Compétitions sportives internationales

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Source : Le Devoir


Article initial : Un retour aux sources pour le marathon de Montréal

Un retour aux sources pour le marathon de Montréal

PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE

Le marathon de Montréal aura de nouveaux organisateurs.

Après presque une décennie aux mains de promoteurs étrangers, le marathon de Montréal revient aux sources. La famille Arsenault, à l’origine de sa fondation en 1979, organisera sa prochaine présentation, prévue en septembre 2021.

Publié le 2 novembre 2020 à 5h00 Un retour aux sources pour le marathon de Montréal | La Presse

Simon DrouinSimon Drouin
La Presse

Échaudée par une dernière édition catastrophique en 2019, marquée par la mort d’un jeune coureur et des problèmes logistiques, la Ville de Montréal a décidé de reprendre le contrôle de l’évènement, annulé cette année en raison de la pandémie de COVID-19.

L’administration municipale en remettra les clés à l’organisation des Grands Prix cyclistes de Québec et de Montréal (GPCQM), présidée par Sébastien Arsenault, a appris La Presse.

Répondant à un appel de propositions lancé le 14 août, Événement GPCQM s’est distingué parmi sept projets d’OBNL québécois, dont le Grand défi Pierre Lavoie, le groupe Gestev et les Courses thématiques, responsables des marathons de Granby et de Longueuil.

« L’équipe des Grands Prix et la famille Arsenault ont déjà démontré leur compétence en termes d’organisation d’évènements », a souligné le conseiller associé Hadrien Parizeau, responsable des dossiers jeunesse, loisirs et sports à la Ville.

Des gens avaient déposé de très bons dossiers de candidature, mais peu avaient organisé des évènements en milieu urbain comme eux.

Hadrien Parizeau, conseiller municipal à la Ville de Montréal

Un comité de quatre personnes, provenant de deux services de la Ville, d’un arrondissement et d’une organisation externe, a étudié les propositions. Sa décision doit être soumise pour approbation à la séance du comité exécutif de mercredi prochain.

Sans viser la stature de marathons majeurs comme Boston, New York ou Chicago, M. Parizeau s’attend à ce que le nouveau promoteur redonne du lustre à une course qui a connu une période faste dans les années 1980.

« On veut que Montréal puisse avoir un marathon digne de la grosseur de la ville », a fait valoir le conseiller, lui-même marathonien.

« Il n’y a pas vraiment de raisons pour que le marathon de Toronto, par exemple, soit à ce point plus gros. Le nombre de coureurs au Québec est stable, mais il a grandi pendant des années. Le marathon de Montréal devrait attirer beaucoup de participants. L’objectif […] est de ramener un marathon où il y a énormément de gens dans la rue qui se réapproprient le domaine public. Avec un volet élite et compétitif aussi. »

Sébastien Arsenault, président du conseil d’administration des GPCQM, accepte ce « grand défi avec beaucoup de fierté ».

Son père, l’ancien présentateur Serge Arsenault, a fondé le Marathon international de Montréal en 1979, contribuant à un essor fulgurant de la discipline dans la décennie suivante. Ce dernier en a assuré l’organisation jusqu’en 1990.

PHOTO ERICK LABBÉ, ARCHIVES LE SOLEIL

Serge Arsenault, fondateur du marathon de Montréal

En 2003, Bernard Arsenault, frère de Serge, a relancé l’épreuve de 42,195 kilomètres dans le cadre du Festival de la santé, atteignant des records de participation en tenant compte de toutes les distances au programme (1, 5, 10 km et demi-marathon). Huit ans plus tard, il en a cédé les rênes au groupe américain Competitor et sa série Rock’n’Roll.

« Je croyais en nos chances », a assuré Sébastien Arsenault, qui comptera sur son père comme « ambassadeur » et sur son oncle comme conseiller.

« Il y avait du subjectif, de l’émotif, il y avait un peu de tout dans les candidatures. Il y avait de grands noms, des gens qui jouissent d’une popularité à tous les niveaux. Mais quand je regardais notre feuille de route… C’est ce qu’on fait, organiser des évènements de masse dans des métropoles. On ne s’est jamais plantés sur rien d’un point de vue organisationnel, financier, échéancier, sécurité. »

« On investit pour le long terme »

La mort de Patrick Neely près de la ligne d’arrivée du demi-marathon, en septembre 2019, a fortement ébranlé l’évènement. Le directeur de course Dominique Piché, affilié au groupe Ironman (qui avait racheté Competitor), a démissionné deux mois plus tard. Un rapport du coroner a révélé plusieurs failles ayant retardé le sauvetage du coureur de 24 ans.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Dominique Piché

« Comme administration, il est important de s’assurer que ça n’arrive pas deux fois », a insisté Hadrien Parizeau. Depuis le début du marathon, la Ville se limitait à accorder un permis d’occupation du domaine public, renouvelable sur une base annuelle. Ce contrat avec les GPCQM est une nouvelle formule.

M. Arsenault et son équipe sont déjà à pied d’œuvre pour la tenue du prochain marathon en septembre 2021, si les conditions sanitaires relatives à la crise de la COVID-19 le permettent.

« Advenant que la situation perdure, la Ville et l’Organisme devront s’entendre, est-il écrit dans le sommaire décisionnel qui doit être adopté mercredi. À cet effet, des clauses sont prévues à la convention. » M. Parizeau a précisé en entrevue que « c’est le promoteur qui prend le risque ».

Les organisateurs des marathons d’Ottawa et de Boston, programmés au printemps, ont déjà annoncé une annulation et un report.

« On investit pour le long terme », a réagi M. Arsenault, qui a dû annuler les Grands Prix cyclistes prévus en septembre dernier.

Je suis convaincu qu’avec un vaccin, quand cette maladie sera peut-être derrière nous, les gens voudront recommencer à participer à leurs évènements, à leurs sports, entourés d’autres athlètes.

Sébastien Arsenault

Le nouvel organisateur, qui s’appuie sur des permanents de longue date du marathon, compte rapidement partir à la recherche de commanditaires.

L’élaboration d’un parcours permanent, qui devra être approuvé par la Ville, est une autre priorité. Le tracé devra mettre en valeur les attraits touristiques de la métropole en vue d’une télédiffusion internationale, a déjà annoncé M. Arsenault. Un départ du pont Jacques-Cartier, abandonné en 2018, fait partie de ses souhaits.

Plan triennal

Si le contrat avec la municipalité est valide pour un an, le président des GPCQM a soumis un plan triennal : « La première année, si c’est en 2021, on va se consacrer à organiser un marathon sécuritaire où les gens auront du plaisir. L’important, ce ne sera pas d’avoir un concours de trompette ou un DJ tous les huit kilomètres. »

Des volets scolaire, féminin et sport en fauteuil roulant sont évoqués dans le sommaire décisionnel. Les courses sur les autres distances seront conservées.

Le montage financier préliminaire du marathon prévoit un budget opérationnel de 2,6 millions de dollars. Les revenus proviendraient en majorité des inscriptions, soit 1,4 million pour une projection de 18 500 participants.

La Ville maintient son soutien « maximal » de 35 000 $ et de 425 000 $ en biens et services. Sébastien Arsenault ne cache pas qu’il s’attend à ce que la Ville « réajuste le tir » à la hausse au cours des prochaines années.

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COMMANDITÉ

Marathon Beneva de Montréal Une 30e année au rythme de la nouveauté

Résumé

Le Marathon Beneva de Montréal est le grand rituel annuel des coureuses et coureurs de la métropole et du Québec. Du 23 au 25 septembre, l’évènement, qui souffle ses 30 bougies cette année, s’accompagnera d’une série de nouveautés, toutes propices à combler les adeptes de courtes et de longues distances. Que nous réserve ce nouveau départ ?

Publié le 27 août | La Presse XTRA

Un vent de fraîcheur

La nouvelle équipe derrière l’organisation du marathon fait les choses en grand pour célébrer le trentième anniversaire de cet incontournable de la course, tant pour les adeptes de courtes distances que pour les athlètes d’endurance.

Elle fait preuve d’une volonté de concilier plaisir, accessibilité et sécurité. À cet égard, les milliers de personnes déjà inscrites à l’évènement profiteront de ce nouveau souffle avant, durant et après leur course. Rappelons que le Marathon Beneva de Montréal est un organisme à but non lucratif (OBNL) présidé par Sébastien Arsenault, notamment cofondateur et promoteur des Grands Prix Cyclistes de Québec et de Montréal.

Des parcours inédits

Circuit de 1 km
Circuit de 1 km


Circuit de 5 km

Circuit de 10 km
Circuit de 10 km

Circuit du demi-marathon
Circuit du demi-marathon

Circuit du marathon
Circuit du marathon

Le parcours joue un rôle déterminant dans le bonheur et l’énergie de courir en groupe. Dans cette foulée, le nouveau trajet présente une volonté d’offrir une expérience optimale.

Le samedi, le départ du 1 km Marathon des petits pas du Mouvement J’aime les fruits et légumes aura lieu au chalet du parc Maisonneuve. Le 5 km Sports Experts et le 10 km La Presse partiront quant à eux de la rue Sherbrooke, près du Stade olympique. Le dimanche, les personnes inscrites au demi-marathon et au marathon se mettront en route depuis l’Espace 67 du parc Jean-Drapeau, une première. Elles traverseront le pont de la Concorde, puis parcourront plusieurs rues, parcs et arrondissements emblématiques de Montréal, avant de lever les bras de la victoire à l’Esplanade du Parc olympique.

Des quartiers animés

Après deux années d’attente, l’esprit de célébration s’annonce énergique avec la présence de nombreuses zones d’animation sur le parcours et à l’Esplanade du Parc olympique. Parmi les activités et les installations au menu, on note la journée Jeunesse active du vendredi, la Caravane Cours Saute Lance Roule de la Fédération québécoise d’athlétisme, l’espace détente Beneva, l’espace recharge La Presse, la présence de camions de cuisine de rue, la cabine photo Sports Experts, les animations et spectacles sur la scène Beneva, du yoga en plein air et un écran géant à la ligne d’arrivée.

Évidemment, l’encouragement et l’énergie de la population montréalaise tout au long du parcours vont aussi donner du rythme et du souffle aux coureurs et coureuses.

Prochain arrêt : le Stade olympique !

Le 30e Marathon Beneva de Montréal débute avec l’Expo-Marathon le vendredi 23 septembre (de 8 h à 20 h) et se poursuit le lendemain (de 10 h à 18 h), toujours au Stade olympique. Ouvert à tout le monde, ce grand rassemblement convivial et gratuit est l’occasion de recueillir son dossard et de visiter les multiples kiosques d’exposants et exposantes. L’endroit est idéal pour se réunir avec ses proches et sa famille avant l’euphorique départ.

Au rythme de l’environnement

En plus d’encourager la bienveillance et les saines habitudes de vie, le Marathon Beneva de Montréal est un évènement écoresponsable, certifié carboneutre par l’organisme Planetair.

Plusieurs initiatives compensant les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont également mises en place, dont un programme complet de gestion des matières résiduelles. Les coureuses et coureurs peuvent aussi fournir leur part d’efforts, dès leur inscription, en décidant de recevoir ou non leur médaille ou de compenser leurs propres émissions de GES. Et dorénavant, l’équipe du marathon remet seulement le traditionnel chandail aux personnes qui souhaitent le commander, à prix avantageux.

Un événement sécuritaire

La santé et la sécurité des coureurs et coureuses, des bénévoles et des spectateurs et spectatrices est la priorité numéro un de l’équipe. Expérimentée et hautement qualifiée, cette dernière travaille en étroite collaboration avec les services des instances publiques concernées. Dotées d’équipements à la fine pointe de la technologie, les équipes sont en mesure d’intervenir rapidement et efficacement sur tous les parcours.

Un marathon généreux

Pour une première année, le Marathon Beneva de Montréal lance son volet Du cœur à la course. Son objectif : soutenir les initiatives de financement de 27 organismes caritatifs du Québec, en leur offrant l’accès aux plateformes et à la visibilité de l’évènement.

Les personnes inscrites peuvent ainsi marier leur plaisir de courir au soutien de ces organismes. Avec la plateforme Race Roster, les coureuses et coureurs peuvent également, de manière très simplifiée, solliciter leurs proches et leurs collègues pour recueillir des sommes additionnelles. Un autre facteur de motivation !

En savoir plus sur ce volet caritatif

Courir en bonne compagnie

Le Marathon Beneva de Montréal accompagne les personnes inscrites à l’évènement. Sur son site, des programmes d’entraînement et de nutrition, des conseils de spécialistes et des capsules informatives sont une source d’encouragement pour stimuler l’énergie et le degré de confiance en vue du grand jour.

Pour cette trentième année, l’évènement bénéficie du soutien de partenaires tels Beneva, Sports Experts, Mouvement J’aime les fruits et légumes, La Presse, la Ville de Montréal, Tourisme Montréal, le Gouvernement du Québec, la Société de transport de Montréal (STM), Liberté, Webber Naturals, Le lait au chocolat, Spark Sports nutrition, Boréale, Krispy Kernels et Made Good, en plus du soutien de Vivaï nutrition sportive, Action Sport Physio, La Clinique Du Coureur, Cupko, Surge Activewear et la Fédération québécoise d’athlétisme.

À noter qu’il reste encore des places pour les circuits du 1 km Marathon des petits pas du Mouvement J’aime les fruits et légumes, du 5 km Sports Experts et du 10 km La Presse (samedi 24 septembre), et pour ceux du 21,1 km et du 42,2 km (dimanche 25 septembre). Bonne course !


Le marathon de Montréal de retour après la pause


Des coureurs lors du marathon de Montréal. | PHOTO : GRACIEUSETÉ : MARATHON BENEVA DE MONTRÉAL

Radio-Canada | Antoine Deshaies (accéder à la page de l’auteur) | 21 septembre 2022 | Publié à 5 h 00

Pour la première fois en trois ans, les rues de Montréal seront prises d’assaut dimanche par des milliers de coureurs.

Le marathon de Montréal, couru pour la première fois en 1979, a été annulé en 2020 et 2021 en raison des mesures sanitaires liées à la pandémie.

Et l’événement tenu en 2019 a été terni par un départ retardé de 50 minutes en raison d’un manque d’effectifs pour assurer la sécurité sur le parcours et, surtout, par le décès accidentel d’un coureur du demi-marathon.

Patrick Neely est mort d’un arrêt cardio-respiratoire à quelques kilomètres de l’arrivée. Il avait fallu de longues minutes avant que les équipes médicales viennent prêter main-forte à la policière qui l’a secouru en premier.

La coroner avait dénoncé le cafouillage de l’organisation, notamment au sujet des défibrillateurs présents sur le parcours.

Leur nombre était suffisant, mais leurs emplacements avaient été mal indiqués aux équipes d’urgence.

Trois ans plus tard, c’est un nouveau comité organisateur qui tentera de redorer le blason de cet événement fondé par Serge Arsenault. C’est justement son fils, Sébastien, qui préside et dirige aujourd’hui le Marathon Beneva de Montréal.

Nous sommes des passionnés de sport, mais nous sommes avant tout des entrepreneurs qui éprouvons une grande fierté à faire bouger la ville pour mettre le Québec et nos villes sur la carte, confie Sébastien Arsenault. Notre mission, c’est de pousser les gens à faire plus d’activité physique.

Ils seront environ 15 000 à courir dans les rues de la ville samedi et dimanche. L’organisation s’était fixé un objectif de 18 500 participants, soit le même nombre qu’en 2019.

Près de 10 000 seront à l’île Sainte-Hélène, dimanche matin, pour le demi-marathon et le marathon. Le départ sera donné à l’Espace 67, tandis que l’arrivée, 42,2 kilomètres plus tard, se situera sur l’esplanade du stade olympique.


Sébastien Arsenault, président-directeur général du marathon Beneva de Montréal | PHOTO : GRACIEUSETÉ : MARATHON BENEVA DE MONTRÉAL

Les marathoniens traverseront l’île de Montréal au complet dans sa largeur, jusqu’à la rivière des Prairies en empruntant notamment le boulevard Saint-Laurent dans les deux sens, avant le boulevard Saint-Joseph vers l’Est.

On veut que le parcours soit un peu comme une carte postale, confie M. Arsenault. On veut que les coureurs puissent emprunter des routes qui représentent le Grand Montréal et que, d’un point de vue organisationnel, ce soit facile et efficace d’en assurer la sécurité.

Ça prend la collaboration de beaucoup de personnes, de regroupements et des cinq arrondissements que le parcours va visiter, ajoute-t-il. On ne court pas dans un champ à 75 kilomètres de Montréal, donc on ne doit pas bloquer la métropole. Notre parcours doit tenir compte des services d’incendie, hospitaliers et policiers. On ne peut pas passer où on veut.

Si le pont Jacques-Cartier a longtemps été le point de départ emblématique du marathon, l’Espace 67, tout près du métro de l’île Sainte-Hélène, répond mieux aux besoins des coureurs selon les organisateurs.

Le week-end du marathon a été dessiné il y a près de deux ans en fonction des normes de sécurité pandémiques et le pont n’était pas l’endroit idéal pour la distanciation. On a interrogé des coureurs pour une étude, et l’accessibilité au métro et aux toilettes est vraiment importante. Espace 67 était l’endroit de prédilection, ajoute Sébastien Arsenault.

La sécurité, la priorité

Lundi, les organisateurs du marathon de Québec ont lancé un cri du cœur pour attirer des bénévoles à deux semaines de la tenue de l’événement. L’organisation cherche 200 personnes.

Cet été, le défilé Fierté Montréal a été annulé à quelques heures d’avis en raison, notamment, d’un manque de bénévoles pour sécuriser le parcours.

Ce scénario ne risque pas de se produire dimanche. L’événement comptera sur environ 700 bénévoles et, surtout, sur 280 agents de sécurité provenant de 5 entreprises.

On n’a aucune insécurité pour la sécurité en ce moment, affirme M. Arsenault. On n’a pas recours à des bénévoles pour assurer la sécurité. On fait affaire avec des firmes et on reçoit une facture. On prévoit aussi une contingence de 20, 30 et même 40 % d’agents de plus parce qu’il y a toujours de l’absentéisme.

Pour la sécurité, on ne peut pas miser sur le bénévolat pour un événement sérieux dans une grande ville comme Montréal. C’est un choix qu’on a fait depuis longtemps.

De là à garantir le départ à l’heure du marathon, il y a un pas que Sébastien Arsenault n’ose pas franchir.


Le départ du marathon de Montréal 2022 sera donné à l’Espace 67 à l’île Sainte-Hélène. | PHOTO : GRACIEUSETÉ : PATRICK BEAUDRY

Nous, on est prêts, avec tous nos collaborateurs à donner le départ à la bonne heure, mais ça prend le feu vert partout, explique-t-il. On doit avoir l’autorisation de la Ville, du SPVM et des services d’urgence. Imaginez s’il y a une canalisation qui explose, un accident de la route ou encore un incendie sur le parcours, ce sont des impondérables avec lesquels on doit composer.

Impossible aussi de prévenir à tout prix les incidents cardio-respiratoires qui peuvent survenir dans un marathon, mais aussi à l’aréna ou encore sur un terrain de golf.

C’est pourquoi l’objectif de l’organisation est de pouvoir intervenir en trois minutes ou moins. Le nombre de défibrillateurs cardiaques a d’ailleurs été augmenté sur le parcours.

Le premier dossier que j’ai pris en main en prenant le mandat, c’est d’assurer la sécurité des participants, et ça inclut le dossier médical, insiste-t-il. On a un plan solide élaboré par le Dr François de Champlain et Eddy Afram. Notre plan médical est planifié en fonction de 30 000 inscriptions et il s’avère qu’on sera à environ 50 % de ce nombre-là. Tout sera excessivement sécuritaire.

L’équipe médicale du marathon est composée de 250 personnes. Il y aura aussi 17 ambulances, 9 de plus qu’en 2019.

De grandes ambitions pour l’avenir

Si tout se passe comme prévu dimanche, Sébastien Arsenault et son équipe amorceront des négociations avec la Ville pour obtenir une entente à long terme avec Montréal.

La fin de semaine servira un peu de bulletin pour l’organisation aux yeux des coureurs, des partenaires et des commanditaires.

La complexité d’un tel ouvrage est importante, mais le jeu en vaut la chandelle selon le président.

Chaque grande métropole a son marathon. C’est un privilège de le présenter et on ne doit pas le prendre à la légère, parce que c’est un défi colossal. J’inviterais les coureurs à profiter de la journée et de leur course. C’est un privilège de pouvoir courir dans notre ville sans être dans notre voiture ou en transport en commun. Il faut en profiter et l’apprécier.

Le marathon espère grandir au cours des prochaines années et retrouver ses lettres de noblesse. Le but, à court terme, est aussi de réinviter des coureurs internationaux d’élite.

Il y aura une trentaine de coureurs d’élite en fin de semaine, mais la plupart proviennent du Québec et du Canada.

Un pas à la fois.


Zones de circulation interdite lors du Marathon de Montréal


Photo: Gracieuseté / Page officielle du Marathon Beneva de Montréal

Journal Métro | MONTRÉAL | Lucie Ferré | 21 septembre 2022 à 14h00

Le 24 et 25 septembre se tiendra la 30e édition du Marathon Beneva de Montréal, qui entraînera d’importantes modifications à la circulation et au stationnement dans certaines zones.

Le Marathon présentera cinq parcours et onze épreuves. Il faudra faire attention aux stationnements disponibles si l’on souhaite se déplacer dans Montréal en voiture. Tout le long des cinq parcours, le stationnement sera interdit, sous risque de voir son véhicule remorqué.

Voici les horaires de fermeture les plus importantes à connaître.

Samedi 24 septembre:

  • Rue Sherbrooke Est, à l’intérieur du Jardin Botanique: de 7h à 12h15
  • Boulevard Rosemont et rue Viau, aux abords du Jardin Botanique: 8h à 12h10
  • Rues aux abords du parc de la Louisiane: 8h45 à 11h20
  • Rues et 43-44e Avenue aux abords du parc Joseph-Paré: 8h45 à 11h50

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Rues fermées le samedi 24 septembre

Dimanche 25 septembre:

  • Boulevard Saint-Joseph, du métro Laurier jusqu’au parc du Pélican: 6h45 à 14h30
  • Boulevard Saint-Joseph, du Nord du parc du Pélican jusqu’au parc Lafond: 6h45 à 15h
  • Boulevard Rosemont et rue Viau, aux abords du Jardin Botanique: 6h45 à 15h20
  • Boulevard Saint-Laurent, entre la rue Beaubien Est et le boulevard Crémazie Est: 7h15 à 13h55
  • Boulevard Saint-Laurent, entre le boulevard Crémazie Est et le boulevard Gouin Est: 7h30 à 13h30

D’autres tronçons de rues autour de ces zones seront fermés durant l’événement. Consulter mtlmarathon.com pour plus de détails.

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Rues fermées le dimanche 25 septembre

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Marathon de Montréal Le marathon est de retour après deux ans de pause pandémique

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

Sébastien Arsenault, promoteur du Marathon de Montréal depuis 2020

Après deux ans d’absence, le Marathon de Montréal revient pour sa 30e édition samedi et dimanche.

Publié à 5h00

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Clémence delfils La Presse

(Montréal ) À la suite des retards et de la mort de Patrick Neely, jeune coureur de 24 ans en 2019, l’évènement fait peau neuve, laissant derrière lui ses anciens organisateurs et partenaires.

À nouvelle édition, nouveau parcours. Cette année, le marathon traversera l’île de Montréal en son centre, du sud au nord, empruntant ses axes les plus emblématiques comme le boulevard Saint-Laurent et la rue Saint-Denis. Le départ de la course sera donné à l’Espace 67 sur l’île Sainte-Hélène et son arrivée, au Stade olympique. Un nouvel itinéraire qui enthousiasme les nouveaux et anciens participants. « Le parcours est beaucoup plus sympa qu’en 2019 », estime Ludovic Dessemon, coureur de 49 ans.

Vendredi, le nombre de participants inscrits s’élevait à plus de 14 000 coureurs, dont 2500 pour le marathon et 3000 pour le 10 kilomètres. Une nouvelle équipe s’active déjà pour prévenir les possibles imprévus. La dernière édition du marathon avait en effet été marquée par des retards importants et par la mort de Patrick Neely, 24 ans. « Le décès a prouvé que ce genre d’évènements peut arriver et qu’il faut s’y préparer », explique Sébastien Arsenault, nommé promoteur de la course à la suite de l’appel d’offres lancé par la mairie de Montréal en 2020.

Après un détour par le promoteur américain Rock’n’Roll, le Marathon de Montréal est revenu, il y a deux ans, entre les mains de la famille Arsenault à l’origine de sa création en 1979. Puis vint la COVID-19. « Par moments, cette pause a été un avantage, pour ajuster le tir, à d’autres moments on a trouvé que cela s’étirait, pour le staff notamment », témoigne Sébastien Arsenault.

Un évènement repensé

Parmi les enjeux du nouveau Marathon, l’accès aux soins médicaux semble avoir été placé au centre des investissements et de la communication de l’évènement. Eddy Afram, coordinateur des mesures d’urgence et des services médicaux, revient sur ces initiatives : « On a augmenté le nombre de ressources hospitalières. On a cherché toutes les failles qu’il pouvait y avoir dans notre système d’information et on les a corrigées. » Urgences-santé soutient cette initiative : « On est en communication constante pour que la population puisse courir en toute sécurité », explique son porte-parole Stéphane Smith.

Autre enjeu, celui de la circulation. Pour faire face à l’afflux de coureurs, les rues du centre-ville seront consécutivement fermées dimanche entre 6 h 45 et 14 h 15. Une carte des horaires de fermeture a d’ores et déjà été publiée par les organisateurs de l’évènement.

Parcours de 1, 5 et 10 km Consultez les parcours de samedi

Parcours du marathon et du demi-marathon Consultez les parcours de dimanche

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Place au Marathon de Montréal

PHOTO DENIS GERMAIN, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE

Chez les hommes, l’an dernier, l’Éthiopien Gadisa Shumie n’a eu besoin que de 2 heures, 9 minutes et 25 secondes pour l’emporter.

Du sud au nord, en passant par le Stade olympique, des milliers de coureurs fouleront ce week-end les rues de la métropole, à l’occasion du 31e Marathon de Montréal. Gros plan sur cet évènement attendu, qui entraînera toutefois d’importantes entraves.

Publié à 1h02 Mis à jour à 6h00

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Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse

19 000

C’est le nombre de personnes inscrites au Marathon Beneva de Montréal cette année. C’est nettement plus que l’an dernier, où ils avaient été 15 000 pour souffler les 30 bougies de la course. Il s’agissait alors d’un grand retour pour cet évènement-phare, annulé à deux reprises en raison de la pandémie.

Des fermetures à prévoir

La circulation et le stationnement dans plusieurs rues locales risquent à nouveau d’être affectés par le marathon. L’organisation suggère d’emblée de garer son véhicule à l’extérieur du parcours si on veut l’utiliser samedi et dimanche. La rue Sherbrooke, par exemple, sera fermée entre les boulevards Viau et Pie-IX samedi en matinée, pour la tenue des épreuves de 1, 5 et 10 kilomètres. Ce sera la même chose pour toute une portion des boulevards Rosemont et Viau autour du parc Maisonneuve.

Le gros des entraves dimanche

  • Boulevard Saint-Joseph
  • Boulevard Saint-Laurent
  • Rue Notre-Dame
  • Avenue Beaubien
  • Rue Saint-Hubert

La tenue des épreuves de 21,1 et 42,2 km entraînera un lot important d’entraves à la circulation, dimanche. Lire ici : le meilleur moyen pour se déplacer pendant toute la fin de semaine sera le transport collectif. Un kiosque spécial de la Société de transport de Montréal (STM) sera sur place pour la vente de titres de transport.

CARTE FOURNIE PAR LE MARATHON DE MONTRÉAL

639 000 $

Pour son volet caritatif « Du cœur à la course », qui permet de récolter des dons pour différentes causes sociales, le Marathon vise cette année à amasser une somme de 639 000 $. Jusqu’ici, plus de 291 000 $ ont déjà été engrangés et devraient financer une cinquantaine d’organismes. L’an dernier, une somme de 177 000 $ avait été collectée, permettant de soutenir la mission d’une trentaine de groupes.

2 h 9 min 25 s

L’Éthiopien Gadisa Shumie n’a eu besoin que de 2 heures, 9 minutes et 25 secondes, l’an dernier, pour remporter le Marathon de Montréal. Chez les femmes, c’est la Sherbrookoise Mélanie Desautels qui avait triomphé, avec un temps de 2 heures, 53 minutes et 2 secondes.

Consultez le site web du 31e Marathon de Montréal

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Tremblant prête pour la Coupe du monde après un mois d’enneigement à coups de canon

Les équipes sont au travail depuis plus d’un an afin de préparer la piste

Une skieuse casquée de dos passe à gauche d'une porte sur un parcours enneigé. On voit au loin en bas de la pente un village avec des toits multicolores.

La station Mont-Tremblant en mode Coupe du monde pour deux slaloms géants en décembre

Photo : Tremblant / Gary Yee

Publié à 5 h 00 HNE

La neige était abondante et le froid bien présent à Mont-Tremblant, lors de notre passage en début de semaine. La préparation de la piste Flying Mile allait bon train, en vue des deux slaloms géants féminins présentés ce week-end dans la station des Laurentides.

C’est un retour à Tremblant pour la Coupe du monde de ski alpin après un unique passage il y a 40 ans, en mars 1983.

Depuis, le décor a bien changé. La vue du départ, au sommet de la piste, est imprenable avec le village piétonnier au bas de la pente et le lac Tremblant (pas encore gelé) un peu plus loin.

Si la visibilité est bonne, les images seront saisissantes. Le comité organisateur s’est d’ailleurs assuré de mettre en valeur ce décor carte postale et la proximité du village.

Vue d'avion de l'arrivée d'une piste de ski qui se termine au pied d'une village enneigé

La piste Flying Mile est prête pour les épreuves de Coupe du monde de slalom géant.

Photo : Tremblant

C’est du rarement vu que les coureuses soient au départ et voient le fil d’arrivée au pied des pentes, avec la foule et le village. C’est exceptionnel, raconte Nicholas Cogger, directeur de l’événement. Être dans leur peau, de voir les spectateurs en bas et surtout d’entendre la foule crier en leur honneur, ça va être très, très spécial.

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Ce sera encore plus spécial pour la Franco-Ontarienne, Valérie Grenier, qui a appris à skier sur cette montagne. Elle sera chez elle. Et en plus, on y présente deux slaloms géants, sa spécialité.

Toute la foule va être contente de nous voir, les Canadiennes, il vont [nous encourager], se réjouit Valérie Grenier, rencontrée à l’entraînement à Saint-Sauveur, mardi. Juste de ressentir ce sentiment c’est quelque chose que je n’ai pas ressenti encore, j’ai vraiment hâte conclut-elle avec un énorme sourire.

La proximité du village facilite également la logistique des 300 athlètes, entraîneurs et autres membres d’équipes qui débarquent cette semaine à Tremblant.

L’hôtel des athlètes est à 30 secondes de la sortie du parcours, explique Nicholas Cogger. La FIS était contente de voir que tout se fait à pied, que ce soit aller au gym, au resto ou à la compétition, ça se fait en quelques minutes seulement.

Début décembre, un risque pour l’enneigement?

On pourrait croire que la tenue de la Coupe du monde au début du mois de décembre tôt dans la saison hivernale puisse poser problème pour l’enneigement de la piste.

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La course qui se tient début décembre n’est pas un enjeu pour nous, répond aussitôt M. Cogger.

La station Tremblant a effectué à l’automne 2022 des travaux d’aménagement, nécessaires à l’obtention de la Coupe du monde, afin de doubler sa capacité de production de neige artificielle sur la piste Flying Mile. Une deuxième canalisation a été installée et 79 nouveaux canons à neige permanents ont été répartis de chaque côté de la pente.

Ces 79 canons, appuyés par une vingtaine d’autres amovibles, sont en action depuis le 29 octobre, alors que le décor était encore automnal.

  • Des canons à neige en action.

  • L’enneigement de la piste Flying Mile, au Mont-Tremblant, s’est amorcé le 29 octobre dernier.

Photo : Facebook / Tremblant / Gary Yee (garyphoto.ca)

  • Des canons à neige en action.

  • L’enneigement de la piste Flying Mile, à Mont-Tremblant, s’est amorcé le 29 octobre dernier.

Photo : Facebook / Tremblant / Gary Yee (garyphoto.ca)

  • Les canons à neige en action.

  • L’enneigement de la piste Flying Mile, à Mont-Tremblant, s’est amorcé le 29 octobre dernier.

Photo : Facebook / Tremblant / Gary Yee (garyphoto.ca)

  • Les canons à neige en action.

  • L’enneigement de la piste Flying Mile, à Mont-Tremblant, s’est amorcé le 29 octobre dernier.

Photo : Facebook / Tremblant / Gary Yee

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L’enneigement de la piste Flying Mile, au Mont-Tremblant, s’est amorcé le 29 octobre dernier.

Photo : Facebook / Tremblant / Gary Yee (garyphoto.ca)

L’enneigement de la piste Flying Mile, au Mont-Tremblant, s’est amorcé le 29 octobre dernier.

Photo : Facebook / Tremblant / Gary Yee (garyphoto.ca)

Les conditions n’ont pas été favorables dans les premières semaines. C’est vraiment dans les deux dernières semaines qu’on a eu les meilleures fenêtres d’enneigement. Les systèmes sont à point, on a donc été en mesure de produire, précise le directeur de l’événement.

Avant d’octroyer l’épreuve à Tremblant pour trois ans, la FIS a exigé des rapports météorologiques des dernières années.

Avec le système de base qui existait avant, sur les 10 dernières années, on aurait été en mesure de tenir la course huit fois. Maintenant, on peut produire le double de neige. Ce n’est pas une grande inquiétude, précise M. Cogger.

La Coupe du monde de ski alpin de Mont-Tremblant sera présentée à Radio-Canada samedi et dimanche dès 11 h (HNE) en webdiffusion, et de 15 h à 17 h (HNE) à ICI Télé, dans le cadre de deux émissions Sports week-end, animées par Martin Labrosse.

Cette production de neige permet également d’augmenter le niveau de difficulté de la section centrale de la piste.

La Flying Mile a ses pitchs [pentes abruptes, NDLR], mais au milieu, il y a un plateau qui est perçu comme étant moins challengeant, justifie M. Cogger. On a ajouté de la neige dans cette section pour créer des rouleaux, des amoncellements de neige créés artificiellement, pour mettre un peu de défi. Cette section est aussi hors axe, c’est-à-dire inclinée sur le côté. Ça ajoute un élément de complexité à une section qui autrement pourrait être considérée comme étant facile.

Dans un cas de virage hors axe, il n’y a pas juste le dénivelé vers le bas qui est exigeant, mais la piste elle-même est inclinée sur le côté, renchérit le directeur de l’événement.

Afin de conserver une qualité de surface sur le parcours, les équipes ont injecté la neige d’eau en début de semaine.

La majorité des skieurs ne comprennent pas que le ski de compétition se fait sur une surface complètement différente que le ski qu’on pratique toi et moi. On parle d’une surface injectée à l’eau qui devient, pas une surface glacée, mais certainement très rigide et aucune neige folle sur le dessus.

Partout dans le monde, pas juste ici à Tremblant, quand on prépare une piste de Coupe du monde, ça prend de l’enneigement artificiel pour arriver à ces conditions parfaites d’humidité et de solidité de la piste.

Une citation de Nicholas Cogger, directeur de la Coupe du monde de Mont-Tremblant

On arrose la piste.

On procède à l’injection de la piste Flying Mile, à Mont-Tremblant, afin de durcir la surface du parcours.

Photo : Radio-Canada

On arrose la piste pour la faire geler en profondeur. On élimine ainsi le risque lorsque les températures journalières sont au-dessus de zéro pour que l’on puisse garder une surface qui ne peut être endommagée. C’est pour éviter que la piste se détériore et ça garde une égalité de compétition pour toutes les coureuses.

Une nouvelle chute de neige n’est pas vraiment souhaitée par l’organisation.

Une chute de neige, à ce moment-ci, ce n’est pas l’idéal pour nous. On en voit qui tombe en ce moment, explique Nicholas Cogger, faisant référence aux flocons qui tombaient au moment de l’entrevue. Ça fait beau, c’est bon pour les photos, mais pour nous, ça ne nous aide pas.

Avant d’ajouter : Nos équipes de pisteurs seront là. S’il neige, ils vont devoir pelleter et déblayer le parcours pour le libérer complètement de la neige folle, question de retrouver une surface dure pour les courses.

Le vent, un risque

La piste Flying Mile répond aux normes de la FIS, mais la marge de manœuvre est inexistante pour les concepteurs du parcours. Pour répondre aux exigences de dénivelé, le parcours ne peut être raccourci. En cas de vents importants, le départ ne peut être déplacé plus bas, comme c’est souvent le cas ailleurs sur le circuit de la Coupe du monde.

Un mur de bois pour couper le vent.

Un mur temporaire pour casser le vent a été érigé au sommet de la piste Flying Mile, à Mont-Tremblant, en vue de la Coupe du monde de ski alpin.

Photo : Radio-Canada

Un mur de bois temporaire a donc été érigé au sommet de la piste, à l’arrière de l’aire de départ.

Au sommet de la Flying Mile, il y a souvent des vents prédominants qui proviennent du nord vers le sud. Le vent, étant donné qu’il varie en intensité, va affecter les coureuses différemment les unes des autres. L’objectif d’installer ce mur coupe vent, c’est de minimiser le vent afin que ce soit plus équitable pour toutes les coureuses.

Les habitués de la station auront également remarqué que, depuis octobre l’an dernier, la piste a été élargie, d’environ 20 mètres. Afin de respecter les normes de sécurité de la FIS (35 mètres entre les clôtures de sécurité), on a procédé à l’agrandissement de la piste.

Des améliorations qui ont toutes été testées (sauf le mur coupe vent érigé l’été dernier) lors d’une Coupe Nor-Am, le circuit nord-américain, l’hiver dernier; le test ultime pour Tremblant avant la confirmation des deux épreuves de Coupe du monde.

Tout ce qui pouvait nous arriver, est arrivé , a-t-on entendu sur la montagne, au sujet de la répétition qu’était la Coupe Nor-Am.

Le comité organisateur se dit donc prêt à accueillir le cirque blanc et on espère une météo clémente pour le week-end.

L’idéal pour nous c’est du gros soleil, - 3 degrés Celsius et pas de vent. On serait bien content , conclut Nicholas Cogger.

Coupes du monde de ski alpin présentées au Québec

  • Stoneham - 5 décembre 1993
  • Mont-Sainte-Anne - 2-3 décembre 1989
  • Bromont - 21-22 mars 1986
  • Mont-Sainte-Anne - 3-4 mars 1984
  • *Mont-Tremblant - 5-6 mars 1983
  • Mont-Sainte-Anne - 1-2 mars 1980
  • Mont-Sainte-Anne - 18-19 mars 1976
  • Mont-Sainte-Anne - 2 au 4 mars 1973
  • Mont-Sainte-Anne - 12 au 14 février 1971
  • Mont-Sainte-Anne - 14-16 mars 1969

*Initialement, cette Coupe du monde 1983 devait se dérouler au Mont Ste-Anne, mais le manque de neige dans la région de Québec a forcé la relocalisation de la compétition, à 17 jours d’avis.

Une skieuse

L’émission Sports week-end présentera la Coupe du monde de ski alpin samedi et dimanche de 15 h à 17 h (HNE).

Photo : Radio-Canada

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Montréal accueillera la Coupe Davis en 2024

Elle pose fièrement avec le trophée.
L’équipe canadienne de tennis masculin célèbre sa victoire à la Coupe Davis en 2022.
PHOTO : GETTY IMAGES / FRAN SANTIAGO

Radio-Canada
Publié à 11 h 55 HNE

Le Canada disputera son barrage de qualification de la Coupe Davis contre la Corée du Sud à Montréal. Les 2 et 3 février prochain, au Stade IGA, l’équipe amorcera son parcours dans le but de reconquérir le trophée remporté en 2022.

Ce sera la première fois en 5 ans qu’une rencontre de ce tournoi se tiendra en sol canadien, et depuis 12 ans dans la métropole québécoise.

Nous sommes heureux de revenir au Canada et d’avoir la chance de jouer devant nos partisans, a dit le capitaine de l’équipe, Frank Dancevic, par communiqué.

La ville de Montréal a prouvé à maintes reprises son amour pour le tennis et nous sommes impatients de ressentir cette passion et ce soutien lorsque nos joueurs vedettes fouleront le terrain du Stade IGA, a renchéri Valérie Tétreault, la directrice de l’Omnium Banque Nationale.

Le Canada, qui occupe le 2e rang du classement, partira comme favori. Kwon Soon-woo, 197e raquette mondiale, est le joueur le mieux classé du côté de la Corée du Sud, mais Dancevic refuse de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.

Nous savons que les Sud-Coréens seront des adversaires coriaces et nous aurons besoin des encouragements des amateurs canadiens pour nous permettre d’accéder au tournoi à la ronde, a-t-il insisté.

La composition de l’équipe sera annoncée au mois de janvier. Félix Auger-Aliassime, Gabriel Diallo, Alexis Galarneau, Vasek Pospisil, Milos Raonic, Denis Shapovalov et Kelsey Stevenson ont défendu les couleurs du Canada au cours de la dernière année.

Rappelons qu’en 2023, le parcours de l’équipe canadienne s’est arrêté en quarts de finale à la suite d’une défaite contre les Finlandais.

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Le 2 et 3 février au stade IGA?? Il va faire froid un peu pour jouer à l’exterieur non?

Il y a des terrains intérieurs

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La seule étape nord-américaine des Séries de championnat World Triathlon sera remplacée par une compétition de la même catégorie à Weiha, en Chine, a « annoncé à regret » la fédération internationale il y a trois semaines. La métropole était l’une des six villes à faire partie de ce circuit le plus relevé sur la planète.

Résumé

Montréal perd son triathlon mondial

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Le Triathlon mondial de Montréal s’est tenu de 2017 à 2023, à l’exception de 2020, année marquée par la COVID-19.

Le Québécois Charles Paquet a réussi un formidable coup d’éclat en terminant cinquième de l’étape de Yokohama des Séries de championnat World Triathlon, samedi, au Japon.

Publié à 1h45 Mis à jour à 5h00

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Simon Drouin
Simon Drouin La Presse

Avec ce sommet personnel à la première épreuve importante de la saison, l’athlète de Port-Cartier assure pratiquement sa place aux Jeux olympiques de Paris, à l’été.

Paquet n’aura cependant pas la chance de compétitionner devant les siens un mois et demi plus tard. Plombé par des déficits et un financement public incertain, le Triathlon mondial de Montréal, prévu les 14 et 15 septembre au parc Jean-Drapeau, est annulé.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Charles Paquet

La seule étape nord-américaine des Séries de championnat World Triathlon sera remplacée par une compétition de la même catégorie à Weiha, en Chine, a « annoncé à regret » la fédération internationale il y a trois semaines. La métropole était l’une des six villes à faire partie de ce circuit le plus relevé sur la planète.

Après une Coupe du monde en 2016 dans le Vieux-Port, le triathlon de Montréal avait accédé dès l’année suivante à ce qui s’appelait alors les Séries mondiales de l’International Triathlon Union. L’évènement s’est tenu de 2017 à 2023, à l’exception de 2020, année marquée par la COVID-19. Il comprenait un important volet amateur qui a porté le nombre total de participants jusqu’à près de 1500.

Disputé à la fin de juin de 2019 à 2023, le Triathlon mondial Groupe Copley avait été déplacé à la mi-septembre en 2024, pour répondre à la demande de World Triathlon en cette année olympique chargée. Ce changement de date permettait aux organisateurs de le programmer au parc Jean-Drapeau, ce qui devait théoriquement réduire les coûts de production. Le Vieux-Port demeurait l’endroit de prédilection puisque plus facile d’accès pour les spectateurs.

À contrecœur, son fondateur et président, Patrice Brunet, a renoncé à tenir les deux triathlons de distance sprint (750 m de natation, 20 km de vélo et 5 km de course à pied) et le relais mixte, une épreuve olympique depuis 2021.

« Chaque année, c’est vraiment compliqué », se désole Patrice Brunet, un avocat spécialisé dans le droit de l’immigration et le droit du sport, rencontré la semaine dernière à son cabinet à Outremont. « Ces évènements ne peuvent survivre sans financement gouvernemental. Notre modèle est d’avoir au moins 70 % du financement qui provient du public. Comme les compétitions ont lieu dans l’espace public, notre capacité à vendre des billets est très, très limitée. »

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Patrice Brunet, président et fondateur du Triathlon mondial de Montréal

Financement à la baisse

L’inconstance de l’appui gouvernemental est un problème récurrent. « Depuis 2017, on fait des demandes de financement et de soutien et ça prend beaucoup trop de temps pour qu’on ait les réponses, déplore Me Brunet. Et quand on a les réponses chiffrées, les budgets n’arrivent pas [à l’équilibre]. »

Une « explosion des coûts de production » depuis la pandémie a accentué la pression sur un triathlon déjà déficitaire. À la mi-mars, Productions Podium, l’OBNL qui chapeaute cette manifestation sportive, a contacté par lettres les trois ordres de gouvernement (municipal, provincial, fédéral) et les directions de programme concernées pour connaître la hauteur précise de leur engagement.

« On leur a dit : on a besoin d’une réponse au plus tard au début avril. Si on n’a pas une réponse satisfaisante, on va être obligés de prendre les décisions qui s’imposent. On n’a donc pas eu de réponses, que des accusés de réception. »

Peu après, Patrice Brunet a annoncé à World Triathlon qu’il ne pouvait aller de l’avant avec la compétition dont le budget s’élève à « près de 2 millions ». L’organisateur n’était pas prêt à s’engager de nouveau, d’autant que les subsides gouvernementaux ont parfois été moindres que prévu, soutient-il.

Ce qu’on voit, c’est non seulement du financement à la baisse, mais aussi des réponses plus tardives.

Patrice Brunet

Au fil des années, Patrice Brunet a dû piger dans ses propres poches pour éponger des déficits récurrents. Il estime avoir englouti plus de 300 000 $ dans l’aventure. L’OBNL doit encore une somme à World Triathlon. « J’ai arrêté de compter, mais c’est beaucoup d’argent que je ne reverrai pas. Ça ne devrait pas être à un citoyen de mettre de l’argent comme ça. »

Selon le plan d’affaires, la présentation des tout premiers Championnats sprint et relais de World Triathlon devait renflouer les coffres en 2022. Or les restrictions sanitaires imposées par les relents de la pandémie ont réduit de 4000 à « à peine 1000 » le nombre de participants dans les catégories groupes d’âge, soit ceux qui doivent payer des frais d’inscription.

Du côté privé, les commanditaires ne se bousculaient pas dans la zone de transition. En 2019, le Groupe Copley de la famille Rossy (Dollarama) est devenu le parraineur en titre. « Ils ne nous demandaient pas de comptes ; c’était un don qu’ils faisaient, et je les en remercie », signale Me Brunet.

L’an dernier, Productions Podium a embauché d’anciens employés de l’Équipe Spectra pour faire du démarchage auprès de grandes entreprises. « C’était un peu un Hail Mary [tentative ultime]. […] On a eu un peu de biens et services, mais un chèque de 100 000 $, jamais. »

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Le Triathlon mondial de Montréal de l’an dernier aurait généré un impact économique de plus de 2 millions, selon une étude de Tourisme sportif Canada.

« Ça ne marche plus »

Impliqué dans l’organisation de triathlons depuis les Championnats du monde de 1999 à Montréal, Patrice Brunet soumet quelques idées qui faciliteraient le travail des promoteurs. Des approbations plus rapides aux demandes de financement seraient déjà un pas dans la bonne direction.

Il faut qu’on ait les réponses au minimum 6 mois avant l’évènement, sinon 12, et préférablement sur plusieurs années. Il y a des évènements comme C2 Montréal qui ont des ententes sur cinq ans. Pourquoi est-ce différent pour le sport ?

Patrice Brunet

Avec la reddition de comptes, les chèques arrivent parfois jusqu’à 12 mois, voire 18 mois après la tenue de la compétition, affirme Brunet. Cette lenteur donne des maux de tête aux organisateurs.

Pour pallier ce problème de flux de trésorerie, il sollicite la création d’une méthode de financement provisoire, comme il s’en trouve dans le milieu du cinéma. « Il faut que ça vienne vraiment du plus haut niveau [politique]. »

Le promoteur s’interroge sur la véritable identité de la ville. « Tourisme Montréal se targue d’être une métropole sportive, et c’est bien. Ils utilisent nos images à profusion pour le mettre en valeur. Mais quand tu tires le rideau, que tu regardes derrière, et qu’on n’est pas capables de payer notre monde ou nos fournisseurs, ça ne marche plus. »

Vases communicants

Par ailleurs, Brunet souligne que l’enveloppe de Sport Canada destinée aux compétitions internationales « n’a pas bougé d’un cent depuis les 20 dernières années ». En parallèle, il regrette que des entités fédérales comme la Société du Vieux-Port et le Port de Montréal « facturent des prix d’entreprises privées » pour l’utilisation de leurs lieux.

[Sport Canada] nous donnait 150 000 $. Cette somme, on la redonnait intégralement à une agence fédérale, le Port de Montréal, pour louer ses installations. Au net, on n’a rien. Comme organisateur, je pense qu’il n’y a pas de vision de société pour continuer à tenir des évènements sportifs internationaux.

Patrice Brunet

En plus de « mettre Montréal sur la mappe », Patrice Brunet fait valoir que le Triathlon mondial de l’an dernier a généré un impact économique de plus de 2 millions, selon une étude de Tourisme sportif Canada.

« Je crois beaucoup [en la capacité de] ces évènements à inspirer la population à adopter et à maintenir de saines habitudes de vie. Quand tu as le meilleur au monde qui fait du triathlon, ça donne le goût d’aller nager, courir et rouler. »

D’autres évènements en péril

Le triathlon n’est pas le seul évènement sportif organisé par Productions Podium à passer à la trappe. Après quatre éditions, le festival DISTRIX, qui présentait du basketball 3 x 3 et du breaking, deux disciplines olympiques, dans le Quartier des spectacles de Montréal, n’aura pas lieu cette année. « Il n’y a pas d’argent à faire », constate Patrice Brunet.

Le festival SMASH, qui a attiré 15 000 spectateurs pour un tournoi de volleyball de plage en juillet dernier au parc Jean-Drapeau, est aussi en péril. Les organisateurs cherchent un endroit moins coûteux pour accueillir la deuxième édition de cette compétition du Beach Pro Tour Elite16, le circuit le plus relevé de Volleyball World, prévu du 28 août au 1er septembre. Les frais de montage et de démontage des gradins sont le principal inconvénient du site de l’île Notre-Dame, où les Canadiennes Melissa Humana-Paredes et Brandie Wilkerson ont triomphé en 2023.

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Le festival SMASH, qui a attiré 15 000 spectateurs pour un tournoi de volleyball de plage en juillet dernier au parc Jean-Drapeau, est aussi en péril.

« Ce n’est pas complètement mort pour 2024 », affirme Me Brunet, indiquant que la Ville de Québec a « levé la main » pour tenir le tournoi. Comment évalue-t-il les chances de le maintenir ? « Si je mets mes lunettes roses, 75 %, si je les enlève, 20 % ! »

Par ailleurs, le paratriathlon de la Séries World Para Triathlon de Montréal, qui figure dans le processus de qualification pour les Jeux de Paris, est encore au calendrier le 29 juin au parc Jean-Drapeau. Encore là, rien n’est calé.

« L’équipe d’opérations est prête à le livrer, mais on n’a toujours pas de confirmation officielle de financement, précise Me Brunet. Tu as beau avoir la Ville qui dit : “On vous donne 75 000 $”, tant que ce n’est pas écrit, ils peuvent changer d’idée. »

Résumé

Pas de troisième Grand Prix cycliste au Québec

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

L’organisation des Grands Prix cyclistes de Québec et de Montréal rêvait de tenir une troisième classique WorldTour.

Après quelques années de démarches, l’organisation des Grands Prix cyclistes de Québec et de Montréal (GPCQM) abandonne le projet de tenir une troisième classique WorldTour.

Publié à 1h45 Mis à jour à 6h00

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Simon Drouin
Simon Drouin La Presse

L’Estrie, Gatineau, Charlevoix, la région de Québec, l’Ontario, même le nord-est des États-Unis : depuis la naissance des GPCQM, en 2010, ses promoteurs rêvent d’une épreuve-sœur qui consoliderait les acquis et augmenterait l’attrait des courses canadiennes.

Ça aurait été génial, mais malheureusement, on n’a pas pu aller chercher le financement. Pour le moment, il n’y a rien. Moi, j’ai mis un frein à ça.

Sébastien Arsenault, PDG des GPCQM, lors d’une entrevue récente

L’idée était de tracer un parcours moins accidenté qui aurait été favorable aux sprinters. La classique d’un jour, indépendante des deux autres, se serait déroulée dans un rayon accessible en autocar de Montréal et de Québec, à quelques jours d’écart, donc en septembre.

Poursuivant les démarches entreprises par son père Serge, à qui il a succédé, M. Arsenault avait obtenu en 2021 la promesse d’une troisième licence WorldTour de la part du président et de la directrice générale de l’Union cycliste internationale (UCI).

« On n’est pas les seuls à vouloir avoir des courses WorldTour sur la planète, a fait valoir l’organisateur. On ne peut pas mettre [une licence] en attente indéfiniment. J’ai relâché cette option-là, si je puis dire. »

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Sébastien Arsenault, PDG des Grands Prix cyclistes de Québec et de Montréal

Le projet a été mis de côté après une ultime tentative pour trouver des bailleurs de fonds publics l’an dernier. Faute de billetterie, à l’exception d’une section VIP, M. Arsenault réitère que l’OBNL que représentent les GPCQM, dont le budget avoisine les 7 millions, est tributaire des subventions gouvernementales.

« Il y avait une belle volonté de tout le monde, mais à un moment donné, tout est question de volonté financière. »

Comme pour le Triathlon mondial Groupe Copley, les commanditaires privés se font rares, rappelle le PDG. L’an dernier, l’équipementier français Ekoï est devenu un partenaire officiel jusqu’en 2025.

Les dépenses augmentent de façon dramatique et les seuls commanditaires qu’on arrive à aller chercher sont souvent européens. J’imagine qu’ils voient la qualité de notre évènement sur le plan de la télédiffusion. C’est très difficile de chercher des commanditaires ici, au Québec.

Sébastien Arsenault

Par ailleurs, Arsenault a appris que le SPVM n’assumerait plus les coûts liés à la sécurisation du parcours de Montréal par ses motards, ce qu’il faisait depuis 2010.

« Techniquement, si on utilise leurs services, on va recevoir une facture pour les policiers qui protègent notre circuit avec leurs motos. Quelque part, je les comprends. Les dépenses augmentent partout et la Ville doit prendre des décisions difficiles. De notre côté, on se dit : quelle sera la prochaine tuile ? »

Afin de réduire leurs frais, les GPCQM ne tiendront pas de Critérium national de Montréal, une épreuve présentée la veille du Grand Prix et destinée à quelque 200 coureurs de la relève et des maîtres.

À l’instar de son homologue du triathlon, Patrice Brunet, Arsenault soutient que ses courses procurent une visibilité planétaire aux villes et inspirent à la pratique sportive.

« Les arts ont un lobby excessivement puissant, constate-t-il. C’est le fun, les arts et la culture, c’est essentiel, mais on dirait que le sport, surtout nous qui ne vendons pas de billets, on est souvent mis dans le même panier que les autres grands évènements qui eux jouissent de revenus de billetterie. »

Les équipes des GPCQM sont également à la tête du marathon Beneva de Montréal et des Championnats du monde de cyclisme sur route de l’UCI qui auront lieu dans la métropole en 2026.

Un message a été fusionné à un sujet existant : Sports professionnels à Montréal - Actualités

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Sur le site de Radio-Canada, premier de deux articles sur la santé des événements sportifs d’importance à Montréal.

Montréal est considérée, à l’international, comme meneur en événements sportifs, « mais pour combien de temps encore? »

Cette question, plusieurs intervenants du milieu événementiel sportif se la posent ces jours-ci, que ce soit ouvertement ou à micros fermés, a constaté Radio-Canada Sports.

Après l’annulation de plusieurs événements sportifs d’importance ces dernières semaines, l’inquiétude est bien réelle. Le Triathlon Mondial Groupe Copley, prévu dans le Vieux-Port et qui se tenait en sol montréalais depuis 2017, a été abandonné et se tiendra plutôt à Weihai, en Chine; le festival Distrix, qui présentait le basketball à 3 c. 3 et le breaking dans le Quartier des spectacles, s’arrête après quatre éditions, faute de profits; et la compétition montréalaise du Beach Pro Tour Elite 16, prévue à l’île Notre-Dame, n’apparaît plus au calendrier du circuit mondial de volleyball de plage, et son retour l’an prochain est loin d’être assuré.

Le 2e article de Radio-Canada sur les événements sportifs à Montréal

« Parcours du combattant » bureaucratique, immobilisme des paliers de gouvernement, incertitude perpétuelle quant au financement : voilà ce qui met en danger la tenue de plusieurs événements sportifs à Montréal, dont certains prévus cet été ont été carrément annulés. Cela épuise les plus passionnés des organisateurs. Mais y a-t-il un espoir que les choses changent?

Face à ces enjeux, les différents intervenants interrogés par Radio-Canada Sports proposent quelques pistes de solution, question d’alléger cette lourdeur administrative.

Dans le meilleur des mondes, ce serait une porte à laquelle tu cognes en tant qu’organisateur, puis tu as quelqu’un qui prend en charge ton dossier, qui va cogner à toutes les portes de la bureaucratie et se saisir des formulaires, dit un organisateur, qui souhaite garder l’anonymat afin de conserver de bonnes relations avec les instances.

Investi dans les démarches visant à accueillir une épreuve mondiale de cyclisme féminin au Québec depuis déjà quelques années, le directeur général des Grands Prix cyclistes de Québec et de Montréal (GPCQM), Joseph Limare, espère « faire des annonces dans les prochains mois » à cet égard.

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On ne parle pas assez des Highland Games qui ont lieu annuellement !

Tandis que Paris accueille les Jeux olympiques sous les yeux de la planète entière, l’arrondissement de Verdun va vivre cette semaine au rythme d’autres jeux où performance sportive et tradition seront aussi de la partie : les 147e Jeux écossais sur le terrain de l’hôpital Douglas.

Champion du monde, l’Américain John Van Beuren sera présent dimanche prochain à Verdun. Deux équipes américaines, deux équipes canadiennes et une équipe écossaise, fortes des 10 meilleurs athlètes du monde, s’affronteront le temps d’une journée dans les huit épreuves qui composent ces jeux connus sous le nom de Highland games.

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Au Grand quai dans le Vieux-Port samedi et dimanche

L’événement est gratuit

Les compétitions sont jugées de la même façon que toutes les autres épreuves de plongeon, mais comportent quelques particularités associées au haut vol.

Les femmes sautent d’une hauteur variant de 21 à 22 m, tandis que les hommes le font de 27,5 à 28 m du sol.

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Chronique/Entrevue radio sur l’événement

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Mine de rien, lorsqu’on passe d’une plateforme de 10 à 27 mètres, le sport change radicalement. La transition de Labadie est donc impressionnante. Et ce, même pour un double médaillé d’argent olympique.

« Mentalement, c’est toute une charge qui augmente, commente Alexandre Despatie, en entrevue avec La Presse. Tu ne peux pas avoir de moment d’inattention. Des fois, on passait de 3 à 5 mètres, et je sentais que c’était une énorme différence. »

Avant la tenue des séances d’entraînement, vendredi, Alexandre Despatie a grimpé jusqu’à la plateforme de 27 mètres. Il est allé jusqu’au bout, s’est penché, s’est imaginé sauter.

Résumé

Red Bull Cliff Diving De Despatie à Labadie, la passation du plongeon

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Charles-Antoine Labadie lors de la séance d’entraînement, vendredi

C’était une journée de première pour Charles-Antoine Labadie. Premier plongeon en milieu naturel. Première présence au circuit Red Bull Cliff Diving. Et surtout, première rencontre avec son idole, l’ex-plongeur Alexandre Despatie.

Publié hier à 22h14

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Éric Martel
Éric Martel La Presse

« C’est génial qu’une de mes idoles vienne me voir plonger, a commenté Labadie, à la fin de la journée d’entraînement. Il y a quelques années, c’était le contraire. »

Si Labadie plonge, c’est parce qu’il a admiré Despatie le faire, il y a plus de 12 ans. Vers l’âge de 6 ans, Labadie a été initié au plongeon. Il rejoint ensuite le club CAMO via un programme de sport-études en quatrième année du primaire. Ce n’est que vers l’âge de 13 ans qu’il fait ses débuts en plongeon de haut vol.

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Charles-Antoine Labadie

Mine de rien, lorsqu’on passe d’une plateforme de 10 à 27 mètres, le sport change radicalement. La transition de Labadie est donc impressionnante. Et ce, même pour un double médaillé d’argent olympique.

« Mentalement, c’est toute une charge qui augmente, commente Alexandre Despatie, en entrevue avec La Presse. Tu ne peux pas avoir de moment d’inattention. Des fois, on passait de 3 à 5 mètres, et je sentais que c’était une énorme différence. »

Avant la tenue des séances d’entraînement, vendredi, Alexandre Despatie a grimpé jusqu’à la plateforme de 27 mètres. Il est allé jusqu’au bout, s’est penché, s’est imaginé sauter.

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

Alexandre Despatie

Ça m’a fait réaliser la complexité de ce sport-là. Ce qu’ils font, c’est complètement fou.

Alexandre Despatie

Alexandre Despatie n’a effectué un saut de 25 mètres qu’une seule fois. « J’étais en vacances, avec quelques bonnes bières froides. Je pense que vous comprenez le scénario », partage-t-il, en riant.

Peu importe l’état dans lequel il se trouvait, Despatie demeure un plongeur émérite. Malgré cela, au lendemain de sa cascade, il ressentait une douleur importante aux côtes.

« Pourtant, je n’avais atterri qu’un tout petit peu sur le côté. C’est la preuve que dans le sport, la marge de manœuvre est minime. Un mauvais saut peut devenir rapidement catastrophique, sachant qu’on entre dans l’eau entre 75 et 80 km/h. »

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Un plongeur à l’entraînement

Ambiance festive

Les différences entre les sports dépassent l’ordre technique. Au plongeon de haut vol, la foule participe. Elle se fait sentir lorsque les athlètes s’élancent.

« Ici, c’est le party, tout le monde est très relax, note Alexandre Despatie. Ça vient avec un côté spectacle qui est assez unique. »

Despatie a aussi eu la chance de compétitionner en plein air à Montréal, au parc Jean-Drapeau. « C’était beau, mais ça reste la structure plus conventionnelle que l’on connaît : le sifflet, le silence, l’eau claire. Ce n’est vraiment pas ce que vivra Charles-Antoine : il va pouvoir plonger devant des dizaines de milliers de spectateurs. »

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L’ambiance lors des épreuves du Red Bull Cliff Diving est bien différente de celle des compétitions de plongeon olympique.

L’attitude des plongeurs diffère aussi. En haut vol, il est fréquent de voir les participants se filmer sur la plateforme pour alimenter leurs réseaux sociaux juste avant de performer.

On est bien loin des Jeux olympiques d’Athènes en 2004, lors desquels Alexandre Despatie devait se rendre dans un centre informatique pour consulter ses courriels, tout au long de la compétition.

« Les plongeurs ici ont une capacité irréelle à compartimenter les choses dans leur tête. Avant les plongeons, ça jase, ça joue sur son téléphone, ça salue la foule. Et tout d’un coup, toutes les portes se ferment dans leur tête, et ils arrivent à performer. C’est fascinant. »

Avec toutes les distractions sur place, Alexandre Despatie n’a qu’un conseil pour Charles-Antoine Labadie : profiter du moment présent. Lorsqu’il revisite ses 14 années de carrière, il réalise que celles-ci se sont déroulées en un claquement de doigts.

Occasion de briller

Malgré les beaux moments qu’il vivra, Charles-Antoine Labadie doit garder la tête froide. Les deux prochains jours de compétition seront déterminants. Participer à une épreuve du Red Bull Cliff Diving représente une chance inouïe pour lui. Avec une bonne performance, il pourrait être invité de nouveau sur le circuit en 2025. Son rêve ultime serait d’y devenir une figure comme plongeur permanent.

Labadie n’aura pas eu le luxe de miser sur plusieurs semaines de préparation mentale en vue de l’épreuve, puisqu’il a appris qu’il en ferait partie il y a une semaine et demie. Son équipe avait envoyé un portfolio incluant les vidéos de ses plus récents plongeons, en espérant que cela lui permette de se frayer un chemin jusqu’à la compétition.

Les juges n’ont qu’à bien se tenir, parce que Labadie, le plus jeune participant, compte ajouter un degré de difficulté aux sauts présentés dans sa candidature.

Mes objectifs pour cette compétition ne sont pas par rapport à ma position au classement. Ils sont par rapport à moi : je veux faire quatre bons plongeons.

Charles-Antoine Labadie

Les grands esprits se rencontrent. Son idole, sans même aborder le sujet avec lui, perçoit la situation de la même manière.

« Je ne pense pas qu’il soit là pour gagner : il n’est pas rendu là encore, décortique Alexandre Despatie. Il doit surtout regarder ce que les autres font et rapatrier cela avec lui. J’espère que la compétition sera une belle étincelle qui lui permettra d’accomplir des choses encore plus extraordinaires. »

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