Une boutique du Centre du rasoir située à Saint-Hyacinthe. | PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-CLAUDE TALIANA
Radio-Canada | Olivier Bourque | 22 février 2022 | Publié à 15 h 22
C’est la fin pour le Centre du rasoir. Sous protection de la loi sur la faillite depuis décembre, l’enseigne va finalement disparaître et la majorité des magasins vont fermer, a appris Radio-Canada.
Deux employés ont confirmé avoir été informés de la faillite du groupe et qu’ils devaient quitter rapidement les lieux avant l’arrivée des huissiers.
On est arrivés à midi, ça fermait. On nous a dit que les magasins étaient en faillite. Il fallait sortir du magasin le plus rapidement possible, assure l’un d’entre eux.
Radio-Canada a pu consulter un avis envoyé par le Bureau du surintendant des faillites dans la journée à plusieurs magasins.
Le plan de redressement n’a pas été accepté, selon nos informations.
L’entreprise gérée par le Groupe CDREM n’avait pas rappelé Radio-Canada au moment de la publication de cet article.
La bannière compte 34 magasins et 150 employés. Dix d’entre eux sont gérés par des franchisés.
Le Centre du rasoir a été fondé il y a environ 60 ans. Au tournant des années 2010, le groupe avait fusionné avec Boutik Electrik.
Il y a cinq ans, le groupe avait fait des changements importants et était devenu propriétaire d’une partie des magasins.
Au cours des dernières années, la pandémie, le commerce en ligne, la pénurie de main-d’œuvre et l’inflation ont fragilisé davantage le groupe.
Triste nouvelle pour tous ces gens qui vont se retrouver au chômage. Honnêtement je croyais que le Centre du Rasoir n’existait plus depuis plusieurs années. J’ai encore mon vieux rasoir électrique Braun que j’ai acheté dans le milieu des années 80, et il fonctionne encore à merveille.
Le premier semestre « a été marqué par la pire correction simultanée des marchés boursiers et obligataires en 50 ans, qui ont affiché des rendements négatifs de l’ordre de -10 % à -30 %. Face à ce contexte hors norme, toutes nos catégories d’actif ont réussi à surpasser leurs indices », a expliqué Charles Emond (au centre), patron de la CDPQ.
Au terme d’une année compliquée pour tous les investisseurs, le gestionnaire d’actif des régimes publics de retraite et d’assurance des Québécois a surpassé son indice de référence, ainsi que les principaux indices boursiers et obligataires.
La Caisse termine l’année avec un rendement négatif de 5,6 %, mieux que son portefeuille de référence à -8,3 %.
En comparaison, les régimes de retraite canadiens ont obtenu un rendement annuel médian de -10,3 %, selon le sondage de RBC Services aux investisseurs et de trésorerie paru à la fin janvier.
La Caisse a néanmoins perdu 24,6 milliards lors de son exercice financier. L’actif net est remonté à 402 milliards.
Il s’agit d’un premier résultat annuel négatif à la Caisse depuis 2008.
La valeur ajoutée de sa performance par rapport au marché provient en grande partie de la bonne tenue de ses investissements dans les placements privés, dans l’immobilier et dans les infrastructures.
Les huit grands déposants de l’institution, parmi lesquels figurent le régime des rentes du Québec et le Régime de retraite des employés du gouvernement et des organismes publics, obtiennent des résultats allant de -3,9 % à -8 % sur un an.
« Le premier semestre a d’ailleurs été marqué par la pire correction simultanée des marchés boursiers et obligataires en 50 ans, qui ont affiché des rendements négatifs de l’ordre de -10 % à -30 %. Face à ce contexte hors norme, toutes nos catégories d’actif ont réussi à surpasser leurs indices, alors qu’il y avait peu d’endroits où se réfugier pour les investisseurs », a expliqué Charles Emond, président et chef de la direction de la CDPQ, dans un communiqué.
Dans la catégorie des titres de revenu fixe, la Caisse comptabilise un rendement négatif de 14,9 %, comparativement à -16,4 % pour son indice de référence. La Caisse détient des obligations de longue échéance pour un meilleur appariement avec le passif des déposants. Les titres de longue durée baissent plus fortement en réponse à une remontée des taux obligataires.
Surperformance également du côté des actions, la Caisse a obtenu -5,7 % tandis que l’indice de référence est de -6,9 %. Les gestionnaires de l’institution ont égalé l’indice (-11 %) dans le cas des titres cotés à la Bourse. C’est la performance des placements privés qui s’est démarquée avec un rendement positif de 2,8 %, pendant que l’indice comparable est à 0 %.
Les actifs réels en immobilier et en infrastructures, dans lesquels la Caisse a des participations, ont connu une performance hors du commun avec un rendement positif de 12 %. L’indice avec lequel la caisse se compare obtient un rendement de 5,2 %.
Ses avoirs investis au Québec se chiffre à 78,4 milliards. L’institution répète la cible de 100 milliards d’actif d’ici 2026. Le Réseau express métropolitain (REM) est toujours cessé mettre en service son antenne de la Rive-Sud au printemps 2023.
Du côté immobilier, le redressement d’Ivanhoé Cambridge se poursuit. Le rendement atteint 12,4 %, bien meilleur que l’indice de référence 9,2 %. La société se présente maintenant comme un investisseur et non plus comme un propriétaire-gestionnaire.
Depuis quelques années, Ivanhoé se déleste de ses centres commerciaux et réinvestit dans l’immobilier industriel et dans des plateformes logistiques. Elle investit dans le secteur résidentiel, en mettant le pied dans des nouveaux créneaux pour elle comme les résidences étudiantes et les logements partagés.
Le secteur des bureaux ne va pas bien, mais la présidente et cheffe de la direction d’Ivanhoé Cambridge, Nathalie Palladitcheff, insiste sur les écarts existants dans le taux de retour au bureau des travailleurs entre l’Europe et l’Amérique du Nord.
Mme Palladitcheff s’attend néanmoins à une année difficile en immobilier en 2023.
L’intérieur d’un Marché Aisle 24. (Photo gracieuseté)
Un nouveau Marché Aisle 24 devrait ouvrir ses portes à la Place Montmorency au printemps 2023.
Ce nouveau concept de boutique, qui sera situé au 777, boulevard Le Corbusier, est ouvert 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, puisqu’aucun employé ne travaille sur place.
La façade d’un Marché Aisle 24. (Photo gracieuseté)
Les citoyens n’ont qu’à installer l’application mobile sur leur téléphone intelligent, puis se créer un compte à l’aide d’une carte de crédit et d’une autre pièce d’identité. Cette même application permet de déverrouiller les portes du local, puis les consommateurs peuvent compléter leurs achats à l’une des caisses libre-service.
De nombreux produits seront disponibles pour la clientèle, dont une variété de pains et muffins, du lait, du yogourt, du beurre, des fromages, de la crème glacée, des sandwichs préparées, des salades préparées, du bacon, des fruits et légumes, ainsi que des friandises.
Les marchés de la chaîne Aisle 24 offre aussi quelques produits ménagers, tels que des savons, mouchoirs, papiers hygiéniques, nettoyants, savons, shampoings, produits de santé personnelle et médicaments.
Projet retardé
L’ouverture du Marché Aisle 24 de la Place Montmorency aurait pu déjà avoir lieu.
«Malheureusement, le projet de condos du contracteur Montoni, où le marché sera situé, a pris beaucoup de retard dans leur construction, ce qui nous impacte directement, précise Jessika Venne, franchisée québécoise de la chaîne. Nous ne pouvons nous avancer sur une date, mais nous espérons pour le printemps 2023, le mois de mai si tout va bien!»
À titre de précision, la succursale sera d’une dimension de 1500 pieds carrés et se trouvera au rez-de-chaussée du complexe. De nombreuses caméras de sécurité seront installées pour assurer la sécurité des lieux et éviter les risques de vol.
Par ailleurs, le réapprovisionnement et le nettoyage des Marchés Aisles 24 est habituellement fait un minimum de trois fois par semaine.
ah bon, mes grands-parents ne seraient pas autorisés à magasiner ici alors lol ¯\(ツ)/¯
D’après l’expérience ailleurs, ces types d’entreprises ont-ils réussi en general? Au Japon, il y en a, mais aucune avec des portes verrouillées… Si je suis allé à un dépanneur et c’etait fermé à moins que je télécharge une application, oublie ca lol. Il y a un Couche-Tard à Montmorency …Ca doit cibler une clientèle hyper locale. Essentiellement les résidents de l’Espace Montmorency?
Je questionne ici l’aspect sécuritaire avec des portes verrouillées le temps de compléter les achats. Est-il prévu une sortie de secours en cas de situation d’urgence? Je pense notamment à une panne d’électricité ou tout autre événement inattendu.
Auto parts provider LKQ Corp
said on Monday it would buy Uni-Select Inc in an all-cash deal with an enterprise value of about $2.8-billion, as it looks to expand and drive growth.
Uni-Select’s shareholders will get $48 per share in cash. The Boucherville, Québec-based company distributes automotive refinish and industrial coatings and related products in North America.
LKQ intends to fund the transaction through a combination of cash on hand and new debt.
De la façon que j’ai compris, à moins que je me trompe, personne n’est jamais embarré à l’intérieur, c’est juste que pour rentrer, il faut utiliser l’app et avoir créé un compte.
Donc d’avoir les informations de qui est rentré quand en plus des caméras de sécurité c’est suffisant pour eux en termes de sécurité
Il y a un Aisle 24 sur Wellington dans la Cité du multimédia au RDC du projet Domo et un autre dans le Will&Rich à Griffintown. Deux endroits un peu éloignés des supermarchés du secteur, un peu moins celui du Domo depuis l’arrivée du IGA.
Je ne sais pas si ça marche bien. J’imagine que c’est pratique quand les supermarchés sont fermés ou pour les personnes qui habitent dans ces immeubles.
Il y a un dépanneur au RDC de notre immeuble qui est accessible de l’intérieur. Super pratique quand tu ne veux pas sortir
Nordstrom is closing down in Canada. All 13 of the U.S. chain’s locations in Canada, including this one in Toronto’s Eaton Centre, will soon close. (David Donnelly/CBC)
Nordstrom Inc. says it is winding down its Canadian operations and closing all 13 of its stores in the country.
The company, which launched in Canada in 2014, has six Nordstrom stores and seven Nordstrom Rack locations.
All stores will close and all the company’s staff in Canada — roughly 2,330 people — will lose their jobs, the company said Thursday.
In court filings, the company says Nordstrom’s Canadian business has lost money every single year it has been in operation.
“We entered Canada in 2014 with a plan to build and sustain a long-term business there. Despite our best efforts, we do not see a realistic path to profitability for the Canadian business,” the company said in a statement.
Pending approval of the court monitor overseeing the wind-down under the Companies Creditors’ Arrangement Act, liquidation sales at all existing locations will start around March 20.
Gift cards will be honoured until the end of liquidation for in-store purchases. No new gift cards can be purchased after Thursday.
The company’s Nordstrom.ca site has stopped sales effective immediately. Any orders placed online before Thursday will be filled, but no new orders will be processed online. After March 17, all sales are final and returns and exchanges will no longer be permitted.
Retail consultant Doug Stephens says the move suggests that Nordstrom is just the latest department store chain to find its business model being squeezed on all sides — by discount brands from below and luxury brands from above, along with the rise of e-commerce.
“It’s no secret that the department store channel has been in, let’s call it, a pretty fragile state,” he told CBC News.
It’s the second major U.S. chain to pull the plug on its Canadian operations in a matter of weeks, after Bed Bath & Beyond announced in February it would close all of its 65 stores in Canada.
After years of suffering a drag on profits, Stephens says Nordstrom’s U.S. parent is looking at the prospect of a recession in its home market and taking the opportunity to cut out anything that isn’t adding cash to its bottom line.
“Clearly it’s a move on Nordstrom’s part to reconsolidate — tighten things down — and prepare for what could be a very difficult year ahead,” he said.
Je pense que les entreprises américaines sont aux prises avec le fait que le marché canadien n’a pas le même appétit vorace que le marché américain. Les salaires et le pouvoir d’achat sont inférieurs, et nous avons beaucoup moins de sq.ft de vente au détail par habitant ici. C’est tout autre chose.
Dommage car la concurrence en affaires est généralement favorable pour le consommateur. Je me demande si un Nordstrom était prévu au Royalmount? Autrement le Québec n’est pas touché puisqu’il n’y a pas de succursale dans la province ni aucune dans les Maritimes.
J"utlise parfois Aisle 24 dans le Will&Rich à Griffintown. Le concept est bien, l’achat est rapide mais je trouve que le choix d’article est accès limité (Pas de bière par exemple) . Aussi les prix sont plus chères que les autres dépanneurs.