Conférences internationales à Montréal

On voit bien que les forces de l’ordre ne rigolent pas en matière de sécurité à la COP15. C’est malheureusement l’atmosphère générale tendue du monde, qui impose une pression supplémentaire à ce genre d’événements dont la visibilité est mondiale.

Vraiment le monde change rapidement avec des points chauds sur la planète qui ont un pouvoir de perturbation non négligeable. Inutile de les détailler, on les constate à tous les jours en lisant les journaux et c’est tellement dommage.

Ce qui me fait dire qu’il est loin le temps où on pouvait organiser des événements mondiaux à rabais, sans se soucier autant d’actes de terrorisme potentiels. Surtout avec les moyens que certains pays ou organisations malfaisantes se paient maintenant pour imposer avec agressivité leur propre agenda et menaces.

On ne peut qu’espérer que tout se passe bien, car la raison d’être de ces conférences est après tout la survie de la planète, son environnement et la protection de la biodiversité. N’est-il pas ironique alors que l’on doive se préparer comme pour la guerre, pour défendre une réunion internationale qui doit permettre aux nations de s’accorder sur les moyens de sauver le monde de demain?

Je dois dire que l’affiche est epic! :rofl:

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Sans commenter la cause, les affiches sont vraiment chouettes. Il y a plusieurs dinosaures différents et j’ai vu plusieurs personnes commenter positivement dessus.

Comme quoi un bon design ça fonctionne.

:astonished:

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Le Palais des congrès devient territoire onusien

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

Le drapeau de l’Organisation des Nations unies (ONU) a été hissé devant le Palais des congrès lors d’une courte cérémonie protocolaire.

(Montréal) Le Palais des congrès de Montréal est officiellement devenu territoire international, jeudi matin, à quelques jours du début de la 15e conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique, la COP15.

Publié à 12h33

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Jean-Thomas Léveillé
Jean-Thomas Léveillé La Presse


Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse

Le drapeau de l’Organisation des Nations unies (ONU) a été hissé devant l’édifice lors d’une courte cérémonie protocolaire à laquelle ont pris par des représentants de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), de la Sûreté du Québec (SQ), du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et du Département de la sûreté et de la sécurité de l’ONU (UNDSS), qui prend la responsabilité du site.

« Le Palais des congrès devient un lieu international, où les règles et la sécurité seront maintenues par le personnel de l’UNDSS », a expliqué à La Presse David Ainsworth, porte-parole du Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique.

Les mêmes règles qu’au siège des Nations unies, à New York, s’appliqueront donc au Palais des congrès durant la conférence, du 7 au 19 décembre, précise-t-il.

Cette mesure vise surtout à mettre en place une « sécurité diplomatique », explique l’ex-agent du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) Michel Juneau-Katsuya.

« Ça ne veut pas dire que le périmètre autour du Palais des congrès devient un territoire sans loi, précise-t-il. Au contraire, on y est toujours assujettis aux lois du pays, mais il y a quand même une certaine protection diplomatique pour les gens qui seront sur le territoire, [qui] ne pourront être accusés de certains délits, ou se retrouver arrêtés pour certaines activités. »

À travers l’histoire, un tel principe a été établi dans les Conventions de Genève, dont la première mouture remonte à 1864, « afin de protéger les diplomates en postes dans des pays étrangers », poursuit M. Juneau-Katsuya.

« Initialement, c’est notamment pour prévenir le fait que certains diplomates seraient pris en otage par un gouvernement », illustre l’expert, en rappelant toutefois qu’un pareil dénouement est déjà « beaucoup moins probable » au Canada.

Dans la métropole, la tenue de la COP15 au Palais des congrès impliquera d’ailleurs « une protection à 360 degrés », poursuit l’ancien agent fédéral.

« Avec le tunnel Ville-Marie qui passe en dessous, c’est certain que toute une planification est déjà en place, avec un centre de gestion de crise en son centre, mais on sait que Montréal est habituée aux évènements internationaux ; la police de Montréal a même une équipe dédiée pour ce genre d’occasion », détaille-t-il.

Fin octobre, la mairesse Valérie Plante avait d’ailleurs assuré que la fermeture du tunnel Ville-Marie n’est pas envisagée pendant la COP15, en dépit de ce qu’avait soutenu en plein conseil municipal le chef de l’opposition à l’hôtel de ville, Aref Salem.

Québec, le SPVM et la GRC ont aussi confirmé dans la foulée que l’infrastructure demeurera ouverte.

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La sécurité est vraiment prise au sérieux pour la COP15 qui débute au Palais des congrès de Montréal le 7 décembre. Depuis quelques jours, en plus des autos patrouilles du SPVM, il y a plusieurs auto patrouilles de la police de Longueuil, de la police de Laval et de la Sûreté du Québec qui sont stationnées près des locaux du SPVM. J’ai aussi vu aujourd’hui sur la rue Ste-Catherine ainsi que sur de Maisonneuve des policiers à cheval que l’on voit parfois l’été mais je ne me souviens pas de les avoir déjà vu en hiver. Une bonne grosse tempête de neige pourrait peut-être réduire les ardeurs des manifestants.

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Les gens auront beau tempêter contre la sécurité extrême de la COP15, c’est l’image et la réputation de Montréal et du Canada à travers le monde qui en dépend. On n’a pas le choix, on ne peut rien négliger en matière de sécurité, car le monde est devenu un environnement dangereux où le terrorisme et la malveillance guettent la moindre faille pour commettre leurs exactions.

Un triste tableau j’en conviens, mais c’est à l’image du monde d’aujourd’hui avec les nombreux conflits et les moyens technologiques de plus en plus menaçants, qui ne semblent pas vouloir se détendre dans un avenir prévisible.

On est bien loin de l’atmosphère accueillante et bon-enfant d’Expo 67, qui n’aurait tout simplement pas pu avoir lieu aujourd’hui, sans un budget sécurité stratosphérique. Surtout en pensant que l’événement a duré 6 mois, reçus 52 millions de visiteurs et que pratiquement tous les chefs-d’états, dignitaires et célébrités du monde entier circulaient normalement avec un minimum d’encadrement.

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J’avais vu des autos patrouilles de la police de Longueuil, de Laval, ainsi que de la Sûreté du Québec il y a quelques jours mais je viens de voir des autos patrouilles de la police de Gatineau ainsi que des policiers à cheval en ce dimanche après-midi.

Il y a aussi plusieurs véhicules probablement pour le transport des troupes stationnés près du SPVM sur la rue St-Urbain.

On ajoute les policiers de la Ville de Québec à la longue liste des corps policiers déployés à Montréal.

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J’ai vu de tout, SPVM, GRC-RCMP, police de Longueuil, agents privés, c’est assez fou, surtout considérant que c’est beaucoup de gestion de la circulation pour le moment.

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COP15 Une remise en question du système économique basé sur la croissance serait essentielle

PHOTO PAUL CHIASSON, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Des travailleurs préparent les locaux du Palais des congrès de Montréal, où prendra place la COP15 à partir du 7 décembre.

(Montréal) Montréal accueillera dans les prochains jours plus de 20 000 personnes provenant de 196 pays, dont des membres de gouvernements du monde entier, pour tenter de freiner la détérioration de la biodiversité. Des organisations de la société civile souhaitent que la Conférence des parties (COP15) sur la biodiversité à Montréal soit l’occasion de réfléchir au rôle de l’économie de marché dans le déclin du vivant.

Publié à 10h32

Stéphane Blais La Presse Canadienne

Les COP sur le climat et la biodiversité se suivent et souvent se ressemblent. Les dirigeants du monde se réunissent pour fixer des cibles à atteindre sur une période de plusieurs années. Au bout de cette période, même si plusieurs des objectifs ne sont pas atteints, de nouveaux sommets ont lieu pour fixer de nouveaux objectifs encore plus ambitieux.

Mais des membres de la société civile doutent qu’il soit possible d’atteindre ces objectifs et freiner les crises de la biodiversité et des changements climatiques sans remettre en question le système économique basé sur la croissance à tout prix.

« Le fruit est mûr pour entreprendre cette discussion-là, de façon sereine », a indiqué Alain Branchaud, directeur général de la SNAP Québec.

Ouvrir un dialogue

SNAP Québec fait partie du Collectif COP15, qui regroupe 80 organisations québécoises et qui souhaite profiter de la conférence à Montréal pour ouvrir un dialogue sur les changements économiques qui s’imposent pour protéger la biodiversité.

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Alain Branchaud, directeur général de la SNAP Québec.

Le Collectif a obtenu l’autorisation d’organiser des évènements parallèles tout au long de la COP15 au Pavillon du Canada, à l’intérieur du Palais des congrès de Montréal qui est officiellement devenu un territoire international jeudi matin.

Plusieurs chercheurs, provenant des quatre coins du monde, ont été invités par le collectif pour animer et participer à différents ateliers afin de réfléchir sur les changements qui peuvent être apportés à notre économie et à notre système de valeurs afin de freiner la destruction des écosystèmes.

« On a invité des intellectuels de partout dans le monde qui ont réfléchi à comment opérer ces changements-là », a expliqué Alain Branchaud à La Presse Canadienne.

Les titres de certaines conférences sont évocateurs, par exemple : « Comment aller au-delà de la croissance économique ? », « Décroissance : les premiers jalons à poser d’ici cinq ans », « À quoi ressemble un mode de vie sobre ? ».

Après la tenue de ces ateliers, qui se dérouleront sur plusieurs jours, Alain Branchaud a expliqué que le collectif organisera « une grande conférence » pour faire le bilan « des solutions aux changements systémiques qu’on doit opérer non seulement au niveau de système économique, mais aussi au niveau de notre système de valeur », en ajoutant que des élus devraient participer à cet évènement, sans toutefois donner plus de détails pour le moment.

M. Branchaud a précisé qu’il préfère parler de « changement systémique à l’économie » plutôt que de « décroissance économique ».

Son organisation souhaite que la réflexion sur notre système économique et les valeurs de notre société fasse partie du legs de la COP15 à Montréal.

« On souhaite lancer un grand cri à toute la planète pour faire en sorte qu’il n’y ait plus aucune COP, que ce soit des COP sur le climat ou sur la biodiversité, qui ait lieu sans accélérer et poursuivre la discussion sur les changements systémiques et sur les mécanismes à identifier pour changer notre modèle économique qui est axé sur la croissance. »

Depuis le début des années 1970, les populations de mammifères, d’oiseaux, d’amphibiens, de reptiles et de poissons ont connu un déclin de 69 %, en moyenne, selon une récente étude du Fonds mondial pour la nature (WWF).

La protection d’au moins 30 % de la planète d’ici à 2030 et la restauration de 20 % des écosystèmes d’eau douce, marins et terrestres dégradés, sont parmi les principaux objectifs de la COP15, qui se déroulera du 7 au 19 décembre au Palais des congrès.

Le sommet doit aboutir à l’adoption du Cadre mondial de la biodiversité pour la décennie 2020-2030.

Ce cadre doit succéder aux objectifs d’Aichi, qui font référence à la ville japonaise où le cadre de 2010-2020 a été négocié.

Les pays ont échoué à respecter le plan stratégique négocié à Aichi.

« Aucun des objectifs d’Aichi pour la biodiversité ne sera entièrement réalisé », soulignait en 2020 un rapport des Nations unies.

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COP15 Montréal veut briller… ailleurs qu’au Palais des congrès


PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE | La patinoire illuminée de l’esplanade Tranquille. La COP15 qui s’ouvre le 7 décembre à Montréal est une occasion unique de promouvoir le tourisme hivernal dans la métropole, malgré l’imposant dispositif de sécurité mis en place autour du Palais des congrès.

Une clôture grillagée de trois mètres qui coupe le Palais des congrès du reste du monde n’est sans doute pas la meilleure façon de vendre les charmes de Montréal aux milliers de délégués étrangers qui participeront à la 15e Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15), mais l’industrie touristique de la métropole entend néanmoins profiter de la visite pour vendre les joies de l’hiver en ville.

5 décembre 2022 | Publié à 11h30 | Simon Chabot | La Presse

Dans la grisaille de l’automne, le périmètre de sécurité qui entoure le Palais des congrès sur un peu plus de 1,5 km donne des airs pénitentiaires à l’édifice qui accueillera la COP15, du 7 au 19 décembre. Une impression à laquelle contribue la présence constante de véhicules policiers. Chose certaine, la place Jean-Paul-Riopelle et sa fontaine ont meilleure mine sur les cartes postales qu’on trouve dans les boutiques de souvenirs du Vieux-Montréal…

« J’ai fait le saut quand j’ai vu la clôture si haute, c’est vraiment pas beau », réagit Jean-Sébastien Boudreault, PDG de l’Association hôtelière du Grand Montréal (AHGM). Les alentours du Palais des congrès, ça devient comme la cicatrice de la COP à Montréal. »

Tourisme Montréal n’a pas été séduit non plus par cette clôture. Aurait-on pu privilégier une paroi plus agréable à la vue, sur laquelle afficher des photos ou des panneaux pour informer les passants sur les enjeux débattus à la Conférence ? « On a vite compris qu’on ne pouvait pas obstruer la vue des forces de l’ordre qui doivent observer ce qui se passe à l’intérieur et à l’extérieur de la clôture », répond Manuela Goya, vice-présidente à Tourisme Montréal.

Une contrainte que la Gendarmerie royale du Canada, responsable de l’installation de la paroi métallique ajourée, refuse de commenter – et même de confirmer – « pour des raisons tactiques et de sécurité », écrit la porte-parole Tasha Adams.


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE | Le Palais des congrès est cerné de toutes parts par une haute clôture métallique peu hospitalière.

Quoi qu’il en soit, ce n’est pas une clôture inhospitalière, en place jusqu’à la mi-janvier, qui poussera Tourisme Montréal ou l’AHGM à se plaindre de la tenue en ville de la COP15. Même si tout ce chamboulement se traduit par cinq fois moins de chambres réservées que ce à quoi on s’attendait, avec autour de 20 000 nuitées confirmées sur les 100 000 espérées au moment de l’annonce, en juin, du déménagement à Montréal de la conférence d’abord prévue en Chine.

On verra bien ce que ça donnera en fin de compte, mais on parle quand même de retombées économiques estimées de 92 millions de dollars pour l’évènement qui va attirer entre 10 000 et 12 000 participants

Manuela Goya, vice-présidente à Tourisme Montréal

« Début décembre, c’est une des périodes les plus tranquilles pour les hôtels, rappelle M. Boudreault. Globalement, ça reste quelque chose de très positif pour la relance après deux ans de pandémie où ç’a été très difficile pour toute l’industrie touristique. »


PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE | Dans le cadre de Luminothérapie, la façade du pavillon Président-Kennedy de l’UQAM présente une partie la vidéoprojection NØRD, réalisée par Jason Rodi, une « réflexion poétique » sur la nordicité par l’entremise d’images tournées en Norvège.


PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE | Sur l’Esplanade de la Place des Arts, l’installation Iceberg, signée Appareil architecture et Atomic3, est devenue l’un des classiques de Luminothérapie, qui se poursuivra jusqu’au 5 mars.


PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE | Toujours sur l’Esplanade de la Place des Arts, les passants peuvent aussi voir Les diamants, une installation d’Alexis Laurence et Francis Laporte de Perséides studio.


PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE | Au square Phillips, Ingrid Ingrid propose effet domino, une expérience ludique qui allie lumière et musique.

Donner le goût de l’hiver

La présence de milliers de touristes étrangers est même une occasion de vendre Montréal comme destination hivernale, estime le PDG de l’AHGM.

L’hiver fait partie de notre ADN et, avec les illuminations et les décorations de Noël, dans son ensemble, la ville sera très belle. Avec un peu de neige, ce serait encore mieux !

Jean-Sébastien Boudreault, PDG de l’Association hôtelière du Grand Montréal (AHGM)

L’essentiel sera de convaincre les délégués à la COP15 de s’éloigner du périmètre de sécurité pour explorer le Quartier chinois, le Vieux-Montréal et le Quartier des spectacles voisins, ajoute Manuela Goya, de Tourisme Montréal. « Les congressistes pourront sortir aisément et nous aurons un kiosque à l’intérieur du Palais des congrès pour les guider. »

La patinoire réfrigérée de l’esplanade Tranquille sera sans doute populaire auprès de visiteurs peu habitués à l’hiver, croit Mme Goya. « On n’y pense pas, les Montréalais, mais le patin est un très, très bon produit hivernal. »

Parmi les participants à la COP15, certains auront d’ailleurs plus de deux semaines pour profiter des restaurants, des commerces et des marchés de Noël du centre-ville. Ou pour admirer les multiples illuminations dans le cœur de la métropole, avec Cité Mémoire ou la 13e édition de Luminothérapie, par exemple. L’Alliance du centre-ville, qui réunit le Partenariat du Quartier des spectacles, la SDC Montréal centre-ville, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Tourisme Montréal et la Ville de Montréal, calcule qu’un demi-million de lumières brilleront dès la tombée de la nuit entre Atwater et Papineau, du fleuve à la rue Sherbrooke.

À quelques jours du début de la COP15, plus que la fameuse clôture, ce sont les manifestations et les risques de dérapage qui angoissent les représentants de l’industrie touristique. Tourisme Montréal ne s’oppose pas à la tenue des marches annoncées, au contraire. « On a besoin de la société civile, les enjeux sont tellement importants, précise Manuela Goya. Ce n’est pas en niant les problèmes qu’on va les régler. L’important pour nous, c’est que ça se fasse dans le calme et le respect des règlements. »

Reprise touristique

2022

À la fin de 2022, Montréal devrait avoir accueilli 8 millions de touristes, en nette progression par rapport à 2021 (3,9 millions de visiteurs), quand les déplacements étaient toujours très limités par les mesures sanitaires.

2023

La reprise touristique se poursuivra en 2023 et Tourisme Montréal s’attend à un total de 9,5 millions de visiteurs dans la métropole l’année prochaine. En 2019, 11 millions de touristes avaient visité Montréal.

– Tourisme Montréal

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COP15 Ne pas répéter les erreurs du passé

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

La 15e Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15) se tiendra au Palais des congrès de Montréal du 7 au 19 décembre.

Jamais une COP sur la biodiversité n’aura suscité autant d’intérêt sur la scène internationale. Montréal accueille du 7 au 19 décembre une délégation record, qui tentera d’adopter un nouveau cadre mondial pour mieux protéger la nature. Pour y arriver, les pays devront notamment tirer des leçons des échecs du plan de match précédent.

Publié à 5h00

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Éric-Pierre Champagne
Éric-Pierre Champagne La Presse

Plus de 18 000 personnes accréditées

Plus de 18 000 participants à la COP15 ont été accrédités par le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique, dont le siège social est à Montréal. Un record dans l’histoire de ces rencontres internationales qui se tiennent tous les deux ans. En 2018, la COP14 avait accueilli tout près de 6900 personnes à Charm el-Cheikh, en Égypte. Une délégation de 14 800 personnes a participé à la COP10 à Nagoya, au Japon, en 2010. C’est lors de cette réunion que les délégués ont adopté le plan stratégique pour la diversité biologique 2011-2020 et les 20 objectifs d’Aichi, en référence à la préfecture du même nom où se trouve la ville de Nagoya. Pour Eddy Perez, directeur de la diplomatie climatique au Réseau action-climat, cette importante participation à la COP15 indique « qu’il y a un degré d’intérêt assez élevé et qu’il y a une multitude d’acteurs qui n’étaient pas présents par le passé qui s’est ajoutée ».

Les échecs des objectifs d’Aichi

« Aucun des objectifs d’Aichi pour la biodiversité ne sera entièrement réalisé », a déjà reconnu le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique. « Au niveau mondial, aucun des 20 objectifs n’a été pleinement atteint, bien que six d’entre eux soient en partie réalisés (objectifs 9, 11, 16, 17, 19 et 20) », indiquait le rapport intitulé Perspectives mondiales de la diversité biologique 5 publié en 2020. On y constatait notamment des progrès, mais à des niveaux insuffisants dans l’ensemble pour réaliser les 20 objectifs. En 2020, en moyenne, les pays signataires ont déclaré avoir réalisé plus d’un tiers (34 %) de leurs objectifs nationaux. Cependant, seulement 23 % des objectifs nationaux étaient alignés avec ceux d’Aichi.

Consultez le rapport Perspectives mondiales de la diversité biologique 5 et les objectifs d’Aichi

Des objectifs trop vagues

Une étude parue en 2019 dans la revue Conservation Biology a évalué les objectifs d’Aichi et ceux-ci, pour la plupart, ont obtenu une faible note pour leur mesurabilité et leur réalisme. Un échec qui est en bonne partie attribuable à des objectifs libellés de manière « extrêmement vague », explique Dominique Gravel, professeur de biologie à l’Université de Sherbrooke et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en écologie intégrative. « Le seul objectif chiffré, c’était celui sur les aires protégées et même son libellé a été très contesté », précise-t-il. Cela dit, les objectifs d’Aichi sont une parfaite illustration des difficultés à conclure un accord international le plus contraignant possible, estime Eddy Perez. « En droit international, le degré de contrainte se trouve dans les détails. S’il n’y en a pas assez, on risque plus facilement d’interpréter ça différemment d’un pays à l’autre. »

Quelques bonnes nouvelles malgré tout

Tout n’est pas sombre pour autant sur le front de la biodiversité. Dans son rapport publié en 2020, le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique mentionne notamment que « près de 100 pays ont intégré les valeurs de la biodiversité dans les systèmes de comptabilité nationaux ». On signale aussi que « le taux de déforestation au niveau mondial a baissé d’un tiers comparé à la décennie précédente ». On estime également que sans les mesures de conservation adoptées ces dernières années, « les extinctions d’espèces d’oiseaux et de mammifères auraient été deux à quatre fois plus élevées ». Par ailleurs, des progrès significatifs ont été enregistrés en matière d’aires protégées, même si l’objectif officiel n’a pas été atteint. Entre 2000 et 2021, la proportion d’aires protégées à l’échelle mondiale est passée de 10 % à 16,6 % pour les zones terrestres et de 3 % à 7,7 % pour les zones marines.

Un retard à rattraper

Qu’il soit question de climat ou de biodiversité, un constat s’impose néanmoins : les modestes progrès sont insuffisants pour répondre aux enjeux de plus en plus urgents. Mais en matière de biodiversité, il y a aussi un important retard à combler, signale Eddy Perez, du Réseau action-climat. Il compare cette COP sur la biodiversité à celle de Paris sur le climat, la COP21, qui a abouti à un accord historique. « On n’a pas de cadre mondial pour la biodiversité d’ici la fin de la décennie. Si on n’adopte rien cette année, ça va aller à 2025. » Les premières ébauches d’un éventuel accord rendues publiques à ce jour indiquent clairement une volonté de ne pas répéter les erreurs d’Aichi avec des objectifs vagues sans possibilité de mesurer les progrès. « Cette fois-ci, certains pays arrivent avec des demandes très exigeantes », affirme Dominique Gravel, notamment en matière de déforestation, de réduction des pesticides et des engrais chimiques « avec des objectifs extrêmement ambitieux ».

En savoir plus

  • 33 %
    Environ le tiers des réductions d’émissions de gaz à effet de serre nécessaires pour réaliser les objectifs de l’accord de Paris pourraient provenir de solutions fondées sur la nature.

source : Rapport Perspectives mondiales de la diversité biologique 5

12,6 %
En 2021, le bilan du Canada se situait sous la moyenne mondiale avec 12,6 % d’aires protégées terrestres. Le pays affiche un meilleur résultat pour les zones marines, avec 9,1 % d’aires protégées.

source : Environnement Canada

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COP15 Québec annonce un « Plan Nature » de 650 millions

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Le premier ministre François Legault, à l’ouverture de la COP15.

(Montréal) Le Québec se dote d’un « Plan Nature » de 650 millions de dollars pour faire face au déclin de la biodiversité sur son territoire, a annoncé mardi le premier ministre François Legault, à l’ouverture de la 15e conférence sur la biodiversité des Nations unies, la COP15.

Publié à 16h18

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Jean-Thomas Léveillé
Jean-Thomas Léveillé La Presse

« C’est le plus important investissement en matière de protection du territoire et de biodiversité de l’histoire du Québec », s’est enorgueilli le premier ministre devant les centaines de délégués réunis au Palais des congrès, à Montréal.

Québec souhaite notamment mettre en place de mesures de conservation des milieux naturels, soutenir les initiatives autochtones de conservation de la nature, agir sur les menaces qui pèsent sur la biodiversité et favoriser un accès à la nature à l’ensemble des Québécoises et des Québécois.

« Ce Plan va passer par de nouvelles aires protégées sur des terres publiques et privées », a indiqué le premier ministre, réitérant la promesse de Québec de protéger 30 % de son territoire d’ici 2030.

« On va protéger plus de territoires dans le sud du Québec, où la biodiversité est la plus riche », a-t-il précisé, prévenant les reproches qui ont souvent été faits au gouvernement de favoriser la création d’aires protégées au nord de la limite des forêts attribuables à l’industrie.

Québec compte aussi protéger davantage ses espèces menacées et vulnérables.

« On va établir un suivi serré [et] on va aider les acteurs économiques à réduire leurs impacts sur la biodiversité », a déclaré le premier ministre.

Le gouvernement compte aussi accélérer la conservation des milieux naturels en terres privées, en partenariat avec les groupes de conservation, soutenir la création d’aires protégées d’initiative autochtone ou encore lutter contre les plantes aquatiques exotiques envahissantes.

C’est un signal important de notre volonté de protéger le territoire du Québec.

François Legault, premier ministre du Québec

Le gouvernement Legault promet de consulter les groupes de la société civile, les communautés autochtones, les organismes de conservation, les entreprises privées ainsi que les élus locaux et régionaux dans l’élaboration de son Plan Nature, dont les détails seront rendus publics « prochainement ».

Le Plan Nature s’échelonnera sur sept ans, jusqu’en 2030, s’alignant ainsi sur la période couverte par le cadre mondial sur la biodiversité dont doit accoucher la COP15 ; le gouvernement affirme qu’il investira 345 millions de dollars, soit plus de la moitié de la somme totale, au cours des quatre prochaines années.

Le premier ministre Legault a aussi réitéré son intention de « créer rapidement » un fonds destiné à l’eau et un cadre d’action doté de « moyens substantiels ».

En savoir plus

  • 40 000
    nombre d’espèces de plantes et d’animaux sauvages que le Québec abrite

source : ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs du Québec

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COP15 Un coup de pouce inespéré pour le centre-ville

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

On estime que près de 18 000 personnes participeront à la COP15 sur la biodiversité, à Montréal.

Avec les 18 000 participants à la COP15 sur la biodiversité, Montréal accueille son plus gros congrès en 12 ans.

Publié à 5h00

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André Dubuc
André Dubuc La Presse

« C’est un cadeau du père Noël », dit Manuela Goya, vice-présidente, Développement de la destination et Affaires publiques, chez Tourisme Montréal. On est contents parce que ça signifie que Montréal attire comme ville pacifique et inclusive. On en est très fiers. »

Une telle affluence, qu’on n’a pas vue depuis le congrès mondial du club Rotary en 2010, constitue un baume pour le centre-ville de Montréal et ses hôteliers qui souffrent depuis le début de la pandémie, en février 2020.

On dénombre 135 hôtels dans l’île de Montréal pour un total de 25 000 chambres, dont 16 000 au centre-ville.

« L’année 2022 a mal commencé, mais elle va finir sur une très belle note », indique Mme Goya.

Le ministre fédéral de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, a gonflé les attentes dimanche en évoquant le chiffre de 17 000 participants lors de son passage à l’émission Tout le monde en parle. Mardi, les organisateurs annonçaient 18 000 personnes accréditées.

Chez Tourisme Montréal, on travaille pour le moment sur la base de 3000 participants dans la semaine du 1er au 6 décembre et de 11 000 délégués du 7 au 19 décembre.

L’organisme estime qu’environ 70 % des participants proviennent de l’extérieur du Québec. Sur une base de 14 000 visiteurs, les retombées touristiques s’élèvent à 85 millions, d’après Mme Goya. Dans ce calcul, on prévoit au moins 30 000 nuitées dans les établissements hôteliers montréalais.

« En attendant les dernières réservations, les hôtels se remplissent, confirme Jean-Sébastien Boudreault, PDG de l’Association hôtelière du Grand Montréal. Pour la première semaine, il y a beaucoup de police dans les hôtels du centre-ville. »

Que l’évènement survienne début décembre, c’est fantastique. Les premières semaines de décembre ne sont pas les plus populaires. Habituellement, on voit des activités de banquets, mais peu de nuitées. Avec la COP15, les chambres sont pleines tout en permettant aux établissements de tenir les partys de Noël prévus. C’est une belle combinaison.

Jean-Sébastien Boudreault, PDG de l’Association hôtelière du Grand Montréal

Rappelons que la conférence onusienne devait se dérouler en Chine, mais les frontières chinoises sont toujours fermées aux visiteurs étrangers. « Il y a quatre mois, rien de tout ça n’était au programme », rappelle M. Boudreault.

En effet, ce n’est qu’en août dernier que Montréal a été choisi comme ville hôtesse, dit la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), qui souligne le travail de la ministre fédérale Mélanie Joly et du premier ministre Justin Trudeau.

« Le gouvernement fédéral a été rapide et habile. Le milieu montréalais s’est montré agile et il y avait un alignement entre le thème de la conférence et la signature de la ville qui accueille le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique », dit Michel Leblanc, président et chef de la direction de la CCMM.

Celui-ci insiste sur le caractère international de l’évènement. « Tout ce qui peut contribuer à faire en sorte que Montréal soit perçu comme une grande ville internationale est favorable, ajoute M. Leblanc. Quand vient le temps d’attirer des talents et des investissements, ça compte que les gens de l’externe se disent que Montréal est une ville où il se passe des choses. »

Manuela Goya, de Tourisme Montréal, rêve d’un accord au terme de l’évènement. « Si jamais on peut arriver à une entente qu’on va appeler l’entente sur la biodiversité de Montréal, le nom de Montréal va être accolé à une belle entente pour la planète. C’est du rayonnement pour notre ville. »

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Je me demande si le COP15 va amener une réflexion sur la gestion des émissions lumineuses de nos installations urbaines. Entre les lampadaires, les jeux de lumière, les tours à bureau et les phares de véhicules, Montréal produit une quantité effarante de lumière qui la fait briller comme un sapin sur les images satellite.

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Manifestation près des locaux du SPVM sur St-Urbain. Les manifestants voulaient marcher vers l’édifice du SPVM un peu plus au sud mais il y avait plus de policiers que de manifestants pour leur bloquer le chemin et ils ont plutôt monté St-Urbain vers le nord. Il n’y a pas eu de casse, du moins pas cette fois-ci.

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COP15 sur la biodiversité « L’Appel de Montréal » pour une action urgente et profonde

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Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique du Canada, Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs du Québec, et Valérie Plante, mairesse de Montréal, à la COP15 à Montréal

(Montréal) « L’Appel de Montréal » à mettre en place des changements systémiques pour contrer le déclin de la nature « inédit dans l’histoire de l’humanité » a été lancé jeudi soir, dans le cadre de la 15e conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15).

Mis à jour hier à 21h00

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Jean-Thomas Léveillé
Jean-Thomas Léveillé La Presse

« Des changements visant seulement les facteurs directs de la dégradation de la nature ne seront pas suffisants pour renverser [son] déclin », dit le texte, qui souligne également que les solutions de remplacement technologiques « ont leurs limites » et ne pourront remplacer certaines contributions vitales de la nature.

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Appel de Montréal : événement de clôture de la conférence sur la causes sous-jacentes de pertes de biodiversité

Le lancement de l’Appel de Montréal intervient au terme d’une conférence sur les causes sous-jacentes responsables de la perte de biodiversité, comme la surconsommation, l’urbanisation et la production non durable, tenue par la société civile en marge de la COP15.

L’Appel répond aux « demandes répétées » mais souvent ignorées des scientifiques du monde entier de s’attaquer à ces causes indirectes du déclin de la biodiversité et du réchauffement climatique, a indiqué Alain Branchaud, directeur général de la section québécoise de la Société pour la nature et les parcs du Canada.

« Pour qu’il n’y ait plus jamais aucune COP où on va mettre de côté cette discussion importante », a-t-il dit, en gonflant un ballon de baudruche pour illustrer que la Terre a des limites physiques qui ne peuvent être dépassées.

Appui politique

« Ce sont des changements radicaux qui s’imposent », a déclaré la mairesse de Montréal, Valérie Plante, appuyant l’Appel et invitant « toutes les villes, tous les pays » à faire de même.

L’humanité ne peut faire l’économie des « questions difficiles, voire inconfortables » qui s’imposent pour contrer le déclin de la biodiversité, qui menace son existence, a déclaré la mairesse, au côté de la grande cheffe du gouvernement de la Nation crie, Mandy Gull-Masty.

Mme Plante a donné l’exemple des véhicules électriques, une bonne idée pour le climat, mais qui amène des défis en matière de biodiversité : « Si on n’encadre pas strictement l’extraction des métaux, on menace les zones cruciales à protéger. »

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Appel de Montréal : événement de clôture de la conférence sur la causes sous-jacentes de pertes de biodiversité

Si on veut réussir, il faut que la protection de la nature devienne le critère central de toutes nos décisions. C’est la seule et unique approche responsable pour garantir notre avenir.

Valérie Plante, mairesse de Montréal

« On ne doit pas avoir peur de mettre en place des idées nouvelles et de reconsidérer notre façon de faire les choses », a ajouté Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique du Canada, réitérant l’importance de placer les peuples autochtones au cœur des efforts de conservation.

« L’Appel de Montréal, c’est un début, on ne s’arrêtera pas avec cet appel », a promis Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs du Québec, affirmant qu’« il n’y a pas de place pour la partisanerie » sur les questions environnementales.

Repenser l’économie

Le Cadre mondial de la biodiversité de l’après-2020, qui doit être élaboré à Montréal durant la COP15, doit inviter les gouvernements à éliminer ou rediriger les incitatifs économiques néfastes pour la biodiversité.

« Comme on l’a fait pour les subventions aux combustibles fossiles, on va devoir faire le travail d’évaluation au Canada pour voir quelles sont ces subventions-là et se donner un échéancier serré pour les éliminer », a indiqué M. Guilbeault dans un entretien avec des médias, en marge de l’annonce.

À l’échelle mondiale, ces subventions néfastes pour la nature totalisent quelque 500 milliards de dollars, a souligné le ministre.

Mettre fin aux causes sous-jacentes du déclin de la biodiversité implique aussi de penser l’économie autrement.

« J’aime parler de croissance intelligente », a expliqué le ministre Benoit Charette, qui a illustré son propos en rappelant être lui-même allé annoncer au Saguenay–Lac-Saint-Jean le rejet par son gouvernement du projet d’usine de liquéfaction de gaz naturel Énergie Saguenay de l’entreprise GNL Québec.

De telles situations sont appelées à se répéter, a prévenu M. Charette. « Il y a maintenant des impératifs qui vont guider nos décisions qui, il y a quelques années, n’auraient sans doute pas été considérés. »

L’utilisation d’autres indicateurs économiques que le produit intérieur brut ou l’implication des peuples autochtones dans les processus décisionnels sont des exemples de changements systémiques que le gouvernement canadien a déjà commencé à mettre en place, a pour sa part illustré Steven Guilbeault.

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Nouvelle manifestation il y a quelques minutes près des locaux du SPVM. Les policiers étaient prêts et leur barraient efficacement la route vers les locaux du SPVM. Ils ont continué vers l’ouest sur Président Kennedy en scandant “f…k la police” et ont ensuite descendu sur Jeanne-Mance en longeant le marché de Noël.

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Les grèves étudiantes n’avaient pas passées, il y a vraiment pas beaucoup de monde. Faudrait voir demain, il y a une manifestation pour la biodiversité il me semble et pas mal d’organismes environnementaux de l’extérieur de Montréal vont se déplacer pour l’évènement.

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