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à l’émission La Facture
Comment la nouvelle loi anticitron peut vous aider? | La facture
Une propriétaire d’un VUS 100 % électrique considère qu’elle a acheté un « citron ». L’an dernier, le Québec s’est doté d’une loi qui aide les automobilistes à faire reconnaître leur voiture comme un « citron ». Dans son cas, pourrait-elle s’en servir ?
Journaliste : Nancy Desjardins
Réalisateur : Jean-François VézinaPour plus d’information, lisez l’article de notre journaliste Nancy Desjardins sur la plateforme Info de Radio-Canada : Sa voiture est-elle un « citron »? | Radio-Canada
L’an dernier, le Québec s’est doté d’une loi anticitron. La nouvelle disposition, qui a modifié la Loi sur la protection du consommateur, vise à aider les automobilistes qui sont aux prises avec des véhicules présentant des problèmes à répétition. Les règles de cette disposition sont très claires.
Selon Charles Tanguay, porte-parole de l’Office de la protection du consommateur, il y a « trois situations qui permettent de déclarer une voiture “citron” » :
si votre véhicule est allé trois fois au garage pour la même défectuosité et qu’elle n’est toujours pas réparée;
si votre véhicule présente 12 problèmes différents, qu’ils aient été réglés ou non;
si votre véhicule est au garage 30 jours consécutifs et que le concessionnaire ne peut le réparer. Par contre, si le commerçant peut prouver que la pièce est manquante et qu’il vous a prêté un véhicule de remplacement, la voiture ne pourra être considérée comme un citron.
Selon la Loi sur l’emballage et l’étiquetage des produits de consommation, il n’est pas obligatoire d’indiquer le pays de provenance ou de fabrication sur des articles vendus au Canada… sauf quelques exceptions.
Les principales exceptions concernent deux types de produits. D’abord, il y a les produits alimentaires.
Le pays d’origine doit être clairement indiqué pour les produits ci-dessous, lorsqu’ils sont importés et préemballés :
- Les fruits et légumes frais et transformés
- Les œufs en coquille et transformés
- Les produits de viande, le poisson et les produits du poisson
- Les produits laitiers
- Les produits de l’érable
- Le miel
- Le vin et l’eau-de-vie (brandy)
Il y a aussi le secteur textile, dans lequel on retrouve par exemple les vêtements, les draps ou encore les coussins. Le pays de provenance doit être indiqué s’il est écrit qu’il s’agit d’un produit d’importation.
Les plats de prêt-à-manger vendus en épicerie sont plus populaires que jamais et les sections qui leur sont consacrées s’agrandissent. En 2025, ce marché devrait atteindre 10 milliards de dollars au Canada, selon l’Université Dalhousie.
Mais la clientèle se retrouve devant un manque de données essentielles pour pouvoir comparer les produits. Si le tableau de la valeur nutritive (TVN), un outil important pour faire des choix éclairés en alimentation, est obligatoire sur l’étiquette de la plupart des aliments emballés, dont les repas surgelés ou confectionnés à l’extérieur, il ne l’est pas sur les repas prêts à manger préparés en épicerie.
Parmi quatre pâtés chinois, par exemple, lequel contient le moins de sel, de sucre ou de matières grasses? Impossible à savoir.
Faut-il repenser la réglementation?
Une fin de non-recevoir
Les détaillants interrogés par La Presse, tout comme le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD), n’ont toutefois pas l’intention d’accepter l’invitation de Temu. Au contraire. En décembre, dans une lettre commune, plusieurs commerçants avaient demandé au gouvernement canadien d’agir pour lutter contre les plateformes chinoises comme Shein ou Temu, reconnues pour encourager la « mode jetable », un phénomène qui prendrait de l’ampleur.
Ils disaient souhaiter qu’Ottawa imite la France et agisse pour pénaliser les fabricants de mode éphémère (fast fashion).
En plus des bas prix avec lesquels ils ne peuvent rivaliser, les commerçants québécois soulignent que ces vêtements, souvent de piètre qualité, sont parfois impossibles à recycler.
« Non, pas du tout. Pour nous, ce n’est pas un canal que l’on envisage d’utiliser », a répondu sans détour la présidente de Tristan, Lili Fortin, lorsque nous l’avons interrogée sur la proposition de Temu. « Je trouve déplorable l’idée d’acheter des vêtements jetables. On a toujours résisté à ça. On se bat pour éduquer les gens à l’importance d’un bon rapport qualité-prix. »
Du côté des magasins Mode Choc, la copropriétaire Jessika Roussy n’est pas plus tentée par l’expérience. « J’ai de la misère à voir ce qui est positif là-dedans. On devrait essayer d’avoir nos propres structures pour favoriser l’achat local et apprendre des erreurs du passé », dit-elle, en faisant référence au défunt Panier bleu, une place de marché qui avait pour objectif d’encourager les commerçants d’ici. L’expérience s’est finalement soldée par un échec.
Mme Roussy reconnaît néanmoins qu’elle pourrait comprendre qu’un petit détaillant avec peu de moyens puisse se laisser séduire par l’idée. « Mais il doit s’assurer que ça ne met pas à risque son modèle d’affaires. Qu’est-ce qui arrive si Temu change les règles du jeu en cours de route ? »
Reportage de CityNews
Montreal duo launch tools to help Canadians support local businesses
“We have ways of uniting and fighting back,” said Christopher Dip, co-founder of Buy Beaver, a tool designed to help Canadians make informed purchasing decisions amid growing trade tensions. Adriana Gentile reports.
Pourquoi ne retire-t-on pas des rayons des épiceries tous les produits américains ?
Une telle mesure a été adoptée par le gouvernement du Québec, qui a retiré les alcools américains des rayons de la SAQ. Mais ce serait plus délicat à appliquer à tous les produits alimentaires américains, puisque contrairement à la SAQ – qui est une société d’État –, le gouvernement ne possède ni n’exploite toutes les épiceries du pays.
Pourquoi voit-on beaucoup de produits américains au rabais sur les rayons ?
« Ce n’est pas un mirage : beaucoup de produits américains étaient vendus au rabais ces dernières semaines », confirme Sylvain Charlebois. C’est qu’ils s’écoulent moins facilement que d’habitude, preuve que les Canadiens les boudent bel et bien.
Pourquoi ne pas taxer l’électricité et le pétrole exportés vers les États-Unis ? Ou en stopper complètement l’exportation ?
C’est une mesure qui pourrait être envisagée par les gouvernements. Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a d’ailleurs déjà annoncé qu’il imposerait bientôt une surtaxe de 25 % sur l’électricité que la province fournit à 1,5 million de clients, dans plusieurs États américains.
Mais taxer le pétrole ou l’électricité, voire limiter les exportations de ces ressources, « c’est assez agressif comme mesure », souligne Maurice Doyon.
« On tombe alors dans des ressources stratégiques, qui sont hautement sensibles pour les États-Unis », confirme François Delorme.
Il s’agit également de ressources dont dépendent plusieurs provinces canadiennes ; les surtaxer reviendrait à risquer de mettre en péril notre propre économie, et entraînerait des pertes d’emplois de ce côté-ci de la frontière.
« Ce serait une escalade au niveau des représailles, résume François Delorme. Il y aurait un effet boomerang garanti. […] C’est possible que ça arrive, mais on serait rendus dans quelque chose d’ultra problématique. »
3 Articles
Accros à la Bourse comme au casino
Une tempête parfaite
« Pour moi, c’est du gambling sur stéroïdes »
La Bourse n’est pas un jeu »
Elle souligne qu’avant la pandémie, 80 % de la clientèle de la Maison Jean Lapointe s’y présentait pour des problèmes liés aux appareils de loterie vidéo. « Depuis la pandémie, 90 % de la clientèle vient pour un problème de jeu en ligne. »
Personne ne va lever la main pour se vanter qu’il a un problème de dépendance au marché boursier après avoir perdu 100 000 $, lance Michel Villa, formateur boursier, courtier, conférencier et spécialiste de la finance comportementale.
Je croise toutefois beaucoup de gens dans des évènements qui me demandent si je connais un bon conseiller en placements. Il y a des gens qui me disent : “J’avais 200 000 $ dans mon compte et je n’ai plus que 20 000 $.” Cette personne n’apparaît pas dans des statistiques, mais elle a un enjeu.
Michel Villa, formateur boursier, courtier, conférencier et spécialiste de la finance comportementale
« On dirait que les gens doivent se brûler pour avoir une leçon. La Bourse n’est pas un jeu », lance-t-il.
« Tant et aussi longtemps qu’une personne ne consulte pas ou ne fait pas partie d’un groupe, il est impossible de savoir qu’elle a un problème avec le marché boursier. Des gens peuvent confondre “négociation active” et “avoir un problème”. »
Résumé
Un nouveau symbole pour vous aider à mieux manger
Par Olivier Mougeot, Le Soleil
30 mars 2025 à 04h00|
Mis à jour le30 mars 2025 à 08h51
Le nouveau symbole apposé sur le devant des emballages vise à alerter le consommateur si le produit est trop sucré, trop salé, ou trop gras. (Frédéric Matte/Le Soleil)
1 DE 2 | Peut-être l’avez vu déjà vu lors de votre épicerie? Une petite loupe a fait son apparition sur certains produits alimentaires. À partir du 1er janvier 2026, ce nouveau symbole sera obligatoire.
C’est quoi ce nouveau symbole?
Celui-ci figurera sur une variété de produits alimentaires vendus dans tous les commerces du Canada. Il sera apposé sur le devant de l’emballage.
Il permettra de signaler au consommateur la teneur élevée de trois nutriments spécifiques identifiés par Santé Canada comme présentant un risque pour la santé lorsqu’ils sont consommés de manière excessive.
Ces trois nutriments sont:
- les gras saturés
- le sodium
- les sucres
La loi qui introduit ce symbole de la petite loupe est en fait applicable depuis juillet 2022, mais les entreprises ont jusqu’au 1er janvier 2026 pour adapter leur étiquetage.
C’est quoi l’objectif?
Les pouvoirs publics poursuivent plusieurs objectifs avec cette nouvelle loi:
- outiller la population pour l’aider à faire des choix plus éclairés et encourager une alimentation plus saine;
- aider le consommateur à identifier les aliments riches en gras saturés, en sodium et ou en sucres plus facilement et rapidement;
- réduire la quantité consommée de ces trois nutriments par la population et donc les risques liés à différentes maladies comme les maladies du cœur, le diabète de type 2 et l’obésité;
- inciter les entreprises de l’agroalimentaire à revoir la composition de leurs produits et à les bonifier au niveau nutritionnel pour ainsi améliorer l’offre alimentaire au Canada.
En fait, ce symbole complète le tableau de la valeur nutritive affiché au dos des emballages alimentaires.
«L’objectif est vraiment de faire bouger l’industrie en les incitant à reformuler leurs produits pour échapper au symbole. La responsabilité de manger plus sainement n’est plus seulement assurée par le consommateur, elle devient partagée par l’industrie», observe Véronique Provencher, directrice scientifique de l’Observatoire de la qualité de l’offre alimentaire à l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF) de l’Université Laval.
Quels produits auront ce symbole? Et combien?
Un produit devra avoir la loupe sur son étiquette s’il atteint ou dépasse les seuils considérés comme élevés en gras saturés, en sodium et ou en sucres. Ce seuil est calculé selon la valeur quotidienne recommandée de ces nutriments ainsi que sur la quantité/portion de référence de l’aliment, qui sont déterminés par Santé Canada selon le type de produit.
Pour une majorité de produits préemballés, 15 % de nutriment ou plus de la valeur quotidienne entraîneront l’obligation d’ajouter le symbole, résume la nutritionniste de l’INAF.
Il est difficile de savoir combien de produits auront la petite loupe. Surtout que présentement, des entreprises du secteur réfléchissent à modifier leurs recettes afin d’échapper au symbole ou développent des produits qui seront en dessous du seuil fixé par Santé Canada.
Le rayon des gâteaux, comme celui des charcuteries ou des bonbons, va être particulièrement concerné par le nouveau symbole. (Frédéric Matte/Le Soleil)
Mais le nombre de produits concernés sera élevé selon une étude de l’Observatoire de l’offre de la qualité alimentaire. Les chercheurs ont en effet constaté que sur plus de 5000 produits fréquemment achetés et consommés par les Québécois, les deux tiers devraient avoir à afficher le symbole pour au moins un nutriment, rappelle Mme Provencher.
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Sonia Pomerleau, une autre nutritionniste de l’INAF, mentionne aussi que les fabricants de produits avec «une aura santé, comme les yogourts» vont probablement être davantage enclins à modifier leur recette pour échapper à la loupe que ceux qui produisent des croustilles qui bénéficient d’une «aura d’indulgence».
Quels produits seront exemptés?
Seront notamment exemptés les produits suivants:
- les légumes et les fruits entiers ou coupés frais, congelés, en conserve ou séchés;
- le lait entier et à 2 %;
- les œufs;
- les aliments présentant un profil lipidique sain, comme les huiles végétales, les noix et les poissons gras.
Y a-t-il des réglementations similaires ailleurs dans le monde et sont-elles efficaces?
L’étiquetage nutritionnel sur le devant de l’emballage est largement reconnu par les organismes de santé comme un outil efficace.
Un symbole similaire a donné de bons résultats au Chili, où l’on estime que les aliments achetés par les ménages contenaient 37 % moins de sodium et 27 % moins de sucre.
«Au Québec, on observe déjà des améliorations dans certaines catégories de produits, comme les pains tranchés qui sont des denrées très salées», note Véronique Provencher.
Comment le consommateur réagira?
Là aussi, pas facile de le savoir exactement. Mais des données recueillies par Ilot, une agence qui conseille les marques de l’agroalimentaire dans leur marketing, et la firme Léger laissent percevoir que le consommateur pourrait changer ses habitudes d’achat.
En effet, 77 % des Québécois affirment que le nouveau symbole nutritionnel aura un impact sur leurs choix s’il est affiché sur des produits qu’ils achètent régulièrement.
35 % déclarent qu’ils diminueront la fréquence d’achat d’un produit si le symbole y figure, et 12 % assurent qu’ils arrêteront tout bonnement d’acheter le produit.
L’allégation «Sans sucre ajouté» a un rôle important dans le choix du consommateur au moment d’acheter un produit ou non à l’épicerie. (Frédéric Matte/Le Soleil)
Guillaume Mathieu, cofondateur d’Ilot, rappelle tout d’abord que les consommateurs ont soif de produits moins sucrés. «C’est l’allégation la plus recherchée», observe-t-il. Mais surtout, il juge que dans le contexte économique actuel, avec la guerre tarifaire, le prix demeure le premier critère d’achat d’un produit. Le goût arrive en 2e position et l’aspect nutritif en 4e place — un changement de la recette pourrait donc entraîner des conséquences sur les ventes.
«Dans le fond, la grande inconnue qui demeure, c’est de savoir si les gens vont prêter attention au symbole», estime Mme Provencher de l’INAF.
Qu’en pensent les professionnels du secteur?
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Les industriels de l’agroalimentaire n’ont donc pas le choix que de se conformer à cette nouvelle législation. Mais une majorité d’entre eux aurait préféré un système plus proche du Nutriscore utilisé en France qui note un produit de A à E. «Le problème du Nutriscore est qu’il n’est pas obligatoire», explique Véronique Provencher.
Résumé
Nouveau partenariat anti-gaspillage entre Super C et Too Good To Go
Par Ani-Rose Deschatelets, Le Droit
9 avril 2025 à 07h00
Chez Super C, les consommateurs pourront réserver quatre types d’assortiments de produits périssables invendus, dont des fruits et légumes, des produits de boulangerie, des produits laitiers et des viandes. (Maxime Picard/Archives La Tribune)
Les 112 magasins Super C du Québec, dont les six succursales outaouaises, franchissent un pas de plus pour contrer le gaspillage alimentaire en annonçant un partenariat avec l’application anti-gaspillage alimentaire Too Good To Go.
«La demande est très forte sur l’application, alors on poursuit notre lancée», a expliqué Nicolas Dot, gestionnaire des relations publiques chez Too Good To Go Canada.
L’application Too Good To Go est une application qui a comme objectif de contrer le gaspillage alimentaire. Les consommateurs peuvent réserver des «paniers» d’aliments invendus du jour, encore consommables, chez divers commerçants participants dans leur région, et ce, à une fraction du prix.
Nicolas Dot, gestionnaire des relations publiques chez Too Good To Go Canada. (François Gervais/Archives Le Nouvelliste)
Le partenariat entre TGTG et du commerce à escompte du groupe Metro Inc., Super C, s’inscrit dans la continuité, alors que la bannière Metro participe déjà à l’application depuis décembre 2022. «Le défi c’est d’offrir de la diversité et d’apporter toujours plus d’options anti-gaspillage aux citoyens de chaque région.
Chez Super C, les consommateurs pourront réserver quatre types d’assortiments de produits périssables invendus, dont des fruits et légumes, des produits de boulangerie, des produits laitiers et des viandes. «Chez Super C, nous nous engageons au quotidien à offrir de la valeur à notre clientèle, sans compromis sur la qualité», a soutenu Loïc Cloutier, vice-président principal chez Super C. «En offrant ces assortiments à petit prix, nous donnons une seconde chance à des produits encore parfaitement consommables, tout en répondant aux besoins de notre clientèle qui recherchent des options économiques et responsables.»
Too Good To Go compte actuellement 100 millions d’utilisateurs et 170 000 partenaires actifs dans 19 pays à travers le monde.
«On a évidemment comme objectif de travailler avec tout type de commerce alimentaire qui a des surplus à la fin de la journée et qui, autrement, passeraient aux poubelles, poursuit M. Dot. On parle de commerces locaux, qui sont pris d’assaut assez rapidement, ou de grands commerces comme Metro et Super C. On veut qu’il y en ait pour tous les goûts.»
À long terme, toutefois, c’est une réduction de la concurrence et une augmentation des prix à la pompe qui attend les automobilistes québécois.
Ce n’est pas le prix plancher qui fait que le prix de l’essence est plus élevé au Québec, c’est la taxe de vente provinciale sur les carburants et le Système de plafonnement et d’échange de droits d’émission.
François Vincent, porte-parole de la Fédération de l’entreprise indépendante
François Vincent croit que l’annonce de lundi sur l’élimination du prix plancher de l’essence est une diversion pour faire oublier que depuis l’abolition de la taxe carbone fédérale, le 1er avril, l’écart entre les prix à la pompe au Québec et en Ontario est plus grand que jamais.
« Peu importe l’écran de fumée que le gouvernement peut envoyer, il y a plus de taxes au Québec et l’essence coûte plus cher. »
Guerre commerciale Des applications d’aide à l’épicerie s’adaptent
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE
Pour bien répondre aux besoins des consommateurs dans un contexte de guerre commerciale, des plateformes et applications d’aide à l’épicerie s’adaptent.
Après le logement et la voiture, l’épicerie complète le peloton des dépenses des ménages les plus importantes. Ajoutez à cela la guerre commerciale avec les États-Unis qui a un impact direct sur la nourriture. Pour bien répondre aux besoins des consommateurs, des plateformes et applications d’aide à l’épicerie s’adaptent.
Publié à 8 h 00
Le nouvel acteur : Petite liste
L’inspiration qui a mené Tristan Garbiès à la création de Petite liste d’épicerie, ou Petite liste, est venue de la naissance de son deuxième enfant, qui l’a incité à se consacrer à la gestion de l’alimentation de la famille. Un tableau Excel consignait les recettes préférées de la famille, ainsi que les ingrédients requis.
De fil en aiguille, une page Facebook a été créée et le partage d’une liste en format PDF s’est vite imposé comme un incontournable. Les rabais de la semaine utilisés dans les recettes étaient ainsi partagés au grand public.
L’ouverture du site Petite liste d’épicerie est devenue réalité en septembre 2024.
L’objectif est d’offrir aux gens la possibilité de cuisiner quelque chose de simple et de sain.
Tristan Garbiès, fondateur de Petite liste d’épicerie
L’utilisateur qui se rend sur Petite liste a l’option de choisir des recettes à partir d’ingrédients qui proviennent de six épiceries : Maxi, Provigo, Metro, IGA, Super C et Walmart. Le site déniche ensuite les meilleures recettes par catégories : bœuf, poulet, porc, poisson, végé et végane, permet d’ajuster le nombre de personnes et ensuite de les ajouter à une liste de recettes préférées. Finalement, une liste d’épicerie est automatiquement créée avec tous les ingrédients et les quantités requis pour réaliser la recette.
De plus, Petite liste permet le cumul des quantités. Par exemple, si vous avez choisi trois recettes qui requièrent du bœuf haché, la quantité totale requise pour vos trois recettes sera calculée de manière dynamique, afin d’éviter le gaspillage alimentaire.
Enfin, Petite liste offre maintenant la possibilité de voir les produits du Canada et du Québec, au moyen d’une feuille d’érable ou d’une fleur de lys. Il est donc possible de concocter un plat tout en ayant le sentiment d’encourager des producteurs et des entreprises d’ici.
À moyen terme, Petite liste prévoit mettre au point une application mobile qui aura l’avantage d’offrir un service encore plus personnalisable (gestion des allergies, préférences alimentaires), avec des notifications adaptées, et la possibilité d’y ajouter ses propres recettes.
Petite liste en quelques chiffres
Un nouvel utilisateur qui souhaite s’abonner à Petite liste d’épicerie peut bénéficier du service sans frais pendant trois mois. Ensuite, les coûts sont les suivants :
Mensuel : 4,00 $ Annuel : 49,99 $
Économies visées pour une famille de quatre personnes : de 2000 $ à 3000 $ par année
À noter : Tristan Garbiès a fait le choix de ne pas intégrer de publicité sur la plateforme « afin de garantir une expérience optimale pour les abonnés. Il est important pour moi de maintenir cette approche afin de réellement mettre l’accent sur un service de qualité », a-t-il mentionné.
Glouton en quelques chiffres
L’engouement pour la plateforme Glouton de Jean-François Gagné Bérubé ne dérougit pas : 300 000 personnes utilisent son application mensuellement. L’offre gratuite, généreuse, est toujours maintenue et demeure un atout très important. Ainsi, les utilisateurs peuvent avoir accès à l’option de la liste d’épicerie et au système de pointage.
Si, toutefois, on opte pour la version payante :
Mensuel : 14 $ Annuel 120 $
Économies visées : 4000 $ par année, selon un test réalisé avec une famille de cinq personnes et un couple retraité
Les Vraies Aubaines en chiffres
Selon Jessica Laflamme, le nombre d’abonnements est demeuré stable, tout comme les renouvellements. Elle constate que les gens optent pour un plan annuel depuis que les droits de douane dans l’alimentation sont dans l’actualité. C’est comme si les gens se préparaient.
Les utilisateurs peuvent profiter d’un essai gratuit de sept jours. Après cette période, ils disposent de deux plans :
Mensuel : 13 $ Annuel : 108 $
Économies visées : 4000 $ par année pour une famille de quatre personnes