Non mais quelle honte!
Encore un projet qu’il va falloir refaire dans 4-5 ans.
On remplace une patch d’asphalte par une patch de pavé.
Ce quartier est un des seuls à Montréal à avoir des lignes directrices précises.
Elles ont d’ailleurs été respectées parfaitement pour l’Esplanade Tranquille.
Mais ici c’est n’importe quoi, c’est pas le bon motif de pavé, c’est pas calepiné, tout arrive tout croche…
Si on n’est pas pour bien le faire, pourquoi on le fait?
À titre de référence, voici le avant.
10 arbres (et non 2!?)
Motif de pavé signature du Quartier
Intersection en granite pour durabilité face au déneigement
Alignement du mobilier urbain
Grilles d’arbre signature du Quartier
Asphaltage terminé (et qui fait du bien!) sur Saint-Dominique dans Rosemont, entre Mozart et Saint-Zotique. Cette partie était vraiment terrible, à tel point que je roulais dans la rue.
Avez-vous remarqué? Beaucoup de carrés d’arbres “in the making” sur les trottoirs à Montréal. J’en voie pratiquement chaque jour. Ici dans Rosemont dans la petite Italie.
Je rêve du jour où l’on en plantera espacés de 5 mètres et pas de 15 mètres!
Quand j’ai demandé si c’était possible d’installer plus de supports à vélo sur certaines rues, on m’a expliqué qu’il faut un certain espacement entre les arbres et mobilier urbain (poteaux, supports à vélo, bancs, poubelles, etc) pour les opérations de déneigement des trottoirs. Il faut assez d’espace pour que la neige puisse être poussée sur la chaussée avec les chenillettes lors du ramassage de la neige
une neige qui n’est pas évacuée du trottoir va créer une cuve, et donc des flaques d’eau ou de glace
se déplacer en chaise roulante ou à mobilité réduite quand il y a 3-4 cm de neige (ou de glace), c’est pas terrible.
Pour les nouveaux arbres sur des rues existantes, ils ne peuvent être plantés là où passent les conduits souterrains. Quand une rue est entièrement refaite, les carré d’arbres sont généralement plus généreux.
Est-ce qu’on pourrait leur dire de finir leur job sur le Plateau ? Il y a de carrés de tracés sur St-Hubert coin Cherrier depuis le mois d’avril qui sont a veille de disparaitre…
C’est aussi beaucoup plus rapide de tracer des carrés que de découper un trottoir. C’est normal que le découpage prenne plus de temps, et ce n’est pas critique dans le temps ni invasif comme intervention. Donc ça peut se faire durant tout l’été. Ensuite il y a une autre équipe qui passe pour creuser et planter l’arbre, ce qui peut aller à l’an prochain dépendamment du moment dans l’année. Dans ce cas, autant utiliser toute la belle saison pour faire le découpage.
Mais de ce que j’ai vu, ce n’est pas tous les carrés tracés qui sont éventuellement découpés non plus. Incidemment je le remarque parce que les carrées tracés sont encore visibles, même après plusieurs hivers. J’imagine que ça dépend du budget que l’arrondissement veut attribuer au travaux de voirie spécifiquement pour la plantation.
On prévoit refaire tout le coin, il y a marquage de René-Levesque jusqu’à l’entrée charretière de l’hôtel, mais on a découpé un carré arbre récemment et on vient juste d’installer une borne de recharge. Pourquoi on est pas capable de TOUT faire en une seule et unique fois ?
En quoi c’est si complexe de coordonner ? Ça c’est sans compter ce marquage de plantation qui doit avoir plus que 5ans…
Travaux d’infra souterraine à venir sur De Maisonneuve Est
Au vu de la multiplication d’événements météorologiques extrêmes entraînant une pression sur les infrastructures, des travaux de mise à niveau des infrastructures souterraines sont effectués dans le boulevard de Maisonneuve Est, entre l’avenue De Lorimier et la rue Parthenais.
L’égout en brique de 600 mm par 900 mm de 1906 sera remplacé par un égout circulaire faisant pratiquement le double, soit 1 200 mm de diamètre. L’aqueduc sera remplacé par la même occasion. Cette intervention sur le réseau vise à soulager la pression que subit le milieu en raison des nouvelles réalités que génèrent les changements climatiques et les pluies exceptionnelles qui en découlent.
Horaire des travaux
Les travaux débutent le 19 août et se poursuivront jusqu’à la mi-novembre 2024. Ils se dérouleront généralement du lundi au vendredi, de 7 h à 19 h. À l’exception de la période du 22 au 27 août lors de laquelle des travaux de nuit auront lieu dans l’intersection de l’avenue De Lorimier et du boulevard de Maisonneuve Est, certains travaux pourraient à l’occasion être réalisés en dehors de ces heures en fonction des contraintes opérationnelles ou de conditions météorologiques défavorables.
C’est une idée plus intéressante qu’il n’y parait. Je pense qu’on devrait sérieusement y réfléchir pour les quartiers centraux. La première phase serait l’arrêt du planage-revêtement des rues locales. Le message serait beaucoup plus lisible pour l’automobiliste qu’une rue locale est destinée simplement à l’accès aux résidences et n’a pas de vocation de transit. Le programme “complémentaire de planage-revêtement - Local” de la ville centre est budgété de 10 à 20 millions par années. Il s’ajoute à ces budgets la contribution de l’ensemble des arrondissements. Il me semble que ces sommes seraient mieux investies sur le réseau artériel et en transport collectif.
On a de la misère à garder une route en asphalte en bon état, car on est trop cheap pour la faire comme il faut… c’est pas l’asphalte le problème. Ne pas les pavés serait une horrible idée. La poussière, les trous d’eau remplis de bouette, les débris , le bruit…
Et ça c’est juste en été, en hiver avec la neige et la glace, ce n’est plus déneigable, ça va tout croûter en glace. De plus, toute la neige qui va se croûter sur ces rues non asphalté vont finir par ramasser le substrats et ce défaire encore plus à chaque passage de gratte, et on va se ramasser avec des roches partout.
Good lock les égouts qui ne fournissent déjà pas à la tâche, s’il faut leur rajouter de la bout et de la terre en plus…
Et ça réduirait l’accessibilité de la rue aux piétons et cyclistes. Les piétons à mobilité réduite, qui marchent déjà dans les rues pour éviter les descentes, seraient bien mal pris de devoir composer avec les trous bouetteux d’une rue en gravier. Les vélos de route, si nombreux, ne pourraient plus s’y aventurer aussi aisément sans risquer une crevaison.
C’est très clairement une idée qui a été lancée en l’air sans même songer aux inconvénients possibles.
