Chantiers de construction et travaux de voirie - Discussion générale

Communiqué de la Ville

Les resserrements réglementaires mis en place par la Ville de Montréal donnent des résultats

Publié le 27 octobre 2023 à 11 h 52
Source Ville de Montréal

Montréal — Sept mois après la tenue du Sommet sur les chantiers, le 30 mars, la Ville de Montréal confirme que les resserrements réglementaires mis en place portent fruit et améliorent la gestion des travaux sur son territoire. Rappelons que depuis le 24 juin, 3 nouvelles clauses ont été ajoutées aux permis temporaires d’occupation du domaine public, qui interdisent la signalisation plus de 24 h avant le début réel des travaux, forcent le retrait de la signalisation 24 h après la fin des travaux et prévoient la démobilisation des chantiers inactifs pendant plus de 5 jours, sans motifs valables.

Pour faire respecter ces nouvelles dispositions, la Ville de Montréal a bonifié les effectifs de son Escouade mobilité, qui a intensifié ses inspections sur les chantiers. La Ville de Montréal constate une hausse de la conformité des chantiers et une adhésion du milieu à ces resserrements.

624 inspections ont été réalisées spécifiquement en lien avec ces 3 nouvelles clauses et 89 % des chantiers étaient conformes. Parallèlement, 90 constats ont été émis aux chantiers qui ne respectaient pas ces nouveaux resserrements réglementaires.

Entre le 1er janvier et le 17 octobre 2023, l’Escouade mobilité a réalisé plus de 300 inspections de chantiers supplémentaires par rapport à 2022. Néanmoins, le nombre de chantiers non conformes a chuté de 20 %, confirmant une hausse considérable du respect de la réglementation en vigueur.

Avec la collaboration du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD), la Ville de Montréal appliquera, dès 2024, de nouveaux devis techniques aux chantiers de la Ville, lui permettant de remplacer l’utilisation des gros cônes oranges (TRV7) par de plus petits bollards. Afin d’accélérer cette transition, la Ville de Montréal, avec la collaboration des entrepreneurs, a déjà appliqué ces nouvelles mesures de signalisation sur les grands chantiers de la rue Sainte-Catherine Ouest et du SRB Pie-IX, ainsi que pour les aires des travaux de la rue Saint-Antoine et de l’avenue Viger.

En début d’année 2024, la Ville de Montréal apportera des modifications aux règlements d’occupation temporaire du domaine public afin d’harmoniser certaines dispositions, incluant une hausse du montant des amendes. Chaque arrondissement sera appelé à adopter ces modifications.

Afin d’augmenter l’efficacité de la planification et de la coordination des chantiers, la Ville de Montréal continuera de travailler avec tous les donneurs d’ouvrage afin d’inclure leurs chantiers dans la plateforme de planification AGIR.

Nous sommes satisfaits des résultats préliminaires des resserrements réglementaires que nous avons mis en place et nous allons rester pleinement mobilisés, avec l’ensemble des partenaires, pour minimiser les impacts des chantiers sur le réseau et dans le quotidien de la population. Il a toujours été clair que le Sommet sur les chantiers devait servir à implanter des solutions concrètes et efficaces pour réduire les entraves et faire respecter la réglementation. L’amélioration de la gestion des chantiers est un effort continu qui se poursuivra, mais nous voyons des résultats encourageants et nous comptons sur tout le monde pour continuer dans cette direction. La Ville de Montréal prend son rôle de mobilisation très au sérieux et nous allons continuer de suivre de près les résultats de ces resserrements réglementaires, a expliqué la mairesse de Montréal, Valérie Plante.

Nous constatons une amélioration au centre-ville, particulièrement dans le cadre de la deuxième phase du chantier Sainte-Catherine où les actions prises par la Ville de Montréal ont amélioré la gestion des travaux, notamment en matière de signalisation et d’habillage. Certes, il reste encore beaucoup de travail à faire, mais ces résultats préliminaires sont encourageants, a ajouté le directeur général de la Société de développement commercial de Montréal Centre-Ville, Glenn Castanheira.

Cette adhésion au resserrement réglementaire est saluée par la Ville de Montréal, qui rappelle que tout le monde doit contribuer à assurer la sécurité des déplacements de tous les usagers et à minimiser l’impact des chantiers sur le réseau routier. À cet effet, la Ville rappelle qu’elle a mis sur pied un comité de suivi des mesures identifiées lors du Sommet, qui s’assure que tous les acteurs concernés par les chantiers soient engagés à améliorer la gestion des chantiers et à réduire les entraves sur le réseau montréalais.


J’ai remarqué que pour l’installation des grilles d’arbres sur la rue Ottawa, ce sont des T-RV-10 (Balise tubulaire) qui sont utilisés au lieu des gros T-RV-7. C’est moins gros visuellement, mais il me semble que le diamètre de la base est similaire. Les T-RV-7 avaient au moins l’avantage d’être empilables.

Ceux-ci attendaient d’être installés autour des fosses d’arbres. Un pour chaque coin

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Rue Ottawa


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La rue Boucher dans le Plateau va être réaménagée. Il y a déjà des travaux d’infrastructures souterraines à certains endroits.

Je trouve intéressant la formulation pour une entente de paiement pour du financement du gouvernement du Canada:

Approbation du projet d’entente de contribution financière d’une somme maximale de 817 130 $, entre Sa Majesté du chef du Canada et la Ville de Montréal pour le projet de réaménagement géométrique de la rue Boucher dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal et autorisation au chef de la Division des études techniques, à signer l’entente et tout document relatif à celle-ci. Demande au gouvernement du Québec d’adopter un décret autorisant la Ville de Montréal à conclure la convention de contribution financière avec le gouvernement du Canada.

Charles III se soucie bien de nos rues locales.

Sinon, ça concerne ce tronçon:

Ça va faire du bien à travers le Côteau-Saint-Louis, un tronçon de rue ancien, étroit et sans arbre.

Juste à côté la rue Rivard a été refaite de belle manière, j’espère que ce sera le même genre de réaménagement:

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Salut! Première contribution au forum donc je ne sais pas trop où diffuser cette information!

Je prends les bus 460/100 assez souvent pour me rendre au travail et j’ai remarqué un réaménagement de la voie réservée qui me perplexe depuis plusieurs semaines. La voie réservée pour les bus au nord de l’échangeur 40/15 sud semble avoir une nouvelle voie qui entre directement dans le traffic contre-sens:

(désolé pour la qualité de dessin un peu moche haha)

Au début, je croyais que c’était qu’un petit chemin de gravel pour des travaux temporaires, comme on peut le constater sur Google Maps:

Or, ils ont depuis installé des feux de circulation et ont mis de l’asphalte:

Je n’ai pas réussi à retrouver de l’information en ligne. C’est peut-être simplement un aménagement à être utilisé par les équipes d’urgences. Je crains quand-même qu’ils vont remplacer la voie aux bus par une voie tout usage. Quelqu’un a plus d’infos à ce sujet?

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Bienvenu sur Agora @tedxrx. :blush:

J’ai essayé de dénicher une réponse à ton questionnement.
La seule que j’ai pu trouver est directement liée à une piste que tu as apportée :upside_down_face:: un arrêt de la ligne d’autobus STM 100 Crémazie OUEST a été relocalisé dans le secteur et cette ligne semble empruntée le parcours que tu nous as partagé.

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Est-ce peut-être ce que tu te demandais ? :slightly_smiling_face:

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Merci pour l’accueil! @Chuck_A

On dirait que le détour de la 100 emprunte la voie réservée qui existe déjà. Une vrai énigme ce bout d’asphalte!

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Une stratégie de gestion intégrée des eaux de pluie pour améliorer la qualité des milieux de vie dans Ville-Marie

Publié le 16 novembre 2023 à 15 h 25
Source Ville-Marie

Montréal — La mairesse de Montréal et de l’arrondissement de Ville-Marie, Valérie Plante, en présence de la conseillère de la Ville du district de Sainte-Marie et responsable du transport et de la mobilité au sein du comité exécutif de la Ville de Montréal, Sophie Mauzerolle, ainsi que du conseiller de la Ville du district de Saint-Jacques et responsable de l’urbanisme, de la participation citoyenne et de la démocratie au sein du comité exécutif de la Ville de Montréal, Robert Beaudry, présentait la semaine dernière à la population une stratégie de gestion intégrée des eaux de pluie pour améliorer la qualité des milieux de vie dans Ville-Marie, dans le contexte de l’accélération des changements climatiques.

« Avec les pluies abondantes et les événements climatiques extrêmes qui sont de plus en plus fréquents, les conséquences affectent lourdement les résidents, en particulier ceux qui habitent les quartiers au niveau le plus bas de l’île. C’est pourquoi nous travaillons sans relâche pour développer une approche ambitieuse pour la gestion de l’eau pluviale dans Ville-Marie. Même si aucune solution unique ne permet de réduire le risque à zéro, l’arrondissement et la Ville travaillent de concert pour limiter au maximum les impacts des pluies diluviennes sur la population »,a déclaré la mairesse de la Ville de Montréal et de l’arrondissement de Ville-Marie, madame Valérie Plante.

Une stratégie globale

La stratégie développée propose des interventions multiples qui tenteront de soulager la pression que subit le milieu. Additionnées aux mesures de protection devant être prises par les propriétaires d’immeubles vulnérables, les actions déployées par l’administration municipale permettront de faire face aux nouvelles réalités que génèrent les changements climatiques. Ces interventions comprennent :

  • la priorisation et l’optimisation des interventions à la suite d’une caractérisation fine des secteurs vulnérables;
  • l’entretien et la réparation des infrastructures;
  • la mise en oeuvre de travaux majeurs sur certaines infrastructures principales;
  • le déploiement de nouveaux aménagements résilients;
  • l’accompagnement et le soutien aux résident(e)s des zones vulnérables;
  • la révision des mesures de protection du cadre bâti.

Désormais, la gestion de l’eau fait partie intégrante de tout projet de réfection de parcs, de rues, de places publiques ou de trottoirs dans Ville-Marie. Les équipes de planification urbaine approfondissent leur expertise pour y aménager l’espace public de façon innovante. Elles conçoivent des espaces multifonctionnels qui captent l’eau de ruissellement en surface, soulageant ainsi la pression sur le réseau d’égout. À titre d’exemple : la fermeture et l’aménagement en rue éponge d’un tronçon de la rue Larivière, entre l’avenue De Lorimier et la rue Parthenais. Initié par des impératifs de sécurisation routière, le projet de réaménagement intégrera la captation des eaux de pluie comme composante essentielle. Aussi, tout en permettant la rétention d’un important volume d’eau, ce projet pourra servir à l’aménagement d’espaces de détente ou à la bonification du verdissement. La ruelle La ligne verte, située dans le quadrilatère formé par les rues Rouen, Ontario, Wurtele et Montgomery, sera également réaménagée afin d’améliorer la perméabilité du sol et diminuer les impacts des eaux de ruissellement en réduisant la pression sur les infrastructures publiques. Plusieurs saillies drainantes seront également réalisées dès l’été 2024 dans les secteurs vulnérables.

Quatre secteurs prioritaires

Appuyées par le Service de l’eau, l’Arrondissement a identifié quatre secteurs d’intervention : le secteur aux abords de la rue Saint-Timothée, le secteur Rouen-Hogan, le secteur Parthenais, ainsi que le secteur Fullum-Coupal. Sur la base des données météorologiques et de la topographie du territoire, cette priorisation permet d’optimiser les actions de nos équipes et d’intervenir rapidement sur les milieux les plus vulnérables avec :

  • une augmentation des inspections préventives visant à déceler les bris et à planifier les réparations;
  • une augmentation de la fréquence du nettoyage des conduites, de manière à éviter les dépôts et à permettre aux tuyaux de fonctionner à leur capacité optimale;
  • une vigie terrain lors d’épisodes de pluie intense avec l’ajout d’effectifs supplémentaires, l’augmentation des passages de balais pour libérer les couverts de canalisation, l’ajout de camions-pompes pour capter l’eau des égouts, et une gestion de la circulation et de la signalisation.

Travaux majeurs

Dans l’objectif d’améliorer son réseau de captage des eaux pluviales, l’Arrondissement a, en octobre dernier, réalisé deux chantiers d’importance dans la rue Labrèque et dans la rue Parthenais. L’égout dans la rue Labrèque a été refait et une conduite en trop-plein a été installée dans la rue Parthenais, Ainsi, lors de fortes pluies, cette conduite permet de déverser l’eau en surplus de la conduite de la rue Parthenais vers une autre conduite d’égout située sous la rue Sainte-Catherine Est. Une autre conduite coulant en trop-plein est à l’étude dans la rue D’Iberville.

Dès 2024, des travaux majeurs seront entrepris dans le boulevard De Maisonneuve Est, entre la rue Parthenais et l’avenue De Lorimier, afin de remplacer l’égout de 600 mm par 900 mm par un égout faisant pratiquement le double, soit 1 350 mm. L’aqueduc sera également réhabilité par la même occasion.

Fullum : une nouvelle rue résiliente

Le Service de l’eau de la Ville planche actuellement sur des travaux majeurs d’amélioration du collecteur situé sous la rue Fullum, entre la rue Sherbrooke Est et la rue Notre-Dame Est. Ces travaux, estimés à environ 30 M $ pour les infrastructures souterraines seulement, permettront, entre autres, de remplacer le vieil égout en briques par un nouvel égout beaucoup plus profond, ainsi que l’ajout d’une conduite secondaire. L’on reconstruira également la portion de l**’égout sur le boulevard De Maisonneuve Est, entre les rues Parthenais et Fullum**. À terme, ces interventions permettront une meilleure résilience du territoire lors d’épisodes de pluies abondantes. Le tout sera suivi du réaménagement de surface de la rue Fullum pour la rendre plus conviviale, plus sécuritaire et plus verte.

Modifications réglementaires à l’étude

Depuis juin 2023, conjointement avec le Service de l’eau de la Ville, l’Arrondissement a lancé un comité technique interservices visant à identifier des actions réglementaires pouvant contribuer à réduire les impacts occasionnés par les épisodes de fortes pluies. En cohérence avec la vision du comité technique, il est proposé de modifier la manière d’orienter le cadre bâti et l’aménagement des cours existants et à venir pour les zones vulnérables ou à risque.

Ainsi, des modifications réglementaires sont à l’étude, notamment afin :

  • d’augmenter la résilience du cadre bâti existant;
  • d’adapter les nouvelles constructions situées dans des secteurs à risque;
  • de favoriser des aménagements paysagers permettant de mitiger les impacts des épisodes d’averses abondantes.

« C’est déchirant de voir à quel point la multiplication des pluies abondantes entraînent des conséquences graves dans la vie de nombreux résidents de Ville-Marie, particulièrement dans Sainte-Marie. Il était important pour nous et nos équipes d’innover et de développer une stratégie d’intervention robuste pour faire face à ces nouveaux défis. La tâche est immense, mais nous sommes résolus à tout mettre en œuvre dans les prochaines années pour réduire le risque qui pèse lourdement sur les résidents dans les zones touchées », a ajouté Sophie Mauzerolle, conseillère de la Ville du district de Sainte-Marie.


La gestion des eaux pluviales, une priorité à Ville-Marie!

Mis à jour le 9 novembre 2023
Temps de lecture : 4 min

Au vu de la multiplication d’événements météorologiques extrêmes entraînant une pression sur les infrastructures, l’Arrondissement, conscient de l’enjeu des inondations touchant la population, a développé une stratégie intégrée pour renforcer la résilience du territoire et mobiliser les acteurs.

Territoire vulnérable, efforts redoublés

Une portion du territoire de l’arrondissement étant située en contrebas de l’île de Montréal, l’eau de ruissellement s’y accumule naturellement lors de pluies abondantes. Ancien, ce secteur de la ville dispose d’un réseau d’égout combiné transportant les eaux usées et pluviales dans une même conduite. Dans ce contexte, certains quartiers sont davantage exposés aux risques d’inondation et de refoulement d’égouts.

Une stratégie globale

La stratégie développée propose des interventions multiples qui tenteront de soulager la pression que subit le milieu. Additionnées aux mesures de protection prises par les propriétaires d’immeubles vulnérables, les actions déployées par l’administration municipale permettront de faire face aux nouvelles réalités que génèrent les changements climatiques. Ces interventions comprennent :

  1. la priorisation et l’optimisation des interventions à la suite d’une caractérisation fine des secteurs vulnérables;
  2. l’entretien et la réparation des infrastructures;
  3. la mise en oeuvre de travaux majeurs sur certaines infrastructures principales;
  4. le déploiement de nouveaux aménagements résilients;
  5. l’accompagnement et le soutien aux résident(e)s des zones vulnérables;
  6. la révision des mesures de protection du cadre bâti.

Désormais, la gestion de l’eau fait partie intégrante de tout projet de réfection de parcs, de rues, de places publiques ou de trottoirs dans Ville-Marie. Les équipes de planification urbaine approfondissent leur expertise pour y aménager l’espace public de façon innovante. Elles conçoivent des espaces multifonctionnels qui captent l’eau de ruissellement en surface, soulageant ainsi la pression sur le réseau d’égout. À titre d’exemple : la fermeture et l’aménagement en rue éponge d’un tronçon de la rue Larivière, entre l’avenue De Lorimier et la rue Parthenais. Initié par des impératifs de sécurisation routière, le projet de réaménagement intégrera la captation des eaux de pluie comme composante essentielle. Aussi, tout en permettant la rétention d’un important volume d’eau, ce projet pourra servir à l’aménagement d’espaces de détente ou à la bonification du verdissement. La ruelle La ligne verte, située dans le quadrilatère formé par les rues Rouen, Ontario, Wurtele et Montgomery, sera également réaménagée afin d’améliorer la perméabilité du sol et diminuer les impacts des eaux de ruissellement en réduisant la pression sur les infrastructures publiques. Plusieurs saillies drainantes seront également réalisées dès l’été 2024 dans les secteurs vulnérables.

Quatre secteurs prioritaires

Appuyées par le Service de l’eau, l’Arrondissement a identifié quatre secteurs d’intervention : le secteur aux abords de la rue Saint-Timothée, le secteur Rouen-Hogan, le secteur Parthenais, ainsi que le secteur Fullum-Coupal. Sur la base des données météorologiques et de la topographie du territoire, cette priorisation permet d’optimiser les actions de nos équipes et d’intervenir rapidement sur les milieux les plus vulnérables avec :

  • une augmentation des inspections préventives visant à déceler les bris et à planifier les réparations;
  • une augmentation de la fréquence du nettoyage des conduites, de manière à éviter les dépôts et à permettre aux tuyaux de fonctionner à leur capacité optimale;
  • une vigie terrain lors d’épisodes de pluie intense avec l’ajout d’effectifs supplémentaires, l’augmentation des passages de balais pour libérer les couverts de canalisation, l’ajout de camions-pompes pour capter l’eau des égouts, et une gestion de la circulation et de la signalisation.

Camion-pompe pour capter l’eau des égouts
Camion-pompe pour capter l’eau des égouts

Travaux majeurs

Dans l’objectif d’améliorer son réseau de captage des eaux pluviales, l’Arrondissement a, en octobre dernier, réalisé deux chantiers d’importance dans la rue Labrèque et dans la rue Parthenais. L’égout dans la rue Labrèque a été refait et une conduite en trop-plein a été installée dans la rue Parthenais, Ainsi, lors de fortes pluies, cette conduite permet de déverser l’eau en surplus de la conduite de la rue Parthenais vers une autre conduite d’égout située sous la rue Sainte-Catherine Est. Une autre conduite coulant en trop-plein est à l’étude dans la rue D’Iberville.

Conduite en trop-plein dans la rue Parthenais
Conduite en trop-plein dans la rue Parthenais

Dès 2024, des travaux majeurs seront entrepris dans le boulevard De Maisonneuve Est, entre la rue Parthenais et l’avenue De Lorimier, afin de remplacer l’égout de 600 mm par 900 mm par un égout faisant pratiquement le double, soit 1 350 mm. L’aqueduc sera également réhabilité par la même occasion.

Fullum: une nouvelle rue résiliente

Le Service de l’eau de la Ville planche actuellement sur des travaux majeurs d’amélioration du collecteur situé sous la rue Fullum, entre la rue Sherbrooke Est et la rue Notre-Dame Est. Ces travaux, estimés à environ 30 M $ pour les infrastructures souterraines seulement, permettront, entre autres, de remplacer le vieil égout en briques par un nouvel égout beaucoup plus profond, ainsi que l’ajout d’une conduite secondaire. L’on reconstruira également la portion de l**’égout sur le boulevard De Maisonneuve Est, entre les rues Parthenais et Fullum**. À terme, ces interventions permettront une meilleure résilience du territoire lors d’épisodes de pluies abondantes. Le tout sera suivi du réaménagement de surface de la rue Fullum pour la rendre plus conviviale, plus sécuritaire et plus verte.

Modifications réglementaires à l’étude

Depuis juin 2023, conjointement avec le Service de l’eau de la Ville, l’Arrondissement a lancé un comité technique interservices visant à identifier des actions réglementaires pouvant contribuer à réduire les impacts occasionnés par les épisodes de fortes pluies. En cohérence avec la vision du comité technique, il est proposé de modifier la manière d’orienter le cadre bâti et l’aménagement des cours existants et à venir pour les zones vulnérables ou à risque.

Ainsi, des modifications réglementaires sont à l’étude, notamment afin :

  • d’augmenter la résilience du cadre bâti existant;
  • d’adapter les nouvelles constructions situées dans des secteurs à risque;
  • de favoriser des aménagements paysagers permettant de mitiger les impacts des épisodes d’averses abondantes.

La mairesse Valérie Plante, en présence des conseillers de la Ville des district de Sainte-Marie et de Saint-Jacques, Sophie Mauzerolle et Robert Beaudry, a présenté cette stratégie à la population. Voyez la rediffusion de cette séance d’information, ainsi que la présentation qui a été effectuée.

Rediffusion - séance d’info

Stratégie intégrée de gestion des eaux pluviales [PDF 6 Mo]

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Dans un cas particulier, je suis soulagé pour certains résidents des environs qui vivent un stress énorme depuis des années, sans penser aux dépenses ponctuelles à chaque déluge et aux couteuses assurances qui en découlent. Ces travaux permettront aussi à terme la poursuite de la densification du secteur, qui aideront éventuellement à rentabiliser les dépenses d’infrastructures actuelles.

Chantiers à Montréal Des cônes à profusion qui portent leurs fruits

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Rupture de canalisation dans le quartier Saint-Michel, l’été dernier

La multiplication des cônes orange dans les rues de Montréal fait peut-être rager les automobilistes, mais les nombreux chantiers des dernières années semblent graduellement porter leurs fruits. La Ville constate une baisse marquée des ruptures de canalisation, tandis que l’état des chaussées s’améliore peu à peu.

Publié à 2h04 Mis à jour à 5h00

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Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse

Moins de ruptures de canalisation

Le nombre de ruptures de canalisation (« bris d’aqueduc ») a diminué de moitié depuis 10 ans à Montréal. Selon les données du Service de l’eau, le taux de rupture pour 100 kilomètres d’égouts et de canalisations était de seulement 12,5 l’an dernier. Il s’agit d’une amélioration considérable par rapport aux dernières années. En 2014, on en comptait environ 24 pour 100 kilomètres. Évidemment, la pandémie pourrait avoir influencé ces chiffres à la baisse en raison de l’absence de véhicules en grand nombre, mais le fait que la baisse se poursuive en 2022 semble confirmer la tendance. Pour Maja Vodanovic, responsable de l’eau au comité exécutif, ces chiffres sont le résultat d’un changement de culture. « Avant qu’on se dote d’une Stratégie montréalaise de l’eau, on était tout le temps dans la gestion des urgences. Ça a changé aujourd’hui : on a un portrait très clair de l’ensemble de nos aqueducs et on investit là où c’est le plus criant, mais aussi de façon préventive », dit-elle.

Investissements en hausse

Les investissements sont aussi, plus que jamais, au rendez-vous. Et malgré l’amélioration de l’état des conduits, Montréal prévoit maintenir la cadence des chantiers.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Le Service des infrastructures de l’eau bénéficiera l’an prochain d’un budget de 30 % supérieur à celui de cette année.

Le Service des infrastructures de l’eau bénéficiera l’an prochain d’un budget de 700 millions, contre 573 millions cette année, une hausse de 30 % de ses ressources. « À l’époque des fusions, on était environ à 30 millions, pour vous donner une idée », glisse Mme Vodanovic à ce sujet.

Ça serait facile de dire qu’on va baisser les investissements, mais on ne ferait que pelleter les besoins immenses qui nous attendent par en avant. Et ça coûterait encore plus cher dans quelques années.

Maja Vodanovic, mairesse de Lachine et responsable de l’eau au comité exécutif

À Montréal, à chaque rupture dans le réseau de distribution d’eau ou le réseau d’égouts, les impacts sur le réseau routier se font généralement sentir assez durement. La chaussée peut notamment s’affaisser, ce qui demande des travaux plus importants sur un tronçon et entraîne des entraves et de la congestion.

Virage majeur dans les grandes artères

L’impact de la multiplication des chantiers se fait surtout sentir dans les principales artères de la métropole, où l’état des routes s’est davantage amélioré. D’après les données du Service des infrastructures du réseau routier, plus de la moitié (54 %) se trouvaient dans un bon ou très bon état au moment de la plus récente auscultation, en 2020. C’est nettement plus qu’en 2015, alors qu’à peine 21 % des artères obtenaient une telle cote. De façon générale, les grandes artères bénéficient de plus d’investissements soutenus de la Ville, comme en fait foi le chantier en cours rue Sainte-Catherine, par exemple.

Encore du chemin à parcourir pour les rues locales

Si les grands boulevards ont bénéficié du gros des investissements, les améliorations tardent davantage dans les rues locales. La proportion de rues locales en mauvais ou très mauvais état est passée de 30 % à 37 % entre 2010 et 2022 dans la métropole. « C’est préoccupant parce que ça laisse entendre que la Ville attend parfois trop longtemps, jusqu’à ce que le réseau soit en très mauvais état, pour le réparer. Il y a une tendance à corriger, ce n’est pas une bonne pratique. L’entretien doit être récurrent », juge d’ailleurs le porte-parole de CAA-Québec, David Marcille. « Il nous faut plus d’argent au niveau local », lâche Maja Vodanovic. « Notre budget local n’a pas augmenté depuis les fusions. Juste à Lachine, on a 3,7 millions pour faire nos rues, entretenir nos bâtiments et nos parcs. C’est comme impossible. Ça n’a jamais été révisé et c’est nettement insuffisant avec les coûts d’aujourd’hui », insiste l’élue municipale.

Nids-de-poule moins fréquents

Après un répit pandémique, le nombre de nids-de-poule, lui, est reparti à la hausse, mais demeure relativement faible par rapport à 2020. Durant les opérations menées l’hiver dernier, Montréal a dénombré 125 000 de ces trous dans la chaussée et leur colmatage a coûté 3,5 millions de dollars aux contribuables. C’est plus qu’en 2021 et en 2022, mais nettement moins qu’en 2019 et en 2020, où on avait dû respectivement s’attaquer à 175 000 et 150 000 nids-de-poule. En 2017, ce chiffre avait même dépassé la barre des 200 000. En règle générale, moins de nids-de-poule signifient aussi moins de plaintes et moins de dépenses, puisque chaque automobiliste dont le véhicule est abîmé par un trou dans la chaussée est en droit de réclamer une indemnité au service 311 de la Ville.

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Chantiers au centre-ville de Montréal Un cône orange sur cinq toujours jugé « inutile »

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

En janvier, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain avait marqué les esprits en montrant dans une étude que plus du quart des cônes étaient « inutiles » au centre-ville de Montréal.

Les cônes et les chantiers font toujours autant la vie dure aux Montréalais. Dans une étude qui paraîtra vendredi, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) constate que près d’un cylindre orange sur cinq est encore « inutile » au centre-ville, mais surtout que les artères entravées y sont toujours aussi nombreuses.

Publié à 1h23 Mis à jour à 6h00

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Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse

Ce qu’il faut savoir

La CCMM affirme que la situation ne s’améliore pas vraiment depuis la parution de son étude sur la présence des chantiers au centre-ville, en janvier.

Tout près d’un cône sur cinq est toujours considéré comme inutile.

Plusieurs artères sont toujours périodiquement entravées, irritant les commerçants et les travailleurs.

« Il n’y a pas de véritable transformation de la culture. Les résultats sont limités, ce qui fait que les perceptions des travailleurs et des entreprises, elles, n’ont pas changé », affirme le président de la CCMM, Michel Leblanc, en entrevue avec La Presse.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

Michel Leblanc, président de la CCMM

En janvier, son groupe avait marqué les esprits en montrant dans une première étude que 94 % des artères du centre-ville avaient été entravées à un moment en 2022, et que plus du quart des cônes étaient « inutiles ».

Lisez « Cônes orange au centre-ville de Montréal : Omniprésents… et souvent “inutiles” »

Dans la foulée, la Ville avait notamment imposé l’installation et le retrait de la signalisation entourant un chantier 24 heures avant le début ou après la fin des travaux, en plus de démobiliser les zones de travaux inactives pendant plus de cinq jours, en marge du Sommet sur les chantiers, le printemps dernier. Québec enlève aussi depuis les cônes au bout de 72 heures d’inactivité sur un chantier et privilégie des glissières métalliques aux cônes sur ses chantiers.

« Le problème demeure »

Depuis, l’absence de coordination entourant les chantiers persiste, et malgré ces mesures, le problème demeure, observe M. Leblanc, qui reconnaît néanmoins que l’impact de ces mesures n’est pas encore pleinement mesurable.

N’empêche, 15 des 45 kilomètres d’artères de l’hypercentre étaient toujours entravés en 2023, soit 6,9 kilomètres liés à des chantiers de la Ville et 8,1 kilomètres, de chantiers privés. La proportion d’artères entravées à un moment ou un autre demeure similaire, de 94 % à 93 % entre 2022 et 2023 selon les données de la CCMM. Celle-ci déplore aussi que l’accès des arrondissements à la plateforme AGIR, pour y inscrire tous les contrats relevant de la Ville, attende à 2028, un délai « insuffisant » dans le contexte.

Quant aux cônes, leur nombre a diminué, passant de 604 en 2022 à 507 en 2023 dans le quadrilatère à l’étude, soit les axes Sherbrooke, Drummond, Guy et René-Lévesque. Il reste toutefois que sur 507, 112 étaient encore considérés comme « inutiles », ce qui revient à 22 %. L’an dernier, ce chiffre était de 27 %.

Ça veut dire qu’on a encore grosso modo un cône sur cinq au centre-ville qui n’a aucune raison d’être. C’est encore beaucoup trop.

Michel Leblanc, président de la CCMM

Des exemples probants

Selon la CCMM, qui représente la plupart des grands employeurs du centre-ville, les exemples d’artères du centre-ville qui continuent d’être entravées ne manquent pas. Rue Saint-Urbain, par exemple, il n’y avait plus qu’une voie de circulation au début de novembre, alors que la neige s’invitait pour la première fois de la saison. En fait, des entraves sont en place sur cette artère depuis une décennie, selon la CCMM.

L’organisme donne d’autres cas de figure en rafale : sur le boulevard Saint-Joseph, la voie en direction est a été interrompue, tandis que l’avenue Laurier a été complètement fermée à la circulation et que le boulevard Saint-Laurent n’a plus qu’une voie de circulation sur plusieurs tronçons.

Autre enjeu : les livraisons « continuent d’être tolérées à toute heure du jour » dans les quartiers centraux, déplore la Chambre. « C’est quelque chose qu’on a souligné souvent : la Ville pourrait facilement mettre de l’ordre dans les livraisons, sans laisser ça de façon aléatoire à toute heure, surtout en pointe. Ça ne veut pas dire que tout se fait à 2 h du matin, mais il y a moyen de faire du ménage », dit M. Leblanc.

« En fait, la réalité, c’est que les gens n’ont pas l’impression que ça s’améliore. Et dans le contexte où on veut ramener les gens le plus possible au centre-ville, le manque de fluidité demeure une des principales raisons pour lesquelles ils ne reviennent pas, justement », martèle encore le président.

Du positif, mais…

À la Société de développement commercial (SDC) Montréal centre-ville, le directeur général Glenn Castanheira estime aussi que l’insatisfaction persiste. « La source principale d’irritation pour les usagers, c’est encore clairement l’impact des chantiers, et en particulier la signalétique », dit-il.

On salue, cela dit, le fait que le chantier de la rue Sainte-Catherine soit bon élève. Ils ont utilisé des bollards au lieu des cônes, le chantier est propre et bien contenu. On n’a reçu que deux plaintes depuis le début.

Glenn Castanheira, directeur général de la SDC Montréal centre-ville

Mais il reste encore plusieurs cancres, en premier lieu « le chantier du REM, sur lequel on ne voit aucune amélioration encore ». « Il arrive aussi encore qu’on apprenne le jour même qu’une rue va être fermée, donc ce n’est pas parfait. Et je ne suis pas prêt à dire que la culture a véritablement changé », explique le gestionnaire.

La Ville de Montréal, elle, réitère que depuis son Sommet sur les chantiers, « une hausse considérable de la conformité des chantiers est observée ». « L’amélioration de la gestion des chantiers est un effort continu qui se poursuivra, mais nous voyons des résultats encourageants et nous comptons sur tout le monde pour continuer dans cette direction », soutient l’attachée de presse de la mairesse, Catherine Cadotte.

Selon elle, « le travail se poursuivra jusqu’à ce que les résultats quantitatifs observés sur le terrain changent la perception des visiteurs du centre-ville ».

En savoir plus

  • 85 %
    C’est la proportion de travailleurs jugeant que les déplacements ne sont pas encore fluides dans le Grand Montréal, selon la CCMM. De ce nombre, 75 % des répondants considèrent que le centre-ville est la pire zone en la matière.

CCMM

300
Entre le 1er janvier et le 17 octobre 2023, l’Escouade mobilité a réalisé plus de 300 inspections de chantiers supplémentaires par rapport à 2022. Au total, 758 inspections ont été réalisées expressément en lien avec les nouvelles clauses de la Ville adoptées en marge du Sommet sur les chantiers.

VILLE DE MONTRÉAL

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Sur le compte X du Plateau

De nouveaux aménagements visant à sécuriser la rue Rachel ont fait leur apparition dans les dernières semaines. Des saillies de trottoir ont été construites à l’intersection de la rue Frontenac, et des îlots de refuge ont été aménagés aux intersections des rues Garnier et Fabre.

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Reportage au Téléjournal

Chantiers de Montréal : un cône sur cinq est inutile selon une étude

Les cônes et les chantiers font encore la vie dure aux Montréalais. Une nouvelle étude révèle qu’au centre-ville, un cône sur cinq est inutile.

Le reportage de Gabrielle Proulx

Et entrevue à Zone économie avec Michel Leblanc

Zone Économie | Les cônes orange nuisent-ils à l’économie?

Les cônes orange continuent d’être une source de pollution visuelle au centre-ville de Montréal. Les chiffres le démontrent : un cône sur cinq est inutilement présent dans ce secteur et 93 % des artères ont été entravées en 2023. Est-ce que l’économie de la métropole en souffre ?

Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain en entrevue à Zone Économie.

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Il a tout à fait raison. Il n’y a pas grand chose de changé depuis un an. Il y a encore beaucoup de cônes mais aussi des panneaux inutiles qui trainent par terre sur le bord des rues et qui parfois même peuvent être dangereux pour les piétons ou cyclistes. Je le sais j’en ai fait l’expérience aujourd’hui même en faisant du vélo. La ville n’est pas sérieuse, il y a un manque flagrant dans ce dossier.

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Je pourrais passer mes journées à prendre ce genre de photos. Il y en a partout.

Ici à Griffintown:



Je n’ai pas voulu prendre de photos de ceux que l’on trouve sur la rue Saint-Denis étant donné que les travaux du prolongement du REV viennent de se terminer donc je leur laisse une ou deux semaines. Par contre, sur Berri, ceux-là sont abandonnés depuis longtemps et vont probablement passer l’hiver là.


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Petit mouvement de générosité. On pourrait aller ramener les cônes à l’hôtel de ville :smile:

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Je suis passée là hier, il n’y avait pas de cônes. Je crois qu’ils vont servir pour l’installation des lampadaires sur Ottawa

De plus, durant la semaine du 27 novembre, des travaux d’éclairage seront en cours sur la rue Ottawa (entre du Séminaire et Peel). Des entraves sur la rue Ottawa sont à prévoir incluant l’intersection de la Montagne. La rue de la Montagne ne sera pas fermée, mais il faut prévoir des entraves puisque l’installation d’éclairage doit se faire des deux côtés de la rue.

Si j’avais une fourgonnette c’est exactement ce que je ferais. D’ailleurs, si je rencontre quelqu’un qui en a une alors je lui propose de le faire et je paie tout (l’essence, le lunch et la contravention le cas échéant). Si la ville ne peut faire le ménage avant l’hiver…

2023-11-25 - Viaduc Christophe-Colomb/des Carrières



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Chantiers à Montréal en 2024 La Ville promet beaucoup moins de « cônes superflus »


PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE
Depuis le Sommet sur les chantiers en mars, Montréal a été autorisé par le ministère des Transports à remplacer ses cônes par des bollards de plus petite taille ou d’autres éléments moins perturbants.

Malgré une année 2024 chargée en travaux, le nombre de cônes inutiles devrait considérablement diminuer l’an prochain, affirme Montréal, qui estime que les mesures prises ce printemps pour atténuer les impacts des chantiers devraient commencer à se faire sentir ce printemps.

Publié à 12h03
Henri Ouellette-Vézina
LA PRESSE

« La majorité de nos contrats étaient déjà octroyés avec nos anciennes normes en 2023. Là, en 2024, on devrait voir un changement au niveau de la taille des balises, notamment », a expliqué mardi la directrice du Service des infrastructures du réseau routier, Nathalie Martel, devant la Commission des finances.

Depuis le Sommet sur les chantiers en mars, Montréal a été autorisé par le ministère des Transports à remplacer ses cônes par des bollards de plus petite taille ou d’autres éléments moins perturbants. La Ville impose aussi maintenant un retrait de la signalisation 24 heures avant et après un chantier, en plus de démobiliser les zones de travaux inactives pendant plus de cinq jours.

Or, cette année, à peine un entrepreneur a accepté cette année de changer ses cônes pour des plus petits bollards, sur le chantier de la rue Sainte-Catherine Ouest. « Pour les compagnies, s’approvisionner en bollards, ça prend quand même un certain temps et on le comprend », a soutenu Mme Martel.

Au total, 758 inspections ont été réalisées en lien avec ces nouvelles clauses et 87 % des chantiers étaient conformes. Quelque 99 constats ont été émis aux chantiers qui ne respectaient pas ces nouveaux resserrements réglementaires.

Québec ramasse aussi dorénavant les cônes au bout de 72 heures d’inactivité sur un chantier. Dès décembre, le gouvernement installera des « glissières métalliques » plutôt que des cônes sur ses chantiers. Quand tout sera en place, « les cônes superflus » devraient « nettement » diminuer autour des chantiers, dit Mme Martel.

D’autres mesures s’en viennent bientôt, affirme la Ville. « On espère avec le ministère, d’ici la fin de l’année, avoir une autre petite victoire, c’est-à-dire de réduire la longueur des biseaux en milieu urbain, donc la longueur de la zone de transition qui indique l’entrave. […] Le ministère devrait annoncer ce changement-là prochainement », a poursuivi Mme Martel à ce sujet.

En milieu urbain, quand on roule à 30 ou 40 km/h, ce n’est pas comme quand on roule à 100 km/h. On n’a pas besoin d’autant de longueur pour réduire notre vitesse, faire la transition et changer de voie.

— Nathalie Martel, directrice du Service des infrastructures du réseau routier

Encore plusieurs défis

Dans l’immédiat, toutefois, la situation ne change pas. Jeudi dernier, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) révélait que près d’un cône orange sur cinq est encore « inutile » au centre-ville, mais surtout, que 93 % des artères y ont été entravées partiellement ou totalement dans la dernière année. Il s’agit d’un portrait relativement similaire à l’an dernier.

Le directeur du Service des infrastructures de la Ville, Jean Carrier, affirme que le principal défi sera « d’influencer nos partenaires, les promoteurs et tout ça, à adhérer aux solutions qu’on va mettre de l’avant ». « C’est ça qui va avoir un impact plus grand que seulement les travaux qu’on réalise, qui ne représentent que 30 % des chantiers sur le territoire », a-t-il rappelé.

Au bout du compte, « la pression reste sur les épaules de la Ville », a néanmoins reconnu Mme Martel. Son groupe projette environ 532 millions pour des travaux majeurs en 2024, une hausse de 35 millions par rapport à cette année.

La majeure partie du butin municipal va évidemment aux grands projets (144 millions), dont le pont Jacques-Bizard qui compte pour 33 millions, ou encore la poursuite du Service rapide par bus (SRB) et son prolongement vers Notre-Dame, qui demandera un investissement de 22 millions.

Une somme de 101 millions est aussi réservée à la réhabilitation de conduites d’aqueduc et d’égout, une hausse de 55 % par rapport à 2023. Pour les chaussées et les trottoirs, l’investissement de 78 millions représente aussi une hausse de presque 70 % en un an. Les réfections de structures routières et le remplacement de branchements d’eau en plomb passent toutefois respectivement de 52 à 42 millions, puis de 35 à 28 millions.

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85 %
C’est la proportion de travailleurs jugeant que les déplacements ne sont pas encore fluides dans le Grand Montréal, selon la CCMM. De ce nombre, 75 % des répondants considèrent que le centre-ville est la pire zone en la matière.

CHAMBRE DE COMMERCE DU MONTRÉAL MÉTROPOLITAIN

300
Entre le 1er janvier et le 17 octobre 2023, l’Escouade mobilité a réalisé plus de 300 inspections de chantiers supplémentaires par rapport à 2022.

VILLE DE MONTRÉAL

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