Changements climatiques

L’analyse montre qu’entre 2014 et 2023 pendant les mois de décembre, de janvier et de février, les jours où les températures ont été inférieures au point de congélation dans plusieurs métropoles canadiennes ont été moins nombreux, comparativement à un monde sans réchauffement climatique.

Vancouver, la ville la plus touchée

Vancouver serait la ville canadienne qui perd le plus de journées avec des températures inférieures à 0 °C au Canada, avec 19 jours de gel par année de moins.

Toronto suit dans la liste, avec 13 jours de moins, puis Montréal, avec 6 jours de moins.

Un phénomène mondial

Climate Central a analysé les températures dans 901 villes et 123 pays.

Kristina Dahl a été étonnée de constater l’ampleur du phénomène dans l’hémisphère Nord. Environ un tiers [des 123 pays] ont perdu une semaine de jours d’hiver au cours de cette période de 10 ans par rapport à ce qu’ils auraient connu en l’absence de changement climatique.

Un dossier en deux articles dans La Presse sur les répercussions des changements climatiques sur les activités de glisse

Patinoire de quartier traditionnelle | Patineurs cherchent glace

La saison froide est plus courte, plus imprévisible. La patinoire traditionnelle de quartier, symbole des joies de l’hiver québécois, est appelée à disparaître du paysage, lentement mais sûrement. À la rescousse : les surfaces réfrigérées. Mais ce ne sera plus jamais pareil.

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Un plan qui augmenterait les GES

Si le plan de lutte au changement climatique repose sur « l’abondance énergétique, alors on parle d’une augmentation des gaz à effet de serre (GES) », selon Jean Philippe Sapinski, professeur d’études de l’environnement à l’Université de Moncton.

« Je n’ai jamais entendu Pierre Poilievre ou son entourage parler de réduction des gaz à effet de serre », a-t-il ajouté, en soulignant que la déclaration du chef fait abstraction d’un élément essentiel à la lutte au changement climatique : réduire notre dépendance au pétrole.

En 2022, les secteurs de l’exploitation pétrolière et gazière et des transports ont été les plus importants émetteurs de GES au Canada, contribuant respectivement à 31 % et 22 % des émissions totales.On se rappelle que l’ancien chef Erin O’Toole (en mars 2021) avait demandé un vote pour que le Parti conservateur reconnaisse la réalité du changement climatique » et « les conservateurs avaient voté contre », alors « on parle d’un parti qui est profondément dans le déni climatique », a affirmé le professeur de l’Université de Moncton.

Cette action est de la plus haut importance, car si les jeunes gagnent leur point de vue cela pourrait obliger d’autres provinces et même le pays à prendre résolument le virage environnemental pour diminuer sérieusement nos émissions carbones.


…Bien que la Cour n’entende qu’une fraction des cas qu’elle est appelée à examiner, les avocats de l’Ontario affirment que cette affaire porte sur une question non résolue d’intérêt national.

« Cet appel proposé demanderait à cette Cour de déterminer, pour la première fois, si et dans quelle mesure la Charte canadienne des droits et libertés impose des obligations aux gouvernements canadiens de lutter contre le changement climatique », peut-on lire dans la demande d’autorisation d’appel de l’Ontario.

L’affaire a été portée par sept jeunes qui soutiennent que l’objectif réduit d’émissions de gaz à effet de serre de l’Ontario viole la Charte.

Ils allèguent que l’objectif viole leur droit à la vie en partie en laissant l’Ontario à des niveaux dangereusement élevés d’émissions qui réchauffent la planète et en les discriminant en tant que jeunes qui subiront le poids des impacts.

Difficile de détourner le regard et de prétendre que le climat n’est pas bouleversé quand l’actualité se charge de nous rappeler que les ouragans, les sécheresses et les records de chaleur se sont encore une fois succédé cette année. Dans l’ombre de ces nouvelles, de bons coups et des avancées en environnement ont pu passer sous le radar. Radio-Canada a déniché 10 histoires qui ont illuminé 2024.

Sarah Bauer s’est réveillée dans une maison qui tremblait. Elle pensait qu’un tremblement de terre avait peut-être frappé près de chez elle à Torrance, un village qui compte de nombreux chalets en Ontario.

Mais lorsqu’elle a regardé dehors, elle a qu’un arbre massif s’était effondré sur son allée sous le poids de la neige qui s’accumulait rapidement, emportant dans sa chute une ligne électrique.

« C’était effrayant », a-t-elle témoigné.

La tempête qui a frappé certaines parties du centre de l’Ontario fin novembre et début décembre a été la plus importante de mémoire récente, selon les météorologues, déversant 140 centimètres de neige sur Gravenhurst, une ville située juste au sud de Torrance.

Une autre vague de neige intense d’effet de lac a frappé les régions au large du lac Huron cette semaine, et d’autres bourrasques sont attendues en fin de semaine.

Les régions au large des Grands Lacs sont habituées à de fortes chutes de neige, ce qui leur a valu le titre de « ceinture de neige » de l’Ontario.

Vers une intensification…

Les changements climatiques font partie des causes principales de ces incendies géants qui sont devenus les plus menaçants de l’histoire de la Californie. Étant donné l’ampleur du désastre, sa vitesse de propagation et les forces limitées qui les combattent. Il semble que ce sera un des plus destructeurs et de surcroit le plus coûteux en assurances aux USA.

Pendant ce temps les Républicains continuent à nier les évidences et à ignorer l’accélération des catastrophes, qui pourtant n’ont jamais été aussi nombreuses dans l’histoire de ce pays, depuis quelques années déjà. Alors au lieu d’agir pour diminuer l’extraction des énergies fossiles, Trump à promis d’en augmenter l’exploitation afin d’enrichir le pays par encore plus de ventes au pays et à l’international.

Pourtant c’est la planète entière qui encaissera les coups et les générations futures qui en souffriront pour longtemps. :grimacing: :grimacing: :grimacing:

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Plusieurs foyers aux portes de la Cité des anges

Vers 21 h 30 mercredi, six foyers étaient actifs dans le comté de Los Angeles. Les deux principaux, Palisades Fire et Eaton Fire, avaient déjà ravagé respectivement 6400 hectares et près de 4300 hectares. Deux autres foyers actifs étaient également signalés dans la région, dans les comtés de Riverside et de Ventura. Tous ces incendies se sont déclenchés mardi ou mercredi. Un seul commençait tout juste à être maîtrisé (à 30 %), selon les données les plus récentes du Département des forêts et de la protection contre les incendies de Californie (CAL FIRE).

Chloé Bourquin, La Presse

Sur le site de la BBC, des cartes montrant la vitesse de propagation de l’incendie des Palisades dans la région de Los Angeles

The map above shows how rapidly the Palisades fire spread, intensifying in a matter of hours. At just after 14:00 on Tuesday it covered 772 acres and within four hours it had approximately tripled in size.

Sur Bluesky, il y a une courte vidéo qui montre la force des vents qui envoient des tisons à plusieurs mètres plus loin engendrant ainsi de nouveaux foyers d’incendies.

En 2024, la température moyenne de la planète a été de +1,6°C par rapport à l’ère pré-industrielle

Dossier en 4 articles dans La Presse

Réchauffement climatique | +1,5 °C : nous y sommes

Le réchauffement planétaire a pour la première fois dépassé le seuil de 1,5 °C en 2024, confirment les grandes agences climatiques du monde. Un rappel qu’il faut accélérer l’action climatique, disent les experts, qui voient néanmoins de bonnes raisons d’être optimistes, malgré un déluge d’évènements extrêmes.


Maintenant que l’année 2024 est derrière nous, c’est l’heure des bilans climatiques.

À l’échelle mondiale, la température a atteint un nouveau sommet. Dans les prochains jours, plusieurs instituts climatologiques vont annoncer leur évaluation du réchauffement planétaire, calculé à partir de l’ensemble des stations météo sur Terre. Déjà, on sait que la hausse sera d’environ 1,5 °C par rapport aux températures préindustrielles.

Et à Montréal ? Selon les données d’Environnement Canada, l’année 2024 aura été 3,9 °C plus chaude que la moyenne historique de la métropole.

Les deux dernières années ont dépassé en moyenne la limite de 1,5 °C de réchauffement fixée par l’Accord de Paris, signe d’une hausse des températures continue et inédite dans l’histoire moderne, a annoncé vendredi l’observatoire européen Copernicus.

Comme pressenti depuis des mois, et désormais confirmé par l’ensemble des températures jusqu’au 31 décembre, 2024 a bel et bien été l’année la plus chaude jamais enregistrée depuis le début des statistiques en 1850, a confirmé le Service changement climatique (C3S) de Copernicus.

2025 ne s’annonce pas record, mais l’Office météorologique britannique a pour sa part prévenu que l’année devrait être l’une des trois plus chaudes enregistrées sur la planète.

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Ces observations ne mentent pas et ne sont pas des prévisions, mais bien des valeurs confirmées constatées un peu partout en temps réel sur la planète. Par ailleurs elles sont de sources sûres et très variées, exprimées par des équipes de scientifiques éprouvées et hautement crédibles. Quant à ceux qui nient ces évidences, c’est pas pur opportunisme qu’ils le font, afin de protéger leurs propres richesses personnelles et continuer à les faire croitre, quoi qu’il arrive.

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Résumé

La saison de motoneige se fait attendre

Par Nicolas T. Parent, La Voix de l’Est

12 janvier 2025 à 04h00

Dans la région, la saison débute normalement à la mi-janvier. (Jocelyn Riendeau/Archives Le Soleil)

Les adeptes de motoneiges et de véhicules tout-terrain devront patienter encore avant de sillonner un vaste réseau de sentiers. Dans les Cantons-de-l’Est, on espère la chute d’une bonne bordée de neige qui permettrait aux dameuses de bien faire le travail.


C’est la réalité depuis environ une dizaine d’années. La saison commence habituellement à la mi-janvier. Dans la région qui nous concerne, la neige n’est pas encore suffisante pour entamer les travaux dans les sentiers. La température évolutive et les vents s’ajoutent aux conditions défavorables.

«Le vent a lancé le couvert blanc un peu partout. La neige est tellement folle qu’elle a rempli quelques fossés et sous-bois. Et beaucoup de champs sont carrément sur la terre. Sur notre territoire et chez nos voisins. À Cowansville, Farnham, Saint-Hyacinthe… nous sommes tous dans la même situation», affirme Jean-Maurice Saumier, président du Club des motoneigistes du corridor permanent.



Certains segments de sentiers sont fonctionnels, mais un club ne peut pas œuvrer dans ces conditions. On mise sur la sécurité des usagers et sur le respect des propriétaires privés. La machinerie est sortie et les chemins sont bien nettoyés. Les responsables n’attendent que les précipitations pour actionner les grosses dameuses et les traîneaux.

«Dans le meilleur des mondes, on parle d’un 30 cm de neige. On pourrait faire quelque chose de bien avec une bordée de 20 cm. Une neige avec un minimum d’humidité pour s’assurer qu’elle reste collée au sol.»

— Jean-Maurice Saumier, président du Club des motoneigistes du corridor permanent

On nous confirme que les changements climatiques ont changé la donne. La saison de motoneige a été lancée en décembre pour se terminer à la fin mars, à une époque pas si lointaine. À présent, on ferme les livres au début mars, voire même en février.
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En outre, on rappelle que la saison dernière a été inexistante avec la pluie et les températures bien trop clémentes. Une première expérience du genre pour M. Saumier, qui préside le club depuis 25 ans. Il se passionne pour les loisirs motorisés depuis la tendre enfance, témoin des aléas et changements au sein de l’industrie qui le concerne dès le milieu des années 1970.

«La dernière fois que nous avons commencé en décembre? Je dirais il y a une quinzaine d’années! C’est les changements climatiques. Il neige, puis vient un redoux pour quelques jours. On perd tout, on recommence à zéro.»

— Jean-Maurice Saumier, à propos des conséquences des changements climatiques

Jean-Maurice Saumier est président du Club des motoneigistes du corridor permanent, responsable de près de 300 km de pistes sur le territoire de la Montérégie et de l’Estrie. (Archives La Voix de l’Est)

Les experts du «peu de neige»

À l’échelle du Québec, la saison accuse un retard d’environ deux semaines depuis quatre ans.

«Certains clubs ont commencé à ouvrir les sentiers, notamment dans le coin de Valcourt. J’ai vu qu’on a publié certaines photos dans le coin de Saint-Hyacinthe. Sans faire de miracle. Les bonnes quantités de précipitations doivent être au rendez-vous. Et le froid doit rester», mentionne d’entrée de jeu Stéphane Desroches, directeur général de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ).

On nous explique que certaines régions de la province ont obtenu une bonne quantité de neige avant la période des Fêtes. Des clubs ont donc sorti les surfaceuses pour créer un fond assez dur. La pluie et les redoux ont suivi, sans toutefois compromettre l’ouverture de sentiers avec le peu d’accumulations.



Oui, les changements climatiques entrent en ligne de compte. Mais avec six ou huit pouces de neige, on peut toujours pratiquer son loisir motorisé dans certains secteurs du Québec.

«On retrouve des experts dans le domaine en Estrie et en Montérégie! On peut écraser les labours pour créer une surface lisse à l’image d’une belle autoroute asphaltée. Avec quelques pouces de neige, on se retrouve avec un petit plateau sécuritaire pour les motoneigistes. Cependant, à d’autres endroits, on a besoin de quelques pieds de neige au sol», ajoute le directeur général.

On peut faire des miracles avec les surfaceuses. Aussi, les experts peuvent créer des passages dans les milieux humides sans endommager la flore, sans créer d’érosion, souligne M. Desroches. Ce dernier est d’avis que le monde de la motoneige a bien évolué au niveau des connaissances et des pratiques depuis les cinq dernières décennies. Le tout pour offrir un service rapide aux membres.

«Beaucoup de clubs vont travailler cette fin de semaine. Ça nous prend de la neige, mais les bénévoles bossent fort! Il faut faire attention, respecter les propriétaires des terrains. C’est le message que l’on souhaite partager aux usagers.»

— Stéphane Desroches, directeur général de la FCMQ

Certains secteurs sont accessibles en ce moment, mais la neige doit être au rendez-vous pour étendre davantage le réseau provincial. Dans les circonstances, Stéphane Desroches appelle les usagers à la prudence, au respect des propriétaires, règlements et droits de passage. (FCMQ)

Le membership en baisse

La FCMQ constate une baisse de son membership. Son directeur général affirme que tout s’est bien déroulé au niveau des ventes l’année dernière, mais la saison a été catastrophique sur le terrain.

«La création d’une pré-prévente a été somme toute bénéfique pour nous, mais on s’est attendu à une baisse évaluée à 5 %. Finalement, elle est d’environ 10 % cette année. Si la saison vient avec la neige espérée, la situation pourrait bien se redresser à travers la province. Nous avons observé une hausse des ventes, et battu des records dans les trois dernières années pour les droits d’accès journaliers.»



La saison dernière, en date du 9 décembre 2023, la FCMQ a atteint les 91 000 droits d’accès vendus. À pareille date en 2024, l’organisme en a compté 81 000.

— Selon les chiffres fournis par la FCMQ

Son de cloche similaire pour le Club des motoneigistes du corridor permanent, qui observe une baisse de membership avec les aléas de la saison dernière.

«L’économie entre en ligne de compte, tout est maintenant plus dispendieux. Nous avons une centaine de membres de moins cette année, soit environ 400 au total. En retournant en arrière, on a compté sur environ 650, voire 700 membres, il y a une quinzaine d’années. Les hivers que l’on connaît maintenant n’aident pas», confirme le président Jean-Maurice Saumier.

Somme toute, on espère que les précipitations seront au rendez-vous dans les prochains jours. (Archives La Voix de l’Est)