Densité et étalement urbain

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oui si on a une opinion différente, on est soit un troll soit un complotiste.

Il y avait environ 500 ménages sans bail après le 1er juillet et qui ont fait appel à des services d’accompagnement subventionnés par Québec. Sur cela, c’est un peu plus d’une centaine à Montréal, tout le reste dans les régions.

Et ces chiffres ne sont que la pointe de l’iceberg, les gens qui font appel à ces services. Ce n’est pas parce que le manque de logement ne se manifeste pas avec une itinérance visible qu’il n’y a pas un problème. On parle de loyers trop élevés, d’appartements inadéquats, d’abandon de projets de déménagement, etc… La rue, c’est vraiment la dernière étape après une foule de situations problématiques.

Ce ne sont pas les “médias” qui ont inventé le taux d’occupation des logements au Québec, ou le taux d’occupation en équilibre. Et il y a un consensus de tous les acteurs du milieu sur cette crise. Que ce soit le FRAPPU, l’APCHQ, la SCHL… Ça fait beaucoup de gens aux objectifs différents disant exactement la même chose. Ce sont des données solides: une augmentation universelle du prix des maisons et des logements, et une rareté de l’offre sous le point d’équilibre dans pratiquement toutes les régions.

Ce sont ces indicateurs qui peuvent nous donner un portrait de la situation.

Chacun sa vision des choses, mais je trouve que c’est un projet de société très déprimant de refuser d’attaquer un problème et d’offrir comme solution de simplement arrêter de vivre. Ça ne mène a aucune résolution satisfaisante.

Fonder une famille n’est pas un luxe.

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C’est pas une opinion différente, c’est ouvertement dénigrer des gens sur la base de leur revenu.

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C’est bien là la différence de vision, fonder une famille EST un luxe quand on arrive pas s’offrir un toit sur sur la tête. Un peu comme dans un avion, quand les masques tombent, il faut mettre son masque avant d’aider la personne à côté.

Une société déprimée c’est la cause direct de personnes irresponsables économiquement qui font des enfants sans avoir les moyens et trainent leur enfants dans leur galère. Après ça vient s’étonner pourquoi des jeunes sont anxieux, on nous sort des conneries style Eco anxiété ou c’est la faute de la Covid.

La crise rapporté par les différents organismes font juste suivre la doxa. Même si il y’avait 5000 familles, ça reste un problème minime

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ta le droit de penser que je dénigre, par contre je t’ai pas attaqué personnellement, c’est bien ça la différence.

on diverge peut-être un peu, mais il me semble qu’en tant que société, on a tout avantage à faire en sorte que de fonder une famille soit abordable et réaliste pour la majorité.

le vieillissement de la population est un gros enjeu.

cela passe aussi par l’offre en logements/habitations à des endroits qui font du sens, près des services et du TC, afin que les déplacements soient abordables.

c’est une question de qualité de vie aussi. des déplacements plus courts grâce à la densification, au lieu de passer 2 heures par jour dans le trafic, c’est bon pour tout le monde, y compris les familles.

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Je suis d’accord avec toi à 100%, on devrait encourager la vie hors des grands centres, le travail doit pas se trouver a 2h de la maison. Si tu veux habiter à côté de ton travail et tu n’a pas les moyens de le faire c’est 100% de ta faute et non la société en général.

J’ajouterais que si on s’inquiète vraiment des changements climatiques, la surpopulation de la planète est un facteur non négligeable

On ne parle pas juste de 5000 familles. On parle de l’ensemble de la société. Les prix ont augmenté pour tout le monde. Les difficultés de se loger ne concerne pas que les gens les plus pauvres. C’est évident que des gens en extrême précarité ne sont pas bien placés pour élever une famille (ça va arriver quand même anyway et ces enfants doivent avoir tout le support qu’on peut leur offrir). On parle ici de demander à la classe moyenne de continuer de s’exiler de plus en plus loin (ou des logements inadéquats), dans des régions qui n’ont pas plus de logements de nos jours.

Ce n’est pas un plan, ce n’est pas sain, ce n’est pas une vision soutenable de l’habitation.

Et aucune société ne devrait abandonner ses gens plus vulnérables, qu’ils soient 500 ou 5000. C’est comme ça qu’on se ramasse avec une crise des sans-abris, la misère dans nos rues et une allée du crack. Juste à côté des gens qui ont encore les moyens de vivre à Montréal. Personne n’est gagnant.

Et tout cela pour quoi? Est-ce qu’on pense vraiment que de simplement construire des logements est pire que d’affronter tous ces enjeux de société fondamentalement envahissants et autodestructeurs? En bout de ligne, ça se résume à cela. Juste construire du logement comme on a toujours fait.

C’est vraiment hors sujet ici, mais ce sont des phénomènes qui sont sérieusement étudiés avec rigueur. J’attendrais des consensus là dessus avant ce jugement catégorique.

Si on veut encourager cela, il faut reconnaître que le taux d’occupation actuel ne permet pas d’encourager ce style de vie. Pas de logement, personne qui déménage. Et encore là, on va avoir un débat d’aménagement. Je suis certain que plusieurs vont voir leur “centre de village” se faire dénaturer par 3 ou 4 nouveaux triplex. Et on tourne en rond un peu.

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les milieux urbains ne s’organisent pas entièrement de façon spontanée, toutefois. on peut planifier le développement à plus grande échelle en favorisant la proximité. c’est exactement ce qui est proposé ici. l’individu a une responsabilité, mais la création du milieu favorable est du ressors des villes et autres autorités pertinentes.

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On sera jamais vraiment d’accord et c’est bien correct, mais dans une économie comme la notre, on est responsable a 100% du sort de notre vie (économiquement parlant). Tu fais du cash tu vis super bien sinon il y a des choses que tu pas t’offrir et ceci incluant une vie de famille.

100% d’accord avec toi là dessus, les régions ne doivent pas être que des secteurs avec une faible quantité d’emplois / qui tiennent que grâce à une poignée d’entreprises. C’est néfaste et ça conditionne les problèmes qu’on connait dans toutes les villes comme Saint-Jérôme, Joliette, Granby, Valleyfield, etc.

Mais encore une fois, comment veux-tu attirer des emplois dans les régions s’il n’y a pas de logements pour loger les employés ? Ce ne sont pas les médias qui me disent ça, c’est mon expérience, c’est ce que je vois de mes propres yeux. J’ai connu une famille qui a du camper tout l’été par manque de logements dans la MRC des Laurentides, un vieux 4 ½ plein de problèmes à 1100$ / mois dans Sainte-Agathe avec une liste d’attente de 34 personnes. En faisant un tour sur les sites de location de logements on se rend compte qu’il n’y a rien en bas de 1000$ / mois (exemple d’un 3½ à 950$), c’est similaire aux prix de Montréal. Alors il faut aller où pour se loger, si même à 100km de Montréal, c’est trop cher ?

Ajoutons à ça tous les problèmes d’aménagement du territoire dans ces villes et villages qui obligent l’utilisation de l’automobile et ça devient super dispendieux d’y vivre.

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D’accord, prenons le cas de cette famille. Sachant que les parents voulais des enfants, selon moi ils auraient dû prévoir de l’argent pour les moments durs comme ceux là, la vie n’est pas linaire, il y a des moments durs, clairement ici dans notre pays on est plus chanceux qu’ailleurs niveau opportunités et les aides de l’état, mais ce n’est pas une raison de fonder une famille et se dire YOLO y’arrivera ce qui arrivera, c’est la pur négligence selon moi. Si il n’y a plus de job dans une région donné, c’est de leur responsabilité de trouver un endroit sécuritaire et enrichissant pour leurs enfants avec leur argent économisé, tout en cherchant un emploi. C’est ça être responsable d’une famille.

Mon dieu. Je suis désolé qu’une de mes rares interventions ait déclenchée un débat théorique sur les fondements de la pensée libertarienne.

Je comprend pas trop en quoi ces idéaux doivent guider la gestion du territoire en 2023 à Brossard. Pense pas que Doreen Assaad gère la ville selon les théeories de Nozick.

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Faudrait un topic sur la philosophie lol

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Jamais connu des gens travaillant qui sont sans abris au Québec :person_shrugging:t4:

C’est alors une excellente occasion de perdre ce préjugé. À Montréal, plus de 20% des itinérants au dernier recensement avaient des revenus d’emplois.

Si on parle de ceux directement dans la rue, c’est un sur trois.

La grande majorité ont d’ailleurs un revenu sous une forme ou autre, mais pas de maison, ce qui rend la réinsertion sur le marché du travail extrêmement difficile. Le manque de logement renforce le cycle de pauvreté.

Et bien entendu, même si une personne n’est pas apte à occuper un emploi, elle ne devrait pas être dans la rue à cause d’un manque de ressource.

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Sorry to go back to this bad article but I have more to say…

Title: “Ouverture du REM: ils ne veulent pas d’un Griffintown à Brossard”

The title itself is already a bit ridiculous. It seems the article is trying to sensationalize the situation by comparing the potential development in Brossard to Griffintown, which is known for its urban revitalization. This tactic may be aimed at provoking fear rather than discussing the actual issues.

“The residents of Brossard fear their peaceful suburb will turn into a replica of the downtown district, Griffintown, with the arrival of the Panama station of the Réseau express métropolitain (REM).”

The use of the word “fear” highlights an emotional response rather than addressing the potential benefits and challenges of development. Painting it as a “replica” of Griffintown is hyperbolic and dismissive of the unique circumstances in Brossard.

“Quand on s’est établis ici il y a 35 ans, c’était pour être dans un secteur résidentiel, on voulait une vie calme. On veut que notre cour arrière, ça reste un havre de paix. On n’est pas à New York, on est à Brossard!” lance Lucie Muller.

Here we go with the classic NIMBY argument. While it’s understandable that long-term residents have sentimental attachments to their neighbourhoods, refusing any development because of a desire for a quiet life is not a valid solution to the housing crisis. It’s essential to strike a balance between development and preserving the character of a place.

“Sa maison se trouve dans le secteur T, une zone résidentielle séparée de la nouvelle station Panama par l’autoroute 10.”

This statement seems to emphasize the separation between the residential area and the new station. Instead of focusing on the potential connectivity and convenience the station could bring to the neighborhood, it portrays it as an isolated and undesirable addition.

“Les résidents de longue date parlent d’un «développement sauvage» mené par les promoteurs devant lesquels la population locale ne fait pas le poids.”

Labeling the development as “développement sauvage” (wild development) is an exaggeration and dismisses the efforts of developers and city planners to create vibrant and sustainable communities. It’s essential to involve local residents in the planning process, but it should not lead to outright opposition to all development.

“Si je voulais vivre à Manhattan, j’irais à Griffintown,” peste le conseiller municipal indépendant Claudio Benedetti…

Bringing Manhattan into the discussion seems entirely out of place and nonsensical. Brossard is not Manhattan, and nobody is suggesting it will become anything like it. This kind of exaggeration only serves to muddy the conversation and divert attention from the actual housing crisis.

This article just seems to be pushing the NIMBY perspective rather than genuinely discussing the housing crisis and potential solutions that can be helped with the REM within Brossard. It’s essential to strike a balance between preserving the character of a neighborhood and addressing the pressing need for affordable housing and urban development. But unfortunately, this article seems to miss that point entirely.

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Griffintown c pas Manhattan non plus :skull:

Ma conclusion est que la majorité des gens ne savent pratiquement rien du lien entre le transport en commun, la densité et l’ambiance d’une ville. Ils pensent que les villes se développent par magie, ou que les villes ont toujours été comme ça. J’aimerais entendre leur opinion sur Brossard des années 60, et pourquoi ça n’aurait pas dû rester une prairie herbeuse et ou terrain forestier, et pourquoi ça a dû être détruit pour leur “tranquillité suburbaine”. Nimbys veut toujours être le dernier à changer les choses.

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