Canada Malting - +9 étages

Projet de redéveloppement du terrain et des bâtiments de l’ancienne usine de la Canada Malting, situés sur les berges du canal Lachine.

Alors que le promoteur souhaite y réaliser un projet mixte comptant près de 240 unités résidentielles, le milieu communautaire à travers le collectif À nous la Malting propose un projet collectif comptant près de 200 logements.

Informations

Nom: La Malterie
Emplacement: 500, rue Saint-Rémi/5022, rue Saint-Ambroise
Lots au cadastre : 1 573 561 et 1 573 562
Hauteur: Jusqu’à 49 mètres - Possiblement plus de 9 étages pour certains bâtiments
Architecte: Fischer Rasmussen Whitefield Architects (FRW Architects)
Promoteur: Renwick Development
Début et fin de la construction:
Autres informations:

  • Projet évalué à 120 M$
  • 240 unités résidentielles, dont 65 seront de nature communautaire
  • Bâtiment multifonctionnel comprendrait notamment des ateliers d’artistes, des logements familiaux, une épicerie et un centre d’éducation pour enfants autistes, tout en conservant la valeur patrimoniale du site

Sources des informations:

Autres images

CanadaMalting1

CanadaMalting2

Plan d'ensemble


PROPOSITION COMMUNAUTAIRE

À nous la Malting -

Nom: NOM DU PROJET
Emplacement: 500 Rue Saint-Rémi
Hauteur: HAUTEUR EN MÈTRES ET ÉTAGES
Architecte: Monument Architecture
Promoteur: ** collectif À nous la Malting**
Début et fin de la construction:
Dates importantes:

  • 2013: Mobilisation des citoyens contre un projet de 700 condominiums de luxe proposé sur le site de La Malting. Pétition de 2000 signatures.
  • 2014: Début du processus de consultation des citoyens.
  • 2017: Fondation du collectif
  • 2017: Le maire du Sud-Ouest, Benoit Dorais, s’engage à voter pour la mise en réserve du terrain de la Canada Malting.
  • 2019: Soutien financier de Centraide qui permet la réalisation du plan d’affaire du projet 100% communautaire.
  • 2020: Présentation du projet

Autres informations:

  • Projet évalué à 45 M$
  • 200 unités locatives, des résidences pour personnes âgées, une garderie, des jardins communautaires ainsi qu’une cour intérieure où pourraient s’installer un marché, un café-coop et des événements.
  • Projet de logements, de production alimentaire, de valorisation du patrimoine et d’espaces locatifs, alors que les silos de béton seraient transformés en centre de données informatiques.

Sources des informations:

Autres images

Plan d'ensemble

5 « J'aime »

Présentation du plan d’affaire pour À nous la Malting mardi prochain (20 avril 2021)

MARDI DE 18 H 00 EDT À 19 H 30 EDT
Présentation du plan d’affaires - Projet 100 % communautaire pour la Canada Malting

Any new news here? Glenn works in the Plante Administration now so I have no idea if this is on track.

Juste pour précision, Glenn ne travaille pas pour l’administration Plante, il est directeur général de Montréal centre-ville.

Merci!

Dans le registre des lobbyistes. 50 000$ à 100 000$ de contreparties, c’est pas rien.
image

1 « J'aime »

La chronique de Mario Girard ce matin parle de la Malting. Il y a un nouveau rendu d’un projet nommé La Malterie

[…]

Depuis 2016, Noam Schnitzer, président de Renwick Development, défend un audacieux projet de transformation de la Canada Malting, cette ancienne usine située à Saint-Henri qui a fourni en malt pendant des décennies des entreprises comme Dow, Seagram, Labatt et Molson.


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
La Canada Malting, à Saint-Henri, et sa maison rose

À l’abandon depuis 1985, le site est la propriété de Steven Quon. Les bâtisses et les silos, qui sont un repaire pour les amateurs d’exploration urbaine, sont devenus célèbres ces dernières années grâce à la présence de la mystérieuse petite maison rose érigée au sommet d’une tour.

Au fil des rencontres avec l’arrondissement du Sud-Ouest, la Ville et d’ardents défenseurs du patrimoine, le projet, appelé La Malterie, s’est transformé. Il prend aujourd’hui la forme de 165 logements familiaux écoénergétiques, une soixantaine de logements sociaux, 65 ateliers d’artistes, des espaces collaboratifs, des bureaux, une zone commerciale, une zone d’agriculture urbaine, un parc public, de même qu’un centre d’éducation pour enfants autistes.

Le promoteur souhaite également conclure une entente avec Parcs Canada afin d’obtenir un accès direct aux pistes cyclables qui longent le canal de Lachine.


PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE LA MALTERIE
La Malterie, projet de transformation de la Canada Malting, cette ancienne usine située à Saint-Henri

Les plans de ce projet, maintenant évalué à 120 millions, ont été élaborés par la firme Fischer, Rasmussen, Whitefield Architectes. « La Canada Malting a longtemps joué un rôle important dans ce quartier, dit Noam Schnitzer, fondateur de Renwick Development. Il est grand temps qu’elle joue un nouveau rôle pour la collectivité. Et je veux démontrer que le secteur privé peut faire ça. »

Noam Schnitzer, qui n’en est pas à son premier projet immobilier réalisé à partir d’un site patrimonial (Gillette Lofts, Southam Lofts), fait face à de gigantesques défis : celui de décontaminer le site et de restaurer des bâtiments devenus très fragiles, dont certains silos en terre cuite.

Il y a une détérioration très avancée qui nécessite une intervention immédiate. Plus le temps passe, plus on risque de perdre des éléments importants du site.

— Noam Schnitzer, fondateur de Renwick Development

Le projet « avance bien », selon le promoteur. Une offre d’achat a été acceptée, et malgré « quelques complications avec le vendeur », Noam Schnitzer est persuadé qu’il pourra mettre la main sur ce site qui a toujours une vocation industrielle et commerciale. Un dézonage sera donc nécessaire.

Le concept de Renwick Development fait face à celui du collectif À nous la Malting ! Ce projet communautaire, évalué à 42 millions, rassemblerait du logement social, de même qu’un pôle alimentaire qui graviterait autour de l’agriculture urbaine.

Ce concept serait financé par des subventions et des prêts provenant des secteurs public et privé. À cela s’ajoutent des revenus réalisés par la location des logements et des espaces commerciaux.

Les membres du collectif sont très critiques face au projet de Renwick Development, qui, selon eux, ne répond pas aux critères fixés par l’arrondissement. Noam Schnitzer prétend au contraire que le projet de La Malterie répond à toutes les attentes. Le collectif aimerait que la Ville obtienne une mise en réserve du site, ce qui leur assurerait un droit acquis sur le terrain et les bâtiments.

« Le maire de l’arrondissement du Sud-Ouest, Benoit Dorais, refuse de le faire, dit Shannon Franssen, coordonnatrice du collectif. Et la mairesse Valérie Plante demeure molle. Ça nous déçoit. Pour nous, tout cela est mystérieux. »

1 « J'aime »

Le site Web du projet a plusieurs rendus





21 « J'aime »

They need to build this, as long as some affordable buildings can be made into this, it should absolutely get approved.

6 « J'aime »

En plissant les yeux on peut voir jusqu’au Solar

3 « J'aime »

Attention du risque de te faire une entorse du pli des yeux ! :laughing:
La grue à gauche serait l’édifice à coté du pont SDC sur Marie-Victorin.
Solar serait encore plus vers la gauche, il me semble…

1 « J'aime »

Le voila je pense
solar

1 « J'aime »

Une bataille pour l’avenir de la Canada Malting se dessine


Jacques Nadeau,Le Devoir
À nous la Malting a occupé le terrain le week-end dernier.

Marco Fortier
30 août 2023
Société

Une lutte déterminante pour l’accès au logement est en train de se jouer en bordure du canal de Lachine, à l’ombre de l’imposant bâtiment de la Canada Malting. Selon ce que Le Devoir a appris, cet immeuble emblématique de Montréal, qui attire les regards avec sa petite cabane rose érigée sur le toit, est convoité par deux promoteurs immobiliers et par un collectif de citoyens.

Encore un immeuble en copropriété ou des logements abordables ? Le débat fait rage dans le quartier Saint-Henri, où des centaines d’appartements en copropriété ont été construits au cours des dernières années, forçant autant de résidents à revenus modestes à se reloger en périphérie.

« Si la Malting est transformée en condos, c’est la mort du quartier au profit du marché », dit en soupirant Catherine Fontaine, organisatrice communautaire au P.O.P.I.R. – Comité logement.

Elle donne un coup de main au collectif À nous la Malting, qui a occupé le terrain situé en bordure du canal de Lachine le week-end dernier. Les militants ont planté des tentes, ont organisé des conférences et ont distribué des dépliants à l’ombre de l’ancienne usine plus que centenaire et abandonnée depuis près de 25 ans.

En pleine crise du logement, les citoyens insistent pour que ce vaste complexe industriel soit converti en logements sociaux et en d’autres espaces entièrement communautaires. L’ancienne usine abriterait notamment une serre, un centre de la petite enfance, un musée d’histoire populaire, des commerces de proximité et des centaines de logements abordables.

« On n’a pas le luxe de se priver d’un projet à 100 % communautaire. Regarde le canal, c’est partout du condo à 100 % privé », souligne David Grant-Poitras, chercheur en sociologie à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), en montrant du doigt les immeubles en copropriété qui ont poussé le long du cours d’eau.

Le collectif À nous la Malting s’inspire du Bâtiment 7, un projet semblable qui a vu le jour dans un ancien secteur industriel de Pointe-Saint-Charles, de l’autre côté du canal de Lachine.

Un bâtiment convoité

Ce groupe de citoyens n’est pas seul à convoiter l’immeuble désaffecté : deux promoteurs se disputent le bâtiment. L’entrepreneur Noam Schnitzer, de Renwick Development, a déposé en octobre 2015 une offre d’achat de 5,5 millions de dollars pour l’ancienne usine. La vente était conditionnelle à une série de conditions pouvant s’échelonner sur quatre années, y compris des inspections.

Un autre promoteur, Les Placements Luc Poirier, a fait une deuxième offre de 7,7 millions un peu moins de trois ans plus tard, en juin 2018. Le propriétaire de l’immeuble, Quanta Holdings, a accepté l’offre de M. Poirier en affirmant que Renwick n’avait pas rempli toutes les conditions de la vente.

Dans une décision du 19 décembre 2022, la juge Gabrielle Brochu, de la Cour supérieure, a donné le feu vert à la transaction avec Renwick Development. Le promoteur Luc Poirier a fait appel du jugement. Une audition est prévue au mois de novembre en Cour d’appel. Au moment où ces lignes étaient écrites, l’entrepreneur et son avocat n’avaient pas donné suite à notre demande d’entrevue.

Engagement social

Joint par Le Devoir, Noam Schnitzer, fondateur de Renwick, a dit être convaincu que son projet pourra se concrétiser. Il s’engage à ce qu’entre 25 % et 27 % des unités soient des logements sociaux ou abordables « gérés par un organisme à but non lucratif qui représente la communauté ».

« Il ne fait aucun doute qu’il y aura des logements sociaux », répond le promoteur quand on lui fait remarquer que plus de neuf entrepreneurs sur dix paient une pénalité financière plutôt que d’inclure des logements sociaux ou abordables dans leurs projets comme le demande le règlement à Montréal. Un atelier d’artistes, un local d’accompagnement pour les personnes autistes et des espaces collaboratifs et événementiels font aussi partie du projet de Renwick.

Noam Schnitzer prévient qu’il faut avoir les reins solides pour relancer le bâtiment industriel de plus d’un siècle et déserté depuis près de trois décennies. Une partie de l’immeuble sera démolie ; il faut aussi décontaminer le site.

Le critère de l’acceptabilité

Le zonage actuel interdit la construction résidentielle dans ce secteur, souligne Julie Bélanger, directrice de cabinet du maire de l’arrondissement du Sud-Ouest, Benoit Dorais. L’administration municipale tient à ce qu’un éventuel projet immobilier dans la Canada Malting passe le test de l’acceptabilité sociale. Aucun des projets proposés depuis 10 ans ne répond entièrement aux critères de l’arrondissement, précise-t-elle.

Le cabinet de Benoit Dorais estime d’ailleurs que la proposition du collectif À nous la Malting comporte des limites : il manque entre autres un chargé de projet et des précisions au plan d’affaires, y compris en matière de financement.

« Il faut que le gouvernement Legault soit là pour appuyer financièrement des initiatives comme À nous la Malting. Le quartier Saint-Henri a beaucoup plus besoin de logements sociaux que de condos », insiste de son côté le député solidaire Guillaume Cliche-Rivard.

1 « J'aime »

C’est surtout ça qui me fait douter du succès du collectif. Il faut un projet 100% communautaire dans le quartier, mais est-ce que ça doit être la Malting?

Il y a un nouveau mandat de lobbyisme récent pour le site.

Le mandat est par Développements Renwick.

Démarches en vue d’obtenir un permis de construction en vertu de l’article 89 de la charte de la Ville de Montréal afin d’obtenir l’autorisation pour la restauration et la transformation du site de l’ancienne usine de Canada Malting

Contrepartie reçue ou à recevoir pour l’exercice des activités de lobbyisme

De 10 000 $ à 50 000 $

Lien vers le mandat

On peut supposer que la vente s’est finalement fait à ce développeur, il y avait un litige avec Luc Poirier il y a quelques mois?

Il y a une décision de la Cour d’appel qui a été faite le 15 janvier 2024. La Cour d’appel a rejeté deux requêtes de Luc Poirier

Placements Luc Poirier c. 9343-0254 Québec inc.

En gros, il me semble que le propriétaire actuel ait accepté deux offres d’achat en même temps, une de Luc Poirier et une autre de Renwick. Renwick avait eu gain de cause dans la cour de 1re instance

La partie demanderesse (Les Placements Luc Poirier inc.) poursuit la partie défenderesse et demanderesse reconventionnelle (Quonta) en passation de titre d’un immeuble et en dommages-intérêts. Son recours se fonde sur une promesse d’achat de « deuxième position », un droit de premier refus ayant été concédé à une première promettante-acheteuse, soit la partie intervenante (La Malterie). À la suite de l’institution du recours par Les Placements Luc Poirier inc., La Malterie est intervenue dans les procédures pour se voir reconnaître en priorité le droit de passer titre sur l’immeuble.

[…]

POUR CES MOTIFS, LE TRIBUNAL :

[116] ACCUEILLE la demande en passation de titre de 9343-0254 Québec inc. et La Malterie Development LP ;

[117] DÉCLARE que 9343-0254 Québec inc. et La Malterie Development LP sont en droit d’acquérir l’immeuble connu et désigné comme les lots numéros 1 573 561 et 1 573 562 du cadastre du Québec, circonscription foncière de Montréal, avec bâtisse dessus construite ayant comme adresse civique le 5022, rue Saint-Ambroise à Montréal (Immeuble) en contrepartie du paiement de 5 500 000 $;

Il y a de nouvelles images/images modifiées sur la page Web du projet de Renwick

Images

7 « J'aime »

Looks a lot like a generic Sélection.

C’est déjà bien que ce site ne s’éternalise pas comme le Silo No5, mais les rendus sont un gros bof.

Il semble y avoir beacoup trop de teinte de couleur; 3 teintes de rouge/brun distincts? En plus du noir?

1 « J'aime »

Comme on sait les esquisses continuent généralement d’évoluer jusqu’au produit final. J’aime bien la transformation des silos en habitations. J’aime aussi la densité proposée et le style industriel qui créé un ensemble plutôt réussi. Ce projet aura certainement un effet d’entrainement pour le secteur, surtout en face du canal où le potentiel de développement vers l’ouest de part et d’autre des rives nord et sud de cette voie d’eau est énorme.

1 « J'aime »

Abandonnée depuis 1989, l’ancienne usine de la Canada Malting a récemment été achetée par un promoteur qui souhaite y installer un ambitieux projet immobilier. La revitalisation du site du quartier Saint-Henri, qui abrite notamment une célèbre cabane rose, risque cependant de prendre plus de temps que prévu, car l’ancien propriétaire menace de reprendre possession du terrain.

Les Développements La Malterie seraient à « quelques semaines » de présenter à l’arrondissement du Sud-Ouest une version officielle de leur projet de revitalisation de la Canada Malting, selon le promoteur Noam Schnitzer. Même s’il assure que son projet est sur la bonne voie, le chemin semble semé d’embûches.

Le lot vacant depuis 35 ans a d’abord été cédé à Steven Quon par son père. Au terme de plusieurs revirements, M. Schnitzer, fondateur de Renwick Development, a finalement acquis le terrain pour 5,5 millions de dollars le 28 mars dernier. Le développeur propose de construire des condos et des habitations familiales sur le site, le tout combiné à une soixantaine de logements sociaux ainsi que des espaces communs, comme des ateliers d’art, une zone commerciale et un centre d’intégration pour les jeunes adultes avec un trouble de l’autisme.

L’arrondissement du Sud-Ouest aspire à une vision semblable : un projet comprenant des bureaux, des commerces de proximité et des logements abordables.

Mais un conflit entre l’ancien et le nouveau propriétaire met en péril cette revitalisation. Pour acheter le bâtiment, M. Schnitzer a contracté un prêt hypothécaire d’un million de dollars auprès de Steven Quon. Mais Quonta Holdings, la compagnie de M. Quon, soutient que M. Schnitzer n’a pas payé les deux premiers mois du prêt.

1 « J'aime »