Chantiers de construction et travaux de voirie - Discussion générale

Copie de la présentation de la séance d’info sur les aménagements autour du CHUM est disponible https://portail-m4s.s3.montreal.ca/pdf/20230720_presentation_projet_damenagement_aux_abords_du_chum.pdf

Pour écouter la séance d’info

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Circulation

Québec veut installer six fois plus de radars photo sur les routes

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Le ministère des Transports envisage de faire passer le nombre de radars photo sur les routes du Québec de 54 à plus de 300 en cinq ans.

Québec pense à multiplier par six le nombre de radars photo sur les routes de la province, en les faisant passer de 54 appareils à plus de 300 en cinq ans, a appris La Presse.

Publié à 1h05 Mis à jour à 5h00

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Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

Le ministère des Transports s’intéresse notamment aux machines qui donnent des amendes sur la base de la vitesse moyenne d’un véhicule sur un long tronçon routier, afin de faire ralentir durablement des automobilistes.

Ainsi, « 250 nouveaux équipements seront acquis au cours des cinq premières années » d’un éventuel contrat, explique le Ministère dans un document qui sonde l’industrie afin de connaître sa capacité à lui fournir autant d’appareils.

Cet « appel d’intérêt » précise que le « plan d’acquisition » provincial n’est pas coulé dans le béton. « À la suite des résultats de cette démarche, un appel d’offres public pourrait être réalisé », mais le Ministère ne s’y engage pas.

Déjà, Québec indique vouloir acheter tout un éventail d’appareils.

Le cabinet de la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, n’a pas commenté la situation. Son ministère n’a pas non plus voulu faire de déclaration.

« Le Québec a démontré que l’utilisation des radars photo […] constitue une mesure de sécurité routière complémentaire et efficace à celles déjà en place », indiquent les fonctionnaires dans leur appel d’intérêt. « Le volume actuel d’infractions détectées grâce à l’opération des [radars photo] permet de donner environ 500 000 constats d’infraction annuellement. »

« Ça fonctionne »

Adoptés par une multitude de territoires dans le monde, les radars photo ont démontré leur efficacité pour favoriser la sécurité routière.

« Ça fonctionne. Ça fonctionne tant pour faire baisser la vitesse que pour diminuer le nombre d’accidents avec blessures, ce qu’on veut vraiment diminuer », a expliqué le professeur de Polytechnique Montréal Nicolas Saunier à Radio-Canada, en 2021.

Les radars photo ont notamment un impact sur « les plus grands excès de vitesse », ajoutait-il. « Les excès de 20 km/h ou plus vont diminuer de façon notable. Or, ce sont ces vitesses les plus élevées qui risquent de [causer] des accidents très graves. »

Ces appareils n’en sont pas moins détestés par une pléthore d’automobilistes, qui dénoncent leur inflexibilité et leur effet très temporaire sur la vitesse des véhicules.

« L’ajout de radars ne pourra jamais remplacer la présence des corps policiers, a souligné CAA-Québec, par la voix de son porte-parole David Marcille. Bien qu’ils soient utiles dans certains endroits où la présence physique d’effectifs est impossible, les radars ne font que cibler les excès de vitesse. »

D’autres comportements fautifs, comme la conduite avec facultés affaiblies, les distractions au volant, pour n’en nommer que quelques-uns, ne peuvent être réprimandés avec le radar.

David Marcille, porte-parole de CAA-Québec

CAA-Québec montre aussi du doigt le délai de plusieurs jours entre l’infraction et la réception du constat par la poste. L’impact sur la conscientisation n’est pas le même que dans le cas d’une interception par un policier en chair et en os sur le bord de l’autoroute, estime l’organisation.

Ralentir sur tout un tronçon

En plus des radars photo traditionnels, Québec cherche aussi à s’équiper de radars photo de vitesse moyenne, appelés « radars tronçons ».

Ces appareils ne détectent pas la vitesse à laquelle se déplace une voiture à un point précis, mais calculent plutôt le temps qu’a pris un véhicule pour se déplacer sur un tronçon donné de route ou d’autoroute.

Si la durée du déplacement est trop courte, le véhicule a logiquement voyagé au-dessus de la limite permise et une contravention est donnée.

« Le système ne fait pas le suivi du véhicule tout au long de son parcours, mais uniquement au début et à la fin du parcours », précise le document d’appel d’intérêt. De tels systèmes sont déjà en fonction en France, en Belgique et en Suisse.

Québec ne considère pas seulement l’achat de 250 nouveaux radars photo. Il réfléchit aussi à la possibilité d’acheter un nouveau système de gestion de ses radars photo, parce que l’actuel risque d’être incapable de gérer l’explosion du nombre d’appareils.

« La cible minimale serait de 30 dossiers à l’heure par agent au traitement pouvant atteindre un volume d’environ 3,5 millions de dossiers par année dans les 5 ans suivant le début du déploiement des nouveaux appareils. » Les agents traitent environ 19 dossiers à l’heure actuellement.

Avec la collaboration de Pierre-André Normandin, La Presse

Pêche miraculeuse dans le tunnel La Fontaine

Au début de 2023, le ministère des Transports a ajouté un radar mobile dans le secteur du chantier du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine. Rapidement, l’appareil est devenu le plus lucratif au Québec, distribuant plus de 3000 amendes par mois. En moins de 6 mois, il a permis de récolter pas moins de 4,7 millions de dollars en contraventions. C’est ainsi un peu plus de 100 conducteurs par jour qui sont surpris à rouler au-delà de la limite de 50 km/h dans le chantier.

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Si on veut faire ça à Montréal, est-ce qu’on pourrait par pitié réviser la limite de vitesse de 70 km/h?

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Les limites de vitesse sur les autoroute en zone urbaine est de 70 km/h. Et même encore avec cette vitesse le taux d’accident est très élevé. Beaucoup de volume de circulation, beaucoup d’entrée et sortie, échangeur etc. La limite de 70 km/h est là pour resté et l’usage des photos radar va peut-être forcer les gens à la respecté. L’autoroute 20 entre Turcot et la 13 est une des pire que j’ai vu. Il y a littéralement toujours des accidents surtout au niveau de la 1ère Avenue, et avec une vitesse élevé des utilisateurs dans ce tronçon, qui pourtant est limité à 70 km/h il n’est pas rare de voir du plus de 120 km/h.

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Qui roule vraiment à 70 sur les autoroutes à Montréal?

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non. La solution c’est le respect du code de la route par les automobilistes et autres, pas un nouveau code de la route.

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À Montréal, tout le monde sait que la limite “implicite” est de 100 km/h sur les autoroutes. Si vous roulez à 70-80, vous êtes carrément dangereux en-dehors des bouchons de circulations. Ça fait des décennies que je conduis à Montréal, je roule à la vitesse du traffic (jamais plus que 100), et combien de fois ai-je été ou vu quelqu’un être incepté par la SQ parce qu’il roule à 100? ZÉRO.

Lorsqu’il y avait le célèbre radar-photo avant la sortie Atwater sur la 15 sud, il fallait sauter sur les “brakes” dès qu’on arrivait dans la courbe avant le radar et on manquait se faire rentrer dans le derrière.

Par exemple, le boulevard du Royaume, un vieux boulevard urbain à Jonquière au Saguenay, est limité à 80 km/h, et c’est loin d’être une autoroute, il y a des entrées-sorties de magasins etc.

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implicite n’est pas legal. Tu evoques un probleme d’application de la loi generalisee. Les photos radars vont aider a regler ce probleme de non-droit.

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Si c’est fait intelligemment, pas de problème. Mais si tu crées une zone de quelques centaines de mètres où tout le monde ralentit de 100 à 70 puis repart à 100 après, ça marche pas… Qui dit décélération-accélération dit plus de bruit pour les riverains, plus de pollution, etc…

Et l’idée d’utiliser des radars qui calculent la vitesse moyenne, pas certain que ça fonctionne avec le nombre d’entrées-sorties qu’on a…

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Cette attitude fait partie du problème. Tout le monde crois qu’ils peuvent interprété les lois à leur façon, et surtout que c’est flexible selon les besoins du moment. Je suis pressé et la voiture devant moi roule 90 km/h dans une zone de 70, je vais alors faire un dépassement par la droite, ou encore un dépassement pas la voie réservé à gauche en ligne continue double. Quand ont y pense, la majorité des infractions sont réalisé pour sauver quelque seconde, au mieux 1-2 minutes.

Les infractions au CSR sont incroyable. Une réforme va devoir avoir lieu, parce que le FarWest actuel n’est pas viable à long terme pour la sécurité des usagers sur la route.

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Sa fonctionne très bien sur des sections qui sont bien encadré. Une caméra à l’entrée de la zone, et une à chaque sortie et entrée. Et c’est le calcule du temps pris pour faire la distance. Si trop rapide l’infraction est constaté et un constat est émis. Très facile à géré et très difficile a contesté puisque la vitesse maximal autorisé, si constante va prendre un certain temps, si plus rapide vous étiez au dessus la vitesse permise.

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Nouvelle sur CTV aussi, on voit bien la patch d’asphalte

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Je n’excuse pas la ville/contracteur pour la mauvaise job, mais le Only in Montreal m’énerve au plus haut point parce que généralement il y a du bashing qui se cache derrière dont les ctv, city news, mtlblog raffole!

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Appreciate the clarification.

Très bonne remarque.
Plusieurs pages qui parlent de Montréal sur les réseaux sociaux en souffrent également à différents degrés.

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Des quais débarcadères pour les autobus développés par l’équipe de la voirie du Plateau-Mont-Royal

L’arrondissement poursuit son engagement en faveur de la sécurité routière et de la mobilité durable en recyclant les bordures d’un quai d’autobus en métal afin de les utiliser comme base d’un nouveau quai en asphalte et métal installé sur l’avenue Christophe-Colomb, coin Rachel.

Le contremaître Richard Gagnon nous raconte la création de ce nouveau quai assemblé en juin 2023.

Des quais débarcadères pour les autobus développés par l’équipe de la voirie

Publié le 4 août 2023 à 9 h 37
Mis à jour le 4 août 2023 à 9 h 37
Relié à Le Plateau-Mont-Royal

L’arrondissement poursuit son engagement en faveur de la sécurité routière et de la mobilité durable en recyclant, en juin, les bordures d’un quai d’autobus en métal afin de les utiliser comme base d’un nouveau quai en asphalte et métal installé sur l’avenue Christophe-Colomb, coin Rachel.

Ces nouveaux quais permettent un partage plus harmonieux de la route entre les automobilistes, les cyclistes, les piétons et les piétonnes, ainsi qu’un embarquement et débarquement d’autobus encore plus sécuritaire en plus de favoriser l’accessibilité universelle.

Pour donner suite au succès de l’installation d’un premier quai sur la rue Cherrier l’an dernier, notre équipe s’est chargée de la réalisation de ce nouveau quai à une fraction du coût initial. En utilisant du matériel récupéré, l’équipe de la voirie a ainsi économisé 30% du budget prévu pour cette construction en plus de réduire grandement le nombre d’étapes ainsi que le temps alloué pour ces travaux.

La voirie espère d’ailleurs sauver davantage de temps et d’argent sur les prochaines opérations du genre.

Cette approche responsable permet à l’arrondissement d’investir dans des infrastructures essentielles tout en respectant le budget ainsi que la vision Montréal 2030.

Nos équipes sont fières d’avoir conçu ces quais débarcadères solides et abordables pour les autobus. Ils contribuent ainsi à améliorer la sécurité et l’accessibilité pour tous les citoyens et citoyennes.

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When I walked through Brossard recently and saw sidewalk projections FINALLY, I was really happy

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REV sur Cherrier


Les travaux pour le prolongement sur St-Denis doivent durer jusqu’en Novembre :melting_face: why so long…

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Pourquoi le marquage routier ne dure-t-il pas plus longtemps ?

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Marquage routier sur l’avenue Christophe-Colomb, à Montréal.

Chaque semaine, nos journalistes répondent aux questions scientifiques de lecteurs

Publié à 1h43 Mis à jour à 7h00

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Mathieu Perreault
Mathieu Perreault La Presse


Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse

Pourquoi le marquage des lignes sur les routes ne dure jamais longtemps ?

Luc Rufiange

« Le marquage ne dure que six à huit mois sur les routes fortement sollicitées », explique Michèle St-Jacques, ingénieure civile à l’École de technologie supérieure. « Depuis 2012, on doit utiliser de la peinture à l’eau pour limiter les émissions de composés organiques volatiles [COV] associées aux peintures alkydes. » Avant l’interdiction, le marquage routier alkyde durait plus longtemps.

Plus précisément, un règlement fédéral imposé à l’époque interdit aux entrepreneurs d’utiliser toute peinture de marquage dont la concentration en COV est supérieure à 150 grammes par litre, entre le 1er mai et le 15 octobre. Adopté pour des raisons surtout environnementales, ce règlement limite également la concentration en COV à 450 g/L pour les peintures pouvant être utilisées par temps froid, entre le 15 octobre et le 1er mai.

En 2008, Mme St-Jacques a écrit un rapport sur la durabilité des différentes peintures de marquage utilisées dans les pays riches, pour le ministère des Transports du Québec (MTQ).

Personne n’a trouvé de solution au problème de la durabilité du marquage routier à base d’eau. On a mis au point des peintures alkydes émettant peu de COV, mais elles durent encore moins longtemps que les peintures à l’eau.

Michèle St-Jacques, ingénieure civile à l’École de technologie supérieure

Même si l’objectif est louable, « on voit aujourd’hui que les nouvelles peintures sur le marché ne durent pas aussi longtemps », corrobore l’expert en planification des transports à l’Université de Montréal Pierre Barrieau. « On est passés d’environ deux à trois ans de résistance », à moins d’un an, selon les secteurs, estime-t-il. « Sauf que pendant ce temps, les budgets n’ont pas triplé. Il y a un déséquilibre qui est là. »

Des études scandinaves ont montré que des « thermoplastiques », soit des peintures plastifiées émettant peu de COV, durent plus longtemps. « Ils sont utilisés notamment dans certains États américains et dans des pays nordiques », dit Mme St-Jacques. Par contre, les produits thermoplastiques sont en relief, et donc plus sensibles aux opérations de déneigement.

PHOTO FOURNIE PAR LE MINISTÈRE DES TRANSPORTS DU QUÉBEC

La peinture jaune réfléchit moins bien la lumière que la blanche.

Un problème international

Les autres provinces ou les États américains qui ont un hiver comparable au nôtre font-ils mieux ? « Non, le problème est vraiment international. Même en Scandinavie, ils ont des problèmes. Partout, on fait le marquage à l’automne pour que la qualité soit bonne durant l’hiver, parce qu’on a besoin à ce moment de plus de contraste dans le marquage. »

La peinture jaune réfléchit un peu moins bien la lumière que la blanche. La palme de la courte durée de vie va à la peinture orange, utilisée pour les chantiers de construction. « Des représentants du MTQ m’ont dit qu’elle pouvait être de seulement un mois sur une route fortement sollicitée, dit Mme St-Jacques. C’est une question de chimie. »

Le MTQ a par ailleurs développé des outils technologiques d’imagerie pour vérifier la réflectivité du marquage routier, afin de détecter les endroits à repeindre plus tôt ou qui peuvent être repeints plus tard que prévu.

La chaleur, l’humidité et la propreté de la route lors du marquage influencent sa durabilité. « Il ne faut pas qu’il pleuve et il faut bien nettoyer la route avant le marquage », dit Mme St-Jacques. Une autre information capitale est l’épaisseur des lignes. Si elle n’est pas indiquée dans les plans et devis, un entrepreneur pourrait utiliser le minimum requis par le MTQ pour économiser la peinture.

Des plaintes en hausse à Montréal

À Montréal, comme dans plusieurs autres municipalités, le nombre de plaintes, requêtes ou demandes en lien avec le marquage routier suit une tendance à la hausse, après une baisse liée à la pandémie.

Il faut dire que la Direction de l’entretien de l’éclairage, de la signalisation et du marquage de la chaussée (EESM) fait face depuis quelques années à une « augmentation substantielle du marquage de la chaussée », fait valoir le porte-parole de la Ville, Hugo Bourgoin. « Que ce soit pour les nouveaux aménagements cyclables ou encore dans le cadre de mesures de sécurisation, comme des marquages de passages écoliers, des chaussées rétrécies par marquage ou du marquage de dos d’âne par exemple, l’EESM a vu sa quantité de marquage croître considérablement », avance M. Bourgoin.

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Les équipements de déneigement usent le marquage au sol.

Le défi de l’hiver

Pour le MTQ, qui gère un réseau de 90 000 kilomètres de lignes au Québec, l’entretien hivernal est « l’élément ayant le plus d’incidence sur la diminution du taux de présence, la durabilité et la visibilité de nuit, ou rétroflexion, du marquage routier », affirme sa porte-parole, Émilie Lord.

« Les équipements de déneigement et l’épandage de sel et d’abrasifs usent le marquage au sol. Par conséquent, le printemps est la période où le marquage est le moins présent sur le réseau routier », dit-elle. Le Ministère dit toutefois viser une « amélioration constante de la présence et de la visibilité du marquage ».

Marquage « incrusté »

Sur les routes où plus de 50 000 véhicules par jour circulent, par exemple, le marquage est « incrusté », en ce sens qu’il est rainuré mécaniquement dans la chaussée, le protégeant du déneigement et du passage des véhicules.

Pour les nouvelles chaussées de béton, le contraste entre le marquage et la surface de la chaussée est « accentué » en utilisant un produit à base de résine époxydique bicouche. On utilise également ce type de peinture pour rafraîchir les lignes au sol dans des secteurs très sollicités par la circulation automobile.

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En savoir plus

  • 3,5 millions
    Quantité de peinture, en litres, utilisée chaque année par le ministère des Transports du Québec

Source : École de technologie supérieure

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