Densité et étalement urbain

Pas mal sur que Gabriel Nadeau-Dubois est certain d’être élu dans sa circonscription… Gouin est le comté le plus Solidaire au Québec.

J’étais noir de colère ce matin en lisant cet article… C’est littéralement à distance de marche d’une gare, avec un accès ultra-rapide au centre-ville… C’est en plein le genre d’endroit qu’on devrait densifier…

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Il n’y a pas d’autres plans. C’est vraiment un projet de densité moyenne : max 3-8 étages à la grandeur de type TOD-POD.

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Il faudra vraiment secouer l’apathie des gens et de certaines administrations qui n’ont aucune vision globale en dehors de leur petites frontières municipales. L’environnement est l’affaire de tous et chaque ville doit sensibiliser sa population au plus grand tableau régional, puisque chaque effort de densification à l’intérieur d’une moyenne raisonnable, contribue à limiter l’étalement urbain.

Plus que jamais il faut promouvoir le développement durable et cela passe par l’effort de tous. Voilà pourquoi il faut que les villes se regroupent et fassent pression non seulement sur les municipalités récalcitrantes, mais aussi sur le gouvernement provincial, pour que ce mouvement s’étende avant les élections, à l’échelle du Québec. Ce sera indéniablement le meilleur moyen de faire bouger les choses et d’en faire un véritable enjeu au prochaine scrutin à l’automne.

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Certaines fusions aideraient grandement à limiter ces développement en silos. Si St-Lambert ferait partie de Longueuil et que Longueuil obligerais de la densification autour de chaque pôle de transport en commun, on aurait pas a gérer une petite ville qui décide de son développement qui touche la région.

C’est littéralement les 2 derniers terrains de toute la ville. La ville va pousser le développement plus loin et va forcer d’avoir des projets qui vont forcer des démolitions, ce qui risque encore moins de passer pour les voisins.

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Idéalement oui. Toutefois je ne compte pas trop sur les fusions, parce que dès que l’on embarque sur ce terrain politique on peut s’attendre à de l’opposition et des délais sans fin. Normalement l’exemple devrait venir de Québec, mais ce gouvernement a prouvé son inefficacité et sa molesse en matière de leadership à propos de l’aménagement durable du territoire. Les ministres concernés sont soit incompétents ou n’ont aucun courage pour défendre sérieusement leurs dossiers. On doit donc s’en remettre aux grandes villes qui ont déjà manifesté un grand intérêt pour faire évoluer le plus rapidement possible les mentalités au niveau environnemental.

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Oh Saint-Lambert, never change :rofl:

Une vidéo de la châine YouTube City Beautiful sur les limites de croissance urbaine (urban growth boundaries)

Cities can use urban growth boundaries to keep urban development compact, while protecting farm and forest land outside. But do they raise housing prices? And do they stop sprawl at all?

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Saint-Bruno se densifiera… loin de son centre-ville

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Vue aérienne du centre-ville de Saint-Bruno-de-Montarville

La densification du territoire n’a pas que des adeptes. Après Saint-Lambert, c’est au tour de Saint-Bruno-de-Montarville, en Montérégie, d’intervenir pour préserver le caractère unifamilial de sa ville. Mardi soir, les élus ont adopté une modification au règlement de zonage pour limiter à deux étages la hauteur des nouveaux bâtiments au centre-ville.

Publié à 5h00

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Suzanne Colpron

Suzanne Colpron La Presse

Le maire de Saint-Bruno-de-Montarville a trouvé une façon de résoudre un problème en apparence insoluble : densifier sa ville tout en préservant à tout prix son caractère unifamilial.

La solution ? Densifier un secteur bien à l’écart du noyau urbain. Dans ce cas, à 5 km du centre-ville, de l’autre côté de l’autoroute 30.

« Notre vision, c’est que la densification se fasse plus dans le secteur des Promenades St-Bruno, là où ça ne dérange personne », explique le maire Ludovic Grisé Farand, en entrevue avec La Presse.

Pour concrétiser cette vision, son administration a adopté mardi soir une modification musclée au règlement de zonage interdisant toute nouvelle construction de plus de deux étages dans le centre-ville. Jusqu’ici, on permettait des immeubles de trois, quatre ou cinq étages, pour attirer des citoyens et assurer le dynamisme du cœur villageois.

INFOGRAPHIE LA PRESSE

Sources : Ville de Saint-Bruno-de-Montarville et agence immobilière CBRE

Le conseil municipal se réserve toutefois le droit d’octroyer des « étages supplémentaires » pour certains bâtiments.

« Saint-Bruno, c’est une ville qui a gagné plusieurs prix », souligne le maire de 30 ans, élu en novembre 2021.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Ludovic Grisé Farand, maire de Saint-Bruno-de-Montarville

Saint-Bruno est reconnu à l’échelle canadienne pour sa beauté, sa verdure, sa joie de vivre. Nous, on veut conserver ça. Donc, notre vision, c’est de conserver un centre-ville avec cachet. Ça, ça veut dire pas de tours de cinq étages.

Ludovic Grisé Farand, maire de Saint-Bruno-de-Montarville

Isabelle Bérubé, spécialiste en environnement et en protection du territoire et candidate défaite à la mairie de Saint-Bruno, constate plutôt : « À la réponse on va densifier ailleurs, venait aussi la réponse on va mettre du logement abordable ailleurs. C’est comme si on prenait les gens qui n’avaient pas les moyens et qu’on les envoyait en périphérie, derrière les Promenades St-Bruno. Puis, nous, on garde le présumé caractère villageois pour plaire aux vieux résidants qui n’aiment pas la transformation du centre-ville. »

Un juste milieu

Mais comment le nouveau maire concilie-t-il sa stratégie avec les principes établis par le gouvernement du Québec et la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), dont Saint-Bruno est membre, pour contrer l’étalement urbain et, à cette fin, densifier le territoire ?

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Les bungalows comptent pour 72,6 % des habitations de Saint-Bruno-de-Montarville.

« On peut faire beaucoup de densification dans des villes comme Longueuil, Montréal, Laval, Sherbrooke ou Gatineau, répond M. Grisé Farand. Mais il ne faut pas raser les petits villages et les villes de plus petites tailles pour faire des boulevards Taschereau et des Quartiers DIX30. Il peut y avoir un juste milieu entre les deux. »

Je pense qu’il faut limiter l’étalement, mais ça prend un certain équilibre aussi, parce que les gens qui partent des grandes villes veulent un terrain. Ce n’est pas vrai qu’on va tous vivre dans des 4 1/2.

Ludovic Grisé Farand, maire de Saint-Bruno

À Saint-Bruno, avec sa population de 26 873 habitants, l’habitat est largement constitué de bungalows, qui comptent pour 72,6 % des habitations. La ville compte également un important territoire agricole représentant 28 % de sa superficie, selon l’Observatoire du Grand Montréal.

Cette composition urbaine peut contribuer à expliquer les priorités de l’édile : « On conserve le plus de maisons unifamiliales possible parce que c’est ce que recherchent les jeunes familles quand elles viennent ici. Nous, on pense que c’est aux citoyens de décider du développement de la ville et pas aux promoteurs. »

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Vue aérienne du centre-ville de Saint-Bruno-de-Montarville

Le maire, qui est comptable de formation, estime également qu’avec le projet de développement de « 2800 portes » derrière les Promenades St-Bruno et le Walmart, il s’acquitte de ses obligations. « Il pourrait y avoir à cet endroit des tours avec quatre, cinq ou six étages, ce qui nous permet de respecter les ratios de la densification édictés par la CMM. Parce qu’on est lié par ça. »

Fausse route

Michel Rochefort, professeur en planification urbaine à l’Université du Québec à Montréal, croit que Saint-Bruno fait fausse route : « Quand on regarde le centre-ville, on voit qu’il y a énormément d’espaces qui peuvent être optimisés, sans permettre des immeubles en hauteur. » « La question, c’est pourquoi déplacer beaucoup de densité à l’extérieur du centre-ville. Dans le fond, on va créer un nouveau quartier, complètement détaché du vieux Saint-Bruno, qui va entraîner des déplacements en automobile au lieu de déplacements actifs. »

C’est un problème en matière de développement durable. On refait une ville où il faut se déplacer en voiture pour se rendre d’un point à l’autre.

Michel Rochefort, professeur en planification urbaine à l’UQAM

Cette approche de l’occupation du territoire ne se reflète pas seulement dans le règlement de zonage. Elle est au cœur d’un autre débat, sur l’emplacement d’un futur complexe sportif de plus de 50 millions, soit sur le site de l’école secondaire du Mont-Bruno, à moins d’un kilomètre du centre-ville, soit sur le site Marie-Victorin, près de l’autoroute 30, plus éloigné et donc plus susceptible d’encourager le recours à l’automobile.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Commerces du centre-ville de Saint-Bruno-de-Montarville

Le choix d’un des deux sites sera soumis à une forme de référendum au début de juin. « Pour ma part, mon choix est fait. Je vais voter pour le site Marie-Victorin », affirme le maire, évoquant les coûts et les délais, et estimant que le caractère « un peu excentré » du site, proche de l’autoroute, ne pose pas de problème.

« On aurait pu aller en référendum légal, un processus qui coûte énormément d’argent. On a plutôt fait affaire avec une firme spécialisée qui a un système de vote ultra sécurisé. Chaque citoyen va recevoir un numéro d’identification personnel par la poste et va pouvoir voter en ligne, par téléphone ou en personne », précise-t-il.

Projets compromis

La modification au règlement de zonage a aussi des effets très concrets sur des projets en développement qui, soudainement, se trouvent compromis.

Brendan O’Dowd, spécialisé dans le logement abordable, poursuit la Ville parce que son projet a été refusé. Il a acquis deux maisons sur le chemin de la Rabastalière qu’il comptait faire démolir pour construire un immeuble de 19 logements. Son projet, approuvé par le comité consultatif d’urbanisme (CCU) de Saint-Bruno, a été bloqué par le comité de démolition.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Brendan O’Dowd, promoteur immobilier, poursuit la Ville de Saint-Bruno.

On poursuit parce qu’il n’y a pas de cohérence dans la ligne directrice de la Ville.

Brendan O’Dowd, promoteur immobilier

« Le nouveau règlement ne tient pas la route par rapport à l’étalement urbain, à la densification des centres-villes, à l’environnement, aux transports en commun et aux commerces de proximité, juge ce promoteur. Tout ce que le gouvernement demande aux villes de faire, lui, Ludovic [Grisé Farand], dit non, nous on est au-dessus de ça et on va envoyer les gens dans un nouveau quartier qui va peut-être être construit dans cinq ou dix ans derrière les Promenades St-Bruno. »

Le conseiller Vincent Fortier a voté contre la modification du règlement de zonage qui, en plus d’encourager l’étalement, donne selon lui un pouvoir discrétionnaire au maire. « Le maire a la capacité et le droit de filtrer les projets immobiliers qui ne sont pas conformes au cadre réglementaire et de soumettre au conseil de ville ceux qu’il juge intéressants. Comment assurer, sans cadre réglementaire cohérent, le développement unifié ? C’est impossible pour moi », lance-t-il.

Lisez l’article « Densification urbaine : “pas dans ma cour” à Saint-Lambert ? »

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Il y a un thème commun de tous ces politiciens qui luttent contre la densité: ils sont incapables d’illustrer la densité qu’ils repoussent sans mentir avec des caricatures grotesques. Ils doivent toujours illustrer leurs propos avec des superlatifs, des images grossières et exagérés, et au final… On se demande à quoi ressemblerait leur opinion s’ils ne pouvaient pas abuser de ces procédés littéraires. Est-ce qu’il resterait une opinion?

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Québec ne peut-il pas imposer une densité minimum par km2 ou territoire, aux nouveaux développements? Je crois que CB et Ont ont imposés des règles du genre dernièrement, non?

Le discours n’est pas si différent de ce que l’on peut entendre sur l’île, même parmi ceux qui décrient le problème de l’étalement et l’importance du développement durable. Il y aura toujours moyen de rationaliser son opposition à la densification ou de pelter la responsabilité commune du développement durable à ses voisins, en appeler au juste milieu, dans l’intérêt seul d’un faux équilibre; c’est au cœur de nos réactions NIMBY.

Et malgré ce qu’on peut penser de l’expression, ce n’est pas parce qu’elle peut être galvaudée qu’elle n’illustre pas adéquatement un sentiment commun qui mérite d’être examiné : une aversion, naturelle, instinctive aux transformations de notre milieu, une inclinaison à concevoir ces transformations dans leur formes les plus nuisibles et minimiser ou faire abstraction les bienfaits qu’elles pourraient amener.

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Plusieurs perles de la part de ce maire:

« Notre vision, c’est que la densification se fasse plus dans le secteur des Promenades St-Bruno, là où ça ne dérange personne »

« On peut faire beaucoup de densification dans des villes comme Longueuil, Montréal, Laval, Sherbrooke ou Gatineau, répond M. Grisé Farand. Mais il ne faut pas raser les petits villages et les villes de plus petites tailles pour faire des boulevards Taschereau et des Quartiers DIX30. Il peut y avoir un juste milieu entre les deux. »

“Je pense qu’il faut limiter l’étalement, mais ça prend un certain équilibre aussi, parce que les gens qui partent des grandes villes veulent un terrain. Ce n’est pas vrai qu’on va tous vivre dans des 4 1/2.”

“Nous, on pense que c’est aux citoyens de décider du développement de la ville et pas aux promoteurs”

“Il pourrait y avoir à cet endroit des tours avec quatre, cinq ou six étages,”

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T’as pas vraiment besoin de 4-5 étages pour avoir une densification significative de ce genre de bâti-là, mais à mon avis il y a des beaux exemples de densification au coeur d’un milieu existant qui ont 3 étages et qui s’y intègrent bien. Je pense au Elisa dans le vieux Sainte-Dorothée, entre autres.

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Le terrain en question:

Pour quelqu’un qui dit ne pas vouloir faire de “Dix30” ou whatever, c’est un peu ironique… Il n’a aucune notion de ce que “densification” peut vouloir dire, et des différentes formes qu’elle peut prendre. Ce terrain n’est pas connecté au reste de Longueuil (à l’ouest). Si des routes sont faites, ces gens vont hurler parce qu’il y aura beaucoup plus d’autos dans leur secteur, en plus que c’est le genre de banlieue avec croissants, cus-de-sac, et peu d’interconnexions. Oh et pas de trottoirs non plus.

À l’est, les promenades St-Bruno, océan de stationnement. Les nouveaux habitants n’auront d’autre choix que d’utiliser leur voiture. Sur le bord de l’autoroute, loin des épiceries, écoles, et tout le tralala d’une ville bien aménagée. Il n’y a en plus aucun transport en commun lourd dans ce coin, et les installations cyclables sont absentes.

Dernière chose: pour un maire qui mentionne Taschereau comme exemple à ne pas suivre (je suis d’accord sur ce point), il devrait peut-être regarder son centre-ville vue de haut. C’est pas si verdoyant qu’il ne le laisse paraitre… C’est plutôt gris asphalte.

Ce maire est complètement dans le champ, et son projet aussi, littéralement.

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« Saint-Bruno, c’est une ville qui a gagné plusieurs prix », souligne le maire.

Saint-Bruno est reconnu à l’échelle canadienne pour sa beauté, sa verdure, sa joie de vivre. Nous, on veut conserver ça. Donc, notre vision, c’est de conserver un centre-ville avec cachet. — Ludovic Grisé Farand, maire de Saint-Bruno-de-Montarville

PVI :point_down:

Engagée dans une démarche de développement durable de la collectivité, la Ville a récolté de nombreux prix, mentions et accréditations au fil des ans. Elle s’est entre autres démarquée par :

  • son dynamisme socioéconomique;
  • son engagement à l’égard de la collectivité et de l’environnement;
  • sa participation à la qualité de vie et au bien-être de ses citoyens;
  • ses politiques, ses programmes et ses plans d’action;
  • ses stratégies de communication réussie.

Découvrez les prix et mentions obtenus.

2019

Famille et qualité de vie

Prix du Carrefour action municipale et famille attribué au Réseau de transport de Longueuil et à la Ville de Saint-Bruno-de-Montarville pour le projet pilote RTL à la demande, qui est maintenant un service permanent. Il s’agit d’une solution de transport flexible et facile à utiliser pour desservir certains secteurs, avec une application en temps réel qui offre plusieurs options de trajets, et ce, au prix d’un déplacement régulier du RTL. Voir le communiqué.

2018

Santé durable

Prix Distinction Santé durable, catégorie municipale, par l’Association pour la santé publique du Québec. Ce prix couronne l’apport exceptionnel de la Ville au soutien de la prévention, ainsi que du développement social et économique du Québec par la promotion d’une conception durable de la santé et du bien-être des citoyens.

Famille et qualité de vie

Pour une deuxième année consécutive, la Ville de Saint-Bruno est nommée la meilleure ville au Canada pour les familles selon le palmarès Canada’s Best Places to Live du magazine économique MoneySense. Selon ce même palmarès, elle se classe au quatrième rang (premier rang au Québec) des villes canadiennes où il fait bon vivre. La Ville se distingue une fois encore par sa vitalité économique, son côté abordable, son faible taux de criminalité et son accès aux commodités (garderies, écoles, soins de santé, services de loisir, etc.).

Pour en savoir plus, consultez notre section à cet effet.

2017

Famille et qualité de vie

Nommée meilleure ville au Canada où élever des enfants et au sixième rang des villes québécoises où il fait bon vivre, selon le palmarès Canada’s Best Places to Live du magazine économique MoneySense. La Ville se distingue par sa vitalité économique, son côté abordable, son faible taux de criminalité et son accès aux commodités (garderies, écoles, soins de santé, services de loisir, etc.).

Pour en savoir plus, consultez notre section à cet effet.

Communications

Deux Plume d’or décernées par l’Association des communicateurs municipaux du Québec :

  • l’une dans la catégorie Campagnes de mobilisation, pour la campagne « Cultivons nos cinq fleurons » en vue de la classification 2016 des Fleurons du Québec, en raison de son originalité et de sa capacité à mobiliser les citoyens et la communauté d’affaires à l’embellissement horticole durable de la municipalité;
  • l’autre dans la catégorie Publications, pour le Guide d’accueil des employés, en raison de son concept original, jeune et innovateur, de sa signature graphique, et de l’importance accordée aux employés.

Pour en savoir plus, consultez leur site web.

2016

Embellissement horticole durable

Renouvellement de son accréditation de cinq fleurons attribuée en 2012 par Les Fleurons du Québec. Cette récompense souligne les efforts déployés par la municipalité pour embellir durablement son paysage urbain et améliorer la qualité de vie de ses citoyens.

C’est grâce à la campagne de sensibilisation sous le thème Ensemble, cultivons nos cinq fleurons et à l’implication et au travail d’équipe des membres du comité d’embellissement, des organismes communautaires, citoyens, commerçants et employés municipaux que Saint-Bruno a pu maintenir la classification de cinq fleurons.

Pour en savoir plus, consultez notre section à cet effet.

logo fleurons

Communications

Grande Plume d’or décernée par l’Association des communicateurs municipaux du Québec pour le projet de sensibilisation aux ruches urbaines élaboré par le Service des communications de la Ville. L’avant-garde du message environnemental véhiculé et l’excellence de la stratégie de communication intégrée ont favorisé l’obtention de ce prix.

L’intention de communication consistait à sensibiliser les citoyens à la préservation de la population mondiale d’abeilles et à l’importance de leur apport pour l’agriculture et la diversité de notre alimentation.

2013

Famille

Accréditation Municipalité amie des aînés (MADA) accordée par le ministère de la Santé et des Services sociaux à la suite d’une démarche rigoureuse. Cette accréditation s’appuie sur un projet international porté par l’Organisation mondiale de la santé : villes amies des aînés. Le programme MADA vise à soutenir la Ville dans ses actions pour créer un cadre de vie favorable au bien-être et au vieillissement actif des aînés ainsi qu’à l’intégration intergénérationnelle.

Une Municipalité amie des aînés :

  • met un frein à l’âgisme;
  • sait adapter ses politiques, services et structures pour soutenir les aîné;
  • agit de façon globale et intégrée;
  • favorise la participation des aînés;
  • s’appuie sur la concertation et la mobilisation de toute la communauté.

Pour en savoir plus, consultez notre page à cet effet.

2012

Embellissement horticole durable

Première ville à obtenir la cote maximale de cinq fleurons, à l’issue d’une troisième participation à la classification horticole des Fleurons du Québec. Il s’agit d’une reconnaissance pour l’embellissement horticole durable et spectaculaire dans la totalité des domaines : municipal; résidentiel; institutionnel; commercial et industriel; initiatives communautaires et développement durable.

C’est grâce à l’implication et au travail d’équipe des membres du comité d’embellissement, des organismes communautaires, citoyens, commerçants et employés municipaux que Saint-Bruno a pu se hisser à ce sommet.

Famille

Accréditation Municipalité amie des enfants par le Carrefour action municipale et famille en collaboration avec UNICEF Canada, une reconnaissance qui symbolise l’engagement de la Ville à :

  • respecter les droits de l’enfant et à célébrer la Journée internationale des droits de l’enfant le 20 novembre de chaque année;
  • placer le bien-être des enfants au cœur de ses préoccupations;
  • tenir compte des opinions, des besoins et des priorités des enfants dans ses prises de décisions, ses politiques, ses programmes et ses plans d’action;
  • faire la promotion des politiques favorables au plein épanouissement des enfants Famille

Prix du Carrefour action municipale et famille attribué à la Ville pour sa politique familiale et son plan d’action. La Municipalité se distingue notamment pour la diversité et la pérennité des activités familiales et intergénérationnelles offertes sur son territoire.

Pour en savoir plus, consultez notre page à cet effet.

Embellissement horticole durable

Grande gagnante nationale au concours pan canadien Collectivités en fleurs, la Ville reçoit :

  • la cote maximale de cinq fleurs avec une mention spéciale pour ses arrangements floraux;
  • le Prix spécial de la Commission de la capitale nationale pour ses arrangements floraux, décerné à la Ville la plus méritante, toutes catégories confondues.

Embellissement horticole durable

Obtention de quatre fleurons sur une possibilité de cinq à la classification horticole des Fleurons du Québec : une reconnaissance pour l’embellissement horticole durable et remarquable dans la majorité des domaines et une condition nécessaire pour être invitée à participer au concours pan canadien Collectivités en fleurs en 2008.

Plus loin dans notre histoire…

L’horticulture à l’honneur

Sous le maire Marcel Dulude (1979 à 2001), la municipalité a gagné plus de 10 prix en horticulture lors du concours national Villes, Villages et Campagnes Fleuris du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation. Saint-Bruno a également mérité le prix d’honneur de l’Association Internationale des Producteurs de l’Horticulture en 1993, décerné par la Europe’s Floral Competition à Dublin.

La beauté et le cachet du centre-ville de St-Bruno sont franchement douteux avec tous ses stationnements de surface et ses immeubles commerciaux banals.

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En effet, ce n’est pas aussi attrayant que d’autres noyaux de la région et la ville gagnerait vraiment à développer son centre-ville, réaménager sa voirie, favoriser les transports actifs comme le font déjà plusieurs «les petits villages et les villes de plus petite tailles».

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C’est franchement désolant ce narratif de “Les méchants urbains veulent envahir nos paisibles villages avec leurs tours et leurs centres d’achats”. Comme si les 30,000 gros VUS de Saint-Bruno troublaient pas déjà cette tranquilité la. Comme si la lutte aux changements climatiques c’est pas leur affaire.

Le maire de Saint-Bruno est de mauvaise foi… “On va parker une coupelle d’immeuble à côté des promenades et ça suffira à combler nos engagements envers la CMM”. Comme si faire plus que ce qui est demandé par la région c’était pas souhaitable.

Je comprends le point de ces maires. Ils veulent pas voir leur ville changer drastiquement, mais il y a une façon d’accepter de se pencher sur la densification sans caricaturer, sans fermer la porte à toute possibilité de façon catégorique. On accuse souvent les gens du centre de Montréal de souffrir de dogmatisme avec leurs vélos et leur urbanité, je trouve que les maires commencent à montrer qu’ils souffrent d’immobilisme.

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En plus, St-Bruno c’est une de ces villes de banlieue où le centre commercial est à moins de 10 minutes en vélo de la totalité des résidences de la ville, et où la majorité des rues ont très peu de circulation automobile. Tous les enfants ont rapidement un vélo dans ces villes et s’en servent pour aller chez leurs amis, aller au parc, etc. Suffirait que les adultes s’y mettent un tout petit peu et on verrait assez vite qu’il n’y a pas besoin d’autant de parking hors rue pour une petite ville comme ça.

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Densifions intelligemment, mais densifions

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE ARCHIVES LA PRESSE

Le terrain d’une ancienne quincaillerie à Saint-Lambert, où un projet immobilier à proximité de la gare suscite la controverse.

Nathalie Collard

Nathalie Collard La Presse

La Ville de Saint-Lambert, sur la Rive-Sud, a appuyé sur « pause » afin de repenser un projet immobilier prévu sur d’anciens terrains industriels. À Saint-Bruno-de-Montarville, le maire a adopté des mesures d’urgence pour freiner la densification dans son centre-ville. Les deux municipalités doivent revoir leur plan d’urbanisme, mais d’ici là, elles souhaitent reprendre le contrôle de leur développement.

Publié à 5h00

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Quand on leur parle, ces élus se disent en faveur d’une densification « intelligente ». Soit. La densification peut bien être « intelligente » ou « douce », un autre terme qu’on entend souvent ces temps-ci. L’important c’est qu’on parle bien de densification.

À Saint-Lambert, on se questionne sur la hauteur des bâtiments et la capacité des infrastructures à accueillir de nouveaux résidants. Mais si on réduit trop le nombre d’habitations, le projet ne sera plus rentable. On devra reprendre le travail effectué par l’administration précédente et refaire une consultation.

Du côté de Saint-Bruno, où on retrouve un grand nombre de maisons unifamiliales, on évoque l’idée de permettre l’ajout d’une unité d’habitation sur le terrain de sa maison. On vante aussi un projet de développement immobilier près des Promenades St-Bruno, loin du centre-ville, où on prévoit ajouter une école et une garderie. Cette densification est trop douce, mais elle répond aux demandes de la population qui ne veut pas qu’on touche à son centre-ville.

Sauf que le Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) de la Communauté métropolitaine de Montréal, tout comme le schéma d’aménagement et de développement de l’agglomération de Longueuil, sont clairs : il faut densifier d’abord près des services et du transport collectif structurant afin de réduire le recours à l’auto qui créerait plus de circulation. C’est ça, la densification intelligente : construire là où il y a déjà un noyau de gens. Même si, au départ, les gens résistent.

Tous les élus municipaux québécois sont confrontés aux mêmes défis provoqués par la crise climatique, qui exige de diminuer nos GES, et la crise du logement : ajouter des habitations sur leur territoire sans perdre leur âme et leur cachet.

Ces élus sont souvent pris en sandwich entre les promoteurs qui veulent construire beaucoup pour rentabiliser leurs investissements, et les citoyens qui défendent le statu quo lors des consultations, à coup de pétitions et de référendums.

On parle d’« acceptabilité sociale » et quand on parle de densité, elle est difficile à obtenir. Or cette acceptabilité, elle doit évoluer. Les élus doivent être en mesure de bien expliquer les besoins et les avantages de la densification à leur population.

Malheureusement, à l’heure actuelle, ils disposent de peu d’exemples emballants pour convaincre qui que ce soit. Quand on dit « densification », les gens voient tout de suite ce qu’ils vont perdre, pas ce qu’ils ont à gagner. Il faut donc les rassurer : la densification ne signifie pas que votre quartier se transformera en copie de Griffintown.

On peut se tourner vers la ville de Candiac, par exemple, qui développe un quartier TOD* autour de la gare de train exo. Quand elle est bien faite, quand elle est travaillée en amont avec les promoteurs, la densification améliore la qualité de vie des gens. Le transport actif rendu possible grâce à la proximité des commerces et des services a des impacts directs sur la santé physique et mentale des individus. C’est démontré.

De toute manière, les villes n’auront bientôt plus le choix de densifier : la démographie va les y forcer. Les baby-boomers vieillissants ne voudront plus habiter leur grande maison, mais souhaiteront peut-être demeurer dans leur quartier.

Plus d’immeubles de condos, donc, et moins de cottages. Sur le territoire de la CMM, la construction d’unifamiliales a chuté au cours des dernières années. Dans certaines villes américaines, on interdit carrément leur construction. C’est un gros changement de culture pour l’Amérique du Nord qui s’est construite autour de l’idéal du « bungalow-piscine-entrée de garage » après la Seconde Guerre mondiale.

On ne changera pas les mentalités du jour au lendemain, mais il faut y travailler.

Or à l’heure actuelle, ceux qui pourraient donner une impulsion au débat, des ministres importants du gouvernement Legault, nagent à contre-courant et politisent la question de la densification.

De l’avis de plusieurs acteurs du monde municipal, les déclarations du ministre des Transports, François Bonnardel – qui a dit que la densification était une « mode » –, ont causé beaucoup de tort. La densification n’est pas une mode, c’est une nécessité.

Mais il faut savoir bien l’expliquer.

*TOD : de l’anglais Transit Oriented Development, il s’agit d’un développement immobilier de moyenne à haute densité autour d’une station de transport en commun à haute capacité comme une gare, par exemple.

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