Dans le Centre-Sud, rue Dufresne : construction de serres!
Source : Twitter
Réaménagement de la rue Mousseau qui borde l’école Saint-Justin dans MHM. Réduction de la largeur de la chaussée et retrait du stationnement sur une partie de la rue, plateau surélevé, certaines fosses drainantes. Mobilier et plantation à venir.
Saillies drainantes à l’intersection de la 18e Avenue et de la rue Laurier ainsi que sur la 10e Avenue au coin Saint-Joseph dans RPP.
Publié par le conseiller Alexander Norris sur sa page FB, la bretelle de la rue Clark à l’angle de Van Horne
Avant
Après
C’est ici
- Bretelle Clark
Longueur : ± 1600 m2
Description : La rue Clark a été fermée à la circulation automobile entre Van Horne et de l’Arcade en décembre 2014, pour permettre de lier le parc Lhasa-De Sela au parc sans nom. L’espace a été verdi en 2015. Le désasphaltage d’une partie de la chaussée, les surfaces végétalisées et la plantation de végétaux a permis d’offrir plus de fraîcheur et de favoriser des déplacements plus conviviaux dans un aménagement plus sécuritaire. En 2021, les plantations y seront bonifiées par l’ajout de 10 petits arbres et de 1 900 plantes indigènes.
Je n’avais pas réalisé que l’endroit était aménagé maintenant! Ça faisait quand même longtemps que la bretelle avait été fermée à la circulation. Bonne nouvelle, les alentours du Viaduc se sont beaucoup bonifiés avec les années.
Des nouvelles du projet pilote de rue-école
Rue-École Marie Rivier dans Saint-Michel (Photo Courtoisie)
Publié le28 octobre 2021
Leïla Fayet
Journaliste
Les enfants bondissent du trottoir et atterrissent sur la chaussée en plein milieu de la rue ! Pas de danger, c’est le moment de la Rue-École. Pendant 20 minutes, la rue est barrée à la circulation des véhicules, autos et camions, et envahie par des écoliers, fiers de leur autonomie. Hé oui ! Ils sont venus à pied du coin de la rue pour faire leur entrée triomphante dans la zone sécurisée devant leur école. En attendant le début des classes, ils jouent, courent, bavardent, complotent et autres.
Cette scène plaisante pour les uns et étonnante, voire agaçante pour les autres, peut se jouer dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville. Il s’agit de projets pilotes Rue-École portés par le Centre d’écologie urbaine de Montréal (CEUM).
Aux heures de début et de fin des classes, la rue devant l’école est fermée à la circulation automobile pendant 15 à 90 minutes, selon les cas. Déjà mises en place un jour par semaine depuis la rentrée scolaire, à l’école Sainte-Bernadette-Soubirous dans Rosemont et à l’école Marie-Rivier dans Saint-Michel, elles remportent un vif succès. Pour Saint-Michel, c’est tous les vendredis la Rue-École.
« À l’école Marie-Rivier, le 1er vendredi certains parents n’étaient pas contents et ont su nous le dire, confie Mikael St-Pierre. coordonnateur national du Réseau Quartiers verts pour le CEUM au journaldesvoisins.com. Ils auraient voulu déposer leurs enfants devant l’entrée de l’école avec leur voiture. Mais ce jour-là, ils ont dû modifier leurs habitudes : Ils devaient se garer plus loin. Ensuite, soit ils marchaient avec leurs enfants jusqu’à l’école, soit ils les laissaient avec d’autres écoliers dans la même situation, marcher et bavarder pour faire les quelques mètres restants. Toutefois, dès le vendredi suivant, ces quatre mamans, sont revenues nous voir pour exprimer leur grande satisfaction. Finalement, elles sont venues à pied ou ont pris des mesures pour déposer leurs enfants dans une rue un peu plus loin », précise-t-il.
Et dans Ahuntsic-Cartierville ? Journaldesvoisins.com a interrogé plusieurs parents et organismes. Martin Drapeau, parent d’un écolier de Saint-André-Apôtre sur l’avenue de l’Esplanade, pense que ce n’est pas nécessaire pour cette école. Il constate que les voitures ne gênent pas. Il y a de place dans la rue. Et des bus scolaires accompagnent les écoliers, ce qui diminue d’autant le nombre de parents en voiture.
« La rue devant l’école est déjà sécurisée. Elle est en sens unique. Des dos d’âne, une signalisation forte avec des panneaux et des bollards ont été installés. Peu de voitures passent devant l’école. C’est mieux de laisser d’autres écoles qui en auraient plus besoin, profiter de ce projet pilote de Rue-École. Et dans Ahuntsic-Cartierville, les abords de certaines écoles sont encore dangereux» explique M. Drapeau.
L’OPPP de Saint-André-Apôtre est du même avis. Ainsi que Josée Bellemare, mère de trois enfants qui fréquentent cette école. Elle est pour les Rues-Écoles. Elle trouve que c’est une très bonne idée.
« Mais, il ne faut pas que ce type de projet entrave l’aménagement du territoire. Les travaux doivent continuer pour sécuriser les abords des écoles et les parcours des enfants de leur maison jusqu’à l’école. Je pense que la Rue-École serait bien à l’annexe de l’école Saint-André-d’Apôtre sur Tolhurst au nord d’Henri-Bourassa. Cela ajoutera un niveau de sécurité bienvenue» dit Mme. Bellemare
Mais elle précise, que la sécurité passe aussi par des mesures de sécurisation telle que pistes cyclables, dos d’âne, bollards, signalisations, etc.
Maintenir les efforts de sécurisation
Emilie Thullier, mairesse d’Ahuntsic-Cartierville, est aussi de cet avis.
« Les Rues-Écoles, c’est une très bonne idée. Mais je pense qu’il faut aussi continuer nos efforts de sécurisation par d’autres moyens. Poursuivre les travaux annoncés dans le Plan local de déplacements d’Ahuntsic-Cartierville est très important. On y parle de sécurité des enfants, de pistes cyclables, de trottoirs plus larges, de corridors scolaires et bien d’autres mesures pour améliorer la circulation sécuritaire et partagée dans l‘arrondissement », appuie Mme Thuillier.
Devant d’autres écoles d’Ahuntsic-Cartierville, des voitures se stationnent en double ou triple voie. Trop de voitures, pas assez de stationnements, trop d’insécurité, et voilà que le nombre de parents inquiets augmentent. Et ils finissent par prendre la voiture.
« C’est vrai que moins de voitures augmenterait la sécurité des enfants. Mon enfant fréquentera d’ici cinq ans l’école Ahuntsic. Ce serait bien que les abords de cette école soient plus sécuritaires, souligne Mathilde Ratelle, maman et aussi ancienne élève de Saint-André-Apôtre. Mais je ne vois pas comment installer une Rue-École sur les artères de Saint-Laurent ou Henri-Bourassa. Elles ne peuvent pas être bloquées. Et puis la voiture, parfois on ne peut pas faire autrement que de la prendre. Il faut arriver à l’heure au travail et les bus ne sont pas très fiables aux heures de bureau. Ils sont pris dans le trafic. Et c’est pire si on doit en prendre plusieurs. La sécurité dans le métro est à revoir. J’ai eu un problème un samedi à l’heure du dîner et aucun agent n’est intervenu ! Peut-être par manque de personnel », explique Mme Ratelle.
Toutefois, Mathilde Ratelle participe à l’effort collectif de diminution du nombre de voitures en circulation. Elle pratique le covoiturage. Quand elle travaille, elle dépose plusieurs de ses collègues au métro en rentrant de Laval. Elle se dit prête à prendre les transports en commun, si la fiabilité des bus et la sécurité dans le métro deviennent satisfaisantes.
Plus tard, elle accompagnera à pied son enfant à l’école. Pour la sécurité des écoliers, elle pense que la Rue-École est une bonne idée à mettre en place dans les écoles où c’est possible.
L’importance des acteurs locaux
« C’est important d’établir un partenariat avec les acteurs locaux et de définir le plan d’action pour leur école, précise Mikael St-Pierre, du CEUM. Les problèmes de circulation, de sécurité sont propres à chaque établissement. La Rue-École est un projet pilote basé sur l’urbanisme participatif. Une fois le projet pensé avec tous les acteurs locaux, la mise en place commence. Ensuite on analyse les données auprès des citoyens et citoyennes. Et enfin on réajuste le projet », ajoute-t-il.
Pour Samuel Milette-Lacombe, représentant de l’Association mobilité active Ahuntsic-Cartierville (AMAAC), la Rue-École est très intéressante.
« Les gens vont se rendre compte qu’on peut souvent faire autrement que prendre la voiture pour circuler dans l’arrondissement. La marche ou le vélo sont des possibilités agréables et bonnes pour la santé », précise M. Milette-Lacombe.
Josée Bellemare y voit aussi une façon d’inciter les parents à laisser leurs enfants gagner en autonomie. Après leur avoir appris comment marcher de la maison à l’école à pied ou à vélo, les enfants peuvent faire le trajet seuls.
Rue-École pour Sir James Douglas Elementary School à Victoria en mai 2021 en Colombie-Britannique (Photo Courtoisie)
« Ils sont en sécurité, avec les corridors scolaires, les brigadiers, etc. Mais c’est vrai que cela dépend du caractère de l’enfant. Si l’enfant est lunatique, c’est plus difficile » remarque Mme Bellemare.
Pour Frédéric Bataille, représentant d’AhunCycle, la Rue-École est un bon projet.
« Et pour les quelques parents qui ne peuvent pas faire autrement que de venir en voiture, ils verront que partager la rue avec des cyclistes et des piétons est possible », ajoute M. Bataille.
Comment procéder?
Mme Thuillier conseille aux écoles et organisations de parents d’élèves intéressées par une Rue-École de contacter leur élu du district.
M. Bataille et M. Milette-Lacombe accueillent toutes demandes. Il suffit de laisser un message à l’adresse suivante pour l’AMAAC : amaacmtl@gmail.com ou sur le site Facebook de AhunCycle
Tous trois ainsi que M. St-Pierre précisent que chaque école est unique et donc les solutions à mettre en place pour accueillir une Rue-école diffèrent d’une école à l’autre. De plus, il faut le consensus de tous les acteurs de l’école avant de démarrer une rue-école.
Longue explication de Sylvain Ouellet, responsable du Service de l’eau au comité exécutif, sur comment la Ville gère maintenant les eaux pluviales.
Source Facebook
En tant que responsable du Service de l’eau au comité exécutif depuis les 4 dernières années, ma plus grande réalisation aura été de transformer la culture de la Ville à propos de sa gestion des eaux pluviales. On le sait, les changements climatiques vont nous apporter des pluies plus intenses et le réseau d’égout ne peut suivre le rythme de ces changements. Quand on construit un égout, il dure en moyenne 120 ans et il n’est pas étonnant d’en avoir qui ont plus de 150 ans! Ces égouts ont été conçus avec les pluies de l’époque et non celles qu’on va connaître. À Montréal où l’essentiel du réseau d’égout est combiné, les eaux pluviales et sanitaires vont de la même tuyau, il faut donc éviter qu’une pluie intense ne vienne dépasser la capacité de celui-ci. On veut évidemment éviter des inondations locales et des refoulements d’égouts, mais également éviter des surverses d’eaux usées non-traitées au Fleuve et dans la rivière des Prairies.
L’approche historique de la Ville consistait à construire des bassins de rétention et des égouts plus gros. C’est une méthode efficace mais très coûteuse, on parle de minimum 1500$ le m³ pour une installation qui n’est utilisée que quelques heures par année et n’a aucun autre utilité pour le citoyen. Cette approche est utilisée à certains points stratégiques du réseau, mais ne peut régler à elle-seule l’ensemble des problèmes à un coût raisonnable et dans le temps requis.
C’est pourquoi depuis 4 ans, et même avant pendant que j’étais dans l’opposition, je milite pour la multiplication d’infrastructures vertes qui peuvent gérer également les eaux de pluie. Même si la Ville avait un plan de gestion de l’eau et un plan de verdissement, ces deux plans ne se parlaient pas malgré l’immense potentiel de bénéfices croisés à l’avantage de la Ville et des citoyens. À force de taper sur le clou, le Service de l’eau a décidé de créer une nouvelle direction dédiée exclusivement à la gestion des eaux pluviales et qui intègre les meilleures pratiques, tant dans le cadre bâti existant que dans des nouveaux développements.
Dans des quartiers existants, la déminéralisation des terrains perméables (ex: asphalte) et la plantation d’arbres permet d’absorber une partie des précipitations, mais également de ralentir le cheminement de l’eau vers les égouts. L’objectif principal étant d’aplanir la pointe de ruissellement vers les égouts pour éviter un débordement.
La création de ruelles vertes, ou encore de ruelles vertes et bleues, est également une voie d’avenir super prometteuse dans les quartiers anciens et denses de Montréal. Un projet-pilote est d’ailleurs en cours dans Pointe-Saint-Charles.
On a aussi développé des saillies drainantes qui ont plusieurs avantages. Elles sécurisent les déplacements piéton comme les saillies classiques, mais elles sont également végétalisées, peuvent retenir une grande quantité d’eau pendant un orage, peuvent accumuler de la neige l’hiver et coutent même moins chère à construire qu’une saillie tout en béton.
Quand on a l’espace suffisant pour le faire, on peut appliquer ce concept tout le long de la rue comme ce fut le cas sur Papineau le long du parc Frédéric-Back.
Quand on construit ou reconstruit un parc, on peut également lui donner une double utilité en construisant un watersquare, soit un espace multifonctionnel inondable. Par exemple, le premier à voir le jour est dans le parc Pierre-Danserau dans le campus MIL. Même si le parc semble tout à fait normal, par grosse pluie, l’eau peut si accumuler temporairement. Avec 630 m3 de capacité, l’aménagement de ce parc a fait épargner l’équivalent d’un bassin de rétention qui aurait couté au minimum 1 million de $!
Enfin, quand on construit un quartier au complet, il faut prendre en compte la topographie, soit le relief 3D, dans l’aménagement de celui-ci. Je suis particulièrement fier de voir que ce concept fut inclus pour la première fois dans le développement du programme particulier d’urbanisme de Lachine-Est. Enfin, on développe un quartier en ayant comme considération de base la gestion efficace des eaux pluviales.
Bref, pas mal fier de voir que ce que je prône depuis tant d’années auprès de la Ville de Montréal commence enfin à devenir la norme auprès de la fonction publique !
Topographie de Lachine-Est
Ruelle verte et bleue aux abords du Bâtiment 7 dans Pointe-Saint-Charles (terrains des anciens ateliers du CN)
Encore un réaménagement autour d’une école dans MHM. Cette fois-ci l’école Armand-Lavergne. Les aménagements sont réalisés sur la rue Pierre-De Coubertin entre les rues Taillon et Fletcher.
On y retrouve des saillies drainantes à toutes les intersections, une voie cyclable niveau trottoir en direction de la circulation et une bande à contre sens.
Il n’y a aucune voiture stationner puisque j’étais dans la période d’interdiction.
Je vais enfin pouvoir dessiner ma vision du SRB de l’avenue du Parc!
C’est trop cool cet outil !
Il faudrait créer un fil ou l’on met différentes rues de la régions métropolitaine.
J’ai fais Taschereau à la hauteur de Rome.
Je pousse l’outil à son max, c’est clairement pas fait pour des autorues de banlieue !
A- Telle quel avec des bâtiments (facades) à 90m
B- Avec les bâtiments collés sur l’emprise à 60m et avec un édifice à 8 étage
C- Avec 2 voies en moins et l’ajout de plus de trottoirs, une piste cyclable et un système de TEC
Je me suis quand-même amusé à imaginer la reconfiguration de l’avenue du Parc entre Mont-Royal et Jean-Talon. Chaque plan est en direction nord. J’ai essayé de respecter les dimensions existantes des trottoirs et je me suis basé sur l’intention initiale de la STM de seulement laisser du trafic véhiculaire en direction nord.
Je n’ai pas trouvé d’info sur le projet, mais il y a une séance d’information le 16 février sur le réaménagement de la rue De Champlain
Avec ce rendu
Ce serait une occasion rêvée pour un axe sécuritaire Rachel-René-Lévesque!
Selon la publication sur la page FB de l’arrondissement Ville-Marie, c’est entre les rues Sherbrooke Est et La Fontaine
C’est 650 mètres
Chose certaine, ça va faciliter l’accès au pont pour les gens qui arrivent du nord!
Hum… je crois que les automobilistes ne pourront circuler qu’uniquement de la rue La Fontaine vers Sherbrooke Est. Cette rue ne pourrait donc plus servir de “raccourci” vers le pont Jacques-Cartier.
Selon le rendu (partagé par @ScarletCoral) et Google StreetView, la piste cyclable serait située du côté ouest… et la rue De Champlain deviendrait à sens unique vers le nord, ce qui réduirait considérablement la circulation “de transit” sur cette rue.
En fait, ça va faciliter la vie des cyclistes qui arrivent par le pont Jacques-Cartier. Selon Google, la rue La Fontaine peut être empruntée par les cyclistes
Aussi, il me semble qu’il avait une volonté d’interdire les véhicules sur la rue Émile-Duployé qui traverse le parc. Donc, les cyclistes pourraient rejoindre la rue Rachel à partir du pont sur des voies protégées