Il y en a une troisième! Cette fois-ci juste au nord de l’édicule Laurier du métro. On peut voir des tubes de métal aux coins et au centre en avant, probablement pour installer des bollards autour de l’installation.
C’est pour laisser le “cour d’eau” libre afin que les eaux de pluies puissent s’écouler jusqu’au puisard.
Mes petites fosses donnent un espace pour le recyclage de l’édifice à côté ! Sinon l’aménagement semble plutôt terminé, en attendant, je suppose, des plantations. On remarquera les bollards ainsi que des bandes réfléchissantes sur tous les côtés.
Ces bacs sont peut-être des ‘‘atténuateurs’’ de vitesse, pour réduire la largeur de la chaussée, car sur St-Hubert entre Ontario & Sherbrooke, la ville à mis 2 bacs à fleurs pour ‘‘rétrécir.’’ la chaussée. Je reste toute fois perplexe sur ces aménagements et leur utilité, car si on avait voulu juste rétrécie un tronçon, on l’aurait fait comme il faut en refaisant une partie du trottoir et en y ajoutant une traverse.
Quelqu’un a posé la question sur Reddit :
Anyone know what the purpose of these? Seen a few around Le Plateau : montreal (reddit.com)
La réponse par l’utilisateur fabricehoule :
It’s part of the initiative to plant more trees all over the city. This is a narrow street, therefore the sidewalks can’t host trees and instead, the city uses the street. When the underground infrastructure has to be rebuilt in a couple of years, they will make it permanent by building a curb extension.
It’s part of a plan that goes back to 2012:
https://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/GRANDS_PARCS_FR/MEDIA/DOCUMENTS/PAC_JUIN_2012_FINAL.PDFEdit: According to the Montreal Climate Plan 2020-2030, we’re only at 21% coverage in 2021 and the 2012 goal was to be at 25% by 2025. We still have a long way to go.
Edit2: I recognized that church on the corner. That street definitely needs some trees.
Ah c’est intéressant. Merci d’avoir trouvé la réponse.
J’ai vu la Ville utiliser ces blocs de béton comme solution temporaire pour réparer un trottoir en asphalte qui d’effritait. Ces blocs servaient alors de bordure en attendant le réaménagement complète de la rue. Moins cher que de couler un nouveau trottoir en béton, et plus durable que l’asphalte seul.
Ici, ça va protérer temporairement la fosse d’arbre.
Je ne sais pas si on a discuté sur le forum, mais il y a ces nouveaux aménagements devant des arrêts d’autobus dans le Plateau (j’en ai vu 3-4 aujourd’hui):
Bref la chaussée est surélevée au niveau du trottoir sur une voie de large devant l’arrêt.
J’avais partagé la publication de Marianne Giguère au sujet de ces quais d’autobus préfabriqués ici : Réseau cyclable montréalais - Discussion générale - #165 par ScarletCoral
et une autre photo ici avec un autobus
Réseau cyclable montréalais - Discussion générale - #191 par ScarletCoral
Merci ! J’avais le sentiment que j’avais vu ça passer sur le forum sans le retrouver
Je ne sais pas où mettre ça, mais la rue Saint-André entre Sherbrooke et Cherrier a été verdie avec 24 nouveaux arbres et autres plantes
Je comprend toujours pas la demie mesure ici, on aurait pur refaire la partie du trottoir qui est craqué et faire la saillie en béton coulé et pas dans un bloc préfab, car je donne pas long feux aux bollards cet hiver avec la douceur et la délicatesse des déneigeurs… De plus, j’espère que ces bollards sont bien ancrés, car du patchage d’asphalte avec une mauvaise fondation sa cale.
De plus, on a dû amener un bloc de béton pour faire office de zone tampon, au-lieu d’avoir le segment en angle.
De plus, cette automne, ça va être beau les feuilles dans l’espace entre le trottoir et ce bac, ce printemps le gravier et le sel vont s’y accumuler et ça serai clairement pas ramassé et nettoyé… C’est bien beau vouloir verdir, mais si ça amène d’autres problèmes qui faut réglés ou réparé constamment, on passe totalement à côté du concept d’aménagement durable…
Une excellente vidéo de Not Just Bikes qui explique comment limiter la vitesse sur les rues (et pas en installant des panneaux)
Plusieurs aménagements faits dans les dernières années semblent être en ligne avec les propositions dans la vidéo
Pas une intervention de voirie comme tel, mais dans RPP, il y a un projet-pilote de rue-école, c’est-à-dire que les rues autours des écoles sont fermées à la circulation automobile aux entrées et sorties de classes. C’est pour sécuriser les abords des écoles et pour favoriser la marche ou le vélo comme moyen de se rendre à l’école… Surtout que selon les statistiques, les accidents autour des écoles sont causés par les parents pressés qui viennent déposer/chercher leurs enfants.
Texte intégral
Un projet-pilote de rue-école lancé dans Rosemont–La Petite-Patrie
La 16e Avenue sera fermée à la circulation entre les rues Saint-Zotique et Bélanger pendant une heure et demie lors de l’arrivée et du départ des élèves.
PHOTO : RADIO-CANADA / PHILIPPE-ANTOINE SAULNIER
Philippe-Antoine Saulnier
19 h 25 | Mis à jour à 19 h 56
Afin de favoriser des modes de transport actifs comme la marche ou le vélo, l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie lance à partir de jeudi un projet pilote de rue-école.
Les parents qui ont l’habitude de reconduire leurs enfants en voiture à l’école Sainte-Bernadette-Soubirous devront changer leurs habitudes.
La 16e Avenue sera fermée à la circulation entre les rues Saint-Zotique et Bélanger pendant 90 minutes, le matin et l’après-midi, aux heures d’entrée et de sortie des classes.
Chaque jour, plusieurs dizaines de parents empruntent l’étroite avenue afin de déposer leurs enfants. Pour se stationner devant l’entrée de l’école, ils doivent traverser la bande cyclable, se faufiler entre les vélos et les piétons, et parfois même s’immobiliser dans la rue.
On a des parents qui se stationnent en double, ce qui fait en sorte de susciter une certaine rage au volant. C’est les coups de klaxon, on tente de dépasser…
**Une citation de :**Marie-Claude Boucher, directrice de l’école Sainte-Bernadette-Soubirous
L’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie a élaboré le projet-pilote en collaboration avec le Centre d’Écologie urbaine de Montréal (CEUM). Le concept de rue-école existe depuis plusieurs années en Europe, aux États-Unis et dans certaines villes canadiennes.
L’objectif est de rendre les abords des écoles plus sécuritaires et d’inciter parents et enfants à s’y rendre à pied ou à vélo.
Selon Michaël Saint-Pierre, urbaniste au CEUMCentre d’Écologie urbaine de Montréal, l’expérience montre que la mise en place d’une rue-école pousse entre 15 % et 20 % des parents à délaisser la voiture pour conduire leurs enfants à l’école.
Ce n’est pas une solution qui s’applique à tous les contextes non plus, reconnaît M. Saint-Pierre. Ici, c’est une solution qui est intéressante dans la mesure où les élèves peuvent marcher pour aller à l’école.
Pour la conseillère de ville Stephanie Watt, c’est l’occasion de proposer de bonnes habitudes aux élèves.
Ces enfants-là, c’est eux qui vont affronter les changements climatiques dans 30 ou 40 ans. Quelles habitudes faut-il mettre en place aujourd’hui pour que dans 30 ou 40 ans, la ville, la vie soient vivables? Le transport actif fait partie des solutions, c’est clair!
**Une citation de :**Stephanie Watt, conseillère de ville
Mme Watt conseille aux parents de se garer sur une autre rue et de marcher jusqu’à l’école.
Les parents de l’école ont été informés de la tenue du projet-pilote de rue-école au cours des trois prochains jeudis.
Mais ceux qui utilisent leur voiture pour emmener ou récupérer leurs enfants ne voient pas tous le projet d’un bon œil, surtout pour la période hivernale.
Si on stationne plus loin [quand on viendra] chercher les enfants, ils seront obligés de marcher, signale un père, qui craint qu’on ne crée d’autres problèmes avec cette initiative.
D’habitude, on doit laisser les enfants devant l’école [et] c’est plus sécuritaire pour eux, croit une mère qui doit conduire ses trois enfants dans autant d’écoles différentes.
La 16e Avenue, où se situe l’école Sainte-Bernadette-Soubirous.
PHOTO : RADIO-CANADA / PHILIPPE-ANTOINE SAULNIER
La direction de l’école veut profiter de l’occasion pour organiser des jeux et d’autres activités dans la rue pendant les périodes de fermeture, comme du soccer ou de la lecture.
La directrice Marie-Claude Boucher souhaite rendre la rue festive pour que les élèves s’approprient l’espace.
Le projet-pilote à l’école Sainte-Bernadette-Soubirous permettra de documenter le concept de rue-école, qui pourrait éventuellement être implanté tout au long de l’année scolaire.
Selon Stephanie Watt, plusieurs autres écoles de l’arrondissement s’intéressent aussi à ce projet-pilote et pourraient adopter le concept.
Ce concept existe à Bolzano en Italie depuis le milieu des années 1990.
J’imagine que l’écart conservé avec le trottoir est pour l’écoulement de l’eau vers un égoût ?
Réaménagement de la rue Théodore qui borde l’école Saint-Clément dans MHM. Réduction de la largeur de la chaussée et retrait du stationnement, plateau surélevé, certaines fosses drainantes. Mobilier et plantation à venir.
Honnêtement, les abords de chacune des écoles en ville devraient ressembler à ceux-ci le plus possible.
C’est magnifique!
‘‘Trottoir’’ & plantations sur St-Christophe entre Roy & Napoléon. À noter que l’espace trottoir est très très mince, probablement juste 2 pieds. De plus, la ville va verdir le dernier segment de Napoléon jusqu’à St-Hubert avec des saillies.
Il y a sûrement plus de trottoir que ça?
Les portions de béton devant l’immeuble ne sont même pas connnectées!
Une image de Google Maps en novembre 2020 : Une rue sans vraiment de trottoir.
Ajout : J’ai trouvé la réponse dans cette vidéo explicative. L’aménagement sera comme celui d’une ruelle verte (après consultation citoyenne). Donc, les gens pourront marcher au milieu de la rue !
Ça me rappelle un peu le coin Sainte-Rose et Dalcourt, dans le village. Peu connu, mais hyper charmant et accueillant, même si les autos y ont accès. La vitesse est très lente et donc le sentiment de sécurité est fort.