Ce ne sont pas de bonnes nouvelles, puisque ces banques agiront de leur propre chef, sans véritable transparence ni direction commune. Il sera d’ailleurs beaucoup plus difficile pour les médias d’obtenir de l’information pertinente et assurer la population que tout le monde (incluant les banques) fait des efforts réels pour contrer les changements climatiques.
Elles suivent les grandes banques américaines. Depuis deux-trois semaines, JPMorgn, Morgan Stanley, Goldman et Wells Fargo ont quitté l’alliance en prévision des conséquences de Trump, mais je comprends moins la raison pour les banques canadiennes de suivre cette tendance.
Il y a quand même (pour le moment) des obligations réglementaires spécifiques aux risques climatiques à respecter pour les banques canadiennes :
Le plan de Trump n’est même pas encore appliqué que notre incroyable ministre de l’environnement est déjà prêt à être plus permissif en matière de restriction, tandis que ce devrait être le contraire pour compenser l’augmentation d’émissions de CO2 américain.
Résumé
Arrivée de Trump: Québec pourrait ajuster son plan climat
Par Stéphane Blais, La Presse Canadienne
21 janvier 2025 à 15h16
Le ministre de l’Environnement Benoit Charette a déclaré que le Plan pour une économie verte, qui devrait être mis à jour dans les prochains mois, «va tenir compte de la nouvelle donne politique» et devra être «ajusté». (Spencer Colby/Archives La Presse Canadienne)
Le Plan pour une économie verte, qui inclut les politiques d’électrification et de lutte contre les changements climatiques du Québec, pourrait être ajusté en raison des décisions du nouveau président américain.
C’est ce qu’a laissé entendre le ministre de l’Environnement provincial lors d’une mêlée de presse à Saint-Sauveur, mardi.
«Nous, on ne veut pas pénaliser l’économie québécoise. Donc, si jamais il devait y avoir des tarifs importants imposés aux entreprises, aux industries québécoises, on ne viendra pas en rajouter une couche avec des contraintes environnementales supplémentaires», a indiqué Benoit Charette.
Le ministre a ajouté que le Plan pour une économie verte, qui devrait être mis à jour dans les prochains mois, «va tenir compte de la nouvelle donne politique» et devra être «ajusté», sans préciser quelle serait la nature de ces ajustements.
Benoit Charette s’est également inquiété que l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, qui devrait être provoquée par les nouvelles orientations politiques américaines, risque «d’annuler les efforts des autres» car «les GES n’ont pas de frontière».
Donald Trump a signé plusieurs décrets, lundi, qui sont de nature à freiner les efforts de décarbonation de l’administration précédente.
Le nouveau président, qui a déjà qualifié les changements climatiques de canulars, a promis d’augmenter la production de gaz et de pétrole, d’éliminer les appuis aux achats de véhicules électriques, de démanteler les politiques environnementales inscrites dans la loi sur la réduction de l’inflation et de sortir le pays de l’Accord de Paris sur le climat, entre autres mesures.
Accord de Paris
À propos du retrait des États-Unis de l’Accord de Paris, le ministre Charette a rappelé que le président américain «avait fait la même chose lors de son premier mandat» et que ça n’a pas «empêché certains États américains de continuer leurs actions».
Toutefois, a ajouté le ministre Charette, «si des joueurs importants se retirent de l’Accord de Paris, ça peut avoir un impact au niveau des émissions mondiales».
Le marché du carbone
Le ministre Benoit Charette a également indiqué que le recul des Américains en matière de lutte au changement climatique ainsi que la possible disparition de la tarification carbone pour les particuliers au Canada ne remettent pas en question la pertinence de la bourse du carbone, le système de plafonnement et d’échange de droits d’émission de GES auquel participent le Québec et la Californie.
«La bourse du carbone a déjà survécu à un mandat Trump et survécu aussi à différents gouvernements au niveau fédéral», a rappelé Benoit Charette, en ajoutant que «c’est une bourse qui performe bien et qui favorise le développement économique au niveau québécois».
Selon le plus récent inventaire des GES de la province, en date de 2022, le Québec a diminué ses émissions de 19 % par rapport aux niveaux de 1990.
Toujours selon l’inventaire publié par le gouvernement, une réduction de12 % des GES est attribuable au marché du carbone.
À l’image du Québec depuis 2013, la Californie gère un programme de plafonnement et d’échange d’émissions de gaz à effet de serre depuis 2012. Ces deux marchés ont été liés le 1er janvier 2014.
La science nous dit qu’il faut plus de lutte aux changements climatiques et non pas moins. Ça va nous permettre de faire des gains, indique Alain Webster. Si on recule en climat, ça va nous coûter plus cher en alimentation. Ça va nous coûter collectivement plus cher dans tous les cas. Et c’est faux de prétendre, par exemple, que d’abolir les stratégies de tarification [pour le climat] permet de faire des gains économiques. »
Avec la collaboration de Tommy Chouinard, La Presse
En agissant ainsi Bloomberg permet de protéger une partie de la participation américaine dans les conférences internationales. Cependant Trump a décidé d’aller à l’encontre des mesures concernant les changements climatiques et c’est là que ça fera vraiment mal pour au moins 4 ans.
L’association « Bloomberg Philanthropies et d’autres bailleurs de fonds américains pour le climat veilleront à ce que les États-Unis respectent leurs obligations mondiales en matière de climat à la suite de l’intention du gouvernement fédéral de se retirer de l’accord de Paris pour la deuxième fois », a assuré l’homme d’affaires dans un communiqué.
Même si le financement gouvernemental reste essentiel à notre mission, des contributions comme celle-ci sont vitales pour permettre au secrétariat de l’ONU sur le changement climatique d’aider les pays à respecter leurs engagements dans le cadre de l’accord de Paris », a salué le chef de l’ONU Climat, Simon Stiell.
À l’annonce en 2017 du premier retrait américain des États-Unis, Michael Bloomberg s’était engagé à verser jusqu’à 15 millions de dollars pour financer l’ONU Climat et avait lancé, avec l’ancien gouverneur de Californie Jerry Brown, l’initiative America’s Pledge qui rassemble autorités locales et entreprises américaines engagées pour le climat.
« Le généreux don de Mike Bloomberg permettra au monde de conserver une enceinte vitale pour coopérer sur le défi fondamental de notre époque, qu’aucun pays ne peut résoudre seul ou se permettre d’ignorer », a réagi Laurence Tubiana, une architecte de l’accord de Paris, qui aura dix ans cette année. LP
C’est fou comme on est dirigés par une bande de vendus sans colonne.
La proposition, introduite par deux législateurs démocrates, affirme que l’industrie pétrolière a intentionnellement trompé le public sur les risques des combustibles fossiles sur le changement climatique, qui ont maintenant intensifié les tempêtes et les incendies de forêt et causé des milliards de dollars de dégâts en Californie.
De telles catastrophes ont également conduit le marché de l’assurance de l’État à une crise où les compagnies augmentent les tarifs, limitent la couverture ou se retirent complètement des régions susceptibles d’être touchées par les incendies de forêt et d’autres catastrophes naturelles, ont indiqué les partisans du projet de loi.
En vertu de la loi de l’État, les entreprises de services publics sont responsables des dommages si leurs équipements déclenchent un incendie de forêt. La même idée devrait s’appliquer aux compagnies pétrolières et gazières « pour leur contribution massive à ces incendies provoqués par le changement climatique », a avancé Robert Herrell, directeur général de la Consumer Federation of California.
Si le projet de loi est approuvé, la Californie serait le premier État du pays à autoriser de telles poursuites, selon l’auteur du projet de loi.
… ## Enjeu de taille
Étant donné que les changements climatiques ont – et auront – un impact sur l’ensemble des activités, l’enjeu est de taille, concède Mme Bourgeois. « Le message que j’aimerais envoyer aux entreprises, c’est que c’est financièrement bénéfique d’entamer une démarche d’adaptation », dit-elle.
Elle rappelle une statistique de l’Institut climatique du Canada reprise dans l’étude : chaque dollar investi en adaptation générerait au Canada entre 13 $ et 15 $ de bénéfices. La démarche d’adaptation, détaille l’étude, est un processus continu qui vise à revoir régulièrement non seulement les risques, mais aussi les mesures pour s’y adapter.
« Évidemment, tout ça peut varier d’une entreprise à l’autre, mais l’idée est de rappeler que l’adaptation n’est plus une option pour limiter les risques et bénéficier de nouvelles opportunités d’affaires », poursuit-elle.
Alors que trois dirigeants sur quatre (76 %) se disent préoccupés par l’impact des phénomènes climatiques sur leur entreprise, seulement 10 % affirment avoir un plan d’adaptation structuré et 24 % se déclarent en voie d’en élaborer un.
Très bon article sur le sujet:
En cause, explique-t-il, la consommation énergétique mondiale qui « augmente et continuera d’augmenter », avec une « majeure partie de l’énergie provenant encore des combustibles fossiles », principaux émetteurs de gaz à effets de serre.
En plus de cette transition énergétique trop lente, le scientifique et son équipe pointent dans leur étude « un manque de réalisme dans l’évaluation du climat », estimant que ce dernier est plus sensible aux émissions de gaz à effet de serre que ce qui est envisagé aujourd’hui.
Politiques laxistes »
Les gouvernements ont des « politiques laxistes » en matière d’aménagement du territoire, dénonce l’Institut, un organisme de bienfaisance qui se définit comme non partisan et indépendant. Si rien ne change, « il pourrait se construire, d’ici 2030, plus de 530 000 logements dans des zones à très grand risque d’inondations, et plus de 220 000 dans des municipalités exposées à des risques élevés d’incendies de forêt », ont calculé ses chercheurs, en utilisant des modèles de risque. Les programmes gouvernementaux d’aide aux sinistrés peuvent aussi « avoir l’effet pervers d’encourager la construction résidentielle dans les zones à haut risque », signale l’Institut.
Information désuète…
Comment la région arctique, où il n’y a pratiquement aucune activité humaine, peut-elle émettre du carbone ?
Il faut savoir que les sols de la région arctique boréale, le pergélisol, contiennent près de la moitié des stocks de carbone terrestre sur la planète, rappelle l’étude menée par une équipe de chercheurs internationaux. Ce carbone est relâché au fur et à mesure que la région se réchauffe, provoquant le dégel du pergélisol. « La libération de ce carbone du sol dans l’atmosphère sous forme de CO2 pourrait considérablement exacerber le changement climatique », écrivent les auteurs de l’étude.
L’Arctique devient donc de plus en plus vert ?
Ainsi, le verdissement de l’Arctique n’est pas une bonne nouvelle.
Y a-t-il d’autres exemples de puits de carbone qui deviennent des zones émettrices de CO2 ?
Le gouvernement estime que chaque dollar investi dans l’adaptation climatique « permet d’économiser entre 13 $ et 15 $ en coûts futurs liés au rétablissement après catastrophes et aux dommages causés aux infrastructures ».
La présidente de la FCM, Rebecca Bligh, a écrit que « ces subventions visent à donner aux municipalités les outils dont elles ont besoin pour diriger en toute confiance et créer des collectivités plus fortes et qui s’adaptent mieux » aux changements climatiques.
« Alors que les changements climatiques entraînent des évènements météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents partout au pays, les municipalités sont en première ligne pour aider leurs résidents, à assurer leur sécurité et à soutenir leur rétablissement » et « les investissements d’aujourd’hui représentent une étape cruciale pour soutenir les initiatives locales qui contribueront à bâtir des communautés plus sûres et plus résilientes pour les générations à venir », a indiqué le ministre Steven Guilbeault.
Exit tous les efforts au niveau mondial pour limiter les changements climatiques. Trump a décidé que nous retournerons définitivement à l’ère des énergies fossiles, en propulsant la planète entière vers un dangereux réchauffement climatique, dont les conséquences dévastatrices pour l’ensemble de la planète seront multipliées de façon exponentielle.