Développement du secteur Fairview

I’m not great with finding these things, but does anyone know what MU1 and MU2 are specifically? I imagine they’re in the parking lot, right?

MU1 is the entire CF lot, MU2 is the “forest”.

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City of Pointe-Claire has released the draft REVIEW OF THE URBAN PLANNING PROGRAM

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Ahhh when will they start using the updated exo (lowercase) train logo!! Why is the REM logo off centre, the bus terminal will be managed by the ARTM not STM, and needs to be moved to be with the REM station, right? I know it’s just a draft but please please these are simple things:
Screenshot 2023-02-09 at 3.50.51 PM

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It’s great that things are moving along, but did I learn anything? No. It’s just another in a long series of documents that resemble one another.

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Funny, I was thinking the same thing. I feel like its a total waste of time and effort and in the end they will be more or less in the same position that they started with.

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Don’t know if we have any residents of Pointe-Claire amongst our ranks, but I’m putting up the Bat Signal!

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Bonne chance!

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Densification urbaine | 50 nuances de gris (et de bisbille)


PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE
Le groupe Cadillac Fairview souhaite développer un projet immobilier sur une partie du stationnement de son centre commercial CF Pointe-Claire.

Maxime Bergeron
LA PRESSE
Publié à 5h00

Cinquante nuances de gris.

C’est l’image qui m’est venue en tête lorsque je suis allé faire mon pèlerinage annuel au centre commercial CF Pointe-Claire, dans l’ouest de l’île de Montréal, le week-end dernier.

Je l’admets, j’avais besoin d’aller chez La Baie, et peut-être aussi l’espoir de trouver un Tiki-Ming encore ouvert, mais je voulais surtout constater encore une fois à quel point ce secteur est peu invitant.

Et pour être rébarbatif, il l’est.

Il y a d’abord le terrain de stationnement, un océan de bitume de 5500 places.

L’autoroute Transcanadienne, aussi, à quelques dizaines de mètres, avec son flot incessant de camions et de voitures.

Et enfin la structure bétonnée du Réseau express métropolitain (REM), qui exploitera bientôt ici son train léger à haute fréquence.

C’est dans cet environnement grisâtre que le propriétaire du site, Cadillac Fairview (CF), conçoit depuis des années un projet de redéveloppement de 400 millions de dollars, sur une portion de son immense stationnement.

La première phase prévoit plus de 800 logements répartis dans trois immeubles de 20 à 25 étages et une grande place publique, à côté de la future station du REM.


IMAGE TIRÉE DU SITE DE CADILLAC FAIRVIEW
La première phase du projet de Cadillac Fairview sur une partie de son stationnement

Un vrai Transit-Oriented Development (TOD), soit un quartier compact axé sur l’accès aux transports. Un projet dont le nouveau maire de Pointe-Claire ne veut rien, mais alors là, rien savoir du tout.

Tim Thomas a été élu en 2021 en promettant de freiner la densification. Son administration a jeté au panier le programme particulier d’urbanisme (PPU) approuvé en 2018 par la municipalité, qui visait à créer un véritable « centre-ville » autour de la station du REM de Pointe-Claire.

Tous les nouveaux projets immobiliers ont été gelés jusqu’à nouvel ordre, y compris celui de CF1.

Pointe-Claire est loin d’être la seule ville à se rebiffer contre l’arrivée massive de nouveaux résidants. Le sujet soulève les passions d’un bout à l’autre du Canada ces derniers temps.

Il manque de logements partout au pays, le prix des loyers explose, et il faudrait construire au moins 3,5 millions de logements d’ici la fin de la décennie (dont 620 000 au Québec) pour espérer revenir à une certaine forme d’abordabilité, selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

C’est loin des prévisions actuelles de mises en chantier.

Des stratégies à géométrie variable commencent à se mettre en place au niveau des provinces et des villes pour accélérer (ou pas) la cadence.

L’Ontario y va fort et écrase des orteils dans la foulée. Le gouvernement de Doug Ford a adopté en novembre une loi musclée qui mise entre autres sur une densification accrue près des transports collectifs.

Au Québec, la ville de Trois-Rivières a annoncé récemment des crédits d’impôt pour les constructeurs d’immeubles de huit logements et plus2. Rimouski vient aussi d’adopter une stratégie solide pour se densifier.

Toutes les solutions sont bonnes pour ajouter le plus de logements possible, le plus vite possible, plaident en gros les tenants de la densification.

Ce mouvement bouleverse l’ordre établi – et le règne triomphant du bungalow – un peu partout. Des villes s’y opposent pour une foule de raisons, comme l’augmentation de la circulation automobile ou la perte de quiétude.

À Pointe-Claire, la congestion routière est « déjà l’enfer », m’a fait valoir le maire Tim Thomas en entrevue. Les citoyens refusent les immeubles aussi hauts que ceux proposés par Cadillac Fairview et veulent conserver leurs espaces verts, ajoute-t-il, comme le boisé adjacent à la station du REM, qui appartient à CF.

Le gel sur le développement restera en vigueur le temps de consulter les citoyens, me dit-il, un processus d’au moins deux ans.

Une frange des conseillers municipaux, en porte-à-faux avec le maire, souhaite au contraire que le chantier se réalise et a proposé de reprendre le dialogue avec le promoteur. Ce groupe d’élus a chargé la directrice générale de la Ville de remettre le projet « sur les rails » en lançant un nouveau processus de « participation citoyenne ».

Cadillac Fairview se retrouve coincé au milieu de ces déchirements internes.

La situation est devenue « très difficile à suivre », m’a résumé Brian Salpeter, vice-président principal au développement de CF. Son groupe a travaillé pendant six ans – et investi des millions – pour développer la première phase de son projet, qui respecte le PPU de 2018, rappelle-t-il.

« Ce qu’on veut faire, c’est continuer les discussions sur une base normale avec la Ville, et pas de recommencer à zéro un processus », dit-il.

Pas question de se lancer dans une nouvelle consultation que CF n’a jamais demandée en premier lieu, me fait-il valoir en somme. Le groupe a intenté une poursuite contre la Ville de Pointe-Claire en mars 2022 et cette démarche judiciaire suivra son cours.

Rien ne laisse présager un dénouement de l’impasse à court terme à Pointe-Claire.

Pendant ce temps, d’autres villes de la région métropolitaine accueillent à bras ouverts la densification et érigent des TOD à toute vitesse pour répondre à la demande en logements.

À Brossard, sur la Rive-Sud, des milliards ont déjà été investis autour de deux stations du REM qui doivent entrer en service au printemps. Et le mouvement continuera, avec la construction d’un tout nouveau « centre-ville » autour du futur terminus Panama du REM.

Au total, Brossard prévoit que 17 000 logements seront construits, ce qui représentera des investissements d’environ 7,7 milliards de dollars, m’a indiqué mercredi la mairesse Doreen Assaad.

Est-ce que Québec pourrait imposer des cibles de densification dans la nouvelle mouture de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, qui sera dévoilée sous peu ? Il n’y aura pas de « mur à mur », m’a confié mercredi la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, mais la loi proposera des outils aux villes pour « mieux se densifier ».

Beaucoup, et j’en suis, attendent les détails avec impatience.

1. Lisez Le dossier « Densification : des opposants partout dans l’île »

2. Lisez « Trois-Rivières vogue à contre-courant »

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J’ai hâte que ce dossier se résout.

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Tous ont raison je crois. Oui, il faut de la densification, mais là on parle d’un secteur loin du centre-ville… 20-25 étages me semblent un peu exagéré pour un secteur majoritairement de typologie unifamiliale. Oui, une station du REM est là je comprend. Toutefois, la densification peut aussi passer par un bâti plus compacte sur 3-4 étages près des limites des lots et offrir un milieu intéressant tout comme sur le plateau. Quelques exceptions pourraient être faites pour avoir du 10-15 étages, mais 20-25 c’est assez imposant je trouve pour un secteur éloigné.

C’est une zone très industrielle, très moche et avec des voies de service en totale décrépitude. S’il y a bien des endroits où la densification et la hauteur ne devraient pas déranger, c’est bien ceux là.

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Ce secteur n’est pas plus éloigné que Repentigny ou Brossard du centre-ville qui pourtant accueillent déjà des édifices de plus de 20-30 étages. Ici le secteur Fairview où on planifie des immeubles en hauteur est en face de l’autoroute et d’une zone industrielle au sud, donc ce noyau de tours n’aura aucun impact sur les quartiers de bungalows plus au nord bien au-delà du centre commercial lui-même.

Si on veut rentabiliser le plus possible les transports publics et en encourager l’usage, il faut une plus grande concentration de population à distance de marche d’une station de TEC. Les ilots de tours d’habitation devraient d’ailleurs idéalement se multiplier partout autour des stations du REM du réseau métropolitain, puisque le premier objectif de ce type de développement urbain est la densification, à l’inverse du développement de type maisons unifamiliales des dernières décennies du siècle passé.

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Vu comme ça, c’est vrai je n’y avait pas pensé. C’est vrai que le secteur unifamiliale est plus au nord. C’est juste la question des hauteurs plus élevées qui selon moi devrait être préservée pour les centres-villes des différentes villes. Brossard, Laval et quelques autres villes développent en misant sur leur centre-ville et c’est bien correcte pour limiter l’étalement urbain. Pour en revenir à la densification, je crois que c’est le 20-25 étages qui fait peur à l’élu et aux citoyens du secteur.

This shows the bit of an issue when adding a new train line along a highway. If the highway wasn’t there, the homes could be even closer to the REM, and people living there wouldn’t be disturbed because they’re choosing to move beside it. All the developments can only be done on one side of the REM line, essentially only allowing half of the possible housing to be built (when there could be so much more). A solution to this would be covering the highway and building above it, (or tearing it down completely, but that’s a different story).

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Les différents aires TOD aussi devraient être aussi des noyaux de développement à y penser. C’est qu’il y a une manière de développer intelligemment tout en respectant le cadre bâti existant.

Pretty much every archaic shopping mall in the Lower Mainland of BC is adjacent to SkyTrain, and pretty much all of them are being redeveloped into modern multi-use communities with real high-rise residential towers of 30-40-50 stories.

The mythical white-flight dream of moving one’s family to an idyllic faux-bucolic bedroom suburb of SFHs is a notion stuck in the middle of the 20 century. Let’s face it, only in North America do people wish to hold on to those heady days of the postwar era, when men were men, and owning a house in the 'burbs was a status symbol that elevated them a class above those people in the denser parts of town.

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C’est sans compter le fait que les quartiers de maisons au Nord, c’est dans la ville de DDO (sauf un tout petit quartier à Pointe-Claire). La ville de Pointe-Claire est se trouve majoritairement au Sud de l’A40 et tous les impacts négatifs potentiels du redéveloppement du secteur seraient portés par les résidents de DDO qui n’ont pas leur mot à dire.

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Ca me rappele Town of Mont-Royal qui veut pas de tour résidentiel au Royalmount.

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Mon expression alambiquée favorite pour dire “métro” :laughing:

Non, c’est justement la domination de typologie unifamiliale et non son absence qui demande ces hauteurs. Le Plateau, Rosemont, Ahuntsic, le Vieux-Longeuil, Lachine peuvent se permettre moins de hauteurs car leur bâti est plus diversifié. Pour Pointe-Claire, à côté d’un hub régional et d’une station de métro, on ne peut pas cautionner ça à moins d’appliquer une politique de densification douce sur la totalité du territoire du non-arrondissement, ou “Plateauiser” comme certain disent, approche toute aussi controversée.

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