École primaire publique de Griffintown

FACE sur University (malgré qu’elle est en réno en ce moment)
ou d’autres écoles primaires du CSSDM à vocation spéciale.
Je pense que certains vont à l’école Charles-Lemoyne à PSC

T’as raison. Mais les parents pensent pas pareils. Je connais des voisins qui font le trajet chaque jours GT- outrement pour l’école privé Stanislas. Malheureusement, présentement en majorité ,c’est le enfants des coop de GT qui vont a l’école petite Bourgogne.

Je fais face à ce choix dans une couple d’années. D’un bord, je veux pas nuire à l’éducation de mon enfant, et de l’autre je n’ai pas le gout de traverser la ville en char 2x par jour pour qu’elle aille dans une école privée.

Je vais aller au portes ouvertes pour me faire une vraie idée de quoi à l’air cette école.

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Je suis exactement le cas pour moi…

Je suis allé aux portes ouvertes de l’école de la petite bourgogne cette année, honnêtement elle a l’air très bien. L’école est spacieuse et équipée, il y a du personnel spécialisé, un service de garde, etc. J’y ai inscrit mon enfant sans vraiment me poser de question.

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Une de mes voisines envoit sa fille à FACE. Je trouve ça un peu loin de chez moi par contre. Ça ne se fait pas si bien que ça en Métro…

Content d’entendre ça. Peut-être qu’une visite va aider à convaincre ma conjointe.

Il ne faut pas toujours voir l’école en milieu défavorisé comme un problème additionnel. C’est juste de codes pour le gouvernement pour mieux financer. Pour mes 2 filles, j’ai apprécié qu’elle soit dans une école publique dans un milieu défavorisé. J’ai adoré que les classes aient moins d’enfants (18 plutôt que 24), plus de professionnels pour aider les enfants et le prof. Des mesures alimentaires pour s’assurer que tous aient mangé avant d’entrer en classe.

Le +++ De La Petite-Bourgogne c’est que les élèves ont accès à certaines plages horaires du Centre Sportif de la Petite Bourgogne (piscine) adjacent à l’école (un tunnel relie l’école au centre sportif). C’est très rare pour une école primaire. Et ca le sera encore plus pour les futures écoles neuves. Par exemple, la future école primaire de Griffintown n’aura pas cet avantage vu que la Ville prévoit aucun équipement collectif dans Griffintown.

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Peut-être un lien officiel à ajouter pour ce projet. Le CSDM a une page web sur le projet : Secteur Peter-McGill - Nouvelle école primaire - Centre de services scolaire de Montréal

C’est 4 minutes de marche à partir de la station McGill.

Je suis cette discussion même si je ne suis pas directement concerné, par pure intérêt social. J’y retiens l’élément principal qui doit servir de leçon à tous: qu’il est indispensable que les villes, quartiers et arrondissements, de toujours planifier les services publics en amont avant de livrer un territoire donné au développement.

Parce que tout lieu d’habitation est avant tout un milieu de vie à développer dans un souci de répondre à l’ensemble des besoins naturels des populations et cela de manière durable.

Malheureusement la population de GFT en fait aujourd’hui les frais, parce que justement la Ville à l’époque du maire Tremblay, a abandonné son devoir de planification responsable, en livrant le quartier à l’avidité des promoteurs sans réserver des espaces adéquats pour installer les services essentiels à la population.

On le voit bien aujourd’hui à quel point c’est complexe de construire après coup les écoles et les autres infrastructures publiques. Surtout combien il coûte cher d’essayer de réparer des erreurs qui n’auraient jamais dû se produire en premier lieu.

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Oui mais en transport en commun à partir de Petite Bourgogne ça prend environ 25 minutes si on comprend la marche au métro Lionel-Groulx. C’est pas rien. En vélo c’est pas pire, mais je demanderais pas à mon enfant de 9 ans de traverser le centre-ville sur la piste cyclable De Maisonneuve.

Mon inquiétude (peut-être mal fondée) se situe plus au niveau des élèves en difficulté. J’ai une préconception que des élèves provenant de milieux défavorisés ont plus de chance d’avoir des problèmes de comportement et des difficultés d’apprentissage. En plus, j’ai entendu dire que près du tiers des étudiants ne parlent pas le Français en rentrant à l’école la première année.

Est-ce que ces facteurs vont faire en sorte que l’attention des professeurs va être monopolisé par un petit nombre d’élèves de classe, laissant mon enfant mal instruit? Si j’habitait dans une ville de riches en banlieue je ne me poserais pas les mêmes questions.

Quand j’entend que la plupart des parents de Griffintown déménagent ou envoient leurs enfants à des écoles en dehors du quartier, je ne vous cacherai pas que j’ai un petit sentiment d’être quelqu’un qui mets ses principes de justice social en avant de l’instruction de son enfant. Je suis pour la mixité sociale, mais si je suis le seul dans le coin qui le fait, j’ai comme moins le gout.

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Et c’est sûr que ce genre de poteau sur facebook n’aide pas:

Je ne sais pas c’est quoi la “très mauvaise réputation”, mais c’est quelque chose que j’entend parfois. Par contre, je serais curieux d’en connaitre plus avec l’expérience de personnes qui y envoient vraiment leurs enfant à l’école de 1ère à 6ième année.

Votre inquiétude et vos hypothèses sont valables. L’école publique est publique et les obligations de la loi sur l’instruction obligent les commissions scolaires à offrir le service sur leur territoire et à accueillir tout le monde.

Bref, une école primaire de quartier, est le reflet de la communauté de ce quartier. Riche, pauvre, familial, monoparental, professionnel, ouvrier, locataire, propriétaire, monoculturel, multiculturelle, sportif, sédentaire, etc.

Je n’ai pas trouvé de données très récentes. Mais pour le secteur Griffintown et Petite-Bourgogne, le recensement de 2016 indiquait ceci

Si il y a un jour une école dans Griffintown, probablement que cette nouvelle école aurait son propre territoire de desserte, avec ses propres réalités socio-économiques.

Pour le moment, l’école Petite-Bourgogne fait partie des écoles primaires ayant les indices les plus élevés. http://www.education.gouv.qc.ca/fileadmin/site_web/documents/PSG/statistiques_info_decisionnelle/Indices-defavorisations_2021-2022.pdf

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Sinon il reste l’offre scolaire offerte par le réseau privé, ou les écoles alternatives. Mais dans les 2 cas, c’est rarement des écoles de quartier.

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Pour le transport scolaire, la CSDM vise surtout le modèle … ‘‘École avec territoire’’. Pour favoriser des écoles de quartier, des élèves et parents marcheurs, limiter les couts de transport scolaire et les débarcadère d’autobus…

Pour la distance de marche avant que l’enfant ait droit au transport scolaire, c’est surtout basé sur l’âge de l’enfant. Par exemple, pour Griffintown, la CSDM n’envisageait pas de transport scolaire … Voir la présentation de la CSDM en 2020. CSSDM - École dans Griffintown - Contexte besoins scolaires - YouTube

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La fiche du projet d’école dans le tableau de bord du gouvernement mentionne 21 classes
Le projet est rendu en phase de planification. Donc, le Conseil du trésor a approuvé le dossier d’opportunité et le CSSDM est en train de rédiger le dossier d’affaires et les plans & devis pour lancer l’appel d’offre pour la construction.

Le dossier d’affaires devra être approuvé par le Conseil du trésor avant de passer à la phase de réalisation

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https://www.tresor.gouv.qc.ca/infrastructures-publiques/tableau-de-bord

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En planification depuis Mars 2020? Ça semble être des données obsolètes.

C’est écrit « Mis à jour le 13 juin 2023 » :wink:

La prochaine mise à jour du tableau de bord se fera sûrement après la dernière séance avant les vacances du Séance du Conseil du trésor qui est normalement la 2e ou 3e semaine de juillet.

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L’école primaire de Griffintown se fait toujours attendre


Jacques Nadeau Le Devoir
Il n’y a pas d’école publique primaire à Griffintown, et des familles déménagent ou songent à le faire lorsque leur enfant sera d’âge scolaire. Sur la photo, Étienne Le Nigen et Mathieu Prévost, deux pères membres du collectif Pour une école primaire à Griffintown.

Anne-Marie Provost
11 septembre 2023
Éducation

On leur avait laissé entendre qu’ils auraient une école primaire pour la rentrée cet automne, mais des parents de Griffintown attendent encore après la première pelletée de terre et s’impatientent. Le terrain n’est toujours pas cédé, et un projet mixte d’école et de logements communautaires, annoncé en 2019, a finalement été abandonné.

« On nous dit partout que le dossier est étudié, mais on s’entend [sur le fait] qu’une cession de terrain ce n’est pas le problème du siècle », lâche Mathieu Prévost, père de deux jeunes enfants. Il n’y a pas d’école publique primaire à Griffintown, et des familles déménagent ou songent à le faire lorsque leur enfant sera d’âge scolaire. « On considère la possibilité de quitter le quartier, admet-il. Mais on pourrait peut-être rester si on avait une date. »

Les besoins sont réels dans le quartier et le Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM) planifie une école de 24 classes. « Je ne comprends pas pourquoi ça prend des mois à négocier », lance Étienne Le Nigen, qui milite depuis quelques années pour le projet. Sa fille va à l’école primaire De la Petite-Bourgogne, l’établissement public le plus proche dans l’arrondissement du Sud-Ouest, mais qui n’aura pas assez de places à long terme.

Les deux pères font partie du collectif Pour une école primaire à Griffintown, qui en réclame une depuis une dizaine d’années.

Bâtir son quartier en colère

En novembre 2019, ce qui était à l’époque la Commission scolaire de Montréal (CSDM), la Ville de Montréal, l’arrondissement du Sud-Ouest et l’entreprise d’économie sociale Bâtir son quartier annonçaient pourtant par voie de communiqué un projet « particulièrement innovant en matière de mutualisation des espaces ».

À la recherche d’un terrain pour la nouvelle école, la CSDM avait alors lancé un appel d’intérêt. Bâtir son quartier avait répondu présent, en proposant une construction mixte d’école et de logements communautaires sur un terrain où le développeur immobilier planifiait un projet. L’option a été retenue, pour une école d’une douzaine de classes. Ce qui aurait été une première à Montréal n’aura finalement pas lieu.

« On est déçus, laisse tomber la directrice générale de Bâtir son quartier, Édith Cyr. Nous avons commencé à travailler ensemble. Puis, au fur et à mesure, ils ont eu besoin d’un espace plus grand et se sont dit que ce serait plus simple de prendre tout le terrain. » Estimant que son organisme a été « tassé » après avoir invité le CSSDM sur le site, elle garde un goût amer de l’expérience. « Mettons que je vais y penser à deux fois avant de le refaire », confie-t-elle.

Dans une volonté de faciliter la construction d’écoles, Québec s’est donné le droit il y a quelques années de forcer les villes à céder des terrains aux centres de services scolaires (CSS). « La Ville a résisté un bon moment, parce que du logement communautaire était prévu », raconte Édith Cyr. Pas moins de 81 logements devaient voir le jour. Impossible pour Bâtir son quartier, dit-elle, de trouver un terrain ailleurs dans Griffintown.

« Les CSS ont le droit de l’exiger. Mais quand ils font ça et déplacent du logement communautaire, il devrait avoir la responsabilité de nous trouver un moyen pour qu’on ait une autre place, pour qu’on ne perde pas notre financement », poursuit-elle.

« Le CSS n’a pas volé de terrain », se défend Stéphane Chaput, directeur général adjoint des ressources matérielles au CSSDM. Il indique qu’en plus du projet initial qui ne répondait pas à tous les besoins en matière d’espace, le CSS ne pouvait pas se retrouver en situation de copropriété. « Pour un projet mixte, ça prendrait un projet-pilote, dit-il. Ce qui est ressorti de l’abandon du projet, c’est qu’on est en train de regarder comment on pourra à l’avenir réaliser ce type de projet avec tous les acteurs. » Un projet pilote permettrait « de construire l’avion en plein vol », de voir « où ça bloque dans la législation » et ainsi de trouver des solutions.

Le ministère de l’Éducation a pris une ordonnance en février 2022 à la Ville de Montréal pour qu’un terrain soit cédé, et la Ville a fait une proposition. Depuis, il y a des vérifications et des discussions qui s’étirent.

Un tel processus dans un secteur comme Griffintown, et pour un projet « qui sort un peu des sentiers battus », est « une procédure administrative qui est longue, mais normale », souligne Stéphane Chaput. « C’est plus facile quand nous ne sommes pas dans des zones hautement densifiées ». Les choses devraient ensuite débouler, assure-t-il. Une fois propriétaire du terrain, l’école pourrait ouvrir ses portes dans un délai de trois à quatre ans.

De son côté, le ministère souligne que « la densité du secteur et le nombre de terrains disponibles rendent la cession de terrain plus compliqué, afin qu’elle respecte les dimensions nécessaires à l’établissement d’une école et d’une cour d’école ». Le ministère attend par ailleurs un retour de la Ville de Montréal concernant la portion de terrain prévue pour l’aménagement de la cour d’école.

Entente à venir, dit Montréal

« On est à pied d’oeuvre », assure de son côté Robert Beaudry, responsable de l’urbanisme au comité exécutif de la Ville. « Beaucoup de rencontres ont été tenues avec le CSS pour évaluer divers scénarios, si bien qu’on arrive tranquillement à une entente, dit-il, en assurant que la relation est bonne. On est dans les derniers milles pour la cession du terrain. »

Il prend le soin d’insister sur le fait qu’avec la nouvelle législation, les villes doivent céder gratuitement les terrains aux CSS et que les municipalités « se font refiler la facture » par Québec. Pour Montréal, cela représente une charge budgétaire importante, évaluée à 200 millions de dollars.

Le député de Québec solidaire dans Saint-Henri–Sainte-Anne, Guillaume Cliche-Rivard, a de son côté fait sa priorité de la construction d’une école primaire à Griffintown et a tenu plusieurs rencontres à ce sujet. « Les gens qui me contactent se sentent dans un no man’s land où on n’est pas capables d’avoir une école et de se brancher pour que ça ait lieu, dit-il. Je demande au ministre Drainville de mettre son poids politique pour que ça se fasse, on ne peut pas attendre encore deux ou trois ans avant que le projet soit officialisé.

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J’ai l’impression qu’avoir imposé aux villes de fournir le terrain crée de gros délais. La ville doit trouver des terrains candidats, proposer ces terrains au CSS, qui ensuite analyse des terrains et des besoins, retour aux villes s’il faut changer de quoi… Ça ne semble pas au point comme procédure.