Échangeur Turcot (2021)

Un long article sur l’échangeur Turcot sur le site du New Civi Engineer

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Il y a une séance de concertation citoyenne le 27 septembre sur le réaménagement des abords de l’autoroute 15. C’est une des initiatives du PDUES Turcot

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L’arrondissement a annoncé les lauréats de l’appel à projets dans le cadre du PDUÉS Turcot

PDUÉS - Turcot : Dévoilement des projets lauréats pour les quartiers aux abords de l’échangeur Turcot

1er octobre 2021

Montréal, le 1er octobre 2021 - L’Arrondissement du Sud-Ouest a dévoilé aujourd’hui les projets lauréats de l’appel de projets qui dynamiseront les abords de l’échangeur Turcot dès décembre 2021 et bénéficieront d’une enveloppe totale de 300 000 $, provenant du Service de développement économique de la Ville de Montréal, dans le cadre de l’entente-cadre Réflexe Montréal.

« Je suis très heureux de la qualité des projets reçus, s’est réjoui M. Benoit Dorais, maire de l’arrondissement et président du comité exécutif de la Ville de Montréal. Ils sont structurants, porteurs et durables. On vient bonifier nettement l’offre alimentaire de qualité et abordable, plus de gens seront en bonne ou meilleure santé physique à faible coût et la qualité de vie des communautés s’en trouvera améliorée. »

« Les projets retenus reflètent les souhaits exprimés dans le Plan de développement urbain, économique et social pour les quartiers aux abords de l’échangeur Turcot (PDUÉS-Turcot) et dans la démarche participative de l’Office de consultation publique de Montréal. C’est une excellente nouvelle pour le développement économique du territoire, plus particulièrement des quartiers Saint-Henri, Émard et Côte-Saint-Paul », s’est réjoui Luc Rabouin, maire du Plateau-Mont-Royal et membre sortant du comité exécutif de la Ville de Montréal, responsable du développement économique et commercial, ainsi que du design.

Les projets retenus sont une épicerie autogérée par le Collectif La DAL, une épicerie communautaire par l’Épicentre Saint-Henri, la restructuration du centre d’entraînement physique Les Géants de Montréal et, finalement, des formations et emplois en alimentation de la Maison d’entraide St-Paul & Émard.

« Tout comme la mission de la Maison d’Entraide et les grandes orientations de notre système alimentaire local “Accès alimentaire St-Paul et Émard”, le projet veut que les habitants de Ville-Émard et Côte-Saint-Paul comptent sur un plateau de formation et de travail en alimentation qui permettra à la fois de préparer des résident-es de ce territoire à occuper un emploi dans le secteur alimentaire ainsi que de produire des repas sains et équilibrés pour améliorer la situation d’insécurité alimentaire des personnes plus vulnérables du quartier. » - Mme Marcela Cid, directrice générale de la Maison d’Entraide Saint-Paul & Émard

« Les quartiers aux abords de l’échangeur Turcot subissent les contrecoups de cette infrastructure pharaonique depuis plus de cinquante ans. Outre la qualité de l’air et la pollution visuelle, les résident-es de ces secteurs doivent composer avec le fait de vivre dans un désert alimentaire. L’ouverture d’une épicerie de quartier ayant pignon sur rue s’inscrit dans une volonté de revitalisation durable de l’ouest de Saint-Henri et de l’est de Côte-Saint-Paul. Grâce au soutien de la Ville de Montréal, l’épicerie DAL offrira des produits frais, locaux et abordables dans un lieu accessible à tou.te.s et géré collectivement. » - M. Dimitri Espérance, cofondateur et directeur général du Collectif La DAL.

« L’obtention de cette subvention permettra à notre organisme d’actualiser les installations d’entraînement et de faire l’acquisition d’équipements d’entraînement multifonctionnels et durables qui répondront aux besoins des groupes sportifs locaux et de la population montréalaise. En collaboration et en concertation avec la ville de Montréal, nous contribuerons au rayonnement du centre récréatif Gadbois et au bien-être de notre communauté. » - M. Lenny Dion, président du club d’haltérophilie : Les Géants de Montréal

« L’Épicentre Saint-Henri est très heureux que l’Arrondissement du Sud-Ouest poursuive son engagement en faveur de la mise en place d’une épicerie communautaire dans le sous-sol de l’église Saint-Zotique. L’appui financier fourni dans le cadre du Plan de développement urbain, économique et social (PDUÉS) favorisera l’accès économique à une nourriture saine pour les personnes vulnérables à Saint-Henri. Particulièrement dans le contexte pandémique et post-pandémique, cette importante contribution fera une grande différence dans la vie de centaines de résidents du quartier, qui auront finalement leur propre espace communautaire consacré à la sécurité alimentaire et à la création des projets en alimentation autogérés comme les cuisines collectives. » - M. Glenn Rubenstein, directeur de l’Épicentre Saint-Henri

Rappelons que les projets soumis et analysés par un jury devaient être de nouvelles initiatives ou des initiatives existantes proposant un nouveau volet, être présentés et réalisés par un OBNL constitué au Canada et ayant un établissement sur le territoire de la Ville de Montréal, être réalisés sur le territoire du PDUÉS-Turcot et être prêts à démarrer le 1er décembre 2021 et se réaliser en 2022.

Réflexe Montréal

Dans le cadre du statut officiel de métropole conféré à la Ville en 2017 par le gouvernement du Québec, l’entente « Réflexe Montréal » vise le développement de tout le potentiel de Montréal au niveau économique, social et culturel. À titre de métropole, Montréal dispose désormais d’une plus grande autonomie et de plus de flexibilité dans la prise de décisions qui influencent la qualité de vie de ses citoyennes et citoyens.

Pour en savoir plus : PDUÉS-Turcot.

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Super :slightly_smiling_face: … (et enfin !!! :upside_down_face:)

https://twitter.com/MTQ_Turcot/status/1456335441108639744

AVANCEMENT DU PROJET

Cette section présente l’état d’avancement du projet Turcot, soit ce qui a été réalisé. Cela comprend notamment l’ensemble des travaux, les acquisitions immobilières et les déplacements de services publics.

Carousel de page d'accueil - Avancement du projet - lowres.jpgAfficher la visionneuse d’images

Mise à jour réalisée en date du 30 septembre 2021.

Le projet Turcot en bref :

  • 4 échangeurs (Turcot, Angrignon, De La Vérendrye et Montréal-Ouest)
  • 56 structures
  • 3 ponts signatures (pont Saint-Jacques, pont au-dessus du canal de Lachine, pont du boulevard de Sainte-Anne-de-Bellevue)
  • 145 kilomètres de voies de circulation, soit la distance entre Montréal et Mont-Tremblant
  • 31,5 hectares de nouvelle superficie verte, soit 39 terrains de football
  • 3,3 kilomètres de murs antibruit
  • 10,2 kilomètres de voies réservées
  • 8,1 kilomètres de pistes cyclables
  • 21,2 kilomètres de voies ferroviaires déplacées

Pour connaître l’avancement des coûts du projet, consulter la section Coûts.

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LOL, j’aime ce genre de graphique. C’est la même chose en développement de software. Remarquez que les derniers 4% vont prendre à peu près le même temps que les premiers 40% :joy: (l’axe Y étant le temps!)

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Yep, même chose en projet d’implantation ERP. 80% dans les premiers 3 mois et 20% dans l’année qui suit.

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https://twitter.com/MTQ_Turcot/status/1461360982261846028

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Comme quoi c’est bien beau planter des arbres, mais juste planter des pousses et dire qu’on est carboneutre… on tombe dans le greenwashing. Article intéressant sur l’impact de ces arbres et la carboneutralité de Turcot

L’échangeur Turcot sera vert dans une centaine d’années | TVA Nouvelles

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oups !

https://www.journaldemontreal.com/2022/02/22/turcot-est-vert-grace-a-une-centrale-controversee-en-inde

Extrait de l’article:

QUÉBEC SE FICHE DES SUIVIS
En creusant pour suivre la trace des compensations de GES émis lors de la construction de l’échangeur Turcot, nous avons découvert d’importantes lacunes dans le sceau vert du projet autoroutier.

Le plus gros des émissions du chantier provient du conglomérat privé KPH, qui a construit le nouvel échangeur. Ainsi, 125 000 tonnes de GES ont été compensées par l’achat de crédit carbone. Nous avons toutefois découvert que :

  • La plus grosse part des crédits carbone provient d’une centrale hydroélectrique controversée en Inde ;
  • Le MTQ a accepté que KPH-Turcot fasse affaire avec une firme qui a perdu une certification et qui refuse de rendre des comptes ;
  • Le quart des crédits n’avait pas été compensé avant que notre Bureau d’enquête fasse remarquer cette erreur au ministère des Transports (à lire mercredi).

Ces lacunes soulèvent des doutes quant au sérieux de la démarche du MTQ, au moment où le gouvernement Legault promet que le tunnel entre Québec et Lévis sera carboneutre.

Le MTQ ne se prononce pas

Le MTQ a laissé carte blanche à KPH pour les choix des projets de compensation de GES tant que les crédits étaient certifiés par une norme reconnue.

« Le ministère n’avait pas à se prononcer sur les projets », explique le porte-parole Martin Girard.

Le controversé projet en Inde est inscrit au registre Verra qui confirme que la réduction de GES est vérifiable.

« [Verra] ne va pas jusqu’à vérifier si le projet a des impacts par ailleurs négatifs pour la communauté dans les environs », précise Jean Nolet, président de Coop Carbone et ancien économiste en changements climatiques au gouvernement du Québec.

En plus de ne pas se soucier de la provenance des crédits, le ministère ignore aussi combien a coûté cette « carboneutralité ».

« Le coût total lié à l’achat de crédits carbone est inclus dans l’enveloppe budgétaire globale du contrat […] de KPH Turcot. Le montant n’est donc pas connu spécifiquement par le ministère », confirme Martin Girard.

Le MTQ a aussi pris lui-même la responsabilité d’une partie du chantier Turcot. Il a compensé ses propres GES en plantant des arbres en bordure de routes.

En décembre, notre Bureau d’enquête a révélé que ces arbres prendront 100 ans avant de compenser la pollution du chantier. Jusqu’à présent, seul le tiers des 51 000 arbres promis ont été plantés.

OÙ SONT LES 300 000 ARBRES ?

La carboneutralité de l’échangeur Turcot a été en partie confiée à une entreprise qui a perdu une certification à cause de lacunes dans ses plantations d’arbres.

Au départ, le consortium KPH avait prévu compenser ses émissions de GES en s’associant à l’entreprise NatureLab.World pour planter des arbres au Québec.

L’entreprise était alors la seule au Canada avec des plantations détenant la prestigieuse certification Gold Standard.

Or en mars 2020, Gold Standard a retiré la certification aux plantations de NatureLab à la suite de plusieurs problèmes de conformité dont avait fait état un reportage de La Presse à l’automne 2019. Il était notamment question de failles importantes dans la gestion et le contrôle des plantations.

Par exemple, le site de Saint-Bruno a été abandonné parce que les 13 000 épinettes noires plantées n’ont pas survécu. À Mirabel, 30 % des arbres étaient morts.

Arbres en bonus

Pour répondre aux exigences du MTQ après cette perte de certification, KPH a alors convenu avec le ministère d’acheter les crédits carbone de la centrale hydroélectrique Parbati 3 en Inde, toujours via l’intermédiaire de NatureLab.

Ces crédits sont certifiés par une norme moins contraignante.

Le ministère continue toutefois de dire qu’en plus des crédits carbone du projet indien, « plus de 300 000 arbres ont aussi été plantés […] dans un projet de reboisement dans la grande région métropolitaine ».

Le porte-parole Martin Girard mentionne notamment les plantations de Saint-Bruno et Mirabel, pourtant problématiques.

Dans une attestation que NatureLab a donnée à KPH et que nous avons obtenue par une demande d’accès à l’information, il n’est pas confirmé que 300 000 arbres ont été plantés, mais on indique plutôt une « participation à la plantation de 373 992 arbres ».

Trop difficile à calculer

Nous avons alors tenté de savoir combien d’arbres ont véritablement été plantés. Simon Tremblay de NatureLab nous a d’abord expliqué : « Il n’y a pas de carboneutralité avec des arbres, c’est extrêmement difficile à calculer. »

M. Tremblay devait nous fournir plus de détails après quelques vérifications. Mais le lendemain, ce dernier et le cofondateur de l’entreprise, Luc Guimond, invoquaient une entente de confidentialité pour refuser de répondre à nos questions.

Petit lexique

Carboneutre

Être carboneutre ne signifie pas qu’il n’y a pas d’émission de gaz à effet de serre (GES). Il s’agit plutôt de compenser les émissions produites par l’achat de crédits carbone pour des projets verts ou en plantant des arbres, par exemple. C’est comme si les GES de l’un étaient annulés par les réductions de l’autre.

Crédit carbone

Un crédit carbone équivaut à l’émission d’une tonne d’équivalent de dioxyde de carbone (C02). Ces crédits peuvent être achetés auprès de projets qui produisent des énergies renouvelables, comme un parc éolien ou de reforestation, par exemple, car ils participent à la réduction des GES.

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Honnêtement, le concept de carboneutralité et de crédit carbone est en gros un permis de polluer.

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Oui, c’est ça. Par contre les effets sont très bien documentés et c’est une mesure très efficace pour réduire la pollution en général

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C’est bien cynique… on contrôle toutes sortes d’activités par l’émission de permis. Ce n’est pas une invitation à la pollution, mais finalement lui appliquer un coût, coût historiquement externalisé. Après on peut critiquer son instrumentalisation, mais le concept est fondamentalement bon et pertinent.

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Voila, c’est une façon de venir apporter une valeur à la pollution. C’est la première étape vers l’obligation de divulgation des coûts environnementaux pour les entreprises et les gouvernements. De plus en plus les entreprises émettent des rapports en ce sens. Dans quelques années ça deviendra obligatoire et imbriqué avec les normes de divulgation comptables. C’est d’ailleurs à Montréal que ce situera le centre technique de l’organisme chargé de la création de ces normes!

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March 21st

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Ça se poursuit… :rofl: :fish:

image Transports Québec

ÉCHANGEUR TURCOT À LOUER – À QUI LA CHANCE!

Charmant échangeur situé en plein cœur de l’île de Montréal.

👉Grand espace à aire ouverte
👉Fraîchement rénové au goût du jour
👉Près de tous les services
👉À quelques pas de plusieurs stations de métro
👉Vue imprenable sur le centre-ville
👉Grande cour
👉Facile d’accès, d’autant plus en autobus, en taxi ou en véhicule électrique grâce aux voies réservées
👉Chauffé et éclairé

Que ce soit pour une fin de semaine en amoureux, le 50e de ton père ou le mariage de ton meilleur ami, l’échangeur Turcot est la place pour toi.

Fais vite, les disponibilités partent rapidement! 🥳

Pour réserver ou pour obtenir plus d’informations, contacte M. Poisson au 514 555-AVRIL.🐠

image

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Ils n’avaient pas besoin de faire des Photoshop pour leur poisson d’avril, ils auraient juste dû poster cette blague bien plus drôle :

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Mais quand c’est des itinérants on envoie le SPVM…
Un peu insensible comme joke

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En lien avec cela (vidéos en appui dans chacune des publications… avec 2 visions des choses :upside_down_face:): :point_down:

https://twitter.com/Transports_Qc/status/1527343330165927937

https://twitter.com/poirieryvesTVA/status/1527312423430270976

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But walk across CN or CP tracks in an unauthorized place just to get from a bus stop to your tax-generating job, and the railroad police will be on your ass in seconds.

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Vraiment dommage ce vandalisme sur les structures. Non, ce n’est pas de l’art.

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