Chantiers de construction et travaux de voirie - Discussion générale

Chronique d’Yves Boisvert

L’incompétence « conique »


PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE
Valérie Plante a promis pour être élue en 2017 d’être « la mairesse de la mobilité ».

Yves Boisvert
LA PRESSE

Le phénomène tient du miracle, mesdames et messieurs.

Publié à 5h00

Jeudi, la rue Sainte-Catherine, aussi appelée la mer Orange, s’est ouverte comme la mer Rouge devant Moïse.

Elle était étranglée par un long garrot de cônes orange depuis des mois et des mois, entre Atateken et Papineau, sans qu’on sache trop pourquoi.

Il y avait bien un petit bout de chantier ici et là. Mais sur l’essentiel du parcours, c’est-à-dire presque 10 rues, il y avait des cônes. Et des cônes. Pis encore des cônes.

Et pas de travaux pour aller dedans.

(On devrait d’ailleurs dire « cylindre orange », géométriquement parlant ; le vrai « cône orange » a presque disparu au profit de ces tubes rayés.)

Bref, la rue Sainte-Catherine Est était jusqu’à la semaine dernière comme plein, plein, plein de rues de Montréal : à moitié fermée pour rien. Pour e-rien. Si vous n’avez jamais vu ça, vous êtes présumé n’être pas venu à Montréal depuis la mort de Camillien Houde.

Pourquoi ont-ils disparu ? Parce que Valérie Plante a finalement décrété la veille que les cônes seront dorénavant installés pas plus de 24 heures avant le début d’un chantier. Et n’y resteront pas plus de 24 heures après la fin d’un chantier.

Le nombre d’années qu’il a fallu pour que cette simple, minimale, minuscule mesure de bon sens soit décrétée est en soi un condensé de notre incompétence municipale. Une incompétence qui a traversé toutes les administrations depuis qu’on s’est mis à regarder sous l’asphalte pour voir l’état pitoyable des infrastructures. Je veux dire : à peine une génération.

Le problème existait sous l’administration corrompue de Gérald Tremblay. Il a perduré sous celle de Denis Coderre. Tellement, que Valérie Plante a promis pour être élue en 2017 d’être « la mairesse de la mobilité ».

À mi-chemin dans son deuxième mandat, il était temps qu’elle commence à le montrer.

Je précise tout de suite ceci : encore plus que les cônes orange, je suis agacé par les lamentations hargneuses au sujet des cônes orange. Elles émanent souvent de gens qui n’aiment tout simplement pas Montréal, se plaignent sans arrêt de sa « saleté », et semblent ne venir en ville que pour la haïr un peu plus, confirmer qu’on ne « s’y reconnaît plus » et que « y a plus moyen de parler français ».

Je ne suis pas là.

Les mêmes gags, plaintes et hurlements au sujet des mêmes cônes nous proviennent de toutes les grandes villes canadiennes. Toronto vit son « enfer » de la construction régulièrement, comme Vancouver, etc.

En fait, toute l’Amérique du Nord est à reconstruire. La plupart des infrastructures ont été construites dans les années 1950 et 1960. Elles n’ont pas été entretenues correctement, car il est toujours plus payant de construire une nouvelle route que d’en réparer une. Le Council on Foreign Relations américain1 rapporte que l’état des infrastructures américaines était passé de D+ à C- entre 2017 et 2021. C’est mieux… mais c’est encore mauvais. Et la situation est pire qu’au Canada, d’après ces évaluations.

Montréal n’est donc pas la seule ville à faire face à une orgie de chantiers depuis 20 ans… et pour les 20 prochaines années au moins.

Il faut aussi y voir une preuve d’activité économique, pas de déclin : la plupart des chantiers qui nuisent au trafic, nous dit la Ville, sont des constructions privées.

OK, les Montréalais ont compris tout ça : il y aura des chantiers.

Le problème, c’est pas les chantiers… c’est les rues bloquées… pour PAS de chantier.

Longtemps, j’ai fantasmé de me promener en voiture avec Valérie Plante dans Montréal. Juste pour lui montrer ça : les cônes orphelins de chantier. Trop tard. Elle a finalement compris. Elle appelle ça maintenant les « chantiers fantômes ».

Car c’est une compagnie de cônes et de surveillance qui les installe, et c’en est une autre qui fait les travaux. Alors si on commande les cônes pour le 7 mai, mais que les travaux commencent trois semaines plus tard, ben… les cônes sont là.

Quelqu’un, quelque part, a compris qu’on peut coordonner l’arrivée des cônes avec le début d’un chantier. Sans doute grâce à un algorithme complexe. Ou un courriel. Va savoir.

Je veux qu’on trouve cette personne géniale et qu’une rue porte son nom.

Ah, et s’il vous plaît, ne repartez pas sur le dos des cônes la querelle chars-bicycles.

Une rue bloquée pour rien, pour e-rien, ne nuit pas seulement aux automobilistes. Elle nuit aux cyclistes. Aux piétons, qui sont encore plus en danger de se faire rouler dessus à force de trouver un trottoir « ouvert ». On a beau avoir des bus hybrides, s’ils sont pognés dans le trafic, ça n’aide ni la planète ni l’attrait du transport collectif.

Ça nuit aussi aux commerces, évidemment. À l’économie. À la réputation de cette ville autrement merveilleuse.

Mais tout ça, c’est fini, n’est-ce pas ? La Catherine s’est ouverte, on ne la fermera que pour la guérir, hein ?

Sonnez, cloches de la ville, la Loi des 24 heures est maintenant gravée dans la pierre grise de Montréal !

Alléluia, je dis.

1 Consultez le rapport du Council of Foreign Relations : « The State of U.S. Infrastructure » (en anglais)

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Par contre les cônes du MTQ dans l’entrée du tunnel Ville-Marie de la rue Cathédrale sont là pour rester…




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Sérieusement ça en est juste pitoyable. Personne du MTQ passe par là ? Personne se pose de question dans ce ministère là quand des cônes traînent ? C’est pas dans leur liste de tâches être pro-actifs ?..

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Ils ont même procréé… :open_mouth:

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Séance d’information sur le réaménagement du boulevard Lalande à Pierrefonds-Roxboro

Mercredi 12 avril 2023 de 19 h 00 à 21 h 00

L’Arrondissement de Pierrefonds-Roxboro invite les résident(es) du quartier à participer à une soirée d’information publique concernant le réaménagement à venir du boulevard Lalande, dans le cadre d’une opération de rehaussement de la sécurité routière le secteur.

Description

Conscient des enjeux de sécurité importants causés par les véhicules circulant sur ce boulevard souvent partagé avec cyclistes et piétons, l’Arrondissement de Pierrefonds-Roxboro vous présentera un nouveau concept d’aménagement du boulevard Lalande, qui prévoit notamment un changement de la circulation en sens unique sur le boulevard Lalande, entre la rue Saraguay Est et la rue Colonial.

Qu’est-ce qui sera présenté?

Un portrait global de la situation vous sera exposé, de même que le concept d’aménagement retenu qui prend en considération les impacts sur les différents usagers par rapport à la sécurité, l’accessibilité au secteur, la circulation de transit, la quiétude des résidents et l’accessibilité pour les usagers des écoles à proximité, le tout dans le but de rehausser la sécurité routière et à rendre les déplacements plus fluides et sécuritaires pour les résidents et les résidentes de votre quartier.

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J’imagine que leur excuse serait que le tunnel ferme souvent le soir pour des travaux. Mais quand même!

Sérieusement ce terrain est une dompe, je travaille en face tous les jours. J’ai fait une plainte au ministère de l’environnement pour des ordures qui traînaient depuis 3 ans. Ils sont venus ramasser finalement, il y a même un sans-abri qui vivait là!

C’est quand même dans un secteur en plein centre-ville, proche de l’ETS et de Griffintown…

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Excellent travaille de recherche qui démontre, au fil du temps, une sorte de ‘‘je m’en foutisme’’ de la part des responsables. Et malheureusement, cela n’est pas qu’un exemple unique, il se multiplie un peu partout en ville.

Mais pour être un peu juste, je dois admettre que depuis la semaine passée, beaucoup de cônes et panneaux orange ont été enlevé et un certain nettoyage a eu lieu, ce qui est une bonne chose.

Tronçon du centre-ville de Montréal 16 ans de cônes

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Selon des archives photographiques de Google Street View, des cônes traînent depuis au moins 16 ans dans la bretelle d’accès au tunnel Ville-Marie à partir de la rue Cathédrale, dans le centre-ville de Montréal.

Combien de cônes orange faut-il pour changer les ampoules d’un tunnel ? Et surtout, pendant combien de temps ? Le ministère des Transports du Québec (MTQ) laisse traîner une dizaine de balises sur un tronçon de rue du centre-ville de Montréal depuis au moins 16 ans, au grand dam de travailleurs et de commerçants du coin.

Publié à 5h00

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Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

C’est du moins ce que suggèrent les archives photographiques de Google Street View : des cônes sont visibles sur la totalité des 14 images de la bretelle d’accès au tunnel Ville-Marie à partir de la rue Cathédrale obtenues depuis que le géant du web photographie le réseau routier de Montréal, en 2007. Impossible de savoir s’ils étaient là auparavant.

Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos

« S’il fallait un exemple de comment on gère les cônes à Montréal, en voilà un », a dénoncé Glenn Castanheira, qui représente les commerçants du secteur en tant que président de Montréal Centre-Ville. Le défenseur du quartier n’en croyait pas ses yeux en voyant les images. « On est rendus là dans notre culture de gestion des cônes. »

Si le MTQ fait ça, pouvez-vous imaginer ce que fait la voirie pour l’entretien ? Ce que font les contracteurs pour leur projet ? Quand on fait la somme de tout ça, on a le résultat qu’on a aujourd’hui.

Glenn Castanheira, président de Montréal Centre-Ville

Le ministère des Transports a fait valoir que des cônes étaient effectivement entreposés en bordure de la bretelle chaque été : ils servent à en bloquer l’accès, les nuits d’été où le tunnel est fermé pour changer les 6000 ampoules au plafond.

« Par souci d’efficacité, le Ministère déplace ses balises dans son emprise hors de la route après chaque opération d’entretien, a indiqué le porte-parole Louis-André Bertrand. Cela permet aux équipes du Ministère de s’installer plus rapidement pour débuter leurs travaux et de limiter la livraison fréquente de balises sur le terrain. Les balises sont retirées à la fin de chaque saison estivale. »

Frustration

Pour Maxime Lapierre, un Montréalais qui travaille dans le secteur, ces cônes devraient être entreposés ailleurs.

« Il y a souvent des travaux autoroutiers pendant la nuit, et on sait que le tunnel Ville-Marie est en rénovations depuis plusieurs années, a-t-il reconnu. Cependant, ça ne justifie pas d’avoir des cônes orange visibles de la rue en tout temps, tous éparpillés n’importe comment, garrochés sur une bande de gazon. »

On ne verrait jamais ça dans un quartier touristique de Rome ou Athènes.

Maxime Lapierre, à propos des cônes qui traînent sur la bretelle d’accès au tunnel Ville-Marie à partir de la rue Cathédrale

En ce moment, « ça ne peut plus être considéré comme un chantier temporaire et il y a des façons plus propres et moins agaçantes de les ranger », a-t-il ajouté.

Surtout que la « saison estivale » du ministère des Transports semble particulièrement longue : les cônes étaient déjà en bordure de la bretelle le 5 avril dernier, lors du passage de La Presse, ainsi que sur des photos de Google Street View datées d’octobre et de novembre.

« Imaginez si les gens faisaient ça avec leur bac de vidanges. Les poubelles passent une fois par semaine, mais on va laisser le bac sur le bord de la rue tout le temps ? a ironisé Glenn Castanheira. Si un travailleur arrive en camion pour déplacer les cônes, il est capable de les transporter jusque-là. »

« Gestion déficiente des chantiers »

La présence des cônes orange à Montréal fait les manchettes depuis des années, érigée en symbole du manque de fluidité dans les rues la métropole.

Dans une étude, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) avance que 94 % des artères du centre-ville ont été entravées à un moment ou à un autre pendant une période d’un an chevauchant 2021 et 2022. Plus du quart des cônes orange du centre-ville sont inutiles ou abandonnés par leurs propriétaires, toujours selon l’étude.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

Michel Leblanc, président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain

Michel Leblanc, président de la CCMM, dénonçait du même coup « la gestion déficiente des chantiers dans l’espace public, une industrie de la construction trop morcelée, un empiètement systématique des chantiers privés sur la voie publique, des règlements inadaptés du ministère des Transports pour les chantiers en milieu urbain ».

Fin mars, l’administration Plante a tenu un « Sommet sur les chantiers » afin de trouver des solutions à la multiplication des cônes orange.

Parmi les solutions avancées : une interdiction d’installer des cônes plus de 12 heures avant le début d’un chantier et une obligation de les retirer moins de 12 heures après sa fin, afin de réduire la durée de leur présence dans les rues. Montréal voudrait aussi que les entrepreneurs puissent utiliser des cônes moins larges.

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C’est à penser que le journaliste de La Presse ait consulté (et “emprunté”…) ta compilation, @TurboLed. :wink:

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Je confirme, le journaliste m’a contacté en privé ici-même!

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Ce qui est plus aberrant ici, c’est que le MTQ a des parkings dans les secteurs où il pourrait laisser ses cônes. De plus, au nombre des fois qu’on ferme le tunnel pour X Y Z raisons, on pourrait par juste installer des barrières physiques permanentes ?

On le fait en région pour fermer les bretelles d’accès à la 20 lors de conditions hivernales dangereuses (3 4 fois par années). Alors pourquoi en ville on est même pas capable d’avoir des barrières, quand on a des fermetures presque d’hebdomadaire du tunnel

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Bon ça semble etre une pratique courante du MTQ :roll_eyes:

J’aime l’expression « nids de cônes » :joy:

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Enfouissement des fils électriques Une solution réaliste ?

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Lendemain de tempête de pluie verglaçante à Montréal : une branche cassée a emporté avec elle des fils électriques, le 6 avril.

L’enfouissement des fils électriques comme protection contre les pannes dues au verglas devrait être davantage envisagé au Québec, même s’il est illusoire de croire que le réseau au complet pourrait être souterrain. Explications.

Publié à 6h00

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Nicolas Bérubé
Nicolas Bérubé La Presse

100 milliards

Le premier ministre François Legault a récemment affirmé qu’il faudrait prévoir 100 milliards de dollars pour enfouir les fils électriques au Québec.

Quartiers denses

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Vue de Montréal à partir du belvédère Camillien-Houde, le 6 avril. La métropole a été fortement touchée par les récentes pannes d’électricité massives.

Pour Normand Mousseau, professeur de physique et directeur scientifique de l’Institut de l’énergie Trottier à Polytechnique Montréal, le chiffre de 100 milliards « ne représente rien » parce que « personne ne défend » cette idée. « Ce qui serait souhaitable, ce sont des enfouissements ciblés, dit-il. Par exemple, en ville ou en banlieue, dans les quartiers denses, on pourrait le faire. Ça coûte un peu plus cher, mais ça nous donnerait un réseau plus fort parce que les pannes dans ces endroits affectent beaucoup plus de monde qu’à la campagne. »

Près de 30 %

C’est la proportion des nouveaux clients d’Hydro-Québec qui sont alimentés en souterrain depuis 2008.

Source : Hydro-Québec

51

C’est le nombre de projets d’enfouissement des réseaux câblés sur des sites d’intérêt patrimonial et culturel réalisés ou entrepris dans 48 municipalités depuis l’an 2000.

Source : Hydro-Québec

Occasions ratées

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Travailleur d’Hydro-Québec au travail pour rétablir le courant après les pannes dues au récent épisode de verglas, dans le quartier Pointe-aux-Trembles

Le meilleur moment pour enfouir des fils est lorsque la rue est à refaire. Mais le manque de coordination entre les villes et les différents services fait en sorte que des occasions sont manquées, croit M. Mousseau. « Depuis une dizaine d’années, Montréal refait son aqueduc, ses égouts. On a ouvert des rues, et les coûts d’enfouissement auraient été très réduits, mais on ne l’a pas fait, parce qu’il n’y a personne qui se parle. Il serait temps que chaque fois qu’on ouvre une rue à Montréal ou ailleurs […] on le fasse. »

Protéger les arbres

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Normand Mousseau, professeur de physique et directeur scientifique de l’Institut de l’énergie Trottier à Polytechnique Montréal

La crise causée par le verglas de 2023 entraînera une hausse de l’élagage des arbres à Montréal, ce qui « défigurera la ville », croit Normand Mousseau. « Élaguer, c’est une solution à court terme. On n’enfouira pas les fils du jour au lendemain, mais il faut le faire petit à petit quand c’est possible de le faire. »

4106 kilomètres à Montréal

À Montréal, ce sont la moitié des lignes de distribution environ qui sont souterraines, ce qui représente 4106 kilomètres de lignes de distribution, selon Hydro-Québec. Dans la province, c’est le cas d’environ 11 % des lignes de distribution. « Plus coûteux qu’un réseau aérien, l’enfouissement est une décision qui appartient aux autorités municipales ou gouvernementales, et non pas au fournisseur d’électricité », note Hydro-Québec.

Réseaux intelligents

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Poteau électrique tombé sous le poids de la glace dans une rue d’Outremont, le 6 avril

Depuis 100 ans, l’électricité est passée d’un phénomène nouveau réservé à une élite à un service autour duquel toutes les facettes de la vie s’articulent. La résilience du réseau devrait refléter ce fait, croit Normand Mousseau.

« Avec les réseaux intelligents qui s’en viennent, on s’en va vers plus de production décentralisée. Les voitures électriques pourront fournir de l’électricité dans le réseau de temps en temps, ou des panneaux solaires peuvent le faire… Ces réseaux-là sont aussi une façon de réduire les risques, car s’il y a une panne localement, on peut avoir de l’électricité d’autres sources. »

Au bout du compte, ce sont les municipalités qui doivent décider de demander l’enfouissement des fils sur leur territoire dans les nouveaux quartiers, et Québec pourrait accélérer la cadence en obligeant les municipalités à le faire. « Si ça fait augmenter les coûts du branchement, ça force peut-être aussi à avoir des quartiers plus denses. Mais la densification, il y en a qui se battent contre ça aussi… »

Quand leur réponse c’est : Les cônes de nuisent à personne ou aucun commerce… ben oui pis les vidanges qui trainent partout aussi et les graffitis aussi n’empêchent personne de vivre, mais reste une nuisance

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Ce serait utile aussi lorsque l’accès au tunnel est bloqué lors d’une panne/accident. J’ai été témoin d’une fois où ils ont activé les clignotants de fermeture mais les conducteurs (qui on le sait respectent toujours bien les limites et la signalisation) entraient quand même sans regarder les feux et ils étaient obligés de reculer/faire demi-tour et c’était le chaos.

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MTQ doesn’t know these exist

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oh they do
image

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Pont Mercier:

Pont Victoria (ça prend des cônes quand même…)

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So what I’m seeing is they do use them, but they add cones anyway sometimes! Like @Dom723 said, if they’re constantly closing these highway entrances, they should install permanent barriers that can move, not temporary ugly cones

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Merci Mme la Ministre (et merci @TurboLed d’avoir soulevé le cas pour que La Presse reprenne l’histoire :wink: )

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