École primaire publique de Griffintown

Pour le terrain aux Bassins du Nouveau Havre, il faut rajouter la Société immobiliaire du Canada (SIC) comme partie prenante. La Ville avait signé une entente avec la SIC pour développer les terrains de l’ancien centre de tri de Postes Canada. Il était entendu que le terrain devait accueillir des logements sociaux/communautaires. Si le CSSDM ne veut plus faire de projet mixte avec logements sociaux, il faut modifier l’entente avec la SIC et ajouter le CSSDM comme signataire de cette entente. Ce sont bien entendu des ententes notariées avec des juristes impliqués qui valident toutes les clauses.

La SIC attend la réponse du CSSDM sur les exigences demandées

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Je me rappelle que la commission scolaire possède un petit terrain sur Elenor qui ne peut pas accueillir une école vu ca taille.
Serait t’on négocier une cession de ce terrain pour compenser la perte de logements sur le terrain de la SIC?

Le MEQ interdit les compensations pour cession de terrain, mais rien n’empêche le CSSDM de vendre ce petit terrain à la Ville après la complétion de la cession du terrain des Bassins.

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Êtes-vous allez lire ce qu’il s’écrit sur le groupe Facebook “nous sommes des citoyens de Griffintown” sur le projet d’école primaire. C’est à en perdre sa foi envers l’humanité.

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c’est les mêmes personnes, c’est minorité qui est devenu visible grâce au réseau sociaux. voici un résumé des meilleurs citation:

  • L’école va réduire la valeur des propriété
  • Il va y avoir plus trafic sur notre rue, mettrez l’école rue quelque part d’autre
  • “On” veux pas une école, on veux quelques chose d’autre, Example terrain de tennis
  • une école va bloquer nos vu dans la coop.
  • On veux pas subir les inconvénients de la construction de l’école. En plus a cause de la poussière, on doit fermer nos fenêtres dans la coop qui n’est pas climatisée.
  • L’école va faire en sorte que les résident de la coop vont tous quitter, déjà la coop peine a trouver des occupant!
  • Imaginer des autobus scolaire sur notre rue !!!
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Je m’étais inscrit à ce groupe pour lire les commentaires sur le REM.Mais, hier, je lisais les commentaires sur le projet d’école et j’ai du prendre des grandes respiration pour ne pas “Petter ma coche.” Je me disais : “tu n’habites pas ce quartier, ca vaut pas la peine de te chicaner sur ce groupe.”

Être contre une école primaire. C’est du nimby level professionnel.

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En effet. J’écoutais un reportage de gens qui se plaignent que le Sud-Ouest veut augmenter les hauteurs (incroyable mais vrai). Il y a un projet de règlement pour éliminer les référendums citoyens sur un paquet de projets (sauf qq uns, probablement très gros). On entend un monsieur déchirer sa chemise en beuglant. Déni de démocratie, et dictature.

Le pire, c’est que ce genre de monde ne se rend absolument pas compte qu’ils ont totalement abusé du système depuis des années, ils l’ont discrédité, et maintenant ils s’étonnent qu’il va disparaître. Ils sont responsables de leur malheur, mais ce faisant, ils ont effectivement créé une situation ou les gens de bonne foi n’auront plus accès à des mécanismes comme ceux-ci. Autre exemple de minorité de crinqués qui finit par nuire à elle-même, et à tout le monde autour. C’est frustrant de payer le prix pour quelques hystériques en manque d’attention. C’est malheureusement la vie.

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Les deux personnes interviewées ont déposé des mémoires et présenté leur mémoire à l’OCPM

à la fin de la soirée, une employée de l’arrondissement a dû aller rectifier certaines choses que ces deux personnes ont dites.

Elles sont aussi les deux personnes qui ont mené les oppositions aux projets du 1810 rue des Bassins, 1990 rue William et le projet sur Éleanor

Les deux habitent des projets qui ont été approuvés par PPCMOI… et un des deux habite même un coop construite sur un terrain cédé par le promoteur en échanges des dérogations du PPCMOI…

Ça me met vraiment en collère que des gens qui obtiennent des privilèges empêchent d’autres personnes d’obtenir la même chose.

En fait il y avait toute une saga d’opposants à la construction d’une école primaire sur l’Île-des-Soeurs. Depuis cette époque, la Ville a inclu dans sa charte, l’exemption de scrutin référendaire pour les projets de construction d’école et de logements sociaux/communautaires

Quand on parle de l’article 89 de la Charte de la Ville de Montréal dans les projets, c’est ça :

La procédure prévue à l’article 89 de la Charte de la Ville de Montréal permet la réalisation de certains types de projet, même s’ils dérogent à la réglementation d’urbanisme de l’arrondissement. Les types de projet visés sont :

  1. équipement collectif ou institutionnel : équipement culturel, hôpital, établissement public d’enseignement, établissement d’enseignement de niveau collégial ou universitaire, centre des congrès, établissement de détention, cimetière, parc régional, jardin botanique;
  2. grandes infrastructures : aéroport, port, gare, cour ou gare de triage ou un établissement d’assainissement, filtration ou d’épuration des eaux;
  3. établissement résidentiel, commercial ou industriel situé dans le centre des affaires ou, s’il est situé hors du centre des affaires, dont la superficie de plancher est supérieure à 15 000 m2;
  4. habitation destinée à des personnes ayant besoin d’aide, de protection, de soins ou d’hébergement, notamment par un programme de logement social mis en oeuvre en vertu de la Loi sur la Société d’habitation du Québec;
  5. immeuble patrimonial classé ou cité conformément à la Loi sur le patrimoine culturel ou dont le site envisagé est situé dans un site patrimonial classé, déclaré ou cité au sens de cette loi.

C’était en 2012

À la demande du maire de l’arrondissement de Verdun, l’Assemblée nationale a adopté un amendement à la Charte de la Ville de Montréal, qui permet de soustraire les projets d’école primaire et secondaire à l’approbation par référendum.

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On partage le même avis!

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Je me demandais ce qui était arrivé avec l’école de l’île-des-soeurs, en vérifiant sur google map il semble que les nimby ont finalement eu partiellement raison car l’école ne semble pas avoir été construite où le reportage disait en 2012, mais juste un peu plus haut sur le blvd de l’île des soeurs, coin René-Lévesque!

Le changement dans la Charte de la Ville a été fait après… je ne crois pas que c’était rétroactif

Le Centre de services scolaire de Montréal engage des services professionnels d’accompagnement pour transaction immobilière dans griffintown…

https://www.seao.ca/OpportunityPublication/ConsulterAvis/Recherche?ItemId=9a9ba118-6ab4-437a-a8bf-4cefd4831992&callingPage=2&searchId=d91ba547-623d-417b-a2fd-b0dd0105c90c&VPos=408

Aurait-on prochainement une bonne nouvelle pour l’École ?

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C’était p-ê pour les aider à réviser le contrat avec la SIC?

L’entente des terrains des Bassins du Nouveau-Havre était entre la SIC et la Ville de Montréal. Il a fallu une nouvelle entente entre la SIC et le CSSDM

Selon la dernière info publiée par les parents derrière la page pour l’école de Griffintown, l’entente entre le CSSDM et la SIC a été conclue. Le dossier est au MEQ qui tarde à répondre…

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Des protestataires étaient sur le lieu du site de la future école ce matin, ils trouvent que le dossier traîne pas mal (sur les pancartes, on peut lire ouverture en 2052 lol).

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C’est un rassemblement pour un article sur le journal de Montreal.

l’état d’avancement n’a toujours pas changé

Pour passer à la phase de réalisation, le dossier d’affaires doit avoir été approuvé par le Conseil du trésor

image

C’est pour ça qu’ils mis la photo de Valérie Plante, sinon le JdeMTL n’aurait pas accepté d’écrire là-dessus.

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Hâte de voir leurs choix de titre.

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L’article est en ligne avec comme titre « Fausse coupure de ruban dans Griffintown: toujours pas d’école primaire après 11 ans de cafouillages »

Texte complet : Fausse coupure de ruban dans Griffintown: toujours pas d’école primaire après 11 ans de cafouillages

Fausse coupure de ruban dans Griffintown: toujours pas d’école primaire après 11 ans de cafouillages

Des parents exaspérés ont organisé un événement ironique tandis que les autorités continuent de se renvoyer la balle


Rassemblement de parents dans Griffintown pour inaugurer un chantier qui n’en est pas un parce que les instances publiques continuent de «négocier». PHOTO AGENCE QMI / JOËL LEMAY

DOMINIQUE SCALI
Jeudi, 7 mars 2024 15:30
MISE À JOUR Jeudi, 7 mars 2024 15:34

Des parents exaspérés ont tenu une fausse inauguration de chantier dans Griffintown, jeudi, où il n’y a toujours pas d’école primaire après une décennie de «cafouillages», pendant que les décideurs continuent de se renvoyer la balle.

«Ouverture en 2052», ironise-t-on sur les pancartes installées devant le site où une école primaire devrait voir le jour dans le quartier Griffintown, à Montréal.

Une douzaine de parents accompagnés de leurs tout-petits se sont réunis, jeudi matin, pour couper le ruban rouge inaugurant le chantier de construction de l’école attendue depuis plus de dix ans.

C’est le petit William, 3 ans, qui a tenu les ciseaux avec son père, Mathieu Prévost.

Or, ce chantier de construction n’existe pas. Les chances que William puisse faire son entrée en maternelle dans son quartier sont à peu près nulles.

C’est ce que dénonce le collectif Pour une école primaire à Griffintown, créé par des parents bénévoles en 2014.

«On est la cinquième génération de parents. Tout le monde s’exode», résume M. Prévost, qui dénonce une série de «niaiseries» bureaucratiques, d’erreurs et d’occasions manquées.

Ping-pong administratif

À l’ombre des gratte-ciel, Griffintown est un quartier où les immeubles à condos ont poussé comme des champignons dans les deux dernières décennies, mais sans que la présence d’écoles et de garderies ait été planifiée en amont.

Dès 2012, la Commission scolaire de Montréal (CSDM, aujourd’hui «CSSDM») estimait que le quartier avait besoin d’une école primaire. Ce n’est qu’en 2019 qu’un premier projet de demi-école a vu le jour, qui sera ensuite abandonné.

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Une «série interminable de cafouillages» empêche le projet de se concrétiser, alors qu’une école était nécessaire dès 2016, mentionne-t-on sur la pancarte. PHOTO AGENCE QMI / JOËL LEMAY

Entre le Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM), la Ville de Montréal et le ministère de l’Éducation, le dossier est pris dans un dédale administratif depuis des années, explique Guillaume Cliche-Rivard, député solidaire de Saint-Henri–Sainte-Anne.

Chacune des instances a été responsable des délais à un moment ou à un autre, résume-t-il.

Paralysé au ministère?

Le plus récent projet prévoit la construction d’une école de 24 classes au même endroit que celui qui avait été choisi en 2019.

Il serait actuellement entre les mains du ministère de l’Éducation pour approbation depuis octobre dernier, selon le collectif.

En décembre, les parents ont donc envoyé des centaines de lettres au ministre Bernard Drainville pour lui enjoindre de prendre le leadership du dossier et de le faire débloquer.

«Ce qui m’agace le plus, c’est qu’il s’agit d’un organisme public qui négocie avec un autre organisme public. Ça ne devrait pas être compliqué», dit M. Prévost.

«Négociation en cours»

Le CSSDM indique par courriel être «en attente d’un retour [du ministère de l’Éducation] quant à la proposition de cession de terrain faite par la Ville de Montréal» pour en évaluer la «conformité».

Étonnamment, le ministère de l’Éducation répond que le ministre n’a pas à donner une nouvelle approbation, le projet étant inscrit au Plan québécois des infrastructures 2019-2029.

De son côté, le cabinet du ministre indique que «les discussions se poursuivent afin de trouver le terrain qui répond aux besoins».

Aucun nouvel échéancier n’a été fourni au Journal par les instances publiques interrogées.

Pour tenter d’y voir plus clair, M. Prévost a fait une demande d’accès à l’information pour obtenir les communications entre la Ville et le CSSDM. Elle lui a été refusée en novembre en raison de la «négociation en cours».

«On nous dit tout le temps “Ça avance”, puis ensuite on apprend que tel courriel n’a pas été envoyé et qu’on vient de perdre trois mois», illustre M. Prévost.

«Pourquoi vous attendez encore [avant de commencer]?» s’impatiente Etienne Le Nigen, père de deux enfants de 4 et 6 ans. «Faites décontaminer le terrain tout de suite, ça devra être fait de toute façon. Chaque mois compte», lance-t-il.

Au moment de publier, la Ville de Montréal n’avait pas répondu à nos questions. Quant à l’Arrondissement du Sud-Ouest, il nous a renvoyé à la ville centre.

UNE SAGA BUREAUCRATIQUE QUI N’EN FINIT PLUS

  • 2012: La CSDM dépose à l’Office de consultation publique de Montréal un mémoire indiquant que la construction d’une école primaire s’impose dans Griffintown.
  • 2014: Création du Collectif pour une école primaire à Griffintown.
  • 2018: La CSDM publie un avis d’appel d’intérêt afin d’obtenir un terrain.
  • 2019: Annonce d’un premier projet par la Ville et la CSDM. On vise alors une demi-école avec logement communautaire.
  • 2020: Abolition des commissions scolaires. Le projet initial de demi-école annoncé en 2019 est abandonné, notamment parce que le nombre de classes nécessaires a augmenté. Un nouvel avis d’appel d’intérêt est publié.
  • 2020: Le gouvernement Legault adopte une loi obligeant les villes à céder des terrains pour la construction de nouvelles écoles.
  • 2022: Le ministère de l’Éducation envoie une ordonnance à la Ville de Montréal de céder gratuitement un terrain dans Griffintown permettant la construction de 24 classes pour la rentrée 2025. La Ville propose le même terrain que celui visé en 2019.
  • Octobre 2023: Le dossier est entre les mains du ministère pour approbation.
  • Décembre 2023: Le collectif lance une campagne d’envoi de lettres au bureau du ministre Drainville pour faire débloquer le dossier.
  • 2027-2028: Date minimale à laquelle une école pourrait voir le jour si le projet démarrait dès maintenant, considérant qu’il faut entre 3 et 5 ans pour la construire, selon le collectif.

https://www.journaldemontreal.com/2024/03/07/fausse-coupure-de-ruban-dans-griffintown--toujours-pas-decole-primaire-apres-11-ans-de-cafouillage

Pourquoi le cabinet de Drainville parle encore de recherche de terrain?

Étonnamment, le ministère de l’Éducation répond que le ministre n’a pas à donner une nouvelle approbation, le projet étant inscrit au Plan québécois des infrastructures 2019-2029.

De son côté, le cabinet du ministre indique que «les discussions se poursuivent afin de trouver le terrain qui répond aux besoins».

De ce que j’ai compris de la liste des projets d’infrastructures accélés, c’est juste qu’ils peuvent invoquer la Loi pour contourner les règlements et processus municipaux. Ils doivent cependant continuer à présenter les projets au Secrétariat du Conseil du trésor pour obtenir les approbations et financement nécessaires pour passer à la prochaine étape. C’est ce que m’a expliqué un responsable du projet de la Dow de l’ÉTS.

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Bernard Drainville dans sa tète: Griffintown c’est ou déjà? Votent t’il CAQ? Alors lâché moi avec Griffintown.

Je suis découragé pour ce projet d’école. La densification, les famille en ville et Montréal en général ne sont pas dans les priorité du CAQ.

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