Chantiers de construction et travaux de voirie - Discussion générale

Another very aggressive driver.En espérant que ça ne deviendra pas aussi débile que sur les routes de la Floride.

Vos cônes quasi permanents


PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE | Cônes orange abandonnés à l’entrée du tunnel Ville-Marie, rue Saint-Antoine

Après les révélations de La Presse sur la présence de cônes depuis au moins 16 ans en bordure des entrées du tunnel Ville-Marie1, au centre-ville de Montréal, vous avez été nombreux à nous signaler d’autres situations du genre. Voici quelques-uns de ces cônes quasi permanents, toujours documentés grâce à Google Street View.

23 avril 2023 | Publié à 19h30 | PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD | LA PRESSE

Six ans de cônes au bord du Richelieu


IMAGE TIRÉE DE GOOGLE STREET VIEW | Le chemin des Patriotes près de l’A10, à Richelieu, en juin 2018


IMAGE TIRÉE DE GOOGLE STREET VIEW | Le chemin des Patriotes près de l’A10, à Richelieu, en juin 2019


IMAGE TIRÉE DE GOOGLE STREET VIEW | Le chemin des Patriotes près de l’A10, à Richelieu, en juin 2022

En 2017, un risque d’affaissement a été découvert sur le chemin des Patriotes, à Richelieu, sur la Rive-Sud de Montréal. Depuis, une série de cônes orange sont placés en bordure de la chaussée, en attente des travaux correctifs qui tardent. « L’asphalte est craqué en deux et il n’y a rien qui a été fait », a déploré Gisèle Normandeau, qui habite tout près. « L’hiver la déneigeuse les accroche, ils basculent et les gens les écrasent. Il y a des débris de cônes, des cônes renversés, des cônes debout. Ce n’est pas très agréable. »

« Une intervention de stabilisation de talus est requise sur environ 130 mètres et sa réalisation requiert plus de temps que prévu », a indiqué le porte-parole du ministère des Transports Louis-André Bertrand. Entre-temps, des bollards ont été ajoutés aux cônes, « peut-être par excès de prudence », a-t-il écrit. « À la suite du récent rappel des meilleures pratiques par rapport à la gestion des cônes, il a été jugé que la présence des bollards est suffisante et que les cônes seront retirés prochainement. »

Un cône dans un puisard depuis 2019


PHOTO FOURNIE PAR STÉPHANE TONNERRE | Le cône dans son puisard, au printemps 2023


IMAGE TIRÉE DE GOOGLE STREET VIEW | Le cône (un autre spécimen) de la rue Paul-Pau sur le même puisard en juin 2019

Rue Paul-Pau, dans l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, un cône se trouve dans une fâcheuse position : encastré, tête première, dans un puisard brisé. Google Street View montre qu’une balise orangée se trouve à cet endroit depuis au moins 2019. Stéphane Tonnerre, un résidant du coin, dit avoir appelé la Ville à plusieurs reprises pour demander de procéder à la réparation – et donc au retrait du cône. « Je trouve que ça commence à être dangereux […] L’hiver ça peut être traître », a-t-il dit. « C’est quelque chose de relativement simple à régler… Le cône fait maintenant partie du paysage sur la rue Paul-Pau. » La Ville de Montréal a indiqué que la situation relevait de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.

Une artère encombrée depuis sept ans


IMAGE TIRÉE DE GOOGLE STREET VIEW | L’avenue du Docteur-Penfield en septembre 2016


IMAGE TIRÉE DE GOOGLE STREET VIEW | L’avenue du Docteur-Penfield en octobre 2018


IMAGE TIRÉE DE GOOGLE STREET VIEW | L’avenue du Docteur-Penfield en juin 2019


IMAGE TIRÉE DE GOOGLE STREET VIEW | L’avenue du Docteur-Penfield en septembre 2020


IMAGE TIRÉE DE GOOGLE STREET VIEW | L’avenue du Docteur-Penfield en octobre 2021


IMAGE TIRÉE DE GOOGLE STREET VIEW | L’avenue du Docteur-Penfield en août 2022

L’avenue du Docteur-Penfield, sur le mont Royal, est encombrée par des cônes orange – par sections – sur toutes les images captées par Google Street View depuis 2016. « Ils ont creusé, ils ont creusé, a relaté Gérard Szejwach, qui s’est installé sur cette artère en 2014. On pense d’ailleurs à déménager, parce que c’est un peu trop. » La Ville de Montréal a confirmé que les chantiers s’étaient succédé sur l’avenue, « ce qui explique la présence de cônes depuis 2016 », selon le relationniste Hugo Bourgoin. « Mentionnons les travaux d’aménagement de la promenade Fleuve-Montagne (2016-2017), les travaux de réaménagement de la rue Peel entre Sherbrooke et des Pins (2018-2019) et les travaux de la mise à niveau de la station McTavish (depuis 2020), a-t-il continué. Des travaux de réparation d’aqueduc menés par l’arrondissement de Ville-Marie sont également en cours à cet endroit. » M. Bourgoin a souligné que la Ville avait réfléchi à l’omniprésence des cônes lors de son sommet sur les chantiers, fin mars, et qu’elle comptait en utiliser moins.

Des cônes sur une structure neuve


IMAGE TIRÉE DE GOOGLE STREET VIEW | L’intersection de la rue Valiquette et de la voie de desserte de l’A13 en septembre 2022


IMAGE TIRÉE DE GOOGLE STREET VIEW | L’intersection de la rue Valiquette et de la voie de desserte de l’A13 en décembre 2021


IMAGE TIRÉE DE GOOGLE STREET VIEW | L’intersection de la rue Valiquette et de la voie de desserte de l’A13 en septembre 2021


IMAGE TIRÉE DE GOOGLE STREET VIEW | L’intersection de la rue Valiquette et de la voie de desserte de l’A13 en avril 2021


IMAGE TIRÉE DE GOOGLE STREET VIEW | L’intersection de la rue Valiquette et de la voie de desserte de l’A13 en septembre 2019

L’installation de cônes précède souvent la réalisation de travaux d’amélioration routière. À l’intersection de la rue Valiquette et de la voie de desserte de l’autoroute 13, dans Saint-Laurent, le contraire s’est produit : en 2020, une nouvelle structure de béton construite pour mettre un peu d’ordre dans la circulation des poids lourds a été rapidement affublée de cônes, visiblement pour limiter les collisions. « L’îlot, au sol, est difficile à remarquer et des véhicules ont détruit la signalisation à de nombreuses reprises depuis 2018 en passant par-dessus l’îlot par inadvertance », a expliqué par courriel Daniel Godin, qui passe fréquemment par là. « Depuis 2019, des cônes orange temporaires sont installés et des équipes d’entretien les replacent régulièrement et particulièrement en hiver. » Des cônes se trouvent effectivement à cet endroit sur chaque image de Google Street View depuis septembre 2019.

1. Lisez « Tronçon du centre-ville de Montréal : 16 ans de cônes »

2 « J'aime »

I can’t believe we had to get to this frankly embarrassing point to hold a “summit” on how to better “manage” our roadworks.

Des études pour étudier un avant-projet d’études pour étudier la faisabilité d’un sommet d’études sur les chantiers de construction… franchement faut le faire quand même.

Évidemment ici j’exagère to make a point, mais je ne comprends pas qui que ce soit qui défendrait la machine bureaucratique et la lenteur des actions nécéssaires des différents palliers de gouvernements.

Il est temps de simplifier les processus et la coordination des interventions sur l’île. Ça n’a plus de sens.

1 « J'aime »

Entraves à Montréal Les cônes seront ramassés après 72 heures d’inactivité

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

« S’il y a au moins 72 heures d’inactivité, on va retirer les cônes et les remettre pour la suite du chantier. Je pense qu’on a un devoir d’exemplarité comme gouvernement du Québec. Et je pense que déjà avec ça, on va donner le ton », a expliqué Geneviève Guilbault.

Québec ramassera dorénavant les cônes orange après 72 heures d’inactivité sur un chantier, a annoncé lundi la ministre des Transports, Geneviève Guilbault. Dès décembre, le gouvernement installera aussi des « glissières métalliques » plutôt que des cylindres de couleur en zone de travaux.

Publié à 9h21

Partager


Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse

« S’il y a au moins 72 heures d’inactivité, on va retirer les cônes et les remettre pour la suite du chantier. Je pense qu’on a un devoir d’exemplarité comme gouvernement. Déjà avec ça, on va donner le ton », a expliqué Mme Guilbault en lever de rideau du Forum stratégique sur le transport de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).

Le tout survient près d’un mois après le Sommet sur les chantiers de la Ville de Montréal, qui avait évoqué un « délai maximal de 24 heures » pour l’installation et le démontage de la signalisation des chantiers. « Ce ne sont pas tant les chantiers en tant que tels, le problème, mais tout ce qui les entoure : les cônes, les entraves, la communication », avait alors lancé la mairesse Valérie Plante.

L’élue responsable du transport au comité exécutif, Sophie Mauzerolle, a salué lundi l’annonce de la ministre, parlant d’une « volonté collective de revoir nos façons de faire ». « Que ce soit 12, 24 ou 72 heures, ça demeure une nette amélioration de par rapport à ce qu’on avait avant. D’une manière ou d’une autre, je pense que ça va être très positif », a-t-elle dit.

« Ça va faire une différence pour le citoyen, pour la perception de la ville, et aussi sur une espèce de frustration à l’effet qu’il y a toujours des cônes », a réagi le président de la CCMM, Michel Leblanc, en parlant d’un « changement de culture organisationnel ». « L’enjeu qui va rester, et ça ne se fait pas du jour au lendemain, c’est cette fameuse coordination entre tout le monde. Jusqu’ici, force est de constater que ça a souvent été à la dernière minute », a-t-il toutefois nuancé.

Des glissières de béton d’abord

Plus globalement, Québec affirme vouloir « resserrer » les façons de gérer les travaux, surtout au centre-ville. Ainsi, d’ici juin, le ministère des Transports modifiera également ses normes de signalisation pour « encourager davantage le recours aux petits cônes quand ce sera possible ». Il s’agissait aussi d’une demande de l’administration Plante.

En décembre, Québec franchira une autre étape en cherchant coûte que coûte à « installer plutôt des glissières métalliques que des cônes orange pour faire la séparation nécessaire encadrant les chantiers », a évoqué la ministre. « Ça sera peut-être moins agressant, toujours dans cette recherche de cet équilibre entre un ménage visuel, la fluidité, mais toujours l’aspect sécuritaire », a-t-elle expliqué.

Mme Guilbault dit aussi souhaiter des « habillages de chantiers plus en phase avec les styles de chaque quartier », évoquant notamment des « clôtures opaques, par exemple ».

Son ministère promet également des « modifications techniques » dans les prochains mois, qui toucheront les barrières installées près des trottoirs, qui deviendront plus petites afin d’avoir « plus de fluidité ». Une troisième planche horizontale sera également ajoutée aux barrières bloquant les trottoirs, afin d’en bonifier la détection pour les personnes non voyantes.

On prévoit également changer les normes de signalisation au centre-ville de Montréal, dans les « zones densément peuplées avec des limites de vitesse entre 30 et 40 km/h ». Une catégorie de vitesse inférieure à 60 kilomètres par heure sera notamment ajoutée ; on y prévoit une signalisation moins lourde que sur les autoroutes, entre autres. « On veut que ce soit moins mur-à-mur », a dit la ministre des Transports, en citant comme priorités « l’empiètement sur l’espace public », ainsi que l’accès aux commerces et au stationnement.

Québec s’engage au passage à créer une « cellule innovation » qui travaillera à faire un « recensement des meilleures pratiques » en matière de gestion des travaux publics. L’un de ses mandats sera de travailler à une éventuelle « connexion » des différentes plateformes technologies comme le Système de gestion des entraves (SGE) du MTQ et AGIR de la Ville.

Les deux logiciels font sensiblement la même tâche, soit celle de cartographier les chantiers sur le territoire. « On est bien outillés pour pouvoir le faire », a réagi Sophie Mauzerolle, se montrant ouverte à entamer rapidement cette « connexion »

8 « J'aime »

C’est drôle comment certain sites on trop de cônes, alors que d’autres pas assez…


Tant que les amendes coûteront moins cher que les permis, on aura ce genre de situation.

4 « J'aime »

Enfouissement des fils sur la rue Fullum

Reportage radio à l’émission Le 15-18

Des Montréalais ont gain de cause : leurs fils électriques seront enfouis

L’ABC de l’enfouissement des lignes électriques à Montréal : René Saint-Louis


François a réussi en compagnie de son comité de la rue Fullum à convaincre la Ville de Montréal d’enfouir les fils électriques et offrir ainsi plus d’espace aux piétons sur l’artère.
PHOTO : Radio-Canada / René Saint-Louis

Le 15-18
Publié le 25 avril 2023

« Je trouve que c’est une très bonne idée avec la tempête de verglas qu’on a connue. » François et son comité des résidents de la rue Fullum militent depuis 3 ans pour que la Ville de Montréal enfouisse les fils électriques de leur rue, et voilà qu’ils peuvent maintenant crier victoire : les câbles seront enfouis lors du réaménagement de leur artère en 2025. Pour ce faire, la municipalité doit cependant débourser un montant de plusieurs centaines de milliers de dollars et coopérer avec Hydro-Québec.

D’autres Montréalais sont cependant moins chanceux : l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville avait promis l’enfouissement des fils électriques à la sortie du pont Lachapelle, en provenance de Laval, en 2017. Les travaux sont terminés, mais le câblage est encore bien visible.

Le journaliste René Saint-Louis nous explique les étapes à traverser avant d’arriver à l’enfouissement d’un fil électrique, permettant de mieux comprendre pourquoi la société d’État est limitée dans le nombre de kilomètres de câblage qu’elle peut mettre sous terre chaque année.

2 « J'aime »

These are a lot of cones need just to add a new sidewalk


3 « J'aime »

Dans la majorité des cas, un simple poteau orange comme ça ferait l’affaire. Pourquoi des cônes si gros pour des travaux dans des rues de centre-ville ??
IMG_9034

2 « J'aime »

I counted f*****g 50 cones around Le Gabriel that were left in front of the building after it was done. It’s completely out of control.

1 « J'aime »

Sur Saint-Jacques à l’intersection de Guy, des jersey de béton ont été utilisés pour délimiter un passage piétonnier
Ça prend sûrement moins de place que des TRV-7 (cône orange) !

2 « J'aime »

I think what I saw then were the cones protesting against the city’s plan to reduce the amount of cones

3 « J'aime »

Réseau routier de Montréal | La plus belle part du gâteau aux infrastructures vieillissantes


PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE
Le tunnel Ville-Marie

Québec confirmera jeudi des investissements de plus de 1,2 milliard d’ici deux ans pour « améliorer l’état » d’une trentaine de grandes infrastructures routières dans le Grand Montréal. À Laval, le gouvernement allongera 344 millions.

Publié à 7h46
Henri Ouellette-Vézina
LA PRESSE

C’est ce que dévoilera essentiellement le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) jeudi, dans sa traditionnelle « programmation des investissements routiers 2023-2025 », publiée chaque année.

Dans la région de Montréal, d’abord, le budget total atteint tout près de 1,3 milliard, dont plus de 1,2 milliard de dollars seront investis pour retaper des infrastructures vieillissantes, comme la chaussée de béton de l’autoroute 40 en direction est, entre les boulevards Morgan et Saint-Charles, ou encore le pont d’étagement de l’autoroute 520, au-dessus de la rue Hickmore.

Les vastes chantiers toujours en cours du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, du pont de l’Île-aux-Tourtes, du pont Pie-IX, ou encore des tunnels Viger et Ville-Marie, sont également prévus dans cette enveloppe de 1,2 milliard. Au total, celle-ci couvre 28 projets dans la métropole.

Pour le reste, Québec investira également 36,8 millions pour améliorer l’état de certaines routes, en plus d’allonger 15,7 millions pour « donner suite » à diverses recommandations du Bureau du coroner.

Le ministère rappelle avoir conclu en 2022 la réparation de plusieurs ponts d’étagement, dont ceux de la 1re Avenue au-dessus de l’autoroute 20, du boulevard de la Côte-Vertu surplombant l’autoroute 40 et de l’autoroute 520 au-dessus de la 55e Avenue.

344 millions pour Laval

Au nord, la région de Laval recevra quant à elle précisément 343,8 millions de dollars, dont 139 millions « pour améliorer l’état des chaussées », 51,5 millions pour les infrastructures et 139 millions pour « donner suite », là encore, à diverses recommandations du Bureau du coroner.

Parmi les projets prioritaires, on note par exemple l’asphaltage de l’autoroute 13, en direction nord, entre les ponts Louis-Bisson et Vachon, ou encore la construction d’une bretelle aérienne dans l’échangeur des autoroutes 440 et 15. L’asphaltage de l’autoroute 440, entre la route 117 et l’avenue Francis-Hughes, est également prévu d’ici les deux prochaines années.

À noter : la construction de l’autoroute 19, entre Laval et des Bois-des-Filion, dont le projet actuel est critiqué par la Ville de Bois-des-Filion – celle-ci craignant de voir sa ville « coupée en deux » par la hauteur du viaduc –, est aussi au programme des projets routiers d’ici 2025.

Le MTMD réitère par ailleurs avoir achevé l’an dernier la réparation et l’asphaltage du pont Gédéon-Ouimet (autoroute 15), au-dessus de la rivière des Mille-Îles, tant à Laval qu’à Boisbriand.

« [Ce soutien] va nous permettre de concrétiser plusieurs projets d’infrastructures attendus, et de réduire les déficits d’entretien de nos actifs routiers : Laval en sortira gagnante », s’est réjoui le ministre responsable de Laval, Christopher Skeete, dans une déclaration écrite.

The cones leading to the highway entrance on Rue de la Cathédrale are back…


Apple Maps will be surveying the area in the coming weeks, maybe it’ll get a compilation of years of cones on it too!

1 « J'aime »

Longueuil poursuit le réaménagement du chemin de Chambly

Portail Constructo | 1 mai 2023

Longueuil poursuit le réaménagement du chemin de Chambly. Crédit : Graph Synergie

La Ville de Longueuil amorce les deux dernières phases de travaux majeurs de réfection du chemin de Chambly débutés en 2011.

Les travaux des deux dernières phases, d’une valeur de 18,8 M$, consistent en la réfection complète d’un tronçon du chemin de Chambly à proximité de la route 116, incluant le remplacement de la chaussée, des trottoirs, des feux de circulation et de l’éclairage, de même que l’implantation d’une voie réservée pour les autobus et l’ajout d’une piste cyclable bidirectionnelle. La Ville en profitera pour remplacer des équipements de gestion des eaux situés sous le chemin de Chambly et réaménager les intersections du chemin de la Savane et du boulevard Vauquelin.

Par ailleurs, la piste cyclable sur le chemin de Chambly sera complétée pour joindre le réseau cyclable déjà aménagé sur le chemin de Chambly et le boulevard Jacques-Cartier. Un nouveau lien sur le chemin de la Savane viendra quant à lui joindre la piste cyclable aménagée l’an dernier sur la rue Legault.

Finalement, l’accès à la gare Longueuil—Saint-Hubert sera amélioré pour les utilisateurs du transport en commun avec l’aménagement d’une nouvelle voie réservée pour les autobus, implantée sur le chemin de Chambly, entre le boulevard Vauquelin et la rue Patrick.

Échéancier

De juin à novembre 2023, les travaux se dérouleront d’abord à proximité du viaduc de la route 116 jusqu’au chemin de la Savane, incluant l’intersection névralgique du chemin de la Savane.

Puis, en 2024, d’avril à septembre, le dernier tronçon du chemin de Chambly sera réaménagé, du chemin de la Savane jusqu’au boulevard Vauquelin.

Source : Ville de Longueuil

4 « J'aime »

Révision des normes en matière de signalisation sur les chantiers à Montréal

Portail Constructo | 24 avril 2023

Révision des normes en matière de signalisation sur les chantiers à Montréal

Dès le mois de juin, différentes mesures de ces normes seront revues afin de limiter les répercussions des chantiers sur le réseau municipal montréalais.

Parmi les modifications apportées, notons que :

  • Les cônes orange actuels seront remplacés par d’autres modèles plus compacts et mieux adaptés aux milieux restreints et urbains;
  • Les panneaux annonçant un trottoir fermé seront plus petits;
  • Une troisième planche horizontale sera ajoutée aux barrières utilisées pour bloquer les trottoirs afin d’en améliorer la détection par les personnes non voyantes.

D’ici la fin de l’année, d’autres ajustements seront faits, dont la révision des dessins normalisés indiquant la signalisation temporaire à installer dans un chantier pour les adapter au milieu urbain. Ainsi, des catégories de vitesses inférieures à 60 kilomètres par heure seront ajoutées pour que la signalisation utilisée convienne mieux à l’emplacement des chantiers.

Dans le même sens, le recours aux glissières métalliques au lieu de cônes orange pour séparer les zones de chantiers des passages pour piétons sera évalué. De plus, il pourrait être envisagé de créer un pictogramme pour remplacer le texte indiquant un trottoir barré afin d’améliorer la compréhension des panneaux par les usagers.

Des chantiers plus attrayants

En collaboration avec la Ville de Montréal et les partenaires, le Gouvernement du Québec s’engage à revoir l’habillage des chantiers dans le centre-ville et les zones touristiques. Cette mesure permettra de rendre les lieux visuellement plus agréables pendant la période des travaux. Une cellule d’innovation sera créée dans le comité Mobilité Montréal, pour recenser les meilleures pratiques et mettre en application d’autres moyens qui permettront d’atténuer les répercussions des chantiers sur la circulation.

Source: Cabinet de la vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable

6 « J'aime »

Est-ce que ces changements de normes sont pour tous les chantiers sur le territoire de la ville?
Ou juste les chantiers publics?

1 « J'aime »

“Débutés en 2011…”

Oh my god :man_facepalming:t3::man_facepalming:t3::man_facepalming:t3:

La Ville de Montréal simplifie l’accès à son programme d’aide financière pour soutenir les commerçants affectés par des travaux majeurs

NOUVELLES FOURNIES PAR
Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif
May 15, 2023, 08:00 ET

MONTRÉAL, le 15 mai 2023 /CNW/ - Pour simplifier l’accès au soutien financier destiné aux commerces situés dans un secteur affecté par un chantier, le comité exécutif de la Ville de Montréal recommande au conseil municipal d’approuver le nouveau Programme de subvention forfaitaire destiné à fournir une subvention de 5 000 $ aux commerces situés dans un secteur affecté par un chantier municipal ou réalisé par la Société de transport de Montréal (STM). Ce geste sans précédent est posé dans le but de venir en aide à un nombre plus important de commerces et de pallier les limites de l’ancien programme.

Avec ces modifications, les commerces auront maintenant l’option d’appliquer aux deux programmes :

  1. Programme de subvention forfaitaire aux établissements situés dans un secteur affecté par des travaux majeurs;
  2. Aide financière pour les établissements situés dans un secteur affecté par des travaux majeurs.

Le nouveau programme de subvention forfaitaire s’ajoute au programme d’aide financière déjà offert et dont l’aide peut s’élever jusqu’à 40 000 $ par exercice financier admissible. La subvention de 5 000 $ qui s’ajoute à l’aide existante sera disponible dès le début d’un chantier et ne sera pas conditionnelle à des pertes de bénéfices.

Les entreprises admissibles doivent être locataires ou propriétaires de leur immeuble et être situées dans un secteur où des travaux entraînent des entraves à la circulation automobile pour une durée minimale de 6 mois.

Pour le programme d’aide financière actuel, des mesures d’allègement réglementaire importantes sont prévues pour favoriser l’accès des fonds aux commerces, en réduisant les documents demandés aux commerces et en ramenant à 6 mois la durée minimale de tous les chantiers inclus dans le programme.

La Ville cible le début de l’été 2023 pour l’entrée en vigueur de ce programme. Les propriétaires de commerces qui souhaitent être informés lorsque le programme sera en vigueur peuvent remplir ce formulaire.

Citations

« Les commerces font partie intégrante de la vitalité de nos quartiers. Notre administration a à cœur de soutenir ses commerçants pendant les travaux et c’est pourquoi il était fondamental pour notre équipe de trouver un moyen de mieux le faire. Pour continuer de les encourager et leur donner un coup de pouce pendant la période de travaux, la Ville de Montréal est fière d’annoncer la mise sur pied d’un tout nouveau programme de subvention forfaitaire de 5 000 $ ainsi que la modification du programme d’aide financière actuel. L’objectif est de simplifier la vie des commerçants, d’offrir une meilleure expérience-utilisateur aux commerces et de leur permettre d’adapter leurs pratiques d’affaires dès le début d’un chantier », a déclaré Luc Rabouin, responsable du développement économique et commercial, du savoir, de l’innovation et du design au sein du comité exécutif de la Ville de Montréal.

« Nous soulignons l’écoute et le leadership de la Ville de Montréal auprès des PME dans l’amélioration de son soutien aux commerces affectés par les travaux majeurs. Avec le nouveau programme forfaitaire, les PME affectées auront accès à une aide financière directe sans paperasse. De plus, il faut reconnaître l’amélioration du programme d’aide, qui subit un allègement administratif et un élargissement de son accès. Voilà des actions concrètes qui feront une grande différence pour les commerçants souvent désemparés et désavantagés devant les impacts des travaux routiers. Sur ce dossier, la Ville de Montréal représente un modèle pour les grandes villes canadiennes et nous espérons que plusieurs suivront cet exemple », a affirmé François Vincent, vice-président pour le Québec à la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).

« Le Conseil québécois du commerce de détail se réjouit de l’effort déployé par la Ville pour soutenir ses détaillants. L’accessibilité à un allègement financier supplémentaire et la facilitation du programme d’aide actuel sont autant de mesures qui auront un impact positif réel sur les commerces touchés par divers chantiers », a souligné Damien Silès, directeur du CQCD.

« Les sociétés de développement commercial sont satisfaites des mesures annoncées par la Ville de Montréal et destinées à faciliter l’accès aux aides financières pour les commerces affectés par des travaux majeurs. Avec une nouvelle aide forfaitaire et un processus réglementaire simplifié, ces mesures vont atténuer l’impact des travaux sur les activités commerciales et soutenir la vitalité économique des territoires », a affirmé Sébastien Ridoin, directeur général par intérim de l’Association des SDC de Montréal.


Dans les médias

https://www.journaldemontreal.com/2023/05/15/une-aide-de-5000--pour-tout-commercant-affecte-par-des-travaux-majeurs-a-montreal

5 « J'aime »

880 millions seront investis dans le colmatage des rues dans les 10 prochaines années.
Il y aurait moins de nids-de-poule maintenant que les années pré-pandémiques.

La ville possède 12 Python 5000, ces véhicules spécialisés pour boucher les nids-de-poule. Cet été, ces équipements se concentreront sur les opérations de plus grande surface.


La différence dans le colmatage par ces véhicules par rapport à la vieille technique “à la main” est assez importante d’ailleurs. les nids-de-poule que j’ai vu réparés par un “Python 5000” cet hiver tiennent encore à ce jour, des mois plus tard. Les autres… on est chanceux si ça tient quelques jours.

6 « J'aime »

Un autre article sur le sujet:

De moins en moins de nids-de-poule à Montréal

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

La Ville estime que 30 % de ses rues sont « dans un mauvais état », selon son porte-parole.

Les automobilistes ne s’en rendent peut-être pas compte, mais Montréal trouve de moins en moins de nids-de-poule sur son réseau routier. Le plus récent bilan de ses opérations de colmatage témoigne des efforts de la métropole pour améliorer l’état de ses chaussées, mais demeure cependant tributaire des conditions météo hivernales de plus en plus extrêmes.

Publié à 13h53 Mis à jour à 15h20

Éric-Pierre Champagne La Presse
(La Presse | Éric-Pierre Champagne)

Depuis le début de l’année 2023, la Ville de Montréal a réparé plus de 111 000 nids-de-poule sur son territoire, un bilan supérieur à l’année précédente, avec 96 800 nids-de-poule réparés, mais tout de même nettement en dessous de la moyenne annuelle des années 2017, 2018 et 2019 avec 176 461 trous bouchés par année.

Selon Philippe Sabourin, porte-parole de la Ville de Montréal, la hausse de 2023 par rapport à 2022 est attribuable « à un hiver particulièrement difficile ». « On a eu 30 cm de plus [de neige] que d’habitude et plus de fluctuations de température et ça, ça occasionne généralement plus de nids-de-poule », précise-t-il.

Malgré cette hausse, les chiffres indiquent clairement une tendance à la baisse, « une amélioration rendue possible grâce aux investissements dans les travaux de voirie », soutient Philippe Sabourin. Montréal a d’ailleurs adopté un plan de 880,6 millions sur 10 ans (2023-2032) dans des « programmes de planage-revêtement visant à prolonger la durée de vie utile des chaussées et éviter la prolifération des nids-de-poule ».

La Ville estime que 30 % de ses rues sont « dans un mauvais état », selon son porte-parole.

Moins de nids-de-poule signifient aussi moins de plaintes, constate la Ville. Depuis le début de l’année, Montréal a reçu 3600 plaintes pour des trous dans la chaussée alors qu’il y en a eu 5400 l’année précédente. En 2019, la Ville avait reçu 8000 plaintes à ce sujet.

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

Depuis environ 5 ans, la Ville dispose de véhicules Python 5000 qui permettent d’effectuer plus rapidement les réparations de nids-de-poule. Montréal possède quatre camions Python 5000 et recourt aux services d’un sous-traitant disposant de huit autres véhicules semblables.

Un seul conducteur au volant d’un tel véhicule peut réparer jusqu’à 300 nids-de-poule par jour. Depuis le début de l’année, six opérations de réparation ont eu lieu avec les 12 véhicules à la disposition de la Ville.

Chaque trou est aussi géolocalisé au cours de l’opération, permettant aux autorités de faire un meilleur suivi des voies qui ont été réparées. « Ça prend juste un opérateur, c’est plus sécuritaire, c’est plus rapide », signale Philippe Sabourin.

5 « J'aime »