Densité et étalement urbain

C’est clair, mais ton “goût” ne peut pas, à lui seul, être un frein à la densification quand tu habites à 5 km de Montréal sur le bord d’une autoroute et d’un nouveau TEC.

J’aime la façon dont tu as affirmé que La Ville est un projet collectif, et que certains types d’usages à faible densité doivent être remplacés avec régularité.

Non seulement les bungalows près du TEC doivent être remplacés par des logements à plus forte densité, mais les bungalows tout le long des rivières et des lacs doivent être déplacées (ou recyclées) afin de créer des parcs de haute qualité pour ces nouvelles zones à haute densité. (Je pense plus particulièrement à la région de Deux Montagnes ici)

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Nouvelle vidéo de la chaîne Oh The Urbanity

La densification vue sous 4 courants politiques :

  1. Environnementalisme
  2. Conservatisme
  3. Progressisme
  4. Libertarisme

When The Housing Debate Breaks The Political Spectrum

If there’s anything we find encouraging about the future of housing affordability, it’s that the “yes in my backyard” pro-housing movement crosses political and ideological lines. Unfortunately, the “not in my backyard” activists who oppose housing and neighbourhood change are also pretty diverse politically.

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J’ai encore le rejet de cette reconversion de maison pour aîné.es en logement abordable sur le cœur.

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Il y a plusieurs pancartes « À vendre » pour les champs au nord de la 112 entre la rivière l’Acadie et l’A30. Sait-on s’ils sont dézonés? :grimacing:

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Dans la présentation de la firme d’architecture Farhey dans cadre de la consultation de l’OCPM sur l’avenir de Griffintoiwn, une petite mise à jour du schéma de Vivre en ville. Le stationnement de la tour a été remplacé par un espace vert. Et ce n’est plus une tour unique, mais une mixité d’hauteurs/gabarits

Le schéma de Vivre en ville qui circule partout (et souvent utilisé contre les projets en hauteur)

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Je trouve ça légèrement trompeur comme schématique. Les tours moderne occupe souvent la grande majorité du site, puis les développements de maison de ville ont souvent plus de stationnement et espace vert qu’ils montrent sur le schéma.

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Ça fonctionne bien quand c’est un seul propriétaire foncier qui possède l’îlot, comme l’Esplanade Cartier

Mais quand l’îlot est divisé en plusieurs lots appartenant à différents proprio, tous vont vouloir maximiser leur terrain si l’espace est restreint

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J’aime bien les vidéos de la chaîne YouTube City Beautiful

Dans sa nouvelle vidéo, il parle de densifier dans les villes en construisant dans des lots vacants ou stationnements extérieurs

Can Infill Development Save Cities?

Vacant lots and underused parking lots can be redeveloped into housing, offices, shopping and more. When that happens, the environmental and social benefits are immense. This video is all about the policies that can make infill development possible.

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C’est bien, mais on arrive même pas à faire cela à Kirkland…
:face_exhaling:

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Un résumé de la saga de la ceinture verte de la région de Toronto

Sacrifier la ceinture verte pour construire plus de logements?

La crise du logement frappe l’Ontario et les besoins sont immenses. Pour construire plus de logements, le gouvernement de Doug Ford n’hésite pas à sacrifier une partie de la célèbre ceinture verte autour de Toronto.

Ça fait beaucoup réagir, notamment parce que les promoteurs qui en profitent sont proches des progressistes-conservateurs au pouvoir.

Le reportage de Yasmine Mehdi

le grand Toronto pourrait combler une bonne partie de ses besoins en logements si 75% de son territoire n’était pas exclusivement zoné pour de l’unifamiliale. Toucher à la ceinture verte ne devrait pas être une nécessité.

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Il y a simplement trop d’immigration en Ontario. Ce n’est pas tenable.
Trop de monde arrive en grand nombre dans cette province a un rythme trop rapide. La construction ne suit pas le meme rythme.

Des chauffeurs Indiens m’ont dit qu’il prefere Montreal a Toronto premierement car par exemple pour un salaire de chauffeur le salaire est plus élévé a Montréal qu’a Toronto. La competition est féroce pour les jobs beaucoup plus qu’ici. Aussi se loger a Toronto est devenu quasi une mission impossible.

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Excellent podcast de Strong Towns pour ceux que ça intéresse:

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La Ville de Québec veut se densifier

80 000 nouveaux logements à construire d’ici 2040 à Québec

Un logement en construction.2:19
La Ville d’Ottawa est d’ailleurs en train de mettre à jour son plan à long terme pour le logement et les sans-abri. (Photo d’archives)
PHOTO : RADIO-CANADA / KATE PORTER

Louise Boisvert
Publié hier à 10 h 09 HAE
Mis à jour hier à 15 h 32 HAE

L’administration Marchand accélère le pas et souhaite doubler les mises en chantier pour répondre à la demande, à raison de 5000 nouvelles unités par année. Elle compte investir 605 millions de dollars au cours des trois prochaines années seulement.

C’est une vaste offensive que lance la Ville de Québec en proposant un changement de posture en matière d’habitation. La pénurie de logements, l’augmentation des loyers et la chute des mises en chantier compromettent l’équilibre dans le marché.

La Ville prévoit également une grande migration au cours des années à venir avec l’arrivée d’immigrants, de travailleurs temporaires et de réfugiés. Le statu quo est impossible, fait valoir le maire de Québec, Bruno Marchand.

La conférence de presse pour présenter la Vision de l'habitation de l'administration Marchand.
Dans son plan pour atténuer la crise du logements, la Ville de Québec se donne pour cible de construire 500 logements sociaux et abordables par année.
PHOTO : RADIO-CANADA / BRUNO GIGUÈRE

La Ville va créer des initiatives pour favoriser les investissements dans la construction de logement, tous types confondus. Le directeur de section au service de la planification, de l’aménagement et de l’environnement, Alexandre Armstrong, promet de réduire les contraintes et de créer des incitatifs pour encourager les projets. La Ville ne veut plus laisser le marché dicter l’offre en logement, explique-t-il.

Nous sommes en crise, on va trouver des solutions pour la crise avec des cibles ambitieuses

Une citation de Bruno Marchand, maire de Québec

La Ville va agir sur tous les fronts en proposant vingt mesures… Les permis seront délivrés dans un processus plus simple et les zonages pourront être ajustés afin de permettre plus de densification. La Ville entend également taxer les terrains vacants et les grands stationnements. Elle va abolir l’exigence minimale de stationnement pour les projets de construction, particulièrement le long des axes desservis par le transport en commun.

Elle va permettre de la densification douce en autorisant la construction de minimaisons ou l’ajout d’un deuxième logement, par exemple par la conversion d’un garage ou d’un sous-sol. Elle va également modifier certaines dispositions de son programme Accès Famille de façon à permettre l’achat d’une première maison qui ne soit pas nécessairement une construction neuve.

Un chantier de construction dans le quartier Saint-Roch, en été.
Au cours de la dernière année, 80 % des municipalités ont été contraintes de reporter des projets, principalement en raison du coût élevé des soumissions.
PHOTO : RADIO-CANADA

Elle souhaite également restreindre l’hébergement touristique en limitant le nombre de zones où ce sera permis.

Le maire de Québec fait une mise en garde aux promoteurs. La Ville de Québec a besoin de logements, mais elle n’acceptera pas tout à n’importe quel prix. Ce ne sera pas un buffetall you can eat, prévient-il. Si vous construisez du logement, on ne va pas vous dire dire oui, peu importe votre proposition, peu importe que ce ne soit pas de la qualité, peu importe que ce soit dans un boisé ou un milieu humide. Ce n’est pas cela qu’on vous dit.

Cible maintenue

Pour ce qui est du logement social et abordable, la Ville veut étendre le territoire pour exercer son droit de préemption et acquérir des terrains pour de nouveaux projets. Elle souhaite retirer du marché spéculatif 50 logements par année. L’objectif ici est de s’assurer que les logements abordables le demeurent en évitant les rénovictions.

La cible de construire 500 logements sociaux et abordables par année est maintenu. La Ville souhaite que 20 % des nouveaux logements servent à aider les clientèles particulières comme les itinérants, les jeunes ou les personnes handicapées.

Marie-Pierre Boucher, membre du comité exécutif, Bruno Marchand, maire de Québec, et Alexandre Armstrong, directeur de section, lors de la conférence de presse.
L’administration Marchand a présenté sa Vision de l’habitation en vue d’une sortie de crise du logement.
PHOTO : RADIO-CANADA / BRUNO GIGUÈRE

Pour y arriver, la Ville demande à la Société d’habitation du Québec de la désigner comme mandataire des projets sur son territoire pour mieux coordonner l’offre et la demande. Dans la dernière année, 10 projets de logements abordables qui ont été soumis à la deuxième mouture du programme habitation abordable Québec (PHAQ) ont reçu le soutien de la Ville de Québec.

Pour la première fois, un moratoire a été instauré, à la grandeur du territoire municipal, pour empêcher les conversions de logements en condos. Le taux d’inoccupation est sous la barre des 3 % partout sur le territoire de la Ville de Québec.

Financement

La Ville devra compter sur l’appui financier de ses partenaires. Elle prévoit investir 605 millions de dollars au cours des trois prochaines années et demande l’aide du gouvernement provincial pour payer 50 % de la facture. Ce montant sera essentiellement consacré au logement social et abordable. La mise à jour économique promise à l’automne par le ministre des Finances, Éric Girard, devrait donner un signal de l’intérêt du gouvernement à participer au plan d’action de l’administration Marchand.

La Ville souhaite également recevoir un coup de pouce d’Ottawa. Des projets totalisant 110 millions de dollars ont été soumis au Fonds pour accélérer la construction de logements.

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Redevance menacée ?

Le maire Marchand reconnaît du bout des lèvres que la redevance qu’il souhaite imposer aux promoteurs immobiliers sur les futures constructions le long du tracé du tramway doit tenir compte du marché de la construction qui tourne au ralenti. Il confirme que la Ville est à revoir, en discutant avec les promoteurs, comment cette redevance peut être prélevée. Nos actuaires sont en train de calculer la bonne voie de passage, quels seraient les effets, comment on fait pour diminuer les effets.

Bruno Marchand souhaite toujours l’imposer pour tirer des profits qui serviront à payer la part de la Ville de Québec dans le projet. Il ajoute : On ne va pas se tirer dans le pied.

L’institut de développement urbain (IDU) fait partie des discussions. Sa PDG, l’ancienne députée libérale, Isabelle Melançon, milite pour que la Ville de Québec renonce à la redevance. Elle rappelle que les mises en chantier ont chuté de 50 % depuis le début de l’année au Québec et que les projets immobiliers coûtent 30 % plus cher qu’il y a trois ans. Elle estime que l’objectif de construire 80 000 logements en 16 ans est réaliste, si les conditions sont gagnantes pour les promoteurs. On dit aux instances municipales : attention les redevances, ça n’aide pas les promoteurs actuellement, ça n’accélère en rien la sortie de terre des projets.

Isabelle Melançon dans une mêlée de presse.
Isabelle Melançon est la présidente- directrice générale de l’Institut de développement urbain (IDU).
PHOTO : RADIO-CANADA / BRUNO GIGUÈRE

L’opposition officielle à l’hôtel de ville de Québec abonde dans le même sens. Le chef, Claude Villeneuve, estime que les objectifs du maire s’entrechoquent. La solution à la crise du logement ne peut pas se résorber si la Ville ajoute une taxe aux promoteurs immobiliers qui font partie de la solution.

Il souligne qu’il y a trois ans, lors des audiences du BAPE pour le projet de tramway, la Ville avait signifié qu’une redevance allait nuire au développement. Toute redevance impliquerait un impact à la hausse sur les prix qui risquerait d’être refilée aux consommateurs, est-il écrit.

La ville de Québec vise que 10% des nouveaux logements soient sociaux ou abordables. C’est quand même un grand écart avec la cible de la ville de Montréal.

Si vous faites référence à la politique dite du 20-20-20, sachez que ce n’est pas 20-20-20. Les cibles réelles sont bien en deça dans la plupart des secteurs, et les cibles ne sont d’ailleurs pas atteintes non plus, la politique manquant énormément de mordant et d’ambition.

L’AVANT-PROJET DE PMAD 2.0 ENTRE DANS LA PREMIÈRE PHASE DE CONSULTATION

Une étape importante a été franchie dans le processus de révision du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) aujourd’hui, alors que l’avant-projet du plan 2.0 a été adopté par le conseil avant d’être transmis pour une première phase de consultation auprès du gouvernement du Québec et des 14 MRC et agglomérations du Grand Montréal.

Guidée par l’ambition et l’urgence d’agir pour relever les défis futurs du Grand Montréal et créer une région plus responsable, durable et inclusive, cette première version est fondée sur les travaux d’une commission spéciale, formée de 16 élu·es, appuyée par l’équipe de la CMM. Elle repose notamment sur les plus récentes études et analyses de la CMM, en plus d’avoir été alimentée par les échanges et les propositions des participants de la 5e Agora métropolitaine tenue en mai dernier.

Ces travaux ont permis de dégager trois orientations phares autour desquelles sont concentrées les actions ciblées dans l’avant-projet de PMAD 2.0 qui vise notamment à :

  • Créer des quartiers complets inspirés de la ville des 15 minutes;
  • Répondre à la crise du logement;
  • Prioriser la mobilité durable;
  • Participer à la relance du transport collectif;
  • Répondre à la crise climatique;
  • Protéger les milieux naturels.

Pour ce faire, l’avant-projet propose divers changements, dont :

  • Le rehaussement des seuils de densité et la densification douce;
  • L’ajout de cibles de logements sociaux et abordables;
  • L’introduction d’indicateurs d’accessibilité piétonne;
  • L’ajout d’un critère sur la sécurité et la convivialité des déplacements piétons;
  • Le maintien de la protection offerte par les RCI dans les milieux naturels et autres espaces;
  • L’Augmentation de la canopée (cible 35 %).

Cette consultation auprès du gouvernement et des 14 MRC et agglomérations prendra fin en avril 2024 et permettra à la CMM de bonifier son avant-projet afin de déposer une deuxième mouture bien achevée. Celle-ci fera acte de proposition cohérente à l’échelle métropolitaine afin de rallier tous les acteurs nécessaires à sa mise en œuvre. La population, les groupes de la société civile et les municipalités auront l’occasion de s’exprimer sur cette version bonifiée à l’automne 2024.

Rappelons que l’adoption du premier PMAD en 2011 a permis de structurer l’urbanisation du Grand Montréal afin de le rendre plus attractif et plus compétitif. Grâce à lui, la CMM a notamment réussi à freiner l’étalement sur son territoire, à consolider son périmètre urbain, à densifier le développement résidentiel et à favoriser le transport collectif et actif tout en protégeant les milieux naturels et agricoles.

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À inclure pour certaines municipalités (cough Saint-Bruno cough): densifiez proche de vos infrastructures et pôles commerciaux et institutionnels, pas au bord d’une autoroute à des km en retrait du reste de la municipalité et sans services à proximité.

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J’allais aussi inclure Repentigny, Mascouche et Terrebonne, mais il faudrait d’abord qu’on arête de mettre des gares d’exo à 10km des cœurs de village.

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