En fait, ils communiquent, car ils font partie de la même zone économique. La ville ne se limite pas à l’île, et l’économie régionale et le marché immobilier sont tous liés.
A ce point, l’idée d’un nombre massif de condos vacants, ou d’une crise des acheteurs étrangers étaient essentiellement des mythes, utilisés par les nimbys pour s’opposer au développement. Par conséquent, la crise du logement est absolument causée par la sous-construction de logements, et les logements qui ne seront pas construits dans cette zone devront à 100 % être construits ailleurs. Quelqu’un qui travaille dans l’ouest de l’île et qui cherche un endroit où vivre devra acheter là où la construction se fait, et si elle ne se fait pas sur l’île, elle se fera plus à Vaudreuil pour compenser (probablement Vaudreuil, mais ça pourrait être n’importe où).
Bien sûr, développer ici ne mettra pas fin à l’expansion des banlieues. Mais les résidents qui ne vivent pas ici vivront quelque part… S’ils s’installent dans des municipalités qui s’en foutent, il y aura déforestation c’est sur!
Slippery slope fallacy. Personne ne le dira jamais, à moins qu’une catastrophe mondiale ne nous oblige à loger 10 millions de réfugiés a Montréal.
Ce sont des parcs appréciés par toute la population. La réalité est que la forêt Fairview n’est pas un parc et n’a donc pas la même valeur pour les citoyens que ces autres endroits. Oui, les arbres ont de la valeur, et les forêts ont de la valeur. Mais je crois que 1. cette forêt reçoit beaucoup plus d’attention que toutes le clear cutting qui se produisent hors de l’île parce que c’est visible 2. C’est un outil efficace pour que les nimbys obtiennent leur victoire et bloquent le développement à proximité de la station.