Chantiers de construction et travaux de voirie - Discussion générale

C’est d’ailleurs une partie du problème. Pourquoi commencer un chantier, faire l’installation des entrave, creuser le trou et laisser ça comme ça pendant 1 mois? Il y a plusieurs chantiers comme ça en ville et la il ne sont pas content qu’ils vont devoir s’organiser autrement pour ne pas nuire à la circulation et surtout au milieu de vie qu’ont tente d’avoir. Il y a tellement de orange en ville qu’il serait plus efficace d’avisé lorsqu’il n’y a pas de chantier que l’inverse.

« On comprend tous que la mairesse ne veut pas voir les cônes traîner, mais ça va trop loin, trop vite. Et ce sont les signaleurs qui vont en premier ressentir la colère du monde. On aurait pu d’abord obliger les entreprises à faire une patrouille au quotidien, sur tous leurs chantiers. C’est avec ça qu’on aurait dû commencer », ajoute M. Dionne.

Pourquoi il faut attendre d’avoir une réglementation en place pour le faire? Mais alors une réglementation est mise en place et ils ne l’aime pas, parce que trop contraignante. Il est alors évident que l’industrie ne peut pas s’autoréguler

L’élue dit toutefois s’attendre « à la collaboration de tout le monde, même cet été »

Il ne faut pas s’en faire. Les contracteurs vont trouver une façon de ne pas respecté totalement les règles et trouver les zones grises. J’espère qu’ils seront sévère dans l’application.

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Un tronçon de la rue Wellington fermé jusqu’en septembre

Photo: Archives, Métro

Alexis Drapeau-Bordage

23 juin 2023 à 14h52 - Mis à jour 23 juin 2023 à 17h51 1 minute de lecture

Un tronçon de la rue Wellington dans Pointe-Saint-Charles sera fermé du lundi 26 juin jusqu’au début du mois de septembre. Située entre les rues Saint-Patrick et Bridge, la portion de la route longe le tracé du Réseau express métropolitain (REM) et doit être adaptée.

En plus de changements de configuration, une piste cyclable bidirectionnelle et de nouveaux trottoirs y seront installés par l’équipe du REM.

Le reste de la rue Wellington fait partie du projet Vision vélo 2023-2027 de la Ville et une piste cyclable y sera éventuellement construite permettant de traverser le canal Lachine.

La portion de la rue Saint-Patrick sera quant à elle remise en double sens pour permettre la circulation. Les piétons devront aussi emprunter un détour.

L’accès aux commerces et entreprises du secteur sera maintenu, mais du bruit, de la poussière et des vibrations pourraient être engendrés par les travaux.

Juste une nouvelle photo du chantier sur la rue Saint-Viateur dans Outremont. Je trouve toujours chouette de voir de grosses excavations dans les rues et tout ce qui se trouve en souterrain.

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Les travaux de Sainte-Catherine Est à Hochelaga semblent êtes complétés: traverses piétonniers surélevées, saillies aux intersections et quais d’autobus en béton. Il ne reste que le verdissement.

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Montréal | Plus d’aide financière pour les commerçants affectés par les chantiers


PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE
Pour ces deux types d’aide financière, la Ville a prévu un budget de 3,5 millions par année.

Alors que la saison des chantiers bat son plein à Montréal, la Ville annonce qu’elle facilite l’accès pour les commerçants à son programme d’aide financière en raison de travaux majeurs, en plus de leur offrir un montant forfaitaire de 5000 $ dès qu’ils sont dans une des 17 zones touchées.

Publié à 16h35
ISABELLE DUCAS
LA PRESSE

« On n’a pas le choix de refaire nos infrastructures. Maintenant qu’une partie de la rue Sainte-Catherine est complétée, on peut voir ce que ça donne quand on améliore les aménagements. Mais pendant les travaux, c’est un véritable casse-tête pour les commerçants, » expliquait jeudi, en conférence de presse, le responsable du développement économique et commercial au comité exécutif, Luc Rabouin.

Un programme existait déjà pour compenser les pertes financières des commerces, qui devaient prouver que leur chiffre d’affaires avait chuté d’au moins 15 % ; cette exigence a été réduite à 5 % le printemps dernier. Les commerçants touchés peuvent obtenir un maximum de 40 000 $.

Comme mesure supplémentaire, la Ville annonce un nouveau programme à l’intention des commerces situés dans 17 secteurs touchés par des travaux majeurs de plus de six mois : ils recevront automatiquement un montant forfaitaire de 5000 $ dès le début du chantier.

« Ce montant pourrait par exemple servir aux commerçants à développer des stratégies pour conserver leur clientèle pendant le chantier, » avance Luc Rabouin, qui affirme que le programme montréalais de compensation est le plus généreux au pays.

Pour ces deux types d’aide financière, la Ville a prévu un budget de 3,5 millions par année.

De plus, les démarches et les documents exigés pour ceux qui veulent se prévaloir du programme ont été simplifiés, assure l’élu.

Parmi les secteurs admissibles à l’aide financière, on trouve la deuxième phase de la réfection de la rue Sainte-Catherine Ouest, un projet de 66 millions qui débutera le 7 août et se terminera à la fin de 2025, entre les rues Mansfield et Peel. Le chantier s’étendra aussi dans les rues Metcalfe et Mansfield.

On y ajoutera des arbres et on élargira les trottoirs de 60 % « pour donner la priorité aux piétons », indique la responsable des infrastructures au comité exécutif, Émilie Thuillier, qui précise que 38 places de stationnement dans la rue seront retirées.

Elle souligne que certaines conduites d’eau qui doivent être remplacées dans ce secteur datent de 1862. Les travaux commenceront d’ailleurs par des fouilles archéologiques.

Selon Mme Thuillier, une attention particulière sera portée à la gestion des entraves afin que les chantiers soient propres et que les piétons puissent circuler sans obstacle grâce à une signalétique claire. Des agents techniques en circulation seront présents sur les lieux afin d’apporter des solutions rapides en cas de problème, comme discuté au récent Sommet sur les chantiers, assure-t-elle.

Certains travaux, tels que le remplacement des entrées de service d’eau et d’égout des bâtiments, pourront être réalisés la nuit pour minimiser les inconvénients pour les commerces, ajoute-t-elle.

Une séance d’information pour les citoyens du secteur aura lieu le 19 juillet.

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Mise en sens unique vers l’Est de la rue Laurier Est et de Gilford sur le PMR

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This is a great improvement, although a shame they aren’t getting rid of parking on one side so biking feels safer in both directions, not just the opposite

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Travaux d’aménagement aux abords du CHUM : séance d’information virtuelle

Date

Jeudi 20 juillet 2023 de 18 h 30 à 20 h 30

En ligne S’inscrire

La Ville procédera à des travaux d’aménagement aux abords du CHUM. Participez à la séance d’information virtuelle pour connaître l’échéancier, la nature des travaux à réaliser et leurs incidences possibles sur votre quotidien.

Description

La Ville de Montréal procédera à des changements aux abords du CHUM lors de la dernière semaine du mois d’août 2023.

Premièrement, un tronçon de la rue De La Gauchetière (entre la rue St-Denis et la rue Berri) changera de sens de circulation de manière permanente. Deuxièmement, des saillies virtuelles seront installées sur le côté ouest de la rue Saint-Denis, entre la rue Viger et le boulevard René-Lévesque. Il s’agit d’un projet pilote déployé avec la perspective de modifier la géométrie de la rue et de tester la mobilité véhiculaire. Le projet pilote se terminera avec le retrait des saillies en novembre 2023.

L’ensemble des travaux prévus dans le cadre du projet d’aménagement aux abords du CHUM seront réalisés à compter de 2024 et s’étaleront sur environ deux ans.

Les travaux s’inscrivent dans un ensemble de projets réalisés dans le secteur Champ-de-Mars qui sera redynamisé.

Inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir votre lien Zoom personnalisé.

Il sera aussi possible de participer par téléphone en composant le 1 438 809-7799 et en entrant le nº de la conférence 868 6526 1446. Si vous êtes au téléphone, vous pourrez écouter, mais vous ne pourrez pas intervenir.

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La ville a ajouté une page d’info sur les travaux autour du CHUM

Projet d’aménagement aux abords du CHUM

Mis à jour le 13 juillet 2023
Temps de lecture : 2 min

La Ville de Montréal procédera à des travaux d’aménagement aux abords du CHUM. L’ensemble des travaux s’étaleront sur environ 2 ans.

Tout savoir sur ce projet

Quand?

À partir du 2 août 2023

Où?

  • Sur la rue De La Gauchetière, entre la rue St-Denis et la rue Berri;
  • Sur la rue Saint-Denis entre le boulevard René-Lévesque et l’avenue Viger;
  • Sur la rue Sanguinet.

Quoi?

  • Changement de sens de la circulation de manière permanente sur le tronçon de la rue De La Gauchetière, entre la rue St-Denis et la rue Berri.
  • Installation de saillies temporaires sur le côté ouest de la rue Saint-Denis, entre la rue Viger et le boulevard René-Lévesque. Ce projet pilote permettra de modifier la géométrie de la rue et de tester la mobilité véhiculaire. Le projet pilote se terminera avec le retrait des saillies en novembre 2023.

Un aménagement du secteur qui évoluera au cours des années futures

2024 - Premier lot

  • Infrastructures et aménagement de la rue Sanguinet
  • Infrastructures et aménagement du trottoir au sud du boulevard René-Lévesque

2025 : Deuxième lot

  • Aménagement de la rue Saint-Denis entre le boulevard René-Lévesque et l’avenue Viger

Pourquoi?

Ces travaux d’aménagement visent entre autres à élargir les trottoirs, à planter des arbres et à ajouter du mobilier pour encourager la mobilité active aux citoyens et citoyennes ainsi qu’aux usagers du secteur. Ils s’inscrivent dans la réalisation de projets réalisés dans le secteur Champ-de-Mars ayant pour objectifs de redynamiser le secteur, d’apaiser la circulation et de faciliter les déplacements des piétons et des cyclistes par la mise en valeur des attraits du secteur.

Séance d’information virtuelle

Pour en apprendre davantage sur le projet, vous êtes invités à une séance d’information publique virtuelle.

  • Quand : 20 juillet 2023, à 18 h 30
  • Où : Via la plateforme Zoom. Il sera aussi possible de participer par téléphone en composant le 1 438 809-7799 et en entrant le nº de la conférence 868 6526 1446. Si vous êtes au téléphone, vous pourrez écouter, mais vous ne pourrez pas intervenir.
  • Pour vous inscrire, visitez montreal.ca et inscrivez « Travaux d’aménagement aux abords du CHUM: séance d’information virtuelle » sur montreal.ca.
  • À noter que la séance sera enregistrée et qu’il vous sera possible de la visionner en différé sur montreal.ca. Un document regroupant les questions et réponses sera aussi disponible en ligne.

Les experts de la Ville présenteront le projet, discuteront de la séquence des travaux et répondront à vos questions.

Circulation et stationnement

Rue Saint-Denis (entre le boulevard René-Lévesque et Viger)

  • Retrait de 3 espaces de stationnement du côté est de la rue St-Denis.
  • Ajout de 4 unités de stationnement autorisé à durée limitée (15 minutes) du côté ouest de la rue Saint-Denis.

Rue De la Gauchetière (entre Saint-Denis et Berri)

  • Changement du sens de la circulation sur le tronçon. Actuellement les véhicules circulent de l’est vers l’ouest et à partir du 22 août, ils circuleront de l’ouest vers l’est.

Plan des travaux d’aménagement à venir en août 2023


Civiliti et FNX-INNOV
Carte des travaux

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Travaux sur boulevard Gouin Ouest




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Enfin un trottoir sur St-Henri, il aurait pu y avoir plus d’arbres

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Rue trop étroite pour avoir du stationnement des deux côtés… mais il ne faut surtout pas en enlever selon certains résidents … :roll_eyes:
Qu’ils réduisent la taille de leur véhicule alors :stuck_out_tongue_winking_eye:

Des résidents de la rue Saint-Hubert « pris en otages » par la circulation

Le rétroviseur arraché d'une voiture.
*Plusieurs rétroviseurs ont été arrachés sur la rue Saint-Hubert lors du passage de camions et d’autres véhicules volumineux.
PHOTO : GRACIEUSETÉ : COMITÉ SÉCURITÉ SUR LA RUE SAINT-HUBERT

Radio-Canada
Publié à 17 h 34

Des résidents de la rue Saint-Hubert, à Montréal, se plaignent de la circulation devenue difficile dans le quartier du Plateau-Mont-Royal entre le boulevard Saint-Joseph et l’avenue du Mont-Royal.

Les résidents du secteur se sentent pris en otages par la circulation de véhicules lourds sur la rue Saint-Hubert. Puisque les véhicules ont le droit de stationner de chaque côté de celle-ci, il ne reste qu’un passage très étroit pour la circulation à sens unique vers le nord. Les camions y sont d’ailleurs interdits, sauf dans le cas de livraisons de marchandises.

L’avenue du Mont-Royal est piétonne depuis le 20 mai dernier et le demeurera jusqu’au 5 septembre. Cette fermeture refoule le trafic vers les rues avoisinantes. Les applications telles que Google Maps et Waze dirigent également les automobilistes vers la rue Saint-Hubert, ce qui crée des bouchons et de l’embouteillage.

Les résidents du secteur demandent à la Ville d’agir rapidement puisque les conducteurs de camions, de remorques et d’autobus de plus de trois mètres de large ne semblent pas s’empêcher d’emprunter le chemin le plus court ou qui semble le plus rapide. Portières arrachées, rétroviseurs brisés, bruit infernal, sécurité mise à mal, contraventions… les reproches des citoyens sont nombreux.

Piétonnisation mal orchestrée

Mardi, sur RDI, Geneviève Savard, résidente du quartier et porte-parole du regroupement citoyen, a demandé à la Ville de Montréal de bloquer l’accès à la rue Saint-Hubert dans les plus brefs délais, à la hauteur de l’avenue du Mont-Royal, ce qui soulagerait la tension grandissante dans le quartier.

Heureusement, il n’y a pas encore eu de blessés, mais les collisions avec les véhicules stationnés sont de plus en plus fréquentes et graves.

— Une citation deGeneviève Savard, porte-parole du regroupement citoyen

Or, il n’est pas question pour les résidents que des places de stationnement soient retirées aux habitants du secteur. Cette mesure rendrait notre rue plus attrayante à la circulation de transit. Elle augmenterait la vitesse et le nombre de camions sur la rue… C’est une mauvaise bonne idée, critique Geneviève Savard. Jusqu’au début des années 2000, le stationnement était par ailleurs interdit des deux côtés de cette rue.

À moyen terme, on demande aussi l’inversion d’un sens unique sur une petite portion pour bloquer la circulation de transit et le passage des poids lourds sur la rue.

— Une citation deGeneviève Savard, porte-parole du regroupement citoyen

Camions littéralement coincés dans une rue très étroite, bouchons de circulation en découlant, concert de klaxons, insultes, dangereuses manœuvres de recul pour s’extirper de l’impasse, dizaines de voitures gravement accidentées : c’est le chaos! peut-on lire dans un courriel envoyé à Radio-Canada par le regroupement de résidents. Les habitants dénoncent un problème décuplé par la piétonnisation mal orchestrée.

D’ailleurs, 256 résidents ont signé une pétition en avril dernier et le regroupement a également effectué quatre interventions depuis lors pour demander des solutions au conseil d’arrondissement du Plateau-Mont-Royal. Le groupe est allé jusqu’à envoyer une mise en demeure à certains élus, en juin, le tout accompagné de centaines de photos et de vidéos de véhicules endommagés ainsi que d’infractions au Code de la sécurité routière.

La Ville de Montréal, de son côté, dit prendre la situation très au sérieux et attend les conclusions d’une étude, d’ici quelques mois, afin de mener des actions bien précises pour améliorer la fluidité ainsi que la sécurité dans le secteur. Elle indique qu’elle a déjà communiqué avec des résidents et constaté le trafic sur cette rue. Elle fait aussi savoir qu’elle entamera prochainement des discussions avec les commerçants du secteur.

La conseillère municipale de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, Marie Plourde, estime que certaines mesures peuvent être prises rapidement pour diminuer le nombre d’accrochages, notamment le retrait de places de stationnement d’un côté de la rue et l’installation de bollards temporaires ou de dos-d’âne. C’est sûr que ça réglerait le problème, mais on ne sent pas une grande adhésion pour ce projet, regrette-t-elle.

Marie Plourde rappelle par ailleurs que le nombre de voitures augmente plus rapidement que la population et que le gabarit des voitures et des VUS augmente également.

Avec les informations de Gabrielle Proulx et de René Saint-Louis

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Je me demande pourquoi la ville l’a permis si c’est vraiment trop étroit. Surtout que c’était interdit auparavant.

https://www.tvanouvelles.ca/2023/07/18/chaos-sur-une-rue-tres-etroite-du-plateau-mont-royal

Suffit de voir des images pour voir que c’est problématique… St-Hubert est une voie de transit qui termine sur une rue piétonne, donc c’est sûr que ça allait arriver no matter what. Même si le camionnage est interdit sur la rue, les livraisons vont toujours devoir se faire et passer par là. Dans le reportage on y voit même un autobus, donc alors pourquoi on y a pas penser avant que la l’étroitesse allait être un problème.

Dans le Devoir aussi

La rue Saint-Hubert encombrée par la présence de camions lourds


Adil Boukind,Le Devoir
Entre l’avenue du Mont-Royal et le boulevard Saint-Joseph, la rue Saint-Hubert est très étroite. Compte tenu des voitures stationnées de part et d’autre de la chaussée, les camions peinent à se faire un chemin, arrachant à l’occasion les rétroviseurs d’autos et abîmant les véhicules garés, relate Geneviève Savard, résidente de la rue Saint-Hubert depuis plus de 25 ans.

Jeanne Corriveau
18 juillet 2023
Transports / Urbanisme

La piétonnisation de l’avenue du Mont-Royal ne fait pas que des heureux. Des résidents de la rue Saint-Hubert, au nord de l’artère commerciale, n’en peuvent plus de la circulation et des manoeuvres dangereuses des camions lourds dans leur secteur.

Entre l’avenue du Mont-Royal et le boulevard Saint-Joseph, la rue Saint-Hubert est très étroite. Compte tenu des voitures stationnées de part et d’autre de la chaussée, les camions peinent à se faire un chemin, arrachant à l’occasion les rétroviseurs d’autos et abîmant les véhicules garés, relate Geneviève Savard, résidente de la rue Saint-Hubert depuis plus de 25 ans.

Régulièrement, les citoyens y observent des vitesses excessives, des manoeuvres de recul dangereuses de la part de camionneurs coincés et des automobilistes qui empruntent les ruelles pour se sortir des bouchons. « C’est le lot quotidien des résidents », soutient Mme Savard, qui qualifie de « chaos » la situation sur ce tronçon. « Il n’y a pas encore eu de blessé, mais les collisions avec les véhicules stationnés sont de plus en plus fréquentes et graves. […] Saint-Hubert sert de voie de transit à l’année longue. »

Pourtant, les camions lourds sont interdits sur cette rue, sauf pour les livraisons locales.

Fermeture de rue demandée

Les résidents montrent du doigt la piétonnisation de l’avenue du Mont-Royal, qui, bien qu’appréciée, amplifie les problèmes, d’autant que cet été, des travaux sont réalisés sur la rue Gilford plus à l’est, ce qui laisse peu d’options de rechange aux automobilistes et aux camionneurs qui veulent rouler en direction nord.

Des bollards ont été installés à l’intersection des rues Rachel et Saint-Hubert, et des panneaux lumineux indiquent que les camions sont interdits sur cette dernière. Cela n’empêche pas les véhicules lourds de s’y engager. « Les résidents ne voient jamais de conducteur de poids lourd arrêté par la police », déplore Mme Savard.

Un autre résident, Raymond Pagé, soutient qu’au cours des derniers mois, son véhicule stationné a subi d’importants dommages. Pour prévenir d’autres incidents, il a récemment stationné son véhicule en plaçant deux roues sur le bord du trottoir, une initiative qui lui a valu deux contraventions de 175 $ à quelques heures d’intervalle. « On va les contester », dit-il.

Après avoir déposé une pétition et interpellé les élus, les résidents de la rue Saint-Hubert ont envoyé une mise en demeure à l’arrondissement, le sommant de prendre les mesures nécessaires pour assurer leur sécurité. Ils demandent qu’à court terme, l’accès à la rue à partir de l’avenue du Mont-Royal soit interdit. Ils réclament qu’à plus long terme, un tronçon de la rue devienne un sens unique vers le sud. « Nous aussi, on veut bénéficier des mesures d’apaisement de Projet Montréal dans le quartier. Là, au contraire, on dirait qu’on est la rue sacrifiée », indique Geneviève Savard.

Éliminer une rangée de places de stationnement pour faciliter la circulation n’est pas une solution, selon Mme Savard. « Il ne faut pas rendre notre rue plus accueillante à la circulation de transit. Ça augmente la vitesse et le nombre de camions. C’est une mauvaise bonne idée », avance-t-elle.

Étude à venir

Conseillère dans le district du Mile End, Marie Plourde soutient que les élus sont très conscients des problèmes de circulation sur cette rue. L’arrondissement du Plateau a d’ailleurs commandé une étude qui analysera les répercussions de la piétonnisation de l’avenue du Mont-Royal sur les voies perpendiculaires, en privilégiant le cas de la rue Saint-Hubert.

« C’est un problème qui est complexe, et [toute mesure] pourrait avoir des impacts sur l’ensemble du quartier. On ne peut pas prendre une décision sur le coin d’une table », dit-elle.

À courte échéance, l’arrondissement pourrait retirer une rangée réservée au stationnement et ajouter des dos d’âne, suggère-t-elle.

Mais avant de fermer la rue à la hauteur de l’avenue du Mont-Royal, comme le réclament les résidents, il faudrait discuter du dossier avec le Service de police de la Ville de Montréal et le Service de sécurité incendie de Montréal, signale l’élue. Dans ce cas, la rue devrait devenir à double sens et les places de stationnement devraient être retirées, ajoute-t-elle.

Marie Plourde assure que l’arrondissement est « proactif » et prêt à examiner plusieurs solutions avec les résidents.

Au Téléjournal

Des villes se mobilisent pour éviter de déverser des eaux usées dans les cours d’eau

Les conséquences des fortes pluies depuis le début de l’été sont nombreuses. Bien sûr, il y a les inondations que ça provoque, mais il y a également tout un casse-tête pour les villes, qui doivent trouver une façon d’écouler l’eau trop abondante dans les égouts. Souvent, elles doivent la verser directement dans les cours d’eau, ce qui contribue à la pollution. Il y a des solutions, mais ce n’est pas simple de régler le problème.

Un reportage de Marie-Isabelle Rochon

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Sur un autre sujet

Les dos d’âne ne tuent personne


PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE
Cuma Kaya, père d’une piétonne happée mortellement, veille sur le lieu de l’accident survenu le 22 juin dans le quartier Saint-Michel, à Montréal.

Marie-Eve Fournier
LA PRESSE

Avez-vous déjà entendu parler d’un octogone en aluminium rouge, au bout d’un poteau, ce qu’on appelle communément un « arrêt-stop », qui avait provoqué la mort d’un piéton ?

Publié à 0h54 Mis à jour à 5h00

Tout est possible, mais règle générale, ces panneaux font plutôt partie de l’arsenal classique de protection de ceux qui déambulent dans les rues. Avec les dos d’âne, les trottoirs, les saillies, les arbres, les îlots centraux et les intersections surélevées. Pourtant, on tergiverse et on attend parfois trop longtemps avant d’en ajouter, comme s’ils présentaient un quelconque danger ou d’énormes inconvénients.

L’exemple le plus récent provient du quartier Saint-Michel. On n’y trouve pas de panneau d’arrêt à l’intersection de la rue Bélair et de la 22e Avenue. Même si une garderie s’y trouve. Même si des citoyens inquiets pour leur sécurité en réclament l’installation depuis des années.

Vous connaissez l’adage : ce qui devait arriver… arriva.

Le 22 juin, une étudiante de 22 ans y a été percutée par un camion lourd. Dilan Kaya s’en allait à pied chez Tim Hortons acheter des cafés glacés. Son père lui avait donné 20 $ qu’elle n’a jamais eu le temps d’utiliser. Son corps a été déchiré devant la garderie, sur les grosses lignes jaunes qui marquent le passage pour piétons sur l’asphalte.

C’était il y a 27 jours. Depuis, son père, Cuma Kaya, habite pratiquement sur les lieux. À côté d’une photo de sa fille qui a péri, de bougies et de fleurs, l’homme d’origine turque attend que les policiers viennent lui expliquer ce qui s’est passé.

Il est furieux de n’avoir aucune nouvelle de qui que ce soit, m’a-t-il répété à maintes reprises. « Je veux que quelqu’un de sérieux vienne me voir ! »

Lisez l’article « Piétonne happée dans Saint-Michel : des signaux d’alerte, un drame et un père inconsolable »

En lisant le récit des évènements, le cœur en miettes pour cet homme handicapé et inconsolable, j’avais immédiatement pensé à la petite Mariia Legenkovska. L’Ukrainienne de 7 ans est morte happée par un véhicule en décembre dernier, en se rendant à son école du quartier Ville-Marie, dans des circonstances similaires.

Dans ce voisinage aussi, les citoyens trouvent que les voitures roulent trop vite. Craignant le pire, ils ont multiplié les démarches auprès de la Ville pour faire apaiser la circulation⁠. Ils ont demandé, pendant des années, l’ajout de saillies de trottoir et des dos d’âne. Sans succès.

Lisez l’article « Piétons happés : victimes de la fluidité »

Et dans les deux quartiers, les résidants ont montré du doigt les automobilistes qui cherchent – impatients et pressés – des raccourcis parce que leur itinéraire usuel ne fonctionne plus en raison de travaux routiers. Cela les amène à emprunter des rues résidentielles, sans forcément adapter leur conduite à cet environnement.

Devant ces deux histoires similaires de vies fauchées, il nous faut des réponses. On a besoin de comprendre comment des années de démarches citoyennes peuvent aboutir… à rien.

Je doute que des citoyens multiplient les courriels et les appels téléphoniques pour réclamer des mesures d’apaisement de la circulation automobile totalement inutiles et dénuées de gros bon sens. Quand un parent doit gérer les lunchs, les entraînements de soccer et les devoirs, et qu’il prend le temps de contacter sa ville tout en sachant que ses chances d’être entendu sont minces, c’est que le message doit être important.

Peut-être qu’en écoutant trop les citoyens, on installera un ou deux octogones rouges superflus. Deux ou trois dos d’âne moyennement nécessaires. Peut-être. Mais quelle est la pire chose que cela pourrait provoquer ?

On peut prendre trois ans pour réfléchir à l’aide médicale à mourir ou la grossesse pour autrui, ce sont des enjeux de société complexes et clivants. Mais ce délai est inadéquat lorsqu’il est question d’installer des objets pour réduire la vitesse dans une rue résidentielle dont le coût n’est pas faramineux. D’ailleurs, c’est possible de faire très vite. Nous en avons la preuve les lendemains de drames quand la signalisation apparaît subitement sur les lieux.

Hélas, la décision d’installer un simple panneau d’arrêt serait devenue fort complexe en raison de la Loi sur les ingénieurs entrée en vigueur en septembre 2021. « Il faut maintenant un plan de marquage scellé par un ingénieur, plan qui découle lui-même d’une analyse de circulation coûteuse effectuée par un ingénieur en circulation », a expliqué sur Facebook le conseiller municipal Sylvain Ouellet en réagissant au texte de La Presse sur la mort de Dilan Kaya survenue dans son district de François-Perrault.

L’administration municipale a d’ailleurs mandaté SNC-Lavalin pour évaluer la possibilité d’ajouter des arrêts, dont certains dans la rue Bélair.

Mariia et Dilan frappent l’imagination parce qu’elles avaient toute la vie devant elles. Mais des dizaines de piétons meurent chaque année sur les routes du Québec et le dernier bilan n’est pas encourageant. À la mi-juin, la SAAQ nous apprenait que 79 piétons ont perdu la vie en 2022, ce qui représente une augmentation de 23 % par rapport à la moyenne des cinq années précédentes (64 morts).

Le parc automobile change, mais l’aménagement des rues ne s’adapte pas au même rythme.

Si la tendance se maintient, il ne se vendra plus de voitures au Québec en 2028, calcule la Chaire en énergie de HEC Montréal⁠. En 2021, les VUS, fourgonnettes et camionnettes représentaient déjà 71 % des ventes de véhicules. Ces véhicules plus lourds, plus hauts et dont la surface d’angle mort est plus étendue laissent beaucoup moins de chances de survie aux piétons lors de collisions.

Lisez l’article « État de l’énergie au Québec en 2023 : la voiture disparaît, le VUS domine »

Les villes doivent donc prendre tous les moyens pour agir en conséquence et pour réagir rapidement aux demandes de citoyens.

L’arrêt-stop de trop fera moins de dommage que celui qui manque.


La publication du conseiller Sylvain Ouellet

Texte complet

Vous avez été nombreux à m’écrire en fin de semaine à la suite de l’article de La Presse paru ce samedi concernant la piétonne happée mortellement à l’intersection Bélair et 22e Avenue il y a 3 semaines. Ce drame a ébranlé toute la communauté et plusieurs citoyens, notamment ceux de la rue Bélair, ont exprimé leur colère face à ce drame qui aurait pu être évité.

Piétonne happée dans Saint-Michel | Des signaux d’alerte, un drame et un père inconsolable | La Presse

M​algré que j’aie parlé pendant 30 minutes au journaliste jeudi dernier, il n’est resté qu’une petite citation de ma part dans l’article​, ma citation est exacte et n’a pas été prise hors contexte, par contre, je tenais à partager avez-vous tous les autres points dont j’ai parlé avec le journaliste et d’autres réflexions, car pour moi aussi ce drame a été profondément bouleversant. Je tiens aussi à offrir mes condoléances à la famille de Mme Caya.

D’abord un peu de contexte historique.

Quand je me suis présenté pour la première fois comme candidat pour François-Perrault c’était pour l’élection de 2013. En fait, il y a près de 10 ans jour pour jour, je m’apprêtais à faire du porte-à-porte, ce que je fis sans arrêt pendant 3 mois, 5 jours et 5 soirs par semaine jusqu’à l’élection. J’ai rencontré des centaines de citoyens et citoyennes et la préoccupation #1 était l’apaisement dans leur rue. Ça tombait bien car c’était également un engagement fort de ma campagne, de même que pour le parti Projet Montréal, pour lequel je me présentais. J’avais moi-même constaté que pratiquement aucun apaisement de circulation n’avait été fait dans notre arrondissement contrairement à ce qui s’est fait entre 2009 et 2013 dans Rosemont et sur Le Plateau lors des premiers mandats respectifs de François Croteau et Luc Ferrandez. Sur une note très personnelle, il faut savoir aussi que lorsque j’étais enfant, ma grand-mère a été happée mortellement par un automobiliste dans François-Perrault alors qu’elle sortait à pied de l’épicerie au coin de Jean-Talon et Molson, alors disons que l’apaisement de la circulation j’avais ça à coeur surtout que j’élevais mes propres enfants dans le même quartier.
Lors de mon premier mandat en 2013-2017, Mme Anie Samson était mairesse de l’arrondissement. Même si on n’était pas du même parti politique, Mme Samson avait beaucoup de qualités, mais je déplorais beaucoup son approche très timide côté apaisement de la circulation. On a bel et bien mis quelques dos d’âne dans les rues locales bordant nos parcs et nos écoles primaires et on a peint en jaune les zones de 5 mètres pour dégager les intersections puisque le stationnement y est déjà interdit dans le Code de la route du Québec. On a également construit une poignée de saillies de trottoir, non seulement entièrement en béton mais surtout d’une taille ridiculement petite, comme par exemple celle au coin sud-ouest des rues Everett et Sagard: alors que les nouvelles construites sur Le Plateau dans la même période transformaient radicalement leurs rues.

Toujours dans ce premier mandat, je me suis battu sans succès contre la reconstruction à l’identique du boulevard Saint-Michel malgré la présence d’intersections dangereuses et de nombreux corridors scolaires. J’avais aussi demandé d’ajouter un feu de circulation à l’intersection Jean-Talon et Des Écores, où se trouve la sortie secondaire du métro D’Iberville; ça m’aura pris au final 6 ans pour ajouter un simple feu! Le développement du réseau cyclable à l’époque était également ridicule, que des lignes de peinture au sol, des bandes cyclables dans des zones à risque d’emportierage et des bandes qui doivent traverser les six voies de la rue Jean-Talon à des intersections sans feu de circulation. Mais le pire à mon avis était l’ajout de nouveaux panneaux d’arrêt aux intersections. La conseillère de Villeray à ce moment, Mme Elsie Lefebvre, avait réussi à obtenir de nombreux panneaux d’arrêt via un projet-pilote de la Ville-Centre au grand dam d’Anie Samson. Les trois autres conseillers avions protesté car nous avions aussi plein d’intersections dangereuses à sécuriser. Suite à ces pressions, Mme Samson nous alloua un maigre dix intersections par district où rajouter des panneaux d’arrêt. Pourquoi dix? Pourquoi seulement dix? J’ignore la logique mais ça n’a permis de régler que les situations les plus urgentes, notamment pour sécuriser les nouvelles bandes cyclables qui passaient par des intersections non sécurisées.

Pendant mon deuxième mandat, en 2017-2021, le dossier de l’apaisement de la circulation est enfin devenu une vraie priorité. On a renforcé l’équipe de circulation à l’arrondissement, on a abaissé les limites de vitesse dans nos rues, on a ajouté plusieurs dos d’âne et saillies sur des rues problématiques même sans école ou parc, on a planifié les pistes cyclables sur Villeray, la 1ère Avenue et le passage à niveau De Castelnau/Ogilvy et j’ai fait également modifier les plans de reconstruction du boulevard Crémazie pour mieux sécuriser le passage scolaire de la 6e Avenue qui passe sous La Métropolitaine.​ De plus, on a fait un projet d’apaisement novateur dans le quadrilatère Crémazie, 6e Avenue, Jean-Talon et ​D’​Iberville. Pour la première fois, l’arrondissement évaluait les problématiques de circulation d’un secteur entier, plutôt que rue par rue, et on est arrivé avec un plan d’ensemble d’apaisement pour le secteur, y compris la fermeture de rues ou l’inversion d​u ​​sens de la circulation. C’est d’ailleurs ce modèle d’analyse sectorielle qui fut retenue pour régler les nombreuses demandes d’apaisement de la circulation accumulées depuis des années. Le secteur de Parc Extension fut le premier, ​le plan d’apaisement​est en déploiement en ce moment​;​ le secteur de Villeray est ​maintenant en analyse suite à la consultation citoyenne et ceux de François-Perrault et Saint-Michel sont prévus pour cet automne. Malheureusement, ce mandat fut aussi marqué par la Covid qui a tout ralenti, ainsi que de nombreux chantiers majeurs qui ont à la fois demandé beaucoup d’efforts de coordination à notre petite équipe de circulation, mais également créé de nouveaux problèmes. Je parle ici notamment du méga chantier du SRB Pie-IX ainsi que le chantier au métro ​D’​Iberville qui a fermé l’axe ​D’​Iberville à la hauteur de Jean-Talon jusqu’à ​la semaine dernière. De nombreux efforts ont dû être déployés pour sécuriser les abords de ces chantiers car trop souvent, les automobilistes et les camions ne suivent aucunement les ​détours​ officiels.

Depuis le début de mon troisième et actuel mandat, 2021-2025, la nouvelle mairesse Laurence Lavigne Lalonde a dès le début voulu accélérer davantage le dossier de l’apaisement de la circulation et des pistes cyclables pour enfin sécuriser les déplacements à pied et à vélos partout dans l’arrondissement. Même si on avance très vite du côté des pistes cyclables, une nouvelle règle de la Loi sur les ingénieurs est venue considérablement limiter le pouvoir des élus pour l’ajout de panneaux d’arrêt. En effet, le conseil d’arrondissement ne peut plus unilatéralement décréter l’ajout de panneaux d’arrêts comme s’en est prévalu en masse l’arrondissement Rosemont-La Petite Patrie entre 2009 et 2021. Il faut maintenant un plan de marquage scellé par un ingénieur, plan qui découle lui-même d’une analyse de circulation coûteuse effectuée par un ingénieur en circulation. Notre équipe de circulation à l’arrondissement étant très petite, on a demandé à une firme d’ingénierie externe de nous aider à évaluer plusieurs intersections problématiques préalablement identifiées par les élus et les fonctionnaires.

Dans le cas de la rue Bélair, j’avais demandé l’ajout de panneaux d’arrêt à la 12e Avenue et la 18e Avenue. Pour une raison que je n’arrive toujours pas à comprendre, la firme a jugé nécessaire d’en ajouter à la 12e Avenue, mais pas à la 18e Avenue malgré les préoccupations des citoyens du secteur, notamment les parents qui ont des enfants se rendant à l’école primaire Sainte-Bernadette-Soubirous. Il faut dire que la rue Bélair a une configuration très particulière avec ses nombreuses intersections décalées. Il s’agit du résultat du développement non concerté entre l’ancienne Cité de St-Michel (fusionnée à la Ville de Montréal en 1968) et du quartier Rosemont​,​ car les ​deux​ côtés de la rue Bélair étaient dans la Cité de St-Michel alors que les ​deux​ côtés de la rue Bélanger ​étaient ​dans Rosemont… Comme la grille de rues est plus serrée du côté St-Michel, on arrive avec toutes ces intersections décalées. Il s’agit d’une situation unique à Montréal et les moyens habituels d’apaisement de la circulation ne fonctionnent pas toujours bien dans ce type de configuration.

​Le bureau de projet du SRB Pie-IX a également mis en place des mesures temporaires et permanentes d’apaisement de la circulation dans les rues voisines à Pie-IX. Ce projet qui se terminera ENFIN cet automne ​a connu de nombreuses phases et de nombreux changements de configuration depuis 2019. Visiblement, les efforts déployés n’auront pas été suffisants pour épargner la vie de cette jeune femme. Mais au-delà de ce drame précis, la prolifération du nombre absolu de véhicules, qui sont de surcroît de plus en plus hauts, lourds et puissants comme les VUS et les picks-up sont une très mauvaise nouvelle pour la sécurité des piétons et des cyclistes. Pourquoi Transport Canada autorise-t-il des camions avec d’aussi grands angles morts à circuler sur nos routes? Pourquoi Québec n’exige-t-il pas des camions lourds leurs traces GPS afin de s’assurer qu’ils restent sur le réseau de camionnage officiel? Pourquoi les applications mobiles encouragent les véhicules à prendre des raccourcis dans les rues résidentielles en se foutant complètement de la hiérarchie du réseau routier et des chemins de détour officiels? Enfin, je ne comprends pas la réticence historique du Gouvernement du Québec à installer des radars-photos​ ​en milieu urbain, notamment en zone​s​ scolaire​s​, alors qu’on sait que c’est une solution très efficace et surtout effective 24/7.

​Du côté de l’arrondissement, nous allons tenter d’utiliser nos pouvoirs limités pour voir si on pourrait ajouter à court terme d’autres mesures d’apaisement de la circulation dans le secteur. Il est également possible que la géométrie atypique de la rue Bélair nécessite d’appliquer des mesures musclées comme couper carrément le transit à plusieurs intersections entre Saint-Michel et Pie-IX. J’espère que vous serez nombreux cet automne à participer à la vaste consultation publique pour l’apaisement et la sécurisation du district François-Perrault, incluant la rue Bélair, car plus vous serez ambitieux et plus il sera facile pour nous d’implanter des mesures ambitieuses qui font rarement consensus…
Ceci est ma dernière publication du mois de juillet car je m’apprête à partir en voyage afin de recharger mes batteries; l’automne s’annonce intense, notamment en ce qui concerne le futur plan d’apaisement de la circulation pour François-Perrault. Pour rappel, le prochain conseil d’arrondissement se tiendra le mardi 5 septembre à 18h30.

Bon été :slightly_smiling_face:

P. S. Pour les curieux, voici la liste des intersections où j’ai pu faire rajouter des panneaux d’arrêt lors de mon premier mandat. Ce fut un choix déchirant car limité à seulement dix :
-Chabot et Tillemont
-Des Écores et Everett
-Des Écores et L-O David
-1e Avenue et Everett
-1e Avenue et L​.​-O​.​ David
-6e Avenue et Villeray (l’intersection la plus au sud près du terrain de soccer de ​l’école ​JFK)
-Michel-Ange​/​Villeray​ et ​12e Avenue
-François-Perrault et Musset (côté nord du parc)
-17e Avenue et L​.​-O​.​ David
-20e Avenue et Everett

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Laval qui a déversé ses eaux usées plus de la moitié du temps dans les 3 dernières semaines, ça me semble énorme. 274 heures sur 504 heures.
J’ai cherché une explication, en vain. Par contre, ça semble être une problématique qui perdure.

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L’aménagement transitoire de la rue Larivière entre le parc des Royaux et l’école

L’aménagement transitoire sur Larivière est terminé. Plus de transit auto: aire de pique-nique :basket:, espaces de repos :person_in_lotus_position: ainsi que de jardinières :man_farmer: apaisent les autres rues locales du quartier! Merci
@sophiemauzeroll
On a hâte aux travaux permanents de réunification des parcs!

Source : https://twitter.com/carl_stdenis/status/1681675035285544971

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Quelqu’un a des nouvelles pour le réaménagement du segment nord, et les rue Savignac et Christin?


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