Consommation

Dans La Presse, une comparaison de prix de différents produits en 2020 et 2024, ajustés à l’inflation

Pour chacun des articles, nous indiquons d’abord le prix courant auquel il se vendait en 2000. Puis, on indique ce que représenterait cette somme ajustée à l’inflation grâce à l’outil de calcul de la Banque du Canada. Enfin, on indique le prix réel auquel il se vend en décembre 2024.

Évidemment, un objet ne se vend pas à un seul et unique prix actuellement, et ce n’était pas le cas non plus en 2000. Nous avons donc tenté de faire une comparaison honnête en conservant des paramètres similaires du point de vue de la marque et de la qualité, mais les résultats exacts pourraient varier. La comparaison donne quand même une idée générale de l’évolution des prix des 25 dernières années.

What’s getting more expensive in Quebec in 2025?

If you live in Quebec, you can expect to pay more for a few things in 2025. The prices of several goods and services including groceries and electricity are expected to rise.

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Je crois aussi que bien des gens qui veulent manger moins de viandes ont maintenant un bon choix de recettes végétariennes qui se passent de ces substituts. Ils ne sont pas toujours sains ni bons. On peut facilement faire très bien sans les utiliser.

Quand je cuisine sans viande, ce n’est pas une “béquille” dont j’ai besoin. Je fais une recette végé, pas une recette à la viande avec un substitut.

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Surtout qu’avec les substituts on tombe littéralement dans le super transformé.

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Pareil. Je ne suis pas 100% végé alors si j’ai envie d’un morceau de viande, je le mange, mais je n’ai pas réussi à trouver un seul substitut qui était réellement bon.

Trop salé, trop cher, goût étrange, texture désagréable, etc.

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La compagnie Loblaw (qui compte les enseignes Provigo et Maxi) s’excuse après avoir vendu des emballages de viande contenant une quantité inférieure à celle affichée sur l’étiquette, surfacturant ainsi les produits. Le problème touche aussi des épiceries de Walmart et Sobeys (qui compte l’enseigne IGA), révèle une enquête de CBC.

Les épiciers semblent avoir facturé dans ces cas le poids du contenant en plus de celui de la viande. Or, la réglementation fédérale le proscrit.

Une des mesures que j’ai dénoncé à plusieurs reprises, mais pas la seule…


Pourboire, épicerie et dédommagement

Au printemps, de nouvelles règles entreront en vigueur.

L’une d’entre elles devrait faire plaisir à bien des consommateurs, étourdis par les multiples façons de présenter les options de pourboire sur les terminaux de paiement. Dès le mois de mai 2025, ceux-ci devront calculer les pourcentages sur le montant de la facture avant les taxes. De plus, les diverses options de pourboire devront être présentées de façon neutre, incluant celle de ne laisser aucun pourboire.

Une autre mesure entrera en vigueur en même temps à l’épicerie : les détaillants devront clairement indiquer si un aliment est taxable ou non, et le prix de vente pour les non-membres d’un programme de fidélisation devra être clair.

Toujours à partir du mois de mai, dans les commerces avec lecteurs optiques à la caisse, lorsqu’un client observera une erreur de prix au moment de payer, le montant maximum du dédommagement prévu passera de 10 $ à 15 $.

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Je me suis récemment fait rembourser 2 $ grâce à la politique d’exactitude des prix. Les quatre conserves de saumon rose du Pacifique que j’ai achetées et qui étaient affichées à 3,79 $ chacune (15,16 $) auraient dû être affichées à 4,29 $ (17,16 $) chacune puisque la période du rabais était terminée. Mais la politique d’exactitude des prix aurait-elle dû me permettre d’avoir mes conserves gratuites au lieu d’avoir un rabais ? Est-ce que les erreurs d’étiquetage d’une période de rabais terminée peuvent se traduire en un remboursement complet d’un produit ?

Karine Brochu

Résumé

Je me suis récemment fait rembourser 2 $ grâce à la politique d’exactitude des prix. Les quatre conserves de saumon rose du Pacifique que j’ai achetées et qui étaient affichées à 3,79 $ chacune (15,16 $) auraient dû être affichées à 4,29 $ (17,16 $) chacune puisque la période du rabais était terminée. Mais la politique d’exactitude des prix aurait-elle dû me permettre d’avoir mes conserves gratuites au lieu d’avoir un rabais ? Est-ce que les erreurs d’étiquetage d’une période de rabais terminée peuvent se traduire en un remboursement complet d’un produit ?

Karine Brochu

Dans ce cas précis, la politique d’exactitude des prix aurait dû vous permettre d’obtenir l’une des conserves gratuitement, et les trois autres, au prix le plus bas, donc à 3,79 $ chacune. Explications.

Le fameux barème de 10 $

Le prix d’un produit est plus élevé à la caisse que ce qui était affiché dans les rayons ? L’article vous sera remis gratuitement si le prix du produit est de 10 $ ou moins.

« Par contre, s’il y a une erreur sur plusieurs produits identiques dans la même transaction, chaque produit sera vendu au prix annoncé [le plus bas] et la gratuité s’appliquera sur un seul article », explique Me Aurélie Gagnon, vulgarisatrice juridique d’Éducaloi.

La seule exception, selon l’avocate, est lorsqu’un prix se rapporte à des produits vendus en ensemble. « Donc, si le prix affiché est de 5 pour 5 $ et on passe à la caisse et c’est 3 pour 5 $, la politique va s’appliquer sur l’ensemble. Et on va avoir gratuitement les cinq produits parce que l’ensemble est d’une valeur de 10 $ ou moins », précise-t-elle.

Et si le prix du produit excède les 10 $ ? Me Gagnon explique que c’est plutôt un rabais de 10 $ qui vous sera accordé sur ce produit. Dans le même ordre d’idées, si vous vous en procurez plusieurs, le rabais sera accordé sur un seul d’entre eux, et les autres vous seront vendus au prix le plus favorable.

Le seuil bientôt rehaussé à 15 $

Le 7 mai prochain, le seuil de 10 $ en cas d’erreur de prix sera augmenté à 15 $, rappelle Me Gagnon. Ce seuil n’avait pas été revu depuis 25 ans.

Période du solde sur un produit : attention !

Comme c’est le cas dans la situation de Mme Brochu, il arrive que des établissements oublient de retirer l’affichage d’un solde temporaire sur un produit, comme les conserves de saumon. Mais si le commerce avait indiqué clairement la date à laquelle prenait fin le solde sur l’étiquette, vous auriez payé le prix courant des conserves.

« Si le solde est affiché du 4 au 10 février, on est le 11 février, et c’est clairement affiché que le solde se termine le 10 février, la politique ne s’applique pas », souligne Me Gagnon.

Des conditions à remplir

Si Mme Brochu a pu faire appel à la politique d’exactitude des prix dans l’achat de ses conserves, Me Gagnon rappelle que certaines conditions ne le permettent pas toujours.

Ce n’est pas tous les établissements qui sont tenus d’appliquer la politique d’exactitude des prix. Ceux qui préfèrent étiqueter chaque produit individuellement ne sont pas concernés. « C’est assez rare maintenant, les établissements qui n’appliquent pas la politique, mais ça reste au choix de l’établissement, précise-t-elle. S’ils l’appliquent, ils doivent l’afficher près des caisses. »

Le rabais de 10 $, dans le cas d’une erreur de prix, n’est pas non plus applicable sur tous les produits, comme sur le tabac et certains médicaments. Certains, comme le lait, la bière ou le vin, doivent être vendus à un prix minimal fixé par la loi, et le rabais aurait pour effet de rendre le prix de vente inférieur à ce seuil.

La politique n’est pas non plus applicable s’il s’agit d’une erreur d’entrée de produit à la caisse. Par exemple, si le caissier a entré une boîte de nouilles au lieu d’une boîte de biscuits. C’est la même chose si l’étiquette de solde est placée près d’un produit, mais que sa description vise un autre article.

Comment recourir à la politique quand on se rend compte d’une erreur de prix ?

D’abord, on peut aborder le caissier, répond d’emblée Me Aurélie Gagnon. « Mais ce n’est pas tous les caissiers qui sont au courant de la politique, indique-t-elle. C’est un peu un problème qu’on constate en ce moment. » On peut ensuite demander à parler au gérant. En cas de désaccord, on peut se plaindre à l’Office de la protection du consommateur. On peut aussi toujours porter plainte à la police, poursuit l’avocate.Ce texte sera masqué

Comment recourir à la politique quand on se rend compte d’une erreur de prix ?

D’abord, on peut aborder le caissier, répond d’emblée Me Aurélie Gagnon. « Mais ce n’est pas tous les caissiers qui sont au courant de la politique, indique-t-elle. C’est un peu un problème qu’on constate en ce moment. » On peut ensuite demander à parler au gérant. En cas de désaccord, on peut se plaindre à l’Office de la protection du consommateur. On peut aussi toujours porter plainte à la police, poursuit l’avocate.

Et toujours pas la possibilité de les imprimer à la maison contrairement à la poste française… :man_shrugging:t2: