Au moins ça aide à vider l’eau des rues de la ville! haha
L’entrée du stationnement intérieur de Bell est complètement sous l’eau…
Source : Fuite d’eau à Montréal : les faits saillants | Couverture en direct | Radio-Canada Info
Des centaines de résidants se sont retrouvé les pieds dans l’eau en raison d’une fuite majeure survenue vendredi matin dans le secteur Centre-Sud, à Montréal, près du pont Jacques-Cartier. La situation s’est finalement résorbée au bout de cinq heures, la majorité de l’eau s’étant résorbée.
Résumé
Près du pont Jacques-Cartier Une fuite d’eau majeure inonde des rues et des résidences
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Des centaines de résidants se sont retrouvé les pieds dans l’eau en raison d’une fuite majeure survenue vendredi matin dans le secteur Centre-Sud, à Montréal, près du pont Jacques-Cartier. La situation s’est finalement résorbée au bout de cinq heures, la majorité de l’eau s’étant résorbée.
Publié à 6h32 Mis à jour à 11h38
Mathieu Paquette La Presse Canadienne
Une artère paralysée. Des sous-sols inondés. Des citoyens qui se promènent pieds nus dans l’eau. Une fuite majeure à l’allure d’un geyser. C’est tout un réveil pour les occupants du quartier Centre-Sud, à Montréal. L’évènement qui a perturbé la venue du week-end a débuté vers 5 h 45 à l’intersection du boulevard René-Lévesque et de l’avenue De Lorimier. Environ trois heures plus tard, l’eau continuait d’être éjectée à un rythme soutenu.
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
La fuite majeure avait l’allure d’un geyser, vendredi matin.
On a peu de détails sur l’origine de cette fuite, si ce n’est qu’un bris d’aqueduc aurait causé ce branle-bas de combat vendredi matin. Les pompiers sur place naviguaient difficilement dans le secteur inondé. C’est pourquoi les autorités recommandent de ne pas circuler dans le quadrilatère compris entre les rues Papineau, De Lorimier, Sainte-Catherine et Viger.
« Toutes les équipes sont mobilisées sur le terrain pour identifier la cause, procéder à la fermeture des vannes et planifier les réparations », a écrit la mairesse de Montréal, Valérie Plante, sur le réseau social X. Elle a promis que d’autres informations seront relayées au courant de la journée. Un point de presse de la Ville se tenait d’ailleurs en matinée.
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Des pompiers du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) étaient sur les lieux.
Bernard Drainville, en point de presse sur la rentrée scolaire vendredi matin, a adressé son soutien aux personnes touchées par l’inondation.
On a tous vu les images de ce qui se produit présentement à Montréal. Je veux juste dire que j’ai une pensée pour toutes les personnes touchées par ce bris de conduite d’eau. On souhaite que la situation se rétablisse le plus rapidement possible.
Bernard Drainville, ministre de l’Éducation du Québec
En entrevue à RDI, le porte-parole administratif de la Ville de Montréal, Philippe Sabourin, a estimé qu’une centaine de résidences ont été inondées. Il a mentionné que la priorité est d’assurer la sécurité des gens qui vivent dans le quartier, c’est pourquoi il a exhorté les curieux à ne pas se présenter dans ce secteur situé aux portes du centre-ville.
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Des centaines de résidences auraient été inondées.
Lisez aussi « Fuite majeure : comment organiser vos déplacements »
M. Sabourin a mentionné que les équipes de la Ville doivent toujours identifier l’endroit précis du bris avant de pouvoir fermer les vannes. Ce processus devra ensuite se faire graduellement et pourrait prendre une demi-journée.
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Des policiers du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont été dépêchés sur les lieux afin de fermer les rues impraticables. Des pompiers du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) se sont aussi rendus sur place.
Le quadrilatère compris entre les rues Papineau, De Lorimier, Sainte-Catherine et Viger est actuellement fermé à la circulation. Le tunnel Ville-Marie est aussi fermé en direction est. Les automobilistes sont redirigés vers la sortie du boulevard Saint-Laurent.
Sur le réseau social X, le SIM a d’ailleurs demandé à la population d’éviter le secteur de la rue Sainte-Catherine Est et de l’avenue De Lorimier en raison d’une inondation « majeure ».
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Sur le réseau social X, le SIM a demandé à la population d’éviter le secteur de la rue Sainte-Catherine Est et de l’avenue De Lorimier en raison d’une inondation « majeure ».
De son côté, l’agent Jean-Pierre Brabant, qui est porte-parole pour le SPVM, a mentionné qu’il serait préférable que les automobilistes de la Rive-Sud qui avaient prévu d’utiliser le pont Jacques-Cartier pour entrer à Montréal vendredi matin choisissent un autre itinéraire.
« Beaucoup d’eau s’est accumulée dans le secteur », a-t-il confirmé. « On demande aux citoyens, s’ils le peuvent, d’éviter le secteur pour les prochaines heures, et pour ce qui est du pont Jacques-Cartier, de prendre une autre alternative pour venir à Montréal. »
Plusieurs lignes d’autobus de la Société de transport de Montréal sont par ailleurs détournées. Les différentes autorités surveillent de près la station Papineau du métro, sur la ligne verte, mais celle-ci continue d’être desservie.
Bell Média a annoncé sur les réseaux sociaux que les stations de radio et télévision sont touchées et certaines sont présentement hors d’onde. L’évènement touche notamment RDS, Noovo, CTV et Rouge.
Le courant a également dû être coupé dans le secteur touché. Vers 11 h, environ 14 000 clients d’Hydro-Québec étaient touchés par une panne à Montréal.
Tout simplement dramatique pour les pauvres victimes montréalaises qui auront subi ces exceptionnelles avaries dans leur demeure ou leur voiture. Tout cela en sus des changements climatiques, qui ont eux aussi durement éprouvé la population la semaine dernière.
Qu’avons-nous besoin de signaux supplémentaires pour comprendre que les infrastructures de la ville de Montréal, parmi les plus vieilles du réseau provincial (et même du pays) ont un urgent besoin de reconstruction. Il faudra bien que la CAQ revienne sur terre et oublie la chimère du troisième lien pour s’attaquer aux vrais problèmes de l’heure, le réseau d’aqueduc et d’égouts trop longtemps négligé et qui menace de se rompre un peu partout beau temps mauvais temps.
C’est premièrement la responsabilité du gouvernement provincial, ensuite du gouvernement fédéral par ses programmes d’infrastructures d’augmenter la cadence des investissements qui fragilise clairement tout l’écosystème des eaux dans la métropole. Parce que gouverner c’est d’abord prévenir et agir.
Je suis passé sur Notre-Dame, qui est réouverte, et il y a une énorme quantité de déchets qui se sont fait prendre dans la grille du tunnel de la Molson.
Aussi, il y avait des ouvrier à la prison du Pied-au-courant qui sortaient l’eau des sous-sols avec de grosses pompes. Le musée avait au moins 5pi d’eau.
Les aqueducs ne sont pas financés par les impôts foncier des villes donc de leur juridiction?
Les investissements du Service de l’eau de la Ville de Montréal
C’est nettement pas assez pour rattraper les 40-50 années de manque d’entretien
Source : x.com
La conduite qui a cédé datait de 1984 selon La Presse. À peine 40 ans.
à la radio, on mentionne que ce serait p-ê en raison de la corrosion sur les armatures de la conduite; corrosion causée par le sel de déglaçage. Un conduite vieille de 40 ans sur Pie IX avait brisé pour cette raison
C’était le même problème avec la conduite sur Saint-Antoine qu’il a fallu réparer d’urgence en 2019-2020
Problèmes récurrents avec ce type de conduites
Il faut savoir que ce n’est pas la première fois que la Ville est aux prises avec des problèmes de détérioration accélérée de ce type de tuyaux en béton précontraint, connus sous l’appellation C-301.
Selon Sylvain Ouellet, la conduite principale, qui remonte à la construction de l’autoroute Ville-Marie, n’est pas si vieille et devait durer encore longtemps.
C’est un peu notre pont Champlain à nous. Ce type de conduites en béton précontraint a très mal vieilli au niveau du sel qui a peut-être migré à partir de l’autoroute Ville-Marie, on ne sait pas. […] Ce type de conduits ne dure pas du tout l’espérance de vie qu’ils devaient avoir.
D’après le document que nous avons obtenu, les conduites de type C-301 étaient impliquées dans plusieurs ruptures importantes de conduites ces dernières années à Montréal, dont celle du boulevard Pie-IX en 2002, de la rue Saint-Jacques en 2009 ou encore sur le boulevard Décarie en 2012.
État de la situation actuelle sur le site de Radio-Canada
Bilan provisoire de la Ville de Montréal à 16 h
- 50 résidences et 20 commerces inondés
- 3 personnes ne pourront pas retourner chez elles ce soir; les services de la Croix-Rouge leur ont été offerts.
- La rue Notre-Dame a été rouverte à la circulation
- Le boulevard René-Lévesque reste fermé.
- Le périmètre de sécurité est toujours installé entre la rue Sainte-Catherine et l’Avenue De Lorimier.
Même Bloomberg/CityLab parle du bris d’aqueduc!
Ajout : album photos de Radio-Canada
Comment en sommes-nous arrivé là? Quelle époque, quand même
À Radio-Canada
- À ICI RDI : Discussion avec un professeur de Polytechnique : https://youtu.be/-cGA5vjftlo
- Au Téléjournal 12 h : https://youtu.be/WujfAJrGCzs
Entrevue avec la mairesse :
La directrice du Service de l’eau confirme que c’est une conduite C-301
J’ai entendu dans un autre reportage que la VIlle installe maintenant des conduits couverts d’une couche d’epoxy qui les protège de la corrosion
3 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Réseau cyclable montréalais - Discussion générale
Noovo a fait son bulletin de nouvelles dehors avec les moyens du bord puisque l’édifice de Bell était inaccessible
On apprend que ca prendrait 1.3 milliard $ par année pour les 10 prochaines années pour mettre à niveau tous les conduits.
La maison de Paige Saunders (je pense bien que c’est lui) a été inondée
Je crois que c’est bien lui. Via Mastodon.
Rupture après rupture, le réseau d’aqueduc montréalais a révélé toute sa fragilité au cours des dernières semaines.
Résumé
Été noir pour le réseau d’aqueduc
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Des morceaux d’asphalte ont été propulsés dans les airs par le geyser qui a jailli vendredi matin à Montréal.
Rupture après rupture, le réseau d’aqueduc montréalais a révélé toute sa fragilité au cours des dernières semaines.
Publié à 1h05 Mis à jour à 5h00
Des catastrophes humaines ont été évitées de justesse, mais les dommages matériels, eux, se calculent déjà en millions.
Une giclée d’exemples :
Le 12 juillet, une grosse conduite d’eau a éclaté à côté du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Interventions chirurgicales annulées, ambulances détournées : le branle-bas de combat a été immense.
Le 24 juillet, une rupture de conduite d’eau a causé une infiltration dans la ligne orange du métro. Le service a été interrompu pendant près de deux heures en pleine heure de pointe.
Trois jours plus tard, une rupture de canalisation, dans le quartier Rosemont, a inondé les trois étages souterrains du fameux garage à 600 millions de la Société de transport de Montréal (STM). L’ampleur des dégâts est considérable.
Et puis, vendredi : l’apothéose. Un geyser d’une hauteur de 20 mètres a jailli pendant des heures à l’ombre du pont Jacques-Cartier, après l’éclatement d’une conduite majeure installée en 1985.
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Rupture d’une conduite d’eau majeure, coin René-Lévesque et De Lorimier, entraînant une inondation majeure dans le secteur
Les incidents s’accumulent, et dans le cas le plus récent, les ravages sont énormes.
Je me suis rendu sur place vendredi midi, quelques heures après le début de la fuite. Le geyser s’était apaisé, et j’ai pu m’approcher suffisamment pour constater la puissance de ce qui s’est produit ici.
L’eau a fusé tellement fort que la chaussée, la sous-chaussée et des morceaux de la conduite ont été propulsés dans les airs. De gros blocs de bitume étaient éparpillés tout autour du lieu de la fuite, dans une mer de boue. Quasi miraculeux qu’il n’y ait pas eu de blessés.
Dans les rues environnantes, l’eau a inondé des dizaines d’appartements. Les garages souterrains de plusieurs immeubles, dont les bureaux de Bell Média, ont été remplis à ras bord.
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Rupture d’une conduite d’eau majeure, coin René-Lévesque et De Lorimier, entraînant une inondation majeure dans le secteur. Sous-sol inondé, rue Cartier.
Le grand nettoyage prendra du temps et coûtera une petite fortune. Mes meilleurs vœux à cette nouvelle cohorte de sinistrés.
La réponse des autorités – pompiers, policiers, cols bleus, élus – a été musclée et rapide, je dois le souligner. La communication, efficace tout au long de la journée.
L’entrevue que j’ai faite avec Chantal Morissette, directrice du Service de l’eau de la Ville de Montréal depuis 2011, m’a aussi permis d’en apprendre beaucoup sur les circonstances de cette fuite – et sur l’état général du réseau d’aqueduc.
La piètre qualité des tuyaux installés dans les années 1970 et 1980 – comme celui qui a pété vendredi – se traduit par une durée de vie beaucoup plus courte que les vieux aqueducs centenaires, m’a-t-elle expliqué. Pas de bol : il y en a 700 kilomètres dans le sous-sol de Montréal.
Leur dégradation est en général causée « par l’usure du temps, la corrosion, les cycles de gel et de dégel, l’eau autour de la conduite et le sel de déglaçage ».
Pour ce qui est de la rupture de vendredi, « présentement, on ne soupçonne pas autre chose que l’usure du temps », a-t-elle précisé.
Plusieurs des ruptures les plus spectaculaires des dernières années se sont produites dans des tuyaux de cette même génération, de la gamme « C301 ». La Ville a lancé un vaste programme pour tous les « ausculter », mais l’ensemble du réseau n’a pas encore été inspecté.
C’est un exercice délicat et compliqué. Il faut parfois utiliser des robots pour examiner l’intérieur des conduites. D’autre fois, interrompre l’alimentation en eau de tout un quartier.
Chantal Morissette n’a pas pu me dire si la conduite qui a éclaté vendredi avait été vérifiée par ses équipes. Mais elle affirme que plusieurs ruptures majeures ont été évitées grâce au programme d’auscultation.
Les fuites importantes marquent les esprits, avec raison. Mais dans son ensemble, et c’est peu connu, le réseau d’aqueduc montréalais est en bien meilleure santé aujourd’hui qu’il y a quelques années.
Le taux de ruptures par 100 kilomètres – la mesure-phare pour en évaluer l’état – a fondu de moitié en une décennie. Il est passé de 24,3 en 2011 à 12,5 en 2022.
La Ville a réinvesti massivement dans son sous-sol pendant cette période, après des années de financement famélique. Ça explique en partie la mer de cônes orange qui encombrent les rues de la métropole.
Le réseau fuit encore d’un peu partout, mais là encore, la situation s’est améliorée. La production d’eau par personne a diminué de plus de 30 % depuis 2011 à Montréal, signe que les travaux incessants de remplacement et de colmatage portent leurs fruits.
Les investissements des dernières années tournent bon an mal an autour de 500 millions. C’est beaucoup, mais insuffisant. Il faudrait injecter au bas mot 1,3 milliard tous les ans pour suivre la cadence, estime Chantal Morissette.
Car en plus de toutes ces conduites des années 1970 et 1980 qui devront être retapées, il faudra aussi accélérer le remplacement des aqueducs centenaires, arrivés eux aussi en fin de vie.
L’objectif est limpide : « ne pas reperdre le contrôle ». Un réinvestissement majeur sera « le nerf de la guerre », tranche la patronne du service de l’eau.
Où Montréal trouvera-t-il tout cet argent ? C’est la question à 1,3 milliard.