Chantiers de construction et travaux de voirie - Discussion générale

J’ai habité tout près de 2014 à 2016. Bien content de voir que ce coin devient de plus en plus agréable et sécuritaire pour ses résidents. Les aménagements sécuritaires font tranquillement mais sûrement leur chemin vers le nord-est de la ville, un coin qui en a bien besoin.

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Nouveaux aménagements pour sécuriser les déplacements et mise à sens unique de la rue Caisse, près de la station Lasalle et de l’école Notre-Dame-de-la-Paix.

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Je trouve ça un peu exagéré d’avoir bloqué l’accès a Gertrude par LaSalle. Pour ceux qui habitent sur cette section de Gertrude, il faut faire un pénible détour pour revenir par Evelyn ou Verdun.
Il aurait idéalement fallu inverser le sens unique de Gertrude entre Strathmore et Caisse.

Des images du chantier de réaménagement de la 16e Avenue dans Rosemont–La Petite-Patrie entre les rues Beaubien Est et de Bellechasse.




https://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/M_CHANTIER_FR/MEDIA/DOCUMENTS/16E%20AVENUE%20(BEAUBIEN-DE%20BELLECHASSE)_20230807_AVIS%20D%C9BUT_RPP_451710.PDF

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Sur le site de la Ville

Le projet de réaménagement de la rue Larivière comprendra notamment plusieurs bassins de rétention de surface permettant de retenir environ 900 m3 d’eaux pluviales et un nouveau réseau de drainage pour diriger le ruissellement provenant des rues situées en contrehaut. Le réaménagement contribuera à rencontrer les objectifs que s’est fixés la Ville de Montréal visant à ce qu’au moins 8 500 m² d’infrastructures vertes drainantes sur rue soient créés, soit l’équivalent de trois piscines olympiques. Les travaux sont prévus au printemps 2025 et le budget anticipé est de 5,9 M$.

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Parce que dans les dernières années il n’y a eu aucune raison qu’ils se rencontre… et il n’y a aucun chantier et aucun projet majeur…

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Travaux routiers : non, Montréal n’a rien d’exceptionnel

Les travaux sont nécessaires pour maintenir une ville habitable, mais ils seraient moins pénibles si on revoyait nos habitudes de déplacement.

PAR LUDVIC MOQUIN-BEAUDRYCHRONIQUES ● 12 OCTOBRE 2023

L’automne dans la métropole signale la fin d’une période heureuse, celle des terrasses et des nombreuses rues piétonnes, qui se volatilisent en attendant le retour des températures clémentes (jusqu’à ce qu’on décide de les conserver à l’année).

Mais peu de gens se plaindront de la fin de l’autre saison, celle des chantiers routiers. Or, à cet égard, une remise en perspective s’impose.

Le cliché des cônes orange est repris si souvent pour parler de Montréal dans les médias qu’il en devient rapidement usé. Oui, la ville est parsemée de travaux particulièrement visibles durant la période estivale. Mais, quand on regarde comment les choses se passent ailleurs, la perspective s’éclaircit.


Des travaux à Cologne, cet été. Photo : Ludvic Moquin-Beaudry

Dans les dernières années, j’ai eu la chance de circuler dans différentes grandes villes européennes. À pied, à vélo, en transport en commun et même en voiture. À Paris, Londres, Bruxelles, Amsterdam, Cologne, Barcelone, Madrid, Lisbonne, Athènes. Mon constat? À l’exception de la capitale grecque, toutes ces villes ont leur lot de travaux qui forcent la fermeture de voies, voire de rues, empiètent sur les trottoirs et pistes cyclables, forcent des détours, ralentissent la circulation.

Oui, comme à Montréal. Et oui, dans des proportions similaires.

Montréal n’a absolument rien d’exceptionnel à ce chapitre. Partout, on retrouve les barrières, les cônes (parfois moins imposants qu’ici, ça, c’est certain), les passages temporaires et les voies fermées. C’en est même étrangement familier.


Des travaux à Amsterdam, cet été. Photo : Ludvic Moquin-Beaudry

Incontournables travaux

Or, il est bon de se rappeler pourquoi ces travaux ont lieu. La plupart concernent la mise à niveau ou le remplacement d’infrastructures d’eau (aqueduc, égout), d’électricité ou de gaz.

Dans de nombreux cas, il s’agit d’un rattrapage, commencé vers 2014, sous Denis Coderre, après des décennies de négligence de la part des administrations précédentes (qui étaient plus soucieuses de garder les taxes basses que d’entretenir les actifs).

Dans d’autres cas, ce sont des chantiers d’immeubles commerciaux ou résidentiels qui débordent sur la voie publique. Il y a également des travaux importants menés par le ministère des Transports sur le réseau autoroutier (pensons au pont-tunnel). Enfin, il y a des travaux de sécurisation et d’adaptation (saillies de trottoirs, pistes cyclables, dos d’âne, etc.), qui d’ailleurs ne représentent qu’une petite fraction de l’ensemble.

Montréal fait face à de nombreux défis : logement, adaptation climatique, transport collectif, sécurité.

On tente aussi souvent que possible de faire tout cela d’un seul coup (pensons aux avenues Des Pins ou Pierre-de-Coubertin), mais ce n’est pas toujours le cas.

Comme toutes les grandes villes, Montréal fait face à de nombreux défis. Il y a celui de la disponibilité des logements, qui appelle de nouveaux immeubles. Il y a celui des changements climatiques, qui force l’adoption de mesures d’adaptation et le développement de modes de transport plus écologiques. Il y a celui de la sécurité, qui nous amène à repenser le partage et la configuration de l’espace public.

Vouloir moins de travaux reviendrait à réduire notre capacité à faire face à ces défis. Notre inconfort le justifie-t-il? On peut en douter.

La frustration comme symptôme

Toutefois, il est intéressant de s’interroger sur les sources profondes de cette frustration ressentie face aux travaux.

D’abord, soulignons qu’une part importante, majoritaire, de cette frustration est due à la congestion routière occasionnée par les différents chantiers. Or, cette congestion est loin d’être une fatalité. Elle révèle différentes choses, au premier rang desquelles notre dépendance à l’automobile. Beaucoup de gens (pas tout le monde, on s’entend) qui utilisent leur voiture en ce moment ont accès à des alternatives, mais pour différentes raisons choisissent de ne pas les utiliser. Il ne faut pas sous-estimer l’inertie des habitudes.

Mais aussi, une part importante de la congestion est due à la présence dans les rues de la métropole de camions poids lourds complètement surdimensionnés par rapport au contexte urbain. Et on trouve là une différence marquée avec les villes que je citais plus haut : jamais de tels poids lourds ne sont permis dans la plupart des grandes villes européennes.

En raison des risques de sécurité, mais aussi en raison des dommages qu’ils causent à la chaussée : le passage d’un seul camion de ce type équivaut au passage de 10 000 voitures (oui oui, il y a bien quatre zéros). Dans la plupart des pays, le transport de marchandises en ville est assuré par des camions beaucoup plus petits qui usent moins la route, sont plus sécuritaires et moins susceptibles de causer des embouteillages.

La congestion est loin d’être une fatalité.

En fait, aussi bien la congestion que notre frustration face à elle révèlent le laisser-aller collectif du dernier demi-siècle, que ce soit dans le développement d’une stratégie de mobilité pour les personnes ou dans l’organisation des chaînes logistiques.

Or, il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Forcer des solutions adaptées au contexte urbain pour la livraison, d’une part. Mais, surtout, accélérer le développement du réseau de transport en commun pour que les gens aient de moins en moins d’excuses pour ne pas changer leurs habitudes de déplacement.

Car à cet égard, si Montréal se distingue de manière avantageuse par rapport à l’Amérique du Nord, elle accuse un retard certain par rapport aux meilleurs exemples qui nous viennent d’Europe ou d’Asie. Nous avons les moyens de nous comparer aux meilleurs et d’avoir l’ambition de les rejoindre.

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On refait des descentes de trottoirs et des bouts de trottoir autour du Square St-Louis, dommage que c’est pas mieux aménager et que c’est seulement des petits segments.

Ça aurait pu être tout le tronçon, d’un stop à l’autre…. Au lieu d’avoir des petits bout de vieux entre du neuf de bas de gamme…

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It should’ve included projections along here, so crossing is safer and not between parked cars

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Contrats de déneigement « On ne se laissera pas avoir », dit Montréal

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE

Au conseil municipal de mardi, les élus montréalais ont notamment voté en faveur de l’achat de huit tracteurs à neige afin d’équiper ses cols bleus.

La Ville de Montréal a décidé de déneiger elle-même les rues d’une partie du centre-ville et de Rosemont, l’hiver prochain, après avoir été surprise par des soumissions trop gourmandes du secteur privé.

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Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

Deux appels d’offres ont ainsi été carrément annulés, au début de l’automne. Ce sont les cols bleus qui déneigeront chaussée et trottoirs au cœur du quartier des affaires, par exemple, alors que la tâche était confiée depuis longtemps à des entrepreneurs.

« On veut vraiment envoyer un signal au marché qu’on n’acceptera pas n’importe quel prix exagéré », a affirmé l’élue responsable du dossier, Maja Vodanovic, en entrevue téléphonique avec La Presse. « C’est vraiment un message qu’on ne se laissera pas avoir. »

Le plus bas soumissionnaire pour le contrat du centre-ville (entre Atwater et De Bleury) proposait de faire le travail pour 15 millions, alors que la soumission s’élevait à 1 million pour le transport de neige dans Rosemont–La Petite-Patrie. Montréal n’a pas précisé la somme qu’elle aurait considérée comme acceptable.

Pour l’ensemble de la Ville, environ 50 % du déneigement est effectué chaque hiver par les cols bleus, alors que l’autre 50 % est confié au privé. Les annulations récentes d’appels d’offres « représentent un total de 60 km à déneiger, soit une infime partie des 4100 km de rues qui constituent le réseau montréalais », précise Montréal.

« Si ça marche bien, on va continuer »

Mme Vodanovic, aussi mairesse de Lachine, a indiqué que cette décision force tout de même les équipes de cols bleus à se réorganiser et la Ville à acheter du nouveau matériel.

« On n’avait pas l’équipement nécessaire, mais on l’a tout acheté et tout est rentré à temps. On est vraiment contents de ça, a-t-elle affirmé. On a tout l’équipement nécessaire pour déneiger en régie. […] Si ça marche bien, on va continuer comme ça. »

À la réunion du conseil municipal de mardi, les élus montréalais ont notamment voté en faveur de l’achat de huit tracteurs à neige afin d’équiper les cols bleus.

Ces derniers, qui militent depuis longtemps pour une réduction de la sous-traitance à Montréal, sont contents de la décision. De 35 à 40 cols bleus auxiliaires, qui sont normalement mis à pied pour l’hiver, devraient pouvoir continuer de travailler grâce à cette décision.

« Nous accueillons favorablement l’annulation de deux appels d’offres pour le déneigement », a indiqué le président Jean-Pierre Lauzon, dans une déclaration écrite. « Nous sommes aussi satisfaits de la décision de la Ville de Montréal de faire faire le déneigement par nos membres cols bleus. C’est vraiment dans l’intérêt de tous les citoyens. Ils ont droit à un service efficace et c’est ce que nous leur offrons à meilleur coût. »

Un entrepreneur surpris

Jason Imbeault est directeur du déneigement chez CMS Entrepreneur, le plus bas soumissionnaire pour le contrat du centre-ville.

« On a été surpris en voyant ça », a-t-il témoigné, assurant que sa soumission de 15 millions correspond au prix du marché en 2023. Ses concurrents ont d’ailleurs soumis des prix sensiblement plus élevés, a-t-il souligné. « C’est un gros secteur, un secteur important. C’est probablement dans les plus difficiles de Montréal, donc c’est sûr que ça fait en sorte que moins d’entrepreneurs peuvent y aller. Il faut en général que ce soit du monde d’expérience. »

« Je ne pense pas qu’ils font vraiment des économies », a-t-il ajouté, en souhaitant bonne chance aux cols bleus qui devront effectuer ce travail. « J’ai bien hâte de voir la qualité du service. »

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Communiqué de la Ville

Les resserrements réglementaires mis en place par la Ville de Montréal donnent des résultats

Publié le 27 octobre 2023 à 11 h 52
Source Ville de Montréal

Montréal — Sept mois après la tenue du Sommet sur les chantiers, le 30 mars, la Ville de Montréal confirme que les resserrements réglementaires mis en place portent fruit et améliorent la gestion des travaux sur son territoire. Rappelons que depuis le 24 juin, 3 nouvelles clauses ont été ajoutées aux permis temporaires d’occupation du domaine public, qui interdisent la signalisation plus de 24 h avant le début réel des travaux, forcent le retrait de la signalisation 24 h après la fin des travaux et prévoient la démobilisation des chantiers inactifs pendant plus de 5 jours, sans motifs valables.

Pour faire respecter ces nouvelles dispositions, la Ville de Montréal a bonifié les effectifs de son Escouade mobilité, qui a intensifié ses inspections sur les chantiers. La Ville de Montréal constate une hausse de la conformité des chantiers et une adhésion du milieu à ces resserrements.

624 inspections ont été réalisées spécifiquement en lien avec ces 3 nouvelles clauses et 89 % des chantiers étaient conformes. Parallèlement, 90 constats ont été émis aux chantiers qui ne respectaient pas ces nouveaux resserrements réglementaires.

Entre le 1er janvier et le 17 octobre 2023, l’Escouade mobilité a réalisé plus de 300 inspections de chantiers supplémentaires par rapport à 2022. Néanmoins, le nombre de chantiers non conformes a chuté de 20 %, confirmant une hausse considérable du respect de la réglementation en vigueur.

Avec la collaboration du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD), la Ville de Montréal appliquera, dès 2024, de nouveaux devis techniques aux chantiers de la Ville, lui permettant de remplacer l’utilisation des gros cônes oranges (TRV7) par de plus petits bollards. Afin d’accélérer cette transition, la Ville de Montréal, avec la collaboration des entrepreneurs, a déjà appliqué ces nouvelles mesures de signalisation sur les grands chantiers de la rue Sainte-Catherine Ouest et du SRB Pie-IX, ainsi que pour les aires des travaux de la rue Saint-Antoine et de l’avenue Viger.

En début d’année 2024, la Ville de Montréal apportera des modifications aux règlements d’occupation temporaire du domaine public afin d’harmoniser certaines dispositions, incluant une hausse du montant des amendes. Chaque arrondissement sera appelé à adopter ces modifications.

Afin d’augmenter l’efficacité de la planification et de la coordination des chantiers, la Ville de Montréal continuera de travailler avec tous les donneurs d’ouvrage afin d’inclure leurs chantiers dans la plateforme de planification AGIR.

Nous sommes satisfaits des résultats préliminaires des resserrements réglementaires que nous avons mis en place et nous allons rester pleinement mobilisés, avec l’ensemble des partenaires, pour minimiser les impacts des chantiers sur le réseau et dans le quotidien de la population. Il a toujours été clair que le Sommet sur les chantiers devait servir à implanter des solutions concrètes et efficaces pour réduire les entraves et faire respecter la réglementation. L’amélioration de la gestion des chantiers est un effort continu qui se poursuivra, mais nous voyons des résultats encourageants et nous comptons sur tout le monde pour continuer dans cette direction. La Ville de Montréal prend son rôle de mobilisation très au sérieux et nous allons continuer de suivre de près les résultats de ces resserrements réglementaires, a expliqué la mairesse de Montréal, Valérie Plante.

Nous constatons une amélioration au centre-ville, particulièrement dans le cadre de la deuxième phase du chantier Sainte-Catherine où les actions prises par la Ville de Montréal ont amélioré la gestion des travaux, notamment en matière de signalisation et d’habillage. Certes, il reste encore beaucoup de travail à faire, mais ces résultats préliminaires sont encourageants, a ajouté le directeur général de la Société de développement commercial de Montréal Centre-Ville, Glenn Castanheira.

Cette adhésion au resserrement réglementaire est saluée par la Ville de Montréal, qui rappelle que tout le monde doit contribuer à assurer la sécurité des déplacements de tous les usagers et à minimiser l’impact des chantiers sur le réseau routier. À cet effet, la Ville rappelle qu’elle a mis sur pied un comité de suivi des mesures identifiées lors du Sommet, qui s’assure que tous les acteurs concernés par les chantiers soient engagés à améliorer la gestion des chantiers et à réduire les entraves sur le réseau montréalais.


J’ai remarqué que pour l’installation des grilles d’arbres sur la rue Ottawa, ce sont des T-RV-10 (Balise tubulaire) qui sont utilisés au lieu des gros T-RV-7. C’est moins gros visuellement, mais il me semble que le diamètre de la base est similaire. Les T-RV-7 avaient au moins l’avantage d’être empilables.

Ceux-ci attendaient d’être installés autour des fosses d’arbres. Un pour chaque coin

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Rue Ottawa


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La rue Boucher dans le Plateau va être réaménagée. Il y a déjà des travaux d’infrastructures souterraines à certains endroits.

Je trouve intéressant la formulation pour une entente de paiement pour du financement du gouvernement du Canada:

Approbation du projet d’entente de contribution financière d’une somme maximale de 817 130 $, entre Sa Majesté du chef du Canada et la Ville de Montréal pour le projet de réaménagement géométrique de la rue Boucher dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal et autorisation au chef de la Division des études techniques, à signer l’entente et tout document relatif à celle-ci. Demande au gouvernement du Québec d’adopter un décret autorisant la Ville de Montréal à conclure la convention de contribution financière avec le gouvernement du Canada.

Charles III se soucie bien de nos rues locales.

Sinon, ça concerne ce tronçon:

Ça va faire du bien à travers le Côteau-Saint-Louis, un tronçon de rue ancien, étroit et sans arbre.

Juste à côté la rue Rivard a été refaite de belle manière, j’espère que ce sera le même genre de réaménagement:

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Salut! Première contribution au forum donc je ne sais pas trop où diffuser cette information!

Je prends les bus 460/100 assez souvent pour me rendre au travail et j’ai remarqué un réaménagement de la voie réservée qui me perplexe depuis plusieurs semaines. La voie réservée pour les bus au nord de l’échangeur 40/15 sud semble avoir une nouvelle voie qui entre directement dans le traffic contre-sens:

(désolé pour la qualité de dessin un peu moche haha)

Au début, je croyais que c’était qu’un petit chemin de gravel pour des travaux temporaires, comme on peut le constater sur Google Maps:

Or, ils ont depuis installé des feux de circulation et ont mis de l’asphalte:

Je n’ai pas réussi à retrouver de l’information en ligne. C’est peut-être simplement un aménagement à être utilisé par les équipes d’urgences. Je crains quand-même qu’ils vont remplacer la voie aux bus par une voie tout usage. Quelqu’un a plus d’infos à ce sujet?

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Bienvenu sur Agora @tedxrx. :blush:

J’ai essayé de dénicher une réponse à ton questionnement.
La seule que j’ai pu trouver est directement liée à une piste que tu as apportée :upside_down_face:: un arrêt de la ligne d’autobus STM 100 Crémazie OUEST a été relocalisé dans le secteur et cette ligne semble empruntée le parcours que tu nous as partagé.

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Est-ce peut-être ce que tu te demandais ? :slightly_smiling_face:

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Merci pour l’accueil! @Chuck_A

On dirait que le détour de la 100 emprunte la voie réservée qui existe déjà. Une vrai énigme ce bout d’asphalte!

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Une stratégie de gestion intégrée des eaux de pluie pour améliorer la qualité des milieux de vie dans Ville-Marie

Publié le 16 novembre 2023 à 15 h 25
Source Ville-Marie

Montréal — La mairesse de Montréal et de l’arrondissement de Ville-Marie, Valérie Plante, en présence de la conseillère de la Ville du district de Sainte-Marie et responsable du transport et de la mobilité au sein du comité exécutif de la Ville de Montréal, Sophie Mauzerolle, ainsi que du conseiller de la Ville du district de Saint-Jacques et responsable de l’urbanisme, de la participation citoyenne et de la démocratie au sein du comité exécutif de la Ville de Montréal, Robert Beaudry, présentait la semaine dernière à la population une stratégie de gestion intégrée des eaux de pluie pour améliorer la qualité des milieux de vie dans Ville-Marie, dans le contexte de l’accélération des changements climatiques.

« Avec les pluies abondantes et les événements climatiques extrêmes qui sont de plus en plus fréquents, les conséquences affectent lourdement les résidents, en particulier ceux qui habitent les quartiers au niveau le plus bas de l’île. C’est pourquoi nous travaillons sans relâche pour développer une approche ambitieuse pour la gestion de l’eau pluviale dans Ville-Marie. Même si aucune solution unique ne permet de réduire le risque à zéro, l’arrondissement et la Ville travaillent de concert pour limiter au maximum les impacts des pluies diluviennes sur la population »,a déclaré la mairesse de la Ville de Montréal et de l’arrondissement de Ville-Marie, madame Valérie Plante.

Une stratégie globale

La stratégie développée propose des interventions multiples qui tenteront de soulager la pression que subit le milieu. Additionnées aux mesures de protection devant être prises par les propriétaires d’immeubles vulnérables, les actions déployées par l’administration municipale permettront de faire face aux nouvelles réalités que génèrent les changements climatiques. Ces interventions comprennent :

  • la priorisation et l’optimisation des interventions à la suite d’une caractérisation fine des secteurs vulnérables;
  • l’entretien et la réparation des infrastructures;
  • la mise en oeuvre de travaux majeurs sur certaines infrastructures principales;
  • le déploiement de nouveaux aménagements résilients;
  • l’accompagnement et le soutien aux résident(e)s des zones vulnérables;
  • la révision des mesures de protection du cadre bâti.

Désormais, la gestion de l’eau fait partie intégrante de tout projet de réfection de parcs, de rues, de places publiques ou de trottoirs dans Ville-Marie. Les équipes de planification urbaine approfondissent leur expertise pour y aménager l’espace public de façon innovante. Elles conçoivent des espaces multifonctionnels qui captent l’eau de ruissellement en surface, soulageant ainsi la pression sur le réseau d’égout. À titre d’exemple : la fermeture et l’aménagement en rue éponge d’un tronçon de la rue Larivière, entre l’avenue De Lorimier et la rue Parthenais. Initié par des impératifs de sécurisation routière, le projet de réaménagement intégrera la captation des eaux de pluie comme composante essentielle. Aussi, tout en permettant la rétention d’un important volume d’eau, ce projet pourra servir à l’aménagement d’espaces de détente ou à la bonification du verdissement. La ruelle La ligne verte, située dans le quadrilatère formé par les rues Rouen, Ontario, Wurtele et Montgomery, sera également réaménagée afin d’améliorer la perméabilité du sol et diminuer les impacts des eaux de ruissellement en réduisant la pression sur les infrastructures publiques. Plusieurs saillies drainantes seront également réalisées dès l’été 2024 dans les secteurs vulnérables.

Quatre secteurs prioritaires

Appuyées par le Service de l’eau, l’Arrondissement a identifié quatre secteurs d’intervention : le secteur aux abords de la rue Saint-Timothée, le secteur Rouen-Hogan, le secteur Parthenais, ainsi que le secteur Fullum-Coupal. Sur la base des données météorologiques et de la topographie du territoire, cette priorisation permet d’optimiser les actions de nos équipes et d’intervenir rapidement sur les milieux les plus vulnérables avec :

  • une augmentation des inspections préventives visant à déceler les bris et à planifier les réparations;
  • une augmentation de la fréquence du nettoyage des conduites, de manière à éviter les dépôts et à permettre aux tuyaux de fonctionner à leur capacité optimale;
  • une vigie terrain lors d’épisodes de pluie intense avec l’ajout d’effectifs supplémentaires, l’augmentation des passages de balais pour libérer les couverts de canalisation, l’ajout de camions-pompes pour capter l’eau des égouts, et une gestion de la circulation et de la signalisation.

Travaux majeurs

Dans l’objectif d’améliorer son réseau de captage des eaux pluviales, l’Arrondissement a, en octobre dernier, réalisé deux chantiers d’importance dans la rue Labrèque et dans la rue Parthenais. L’égout dans la rue Labrèque a été refait et une conduite en trop-plein a été installée dans la rue Parthenais, Ainsi, lors de fortes pluies, cette conduite permet de déverser l’eau en surplus de la conduite de la rue Parthenais vers une autre conduite d’égout située sous la rue Sainte-Catherine Est. Une autre conduite coulant en trop-plein est à l’étude dans la rue D’Iberville.

Dès 2024, des travaux majeurs seront entrepris dans le boulevard De Maisonneuve Est, entre la rue Parthenais et l’avenue De Lorimier, afin de remplacer l’égout de 600 mm par 900 mm par un égout faisant pratiquement le double, soit 1 350 mm. L’aqueduc sera également réhabilité par la même occasion.

Fullum : une nouvelle rue résiliente

Le Service de l’eau de la Ville planche actuellement sur des travaux majeurs d’amélioration du collecteur situé sous la rue Fullum, entre la rue Sherbrooke Est et la rue Notre-Dame Est. Ces travaux, estimés à environ 30 M $ pour les infrastructures souterraines seulement, permettront, entre autres, de remplacer le vieil égout en briques par un nouvel égout beaucoup plus profond, ainsi que l’ajout d’une conduite secondaire. L’on reconstruira également la portion de l**’égout sur le boulevard De Maisonneuve Est, entre les rues Parthenais et Fullum**. À terme, ces interventions permettront une meilleure résilience du territoire lors d’épisodes de pluies abondantes. Le tout sera suivi du réaménagement de surface de la rue Fullum pour la rendre plus conviviale, plus sécuritaire et plus verte.

Modifications réglementaires à l’étude

Depuis juin 2023, conjointement avec le Service de l’eau de la Ville, l’Arrondissement a lancé un comité technique interservices visant à identifier des actions réglementaires pouvant contribuer à réduire les impacts occasionnés par les épisodes de fortes pluies. En cohérence avec la vision du comité technique, il est proposé de modifier la manière d’orienter le cadre bâti et l’aménagement des cours existants et à venir pour les zones vulnérables ou à risque.

Ainsi, des modifications réglementaires sont à l’étude, notamment afin :

  • d’augmenter la résilience du cadre bâti existant;
  • d’adapter les nouvelles constructions situées dans des secteurs à risque;
  • de favoriser des aménagements paysagers permettant de mitiger les impacts des épisodes d’averses abondantes.

« C’est déchirant de voir à quel point la multiplication des pluies abondantes entraînent des conséquences graves dans la vie de nombreux résidents de Ville-Marie, particulièrement dans Sainte-Marie. Il était important pour nous et nos équipes d’innover et de développer une stratégie d’intervention robuste pour faire face à ces nouveaux défis. La tâche est immense, mais nous sommes résolus à tout mettre en œuvre dans les prochaines années pour réduire le risque qui pèse lourdement sur les résidents dans les zones touchées », a ajouté Sophie Mauzerolle, conseillère de la Ville du district de Sainte-Marie.


La gestion des eaux pluviales, une priorité à Ville-Marie!

Mis à jour le 9 novembre 2023
Temps de lecture : 4 min

Au vu de la multiplication d’événements météorologiques extrêmes entraînant une pression sur les infrastructures, l’Arrondissement, conscient de l’enjeu des inondations touchant la population, a développé une stratégie intégrée pour renforcer la résilience du territoire et mobiliser les acteurs.

Territoire vulnérable, efforts redoublés

Une portion du territoire de l’arrondissement étant située en contrebas de l’île de Montréal, l’eau de ruissellement s’y accumule naturellement lors de pluies abondantes. Ancien, ce secteur de la ville dispose d’un réseau d’égout combiné transportant les eaux usées et pluviales dans une même conduite. Dans ce contexte, certains quartiers sont davantage exposés aux risques d’inondation et de refoulement d’égouts.

Une stratégie globale

La stratégie développée propose des interventions multiples qui tenteront de soulager la pression que subit le milieu. Additionnées aux mesures de protection prises par les propriétaires d’immeubles vulnérables, les actions déployées par l’administration municipale permettront de faire face aux nouvelles réalités que génèrent les changements climatiques. Ces interventions comprennent :

  1. la priorisation et l’optimisation des interventions à la suite d’une caractérisation fine des secteurs vulnérables;
  2. l’entretien et la réparation des infrastructures;
  3. la mise en oeuvre de travaux majeurs sur certaines infrastructures principales;
  4. le déploiement de nouveaux aménagements résilients;
  5. l’accompagnement et le soutien aux résident(e)s des zones vulnérables;
  6. la révision des mesures de protection du cadre bâti.

Désormais, la gestion de l’eau fait partie intégrante de tout projet de réfection de parcs, de rues, de places publiques ou de trottoirs dans Ville-Marie. Les équipes de planification urbaine approfondissent leur expertise pour y aménager l’espace public de façon innovante. Elles conçoivent des espaces multifonctionnels qui captent l’eau de ruissellement en surface, soulageant ainsi la pression sur le réseau d’égout. À titre d’exemple : la fermeture et l’aménagement en rue éponge d’un tronçon de la rue Larivière, entre l’avenue De Lorimier et la rue Parthenais. Initié par des impératifs de sécurisation routière, le projet de réaménagement intégrera la captation des eaux de pluie comme composante essentielle. Aussi, tout en permettant la rétention d’un important volume d’eau, ce projet pourra servir à l’aménagement d’espaces de détente ou à la bonification du verdissement. La ruelle La ligne verte, située dans le quadrilatère formé par les rues Rouen, Ontario, Wurtele et Montgomery, sera également réaménagée afin d’améliorer la perméabilité du sol et diminuer les impacts des eaux de ruissellement en réduisant la pression sur les infrastructures publiques. Plusieurs saillies drainantes seront également réalisées dès l’été 2024 dans les secteurs vulnérables.

Quatre secteurs prioritaires

Appuyées par le Service de l’eau, l’Arrondissement a identifié quatre secteurs d’intervention : le secteur aux abords de la rue Saint-Timothée, le secteur Rouen-Hogan, le secteur Parthenais, ainsi que le secteur Fullum-Coupal. Sur la base des données météorologiques et de la topographie du territoire, cette priorisation permet d’optimiser les actions de nos équipes et d’intervenir rapidement sur les milieux les plus vulnérables avec :

  • une augmentation des inspections préventives visant à déceler les bris et à planifier les réparations;
  • une augmentation de la fréquence du nettoyage des conduites, de manière à éviter les dépôts et à permettre aux tuyaux de fonctionner à leur capacité optimale;
  • une vigie terrain lors d’épisodes de pluie intense avec l’ajout d’effectifs supplémentaires, l’augmentation des passages de balais pour libérer les couverts de canalisation, l’ajout de camions-pompes pour capter l’eau des égouts, et une gestion de la circulation et de la signalisation.

Camion-pompe pour capter l’eau des égouts
Camion-pompe pour capter l’eau des égouts

Travaux majeurs

Dans l’objectif d’améliorer son réseau de captage des eaux pluviales, l’Arrondissement a, en octobre dernier, réalisé deux chantiers d’importance dans la rue Labrèque et dans la rue Parthenais. L’égout dans la rue Labrèque a été refait et une conduite en trop-plein a été installée dans la rue Parthenais, Ainsi, lors de fortes pluies, cette conduite permet de déverser l’eau en surplus de la conduite de la rue Parthenais vers une autre conduite d’égout située sous la rue Sainte-Catherine Est. Une autre conduite coulant en trop-plein est à l’étude dans la rue D’Iberville.

Conduite en trop-plein dans la rue Parthenais
Conduite en trop-plein dans la rue Parthenais

Dès 2024, des travaux majeurs seront entrepris dans le boulevard De Maisonneuve Est, entre la rue Parthenais et l’avenue De Lorimier, afin de remplacer l’égout de 600 mm par 900 mm par un égout faisant pratiquement le double, soit 1 350 mm. L’aqueduc sera également réhabilité par la même occasion.

Fullum: une nouvelle rue résiliente

Le Service de l’eau de la Ville planche actuellement sur des travaux majeurs d’amélioration du collecteur situé sous la rue Fullum, entre la rue Sherbrooke Est et la rue Notre-Dame Est. Ces travaux, estimés à environ 30 M $ pour les infrastructures souterraines seulement, permettront, entre autres, de remplacer le vieil égout en briques par un nouvel égout beaucoup plus profond, ainsi que l’ajout d’une conduite secondaire. L’on reconstruira également la portion de l**’égout sur le boulevard De Maisonneuve Est, entre les rues Parthenais et Fullum**. À terme, ces interventions permettront une meilleure résilience du territoire lors d’épisodes de pluies abondantes. Le tout sera suivi du réaménagement de surface de la rue Fullum pour la rendre plus conviviale, plus sécuritaire et plus verte.

Modifications réglementaires à l’étude

Depuis juin 2023, conjointement avec le Service de l’eau de la Ville, l’Arrondissement a lancé un comité technique interservices visant à identifier des actions réglementaires pouvant contribuer à réduire les impacts occasionnés par les épisodes de fortes pluies. En cohérence avec la vision du comité technique, il est proposé de modifier la manière d’orienter le cadre bâti et l’aménagement des cours existants et à venir pour les zones vulnérables ou à risque.

Ainsi, des modifications réglementaires sont à l’étude, notamment afin :

  • d’augmenter la résilience du cadre bâti existant;
  • d’adapter les nouvelles constructions situées dans des secteurs à risque;
  • de favoriser des aménagements paysagers permettant de mitiger les impacts des épisodes d’averses abondantes.

La mairesse Valérie Plante, en présence des conseillers de la Ville des district de Sainte-Marie et de Saint-Jacques, Sophie Mauzerolle et Robert Beaudry, a présenté cette stratégie à la population. Voyez la rediffusion de cette séance d’information, ainsi que la présentation qui a été effectuée.

Rediffusion - séance d’info

Stratégie intégrée de gestion des eaux pluviales [PDF 6 Mo]

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Dans un cas particulier, je suis soulagé pour certains résidents des environs qui vivent un stress énorme depuis des années, sans penser aux dépenses ponctuelles à chaque déluge et aux couteuses assurances qui en découlent. Ces travaux permettront aussi à terme la poursuite de la densification du secteur, qui aideront éventuellement à rentabiliser les dépenses d’infrastructures actuelles.