Chantiers de construction et travaux de voirie - Discussion générale

Alléluia!

Je suis vraiment soulagé de ne pas être seul avec cette impression. C’est lourd.

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I spoke with a past creative director of Place des Arts who worked for Quartier des spectacles, and he was saying how this work might be complex because the entire Place des Arts was electrified with fibre cables everywhere in order to allow artwork instillations. When I told him about this work that was being done he said he wasn’t surprised that the city didn’t plan these together

Gestion bordélique des chantiers Montréal sort (enfin) l’artillerie lourde


PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE | Un véhicule de l’Escouade mobilité lors d’une intervention récente sur un chantier du boulevard Saint-Laurent, dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal

Marquez bien le 12 mai prochain sur votre calendrier.

28 mars 2023 | Publié à 5h00 | MAXIME BERGERON | LA PRESSE

Ce sera le deuxième anniversaire de la « Charte des chantiers » de la Ville de Montréal.

Ce document dévoilé en grande pompe laissait miroiter des chemins ensoleillés vers des « chantiers exemplaires » et « respectueux de la collectivité locale ».

Quiconque a mis le bout du nez dans une rue de la métropole depuis deux ans connaît la suite.

Le grand vent de changement n’a pas soufflé sur Montréal.

Plutôt l’inverse.

C’est plutôt comme si un raz-de-marée avait déversé des milliers de cônes orange et de panneaux de signalisation partout sur le territoire, dans un désordre ahurissant.

L’administration Plante reconnaît que ses beaux principes édictés sur papier en 2021 n’ont pas produit les résultats escomptés. Elle sortira bientôt le bâton pour forcer les entrepreneurs de tout acabit à garder leurs chantiers en ordre. Et s’imposera du même coup une discipline beaucoup plus serrée.

Les mesures envisagées sont nombreuses, musclées et concrètes, selon mes sources. Elles seront implantées au plus tard d’ici l’automne.

Il était temps.


La Chambre de commerce du Montréal métropolitain a causé une onde de choc à la mi-janvier, en publiant une étude fracassante sur l’état des chantiers au centre-ville de Montréal1.

Le rapport révélait que 94 % des rues ont été entravées par des travaux, en tout ou en partie, au cours de la dernière année. Un constat brutal, mais nécessaire, qui semble avoir provoqué une prise de conscience collective.

La Ville dévoilera jeudi une série de mesures pour remettre de l’ordre dans la maison, dans le cadre de son « Sommet sur les chantiers ». Cet évènement réunira une centaine de participants, dont plusieurs importants entrepreneurs qui effectuent des travaux sur le territoire de la métropole.

Montréal s’attaquera à trois grandes catégories d’irritants : les cônes et panneaux orange (surabondants et hideux), l’occupation désordonnée du domaine public et la coordination déficiente entre tous les chantiers (privés, municipaux et provinciaux).

La Ville a remarqué que de nombreux entrepreneurs installent leurs cônes et autres panneaux bien avant le début officiel d’un chantier. Résultat : des bouts de rues, des trottoirs et des pistes cyclables sont souvent bloqués de façon inutile sans que personne ne sache trop pourquoi.

L’administration Plante a aussi noté qu’un nombre important de chantiers sont lancés, puis arrêtés pendant des jours, voire des semaines, sans aucune raison valable. Des chantiers « fantômes ».

Plusieurs mesures dissuasives seront mises en place pour s’attaquer à cette occupation aléatoire du domaine public.

Les agents de l’Escouade mobilité (eh oui, ils existent) seront plus nombreux et dotés de nouveaux pouvoirs, ai-je appris. Ils pourront imposer des amendes corsées en cas d’inactivité. Ils auront même la capacité de « démobiliser » les chantiers après deux avis d’infraction.

Autre nouveauté : les entrepreneurs ne pourront désormais installer leur signalisation que 12 heures avant le début d’un chantier, selon les plans actuels de la Ville. Tout devra être retiré 12 heures au plus tard après la fin des travaux.

Cette règle visera autant les promoteurs privés et leurs sous-traitants que la Commission des services électriques, Hydro, Bell, Énergir, les cols bleus… Bref, tous ceux qui sortent leurs grues et leurs marteaux-piqueurs à Montréal.


Montréal veut aussi rendre les chantiers moins laids et envahissants.

Le format (énorme) des cônes orange et leur nombre sont dictés par la règlementation provinciale. Ce qui explique qu’un petit chantier sur l’avenue de Monkland ait le même gabarit qu’un gros sur l’autoroute 15.

La Ville est en discussions avec le ministère des Transports pour revoir les normes de signalisation. Les pourparlers visent à adopter de nouvelles règles mieux adaptées à la réalité et à la vitesse de circulation plus faible des rues de la métropole. On peut penser à des cônes plus discrets et plus espacés.

L’objectif est de trouver un juste équilibre entre la protection des travailleurs de la construction et l’embellissement (ou plutôt le désenlaidissement) des chantiers. De viser une meilleure fluidité, aussi.

Selon mes sources, la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, est bien au fait du problème et travaille « à vitesse grand V » avec le Ministère pour trouver une solution, qui pourrait être annoncée dès la fin d’avril.


PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE | La ministre des Transports, Geneviève Guilbault

Quoi qu’il advienne de ces discussions, la Ville entend être beaucoup plus sévère dans la gestion des cônes orange. Il est question d’imposer l’ajout d’un code QR ou d’une micropuce à chaque cône, pour savoir quel entrepreneur l’a installé, et sévir en cas de non-respect des délais autorisés.


« Le nerf de la guerre » touchera la coordination entre tous les chantiers, qui fait gravement défaut à la Ville depuis des années.

Montréal est une courtepointe d’arrondissements dotés d’une grande autonomie. Cela peut sembler incroyable, mais ceux-ci délivrent presque automatiquement 98 % des permis d’occupation du domaine public, sans se concerter entre eux.

La Ville modifiera ses façons de faire pour centraliser toutes les informations dans une seule et même plateforme informatique, appelée AGIR. Un plan de maintien de la fluidité sur les grands axes devra obligatoirement être présenté pour que les arrondissements accordent les permis.

Quelles seront les prochaines étapes ?

Le premier pas aura lieu ce jeudi, lorsque les mesures seront annoncées dans le cadre du Sommet. L’administration entend récolter des commentaires des participants pour peaufiner l’application de certains volets de sa réforme.

L’objectif est de faire embarquer les entrepreneurs, et non de les décourager de venir faire des travaux à Montréal. De travailler en collaboration avec le secteur privé.

La Ville modifiera ensuite sa règlementation, tant au niveau central que dans les arrondissements, pour resserrer considérablement les règles d’occupation du domaine public, d’ici à l’automne prochain. Un accent majeur sera mis sur les grandes artères et le centre-ville.

Montréal accordera enfin de nouvelles ressources à son Escouade mobilité, qui ne compte que 16 employés. Ceux-ci ont fait 2073 interventions pour des entraves non autorisées l’an dernier, un nombre sans doute minime par rapport à l’ampleur réelle du problème. D’ex-inspecteurs du Bureau du taxi, aboli discrètement en décembre dernier, se grefferont à l’équipe.

Tout cela est très prometteur.

Mais comme c’est souvent le cas avec l’immense machine bureaucratique qu’est la Ville de Montréal, il est loin d’être acquis que cette volonté se traduira en résultats concrets sur le terrain. L’administration devra garder le cap malgré les critiques et les obstacles qui s’annoncent nombreux.

Valérie Plante s’est présentée comme la « mairesse de la mobilité »… en 2017. Elle et ses troupes auront une occasion en or de tenir (enfin) cette vieille promesse électorale.

Lisez l’étude de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain

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S’il vous plaît oui! Il est plus que temps. La situation actuelle est absurde

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Pourquoi juste en automne ? L’urgence c’était il y a 5ans…

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Reportage au Téléjournal 18h sur le Sommet sur la gestion des chantiers qui aura lieu demain

Montréal : changer la ville avec un sommet sur les chantiers

Avec les cônes abandonnés et les rues fermées, il n’est pas toujours facile de circuler dans les rues de Montréal.

Un sommet sur la gestion des chantiers aura lieu jeudi (30 mars 2023).

Le reportage de Mathieu Prost

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Ils font un sommet pour changer les choses. Je comprends que c’est une étape nécessaire pour régler le tout.

Mais en même temps, ce n’est pas comme si Montréal était le seul endroit au monde où des chantiers existent. C’est comme si on voulait chercher une solution distincte à un problème commun simplement parce qu’on se croit distinct.

On verra si ce sommet changera quelque-chose. Je ne retiens pas mon souffle.

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Communiqué de la Ville

Sommet sur les chantiers - Montréal mobilise ses partenaires pour améliorer concrètement la gestion des chantiers

30 mars 2023

Montréal, le 30 mars 2023 - Soucieuse de mobiliser l’ensemble de ses partenaires envers l’amélioration concrète de la gestion des chantiers, la Ville de Montréal présente des solutions ambitieuses pour améliorer leur coordination, limiter les impacts de l’occupation du domaine public et réduire la signalisation superflue sur l’ensemble du territoire.

Au cours de ses travaux préparatoires au Sommet sur les chantiers, la Ville de Montréal a documenté les principaux enjeux présents sur son territoire pour lesquels elle propose des mesures concrètes. Une attention particulière est portée au centre-ville, aux grandes artères et à certains secteurs névralgiques.

Regroupant une centaine de personnes, dont des donneurs d’ouvrage, des promoteurs immobiliers, des entrepreneurs, des représentants de la société civile, des experts et des représentants de la Ville, le Sommet est l’occasion pour la Ville de présenter les solutions qu’elle entend mettre en place dès 2023 et dans les années à venir. Les discussions et les solutions proposées dans le cadre du Sommet permettront d’ajuster ces mesures.

Mettre un frein aux irritants liés aux entraves à la circulation

Bien que le nombre de chantiers à Montréal témoigne du dynamisme économique de la métropole, la Ville propose une série d’actions pour limiter les entraves inutiles à la circulation et assurer la sécurité des déplacements sur le territoire :

  • Alors que plusieurs chantiers se mettent en place bien avant le début réel des travaux et sont démontés plusieurs jours après la fin de ceux-ci, la Ville de Montréal propose qu’un délai maximal de 12 heures soit fixé pour l’installation et le démontage de la signalisation des chantiers. Cette mesure vise à réduire considérablement les chantiers fantômes et libérer plus rapidement la voie publique et les trottoirs occupés ;
  • Bien que des raisons valables puissent justifier la suspension temporaire d’un chantier, la Ville propose d’octroyer des pouvoirs supplémentaires à son Escouade mobilité afin de démobiliser les chantiers inactifs et retirer les permis d’occupation du domaine public après deux avis d’inactivité non justifiés ;
  • Pour faire respecter ces mesures, la Ville de Montréal propose d’augmenter la valeur des constats d’infraction émis par l’Escouade mobilité. Les montants seront déterminés ultérieurement, au terme du Sommet sur les chantiers.

Assurer une meilleure coordination des chantiers

La Ville dispose de la plateforme AGIR (Assistant à la gestion des interventions dans la rue), un outil de gestion interne qui regroupe notamment tous les permis d’occupation du domaine public émis par les arrondissements, quel que soit l’entrepreneur ou le donneur d’ouvrage, ainsi que l’ensemble des entraves liées aux chantiers. Elle permet aussi la planification à long terme des futurs chantiers. Les informations des partenaires, tels que la CSEM, la STM et les RTU, y sont également consignées grâce à l’intégration des données provenant de l’application Info-RTU. Sa création et son déploiement se sont réalisés sur plusieurs années et sa bonification se fait en continu.

  • La Ville de Montréal exigera dorénavant un plan de maintien de la circulation comme condition à l’obtention d’un permis sur les artères prioritaires. Ce plan devra comprendre l’espace occupé et les détours anticipés. Il fera l’objet d’une analyse par la Ville avant l’émission du permis ;
  • Reconnaissant que les arrondissements disposent d’une fine connaissance de leur territoire et sont responsables de l’émission des permis d’occupation du domaine public, la Ville de Montréal propose de mobiliser l’expertise de son service central des infrastructures du réseau routier, le SIRR, en amont de l’octroi des permis qui touchent le centre-ville, les grandes artères et les secteurs névralgiques. De cette façon, les professionnels disposant de la vision d’ensemble de la circulation et des entraves routières pourront s’assurer d’une meilleure coordination et d’un impact minimal sur l’ensemble du réseau.

Diminuer le nombre et la taille des cônes oranges et préserver l’esthétisme des rues de la métropole

La Ville de Montréal est consciente que le nombre, la taille et la couleur des cônes et des autres outils de signalisation affectent la qualité de l’environnement urbain montréalais. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’Escouade mobilité sillonne, depuis 2018, tout le territoire montréalais et a procédé à plus de 92 000 interventions depuis sa mise en place, en 2018. Tout en assurant la sécurité des travailleurs et de la population, la Ville de Montréal est en discussion avec le ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec (MTMD) afin d’adapter certaines normes du Tome V de Signalisation routière à la réalité urbaine de la métropole.

  • Assurer, en collaboration avec le MTMD, le remplacement des cônes par des bollards de plus petite taille ou tout autre dispositif de signalisation sécuritaire ;
  • Réduire, en collaboration avec le MTMD, le nombre de cônes nécessaires lors d’entraves en milieu urbain ;
  • Il est également envisagé d’identifier les équipements de signalisation, incluant les cônes oranges, par une puce ou un code QR, pour permettre d’en retrouver le propriétaire et faciliter la récupération du matériel oublié ou abandonné ;
  • Dans un souci de propreté et pour pouvoir facilement identifier les chantiers, il sera également demandé d’installer des bâches ou bannières sur Ies clôtures des chantiers d’importance.

« Notre administration a fait ses devoirs et présente à ses partenaires des solutions concrètes pour améliorer la gestion des chantiers sur l’ensemble du territoire. Nous sommes fiers des mesures ambitieuses présentées ce matin, qui sont le résultat d’un travail de longue haleine, que nous menons depuis notre arrivée en poste, en 2017. L’industrie de la construction est essentielle au dynamisme économique du Québec et les chantiers permettent la mise à niveau de nos infrastructures pour répondre aux besoins d’aujourd’hui. Nous voulons collaborer avec l’ensemble de nos partenaires et des donneurs d’ouvrage pour préserver ce dynamisme, tout en limitant au maximum les irritants que nous avons identifiés et qui relèvent d’une responsabilité collective », a déclaré la responsable des infrastructures, des immeubles et du maintien des actifs au comité exécutif de la Ville de Montréal, Émilie Thuillier.

« Nous saluons les mesures concrètes proposées aujourd’hui par la Ville de Montréal particulièrement en ce qui a trait à l’adaptation des normes du MTQ à la réalité de la métropole ainsi qu’au rehaussement de la fluidité et à la sécurité des déplacements. Nous sommes d’avis que le plan d’action annoncé aujourd’hui, lequel accorde une attention particulière au secteur névralgique du centre-ville, réduira l’impact négatif des chantiers sur son attractivité et sa compétitivité », a ajouté le directeur général de la Société de développement commercial Montréal centre-ville, Glenn Castanheira.

« Tourisme Montréal salue la mobilisation de la Ville ainsi que de l’ensemble des partenaires publics et privés afin de mettre un frein à l’épidémie de cônes abandonnés dans la métropole. C’est un enjeu qui nous préoccupe depuis plusieurs années. Nous sommes satisfaits des solutions proposées dans le cadre du Sommet qui, nous voulons le croire, auront un impact réel et rapide », affirme le président-directeur général de Tourisme Montréal, Yves Lalumière.

Dans le cadre du Sommet sur les chantiers, la mobilisation des partenaires, associations, entrepreneurs privés et paliers gouvernementaux est essentielle à la mise en place d’actions concrètes pour assurer la fluidité des déplacements et une meilleure planification et gestion des chantiers. La Ville de Montréal invite les participants à proposer des idées, des pistes de solutions, et à discuter de celles avancées par la Ville et des changements à court terme qui pourront être mis en place.

Soulignons que ces mesures sont le résultat d’une série d’actions mises en place depuis 2017 par la Ville de Montréal, dont la Charte montréalaise des chantiers, adoptée en 2021.

À propos de l’Escouade mobilité

  • 23 561 interventions en 2022
  • 929 interventions pour la Sécurité aux abords des écoles
  • 7 841 interventions pour le transport collectif
  • 10 784 interventions dans les corridors piétons
  • 5 841 interventions sur les pistes cyclables
  • 8 325 interventions pour des cas d’obstruction
  • 2 073 interventions pour des entrave non autorisées
  • 91 % des situations réglées en 24 h
  • 5 957 constats d’infraction donnés
  • 3 122 balises et panneaux de signalisation ramassés

Exemples de catégories faisant l’objet de ces constats d’infraction:

  • 2 080 constats pour l’obstruction des voies de circulation
  • 1 480 constats pour l’obstruction des voies réservées aux autobus
  • 728 constats pour l’obstruction des pistes cyclables
  • 302 constats pour le non respect de passages piétons
  • 568 constats pour des occupations non conformes
  • 355 constats pour non respect des arrêts d’autobus
  • 226 constats pour la signalisation non conforme

https://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,42657625&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=34930

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J’ai entendu des échos du sommet. Il semble que ça s’est vraiment bien passé. Il y avait une bonne collaboration entre tous les partenaires pour améliorer les choses

Un sommet pour améliorer la gestion des chantiers

Mis à jour le 31 mars 2023
Temps de lecture : 2 min

Comment peut-on réduire les impacts des chantiers sur les activités économiques et sur le quotidien de la population? Le Sommet sur les chantiers vise à mobiliser tous les acteurs impliqués dans la réalisation de travaux d’infrastructure pour trouver des pistes de solution.

À Montréal, seulement 30 % des travaux dans nos rues sont réalisés par la Ville et ses arrondissements. Alors que 70 % sont réalisés par d’autres organismes et entreprises privées.

En mars dernier, une centaine de personnes dont des représentants de la Ville, de la société civile (ex. association de piétons, de camionneurs, cyclistes, commerçants, etc), des experts dans le domaine, des promoteurs immobiliers, des propriétaires et des entrepreneurs se sont réunis pour parler de la gestion des chantiers.

L’objectif : s’entendre pour trouver des actions concertées et innovantes afin d’améliorer la mobilité et l’accès aux commerces et institutions.

Pistes de solutions avancées lors du sommet

Un comité de suivi sera formé pour assurer la mise en place d’une série de pistes de solutions discutées lors du sommet.

Dès 2023

  • La Ville assurera une surveillance accrue afin que :
    • les éléments de signalisation soient installés et retirés 24 h avant et après le début et la fin du chantier.
    • l’habillage de chantier soit nettoyé et réparé tout au long du chantier.
  • Les ressources et les plages de surveillance de l’Escouade mobilité seront bonifiées.

À moyen terme

  • Élargir l’accès à la plateforme informatique géolocalisée AGIR à tous les partenaires afin d’avoir une programmation plus complète.
  • Mettre en place de nouvelles exigences pour les permis d’occupation sur les grands axes de mobilité.
  • Se doter de mécanismes pour intervenir sur les chantiers inactifs, par exemple en forçant leur démobilisation.
  • Revoir la question de la facturation des permis et des amendes.
  • Donner plus de pouvoir à l’Escouade mobilité.
  • Réviser en continu des outils de communication en collaboration avec les partenaires.

Captation vidéo

Regardez les mots d’ouverture et de fermeture du Sommet.

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Je me dois de féliciter 2 inspecteurs de la ville que j’ai rencontré par hasard ce matin près des rues Robert-Bourassa et William. Alors que j’allais appeler le 311 concertant plusieurs panneaux et cônes oranges éparpillés un peu partout sur le trottoir et la chaussée, je vois deux inspecteurs sur le site d’un chantier, je vais donc les aborder pour leur demander d’appeler une équipe pour venir ramasser les panneaux. Ils m’ont dit que ce n’était pas possible car des travaux étaient sur le point de commencer à cet endroit. Par contre, ils étaient d’accords pour dire que le site était bordélique et ont donc eux-mêmes déplacés les panneaux afin de mettre un peu d’ordre et de libérer l’espace. J’en ai profité pour leur donner un petit coup de main.

Si c’était toujours comme cela, ca serait beaucoup plus efficace que des grands sommets à tous les 2 ans pour discuter et palabrer. Être sur le terrain et passer à l’action de suite, c’est souvent ce qui manque à la ville.

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Danger d’effondrement d’un édifice Sainte-Catherine bloquée pour une semaine au centre-ville

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

La rue Sainte-Catherine est fermée entre l’avenue McGill College et le boulevard Robert-Bourassa, parce qu’un édifice menace de s’effondrer.

Un tronçon de la rue Sainte-Catherine est fermé pour au moins une semaine en raison du risque d’effondrement d’un bâtiment historique.

Mis à jour hier à 20h30

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Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

Les véhicules ne peuvent plus circuler sur le tronçon de l’artère commerciale situé entre le boulevard Robert-Bourassa et l’avenue McGill College, en plein cœur du centre-ville.

C’est le risque d’effondrement de l’édifice Jaeger (situé 682, rue Sainte-Catherine Ouest) qui entraîne cette fermeture, ont confirmé le gestionnaire de l’immeuble et la Ville de Montréal. Les deux bâtiments voisins – dont le Club Super Sexe – ont brûlé dans un gigantesque incendie en 2021.

La façade latérale de l’édifice Jaeger, à découvert pour la première fois depuis des décennies, menace maintenant de s’effondrer. L’immeuble avait lui aussi été endommagé par le feu, mais tenait toujours debout.

« Le bâtiment a des problèmes structurels que nous avons constatés avec nos conseillers en structure au début de la semaine. Nous avons entamé certaines démarches pour protéger le domaine public et pour protéger le public aussi », a dit André Jude, qui gère le bâtiment, en entrevue téléphonique.

« Nous avons agrandi la zone de sécurité aujourd’hui avec la Ville. Il y a d’autres protections qui vont être montées ce soir [vendredi] », a-t-il continué.

En début de soirée, la Ville de Montréal a indiqué que la fermeture durerait au moins « une semaine ». « Pour faciliter l’accès aux commerces, le trottoir du côté nord demeure accessible », a indiqué le relationniste municipal Gonzalo Nunez, par courriel. L’arrondissement a mandaté un ingénieur indépendant afin de déterminer les actions rapides qui devront être mises en place pour assurer la réouverture de la rue Sainte-Catherine et la sécurité du public.

M. Nunez a ajouté que ce sont les fonctionnaires de l’arrondissement de Ville-Marie (qui suivent « de près » l’état de cet immeuble) « qui ont demandé au propriétaire de fournir un rapport d’ingénieurs ».

« Inacceptable »

Par la voix de leur porte-parole, les commerçants du centre-ville ont exprimé leur colère face à cette situation. « On se désole de la situation qui est très préoccupante. On espère que tant les propriétaires que la Ville pourront sécuriser les lieux le plus rapidement possible pour réouvrir l’artère », a déclaré Glenn Castanheira, de Montréal Centre-Ville. « Passer […] une semaine avec une rue Sainte-Catherine bloquée, c’est inacceptable. » Sur les réseaux sociaux, il a ajouté que l’immeuble en cause était « négligé ».

Selon Héritage Montréal, l’édifice Jaeger possède une « magnifique façade néo-gothique en terra-cotta vitrifié de 1914 méconnue et mal entretenue ». « Le bâtiment est vacant depuis quelques années. Il est visiblement en défaut d’entretien. En mars 2023, des éléments de maçonnerie se détachent du bâtiment », ajoute le groupe sur sa plateforme.

André Jude assure que le bâtiment était dans un état « acceptable » jusqu’à l’incendie criminel. « Le bâtiment date du XiXe siècle, avec des modifications effectuées par des précédents propriétaires au début du XXe siècle », a-t-il dit.

Le 682, rue Sainte-Catherine Ouest appartient à une compagnie à numéro propriété du milliardaire Ben Ashkenazy, magnat new-yorkais de l’immobilier.

« Avec un portfolio de plus de 100 bâtiments évalués ensemble à 12 milliards, Ashkenazy Acquisition a un historique de performance supérieur en matière d’achat et de gestion d’actifs premium », indique son site internet. L’entreprise possède notamment le Forum de Montréal, avec des investisseurs locaux.

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eh ben, c’est intéressant. Encore un édifice patrimonial qui a été massacré…

Du retard dans le remplacement des conduites d’eau en plomb à Montréal


Les nombreux trous sur une rue où l’on doit remplacer les tuyaux en plomb.
PHOTO : RADIO-CANADA

Radio-Canada
Publié à 20 h 04

Montréal a du mal à tenir le rythme pour le remplacement des conduites d’eau en plomb. Tellement que l’objectif de rendre tout le réseau de distribution sans plomb d’ici 2032 est maintenant inatteignable.

Malgré les nombreux contrats octroyés et la multiplication des chantiers, l’échéancier ne cesse de s’allonger. La cadence annuelle promise n’est pas atteinte.

La Ville de Montréal compte remplacer cette année 3500 des quelque 50 000 entrées d’eau en plomb dans les immeubles de son territoire bâtis avant 1970.

À ce rythme, l’opération ne sera pas achevée avant 2036, soit quatre ans plus tard que prévu et 30 ans après l’identification du problème.

Manque de communication

Une opération de remplacement a lieu ces jours-ci rue Boyer, dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie.

Une résidente de cette rue, Candide Proulx, n’a toutefois su à quel moment se feraient les travaux devant chez elle que lorsqu’elle a appelé le service 311.

On m’a dit : “Ah oui, on ferme votre rue la semaine prochaine pour deux mois”. Je n’avais eu aucune communication. Il y a eu un cafouillage sur le fait que ce soit la Ville ou l’entrepreneur qui doit communiquer avec moi. La Ville m’a dit que c’est l’entrepreneur qui devrait communiquer avec nous, alors qu’il me semble que c’est la Ville qui devrait faire cela, raconte Mme Proulx.

Candide Proulx n’a jamais reçu le pichet promis pour filtrer son eau en attendant les travaux.

Un entrepreneur rencontré par Radio-Canada rue Boyer affirme que la tâche de remplacement est délicate en raison des problèmes qui peuvent retarder le travail comme des bris de tuyaux, ou encore la présence des réseaux d’électricité et de gaz.

Plus à l’est, dans le quartier Tétreaultville, une autre résidente, Deborah Crawley, dit pour sa part utiliser son pichet tous les jours depuis 2020, moment où on lui a annoncé les prochains travaux.


Exemple de conduite dont les contribuables devront payer le remplacement.
PHOTO : RADIO-CANADA

Le porte-parole de l’opposition officielle en matière d’infrastructures, Alan DeSousa, presse l’administration Plante d’accélérer la cadence.

On a une obligation de rassurer du monde pour qu’ils puissent avoir une assurance que ça va être fait dans un délai assez rapide. Deuxièmement, on doit aussi avoir une prévisibilité pour leur permettre d’accumuler l’argent pour faire les travaux à un moment donné, explique-t-il.

Car si la Ville doit remplacer la partie privée des conduites d’eau en plomb, la facture reviendra aux propriétaires. Elle sera plus ou moins élevée, selon la longueur des conduites, et sera envoyée l’année suivant les travaux.

Le plomb dans l’eau présente surtout un risque pour les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes, selon la Direction régionale de santé publique de Montréal.

Si on se dit que ça va prendre plus de 10 ans, c’est vraiment dommage pour les gens qui sont plus préoccupés, peut-être, ou qui ont des jeunes enfants, commente Candide Proulx.

Avec les informations de Mathieu Prost et de Benoît Chapdelaine

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Chronique d’Yves Boisvert

L’incompétence « conique »


PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE
Valérie Plante a promis pour être élue en 2017 d’être « la mairesse de la mobilité ».

Yves Boisvert
LA PRESSE

Le phénomène tient du miracle, mesdames et messieurs.

Publié à 5h00

Jeudi, la rue Sainte-Catherine, aussi appelée la mer Orange, s’est ouverte comme la mer Rouge devant Moïse.

Elle était étranglée par un long garrot de cônes orange depuis des mois et des mois, entre Atateken et Papineau, sans qu’on sache trop pourquoi.

Il y avait bien un petit bout de chantier ici et là. Mais sur l’essentiel du parcours, c’est-à-dire presque 10 rues, il y avait des cônes. Et des cônes. Pis encore des cônes.

Et pas de travaux pour aller dedans.

(On devrait d’ailleurs dire « cylindre orange », géométriquement parlant ; le vrai « cône orange » a presque disparu au profit de ces tubes rayés.)

Bref, la rue Sainte-Catherine Est était jusqu’à la semaine dernière comme plein, plein, plein de rues de Montréal : à moitié fermée pour rien. Pour e-rien. Si vous n’avez jamais vu ça, vous êtes présumé n’être pas venu à Montréal depuis la mort de Camillien Houde.

Pourquoi ont-ils disparu ? Parce que Valérie Plante a finalement décrété la veille que les cônes seront dorénavant installés pas plus de 24 heures avant le début d’un chantier. Et n’y resteront pas plus de 24 heures après la fin d’un chantier.

Le nombre d’années qu’il a fallu pour que cette simple, minimale, minuscule mesure de bon sens soit décrétée est en soi un condensé de notre incompétence municipale. Une incompétence qui a traversé toutes les administrations depuis qu’on s’est mis à regarder sous l’asphalte pour voir l’état pitoyable des infrastructures. Je veux dire : à peine une génération.

Le problème existait sous l’administration corrompue de Gérald Tremblay. Il a perduré sous celle de Denis Coderre. Tellement, que Valérie Plante a promis pour être élue en 2017 d’être « la mairesse de la mobilité ».

À mi-chemin dans son deuxième mandat, il était temps qu’elle commence à le montrer.

Je précise tout de suite ceci : encore plus que les cônes orange, je suis agacé par les lamentations hargneuses au sujet des cônes orange. Elles émanent souvent de gens qui n’aiment tout simplement pas Montréal, se plaignent sans arrêt de sa « saleté », et semblent ne venir en ville que pour la haïr un peu plus, confirmer qu’on ne « s’y reconnaît plus » et que « y a plus moyen de parler français ».

Je ne suis pas là.

Les mêmes gags, plaintes et hurlements au sujet des mêmes cônes nous proviennent de toutes les grandes villes canadiennes. Toronto vit son « enfer » de la construction régulièrement, comme Vancouver, etc.

En fait, toute l’Amérique du Nord est à reconstruire. La plupart des infrastructures ont été construites dans les années 1950 et 1960. Elles n’ont pas été entretenues correctement, car il est toujours plus payant de construire une nouvelle route que d’en réparer une. Le Council on Foreign Relations américain1 rapporte que l’état des infrastructures américaines était passé de D+ à C- entre 2017 et 2021. C’est mieux… mais c’est encore mauvais. Et la situation est pire qu’au Canada, d’après ces évaluations.

Montréal n’est donc pas la seule ville à faire face à une orgie de chantiers depuis 20 ans… et pour les 20 prochaines années au moins.

Il faut aussi y voir une preuve d’activité économique, pas de déclin : la plupart des chantiers qui nuisent au trafic, nous dit la Ville, sont des constructions privées.

OK, les Montréalais ont compris tout ça : il y aura des chantiers.

Le problème, c’est pas les chantiers… c’est les rues bloquées… pour PAS de chantier.

Longtemps, j’ai fantasmé de me promener en voiture avec Valérie Plante dans Montréal. Juste pour lui montrer ça : les cônes orphelins de chantier. Trop tard. Elle a finalement compris. Elle appelle ça maintenant les « chantiers fantômes ».

Car c’est une compagnie de cônes et de surveillance qui les installe, et c’en est une autre qui fait les travaux. Alors si on commande les cônes pour le 7 mai, mais que les travaux commencent trois semaines plus tard, ben… les cônes sont là.

Quelqu’un, quelque part, a compris qu’on peut coordonner l’arrivée des cônes avec le début d’un chantier. Sans doute grâce à un algorithme complexe. Ou un courriel. Va savoir.

Je veux qu’on trouve cette personne géniale et qu’une rue porte son nom.

Ah, et s’il vous plaît, ne repartez pas sur le dos des cônes la querelle chars-bicycles.

Une rue bloquée pour rien, pour e-rien, ne nuit pas seulement aux automobilistes. Elle nuit aux cyclistes. Aux piétons, qui sont encore plus en danger de se faire rouler dessus à force de trouver un trottoir « ouvert ». On a beau avoir des bus hybrides, s’ils sont pognés dans le trafic, ça n’aide ni la planète ni l’attrait du transport collectif.

Ça nuit aussi aux commerces, évidemment. À l’économie. À la réputation de cette ville autrement merveilleuse.

Mais tout ça, c’est fini, n’est-ce pas ? La Catherine s’est ouverte, on ne la fermera que pour la guérir, hein ?

Sonnez, cloches de la ville, la Loi des 24 heures est maintenant gravée dans la pierre grise de Montréal !

Alléluia, je dis.

1 Consultez le rapport du Council of Foreign Relations : « The State of U.S. Infrastructure » (en anglais)

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Par contre les cônes du MTQ dans l’entrée du tunnel Ville-Marie de la rue Cathédrale sont là pour rester…




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Sérieusement ça en est juste pitoyable. Personne du MTQ passe par là ? Personne se pose de question dans ce ministère là quand des cônes traînent ? C’est pas dans leur liste de tâches être pro-actifs ?..

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Ils ont même procréé… :open_mouth:

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Séance d’information sur le réaménagement du boulevard Lalande à Pierrefonds-Roxboro

Mercredi 12 avril 2023 de 19 h 00 à 21 h 00

L’Arrondissement de Pierrefonds-Roxboro invite les résident(es) du quartier à participer à une soirée d’information publique concernant le réaménagement à venir du boulevard Lalande, dans le cadre d’une opération de rehaussement de la sécurité routière le secteur.

Description

Conscient des enjeux de sécurité importants causés par les véhicules circulant sur ce boulevard souvent partagé avec cyclistes et piétons, l’Arrondissement de Pierrefonds-Roxboro vous présentera un nouveau concept d’aménagement du boulevard Lalande, qui prévoit notamment un changement de la circulation en sens unique sur le boulevard Lalande, entre la rue Saraguay Est et la rue Colonial.

Qu’est-ce qui sera présenté?

Un portrait global de la situation vous sera exposé, de même que le concept d’aménagement retenu qui prend en considération les impacts sur les différents usagers par rapport à la sécurité, l’accessibilité au secteur, la circulation de transit, la quiétude des résidents et l’accessibilité pour les usagers des écoles à proximité, le tout dans le but de rehausser la sécurité routière et à rendre les déplacements plus fluides et sécuritaires pour les résidents et les résidentes de votre quartier.

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J’imagine que leur excuse serait que le tunnel ferme souvent le soir pour des travaux. Mais quand même!

Sérieusement ce terrain est une dompe, je travaille en face tous les jours. J’ai fait une plainte au ministère de l’environnement pour des ordures qui traînaient depuis 3 ans. Ils sont venus ramasser finalement, il y a même un sans-abri qui vivait là!

C’est quand même dans un secteur en plein centre-ville, proche de l’ETS et de Griffintown…

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Excellent travaille de recherche qui démontre, au fil du temps, une sorte de ‘‘je m’en foutisme’’ de la part des responsables. Et malheureusement, cela n’est pas qu’un exemple unique, il se multiplie un peu partout en ville.

Mais pour être un peu juste, je dois admettre que depuis la semaine passée, beaucoup de cônes et panneaux orange ont été enlevé et un certain nettoyage a eu lieu, ce qui est une bonne chose.