Résumé
Québec sur l’écran radar de Tennis Canada pour 2026
Par Mikaël Lalancette, Le Soleil
29 janvier 2025 à 04h00|
Mis à jour le29 janvier 2025 à 07h20
Le futur centre de tennis de l’Université Laval comprendra 16 terrains de tennis, soit huit terrains extérieurs et huit terrains intérieurs, et six terrains de pickleball extérieurs. (Rouge et Or)
Le projet n’en est qu’à ses premiers balbutiements, mais Québec pourrait obtenir un nouveau tournoi de tennis masculin dans les prochaines années. Un Challenger 125 ou 175 est sur la planche à dessin de Tennis Canada.
La directrice de l’Omnium Banque Nationale de Montréal et responsable des tournois professionnels à la fédération, Valérie Tétreault, a présenté le scénario à La Presse, mardi, une possibilité confirmée au Soleil par la directrice du Service des activités sportives (SAS) de l’Université Laval, Julie Dionne.
De l’intérêt au Peps
La directrice du Service des activités sportives (SAS) de l’Université Laval, Julie Dionne. (Yan Doublet/Archives Le Soleil)
Comme les travaux de construction du centre de tennis sur le campus de l’Université Laval ne seront complétés qu’en 2026, les pourparlers actuels portent essentiellement sur un nouveau tournoi pour l’an prochain.
De la «courtoisie» plus qu’autre chose pour le moment, selon Julie Dionne.
«On a eu une première rencontre pour parler d’un projet potentiel, mais c’est vraiment préliminaire, dit-elle. Ce n’est pas quelque chose de nouveau dans le sens que notre ancien interlocuteur [à Tennis Canada], Eugène Lapierre, en a souvent parlé. On a un intérêt, ç’a toujours fait partie de nos intentions, en construisant le centre, d’accueillir des événements éventuellement.»
«La balle est maintenant dans le camp de Tennis Canada.»
— Julie Dionne, la directrice du Service des activités sportives (SAS) de l’Université Laval
Une promesse de Lapierre
Éminence grise du tennis à Québec, Jacques Hérisset se souvient très bien de 2016, l’année où Québecor a renoncé à la Coupe Banque Nationale, un tournoi anciennement connu sous le nom de Challenge Bell, après en avoir fait l’acquisition de Jacques Tanguay, Michel Cadrin et Patrick Roy en même temps que les Remparts en 2014.
L’ex-directeur du tournoi de Québec, Jacques Hérisset, et le vice-président de Tennis Canada de l’époque, Eugène Lapierre. (Patrice Laroche/Archives, Le Soleil)
Le tournoi de tennis féminin (WTA) d’une valeur de 1 million de dollars avait alors été remis pour un dollar à Tennis Canada par Jacques Tanguay, à deux conditions: que le tournoi reste à Québec et qu’il demeure sous la direction de Hérisset.
Trois ans plus tard, en 2019, la fédération l’avait finalement vendu à son tour, pour plus d’un million, à la ville d’Albany, dans l’État de New York.
«On s’était posé toutes sortes de questions, on se demandait si on ne devait pas partir un tournoi masculin ou mixte, raconte Hérisset à propos des 26 ans de tennis féminin dans la capitale. On a même songé à revenir en ville, au mois d’août, au parc Victoria, mais ils n’avaient pas les installations pour ça.»
Hérisset confiant
Jacques Hérisset a passé sa vie dans le tennis. (Caroline Grégoire/Archives, Le Soleil)
Monsieur Tennis de Québec se rappelle avoir entendu Eugène Lapierre affirmer à l’époque qu’un tournoi reviendrait un jour dans la capitale.
«C’est comme si Tennis Canada sentait avoir une dette envers la ville, croit Hérisset. Ils le doivent à Québec, on a toujours été une bonne ville de tennis. Je me dis qu’il va se passer quelque chose un moment donné…»
Une nouvelle réalité
Carson Branstine et Bianca Andreescu lors de leur participation à la Coupe Banque Nationale. (Jean-Marie Villeneuve/Archives Le Soleil)
Dans les dernières années du Challenge Bell et de la Coupe Banque Nationale, les meilleures joueuses du globe quittaient l’Amérique du Nord pour la Chine après le US Open, ce qui privait Québec de plusieurs des meilleures raquettes du circuit au début septembre.
Six ans plus tard, la réalité a changé avec le nouveau format des tournois présentés sur deux semaines. Les dirigeants estiment que les joueurs éliminés lors des premiers jours du tournoi de Cincinnati (5 au 18 août 2025) pourraient chercher un autre tournoi avant New York (25 août au 7 septembre), d’où le retour de Québec dans les discussions pour 2026 et les années suivantes.
Les travaux vont bien
Tout cela est évidemment conditionnel à ce que les travaux de construction du nouveau centre de tennis, un investissement de 40 millions, soient terminés à temps. Julie Dionne du SAS assure que tout va rondement le long de l’autoroute Robert-Bourassa, à l’ouest du stade TELUS-Université Laval.
«Ça va vraiment bien, raconte Julie Dionne. On est dans les temps, ça devrait prêt être autour de juin. Tout se passe comme prévu, on est bien excité de ça. On a engagé un directeur des opérations pour commencer à planifier l’ouverture et prévoir ce qui va se passer dans le centre.»
Un des terrains extérieurs du futur centre de tennis lavallois. (Université Laval (STGM Architecture))
Les nouvelles installations du Peps comprendront 16 terrains de tennis, soit huit terrains extérieurs et huit terrains intérieurs, et six terrains de pickleball extérieurs.