi consacrer une partie des sommes à la décarbonation des activités portuaires et à la transition énergétique, y compris en installant davantage de systèmes d’alimentation électrique, en plus de se tourner vers les carburants verts pour alimenter les nombreux véhicules qui circulent sur le territoire du port, mais aussi les navires qui font escale à Montréal.

Enfin, le plan sur 5 ans comprend aussi 10 millions de dollars consacrés à l’amélioration de la cohabitation des activités logistiques avec l’environnement urbain. Dans ce dossier de ce qui est appelé amélioration de l’interface ville-port, on évoque également des projets récents, comme l’aménagement d’un talus paysager sur la rue Notre-Dame (particulièrement achalandée et bruyante, notamment en raison du grand nombre de camions qui y circulent) et la plantation de 2000 arbres.

On souhaite aussi, toujours dans le cadre du plan d’investissement, ajouter six kilomètres de voies ferrées pour accroître le transport par rail.

Nous souhaitons investir pour l’avenir de la chaîne logistique à partir de l’est de Montréal, pour sa pérennité, son efficacité et son intégration harmonieuse dans le tissu urbain, a déclaré M. Imbleau par voie de communiqué.

Baisse des activités et expansion

Au début du mois, le Port de Montréal reconnaissait subir les impacts d’un ralentissement économique, après la hausse marquée imputable à la pandémie, puis à la relance.

Toute l’année 2022, le port de Montréal a connu une hausse de ses volumes. Mais depuis la fin de l’année, le recul se situe plutôt entre 2 % et 5 %, et annonçait un début d’année 2023 placé sous le signe du ralentissement économique.

Chaque année, environ 100 milliards de dollars de valeur de biens transitent par le port, le deuxième le plus achalandé au Canada, après le port Metro Vancouver.

Le Port de Montréal a aussi déjà donné le feu vert à la construction de nouvelles installations situées à Contrecœur, en amont de la métropole, afin d’absorber la hausse du volume de conteneurs maritimes qui transitent sur le fleuve Saint-Laurent.

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