Je note que les usagers des transports ne sont pas consultés spécifiquement et on parle d’organismes qui ont souvent des employés qui prennent leur voiture deux fois par jour. C’est aberrant de mettre un transport dans la même catégorie que le social surtout que des itinérants dans des coffres de véhicule c’est plutôt rare.
Ça fait quelques fois que les médias décrivent les recommandations de l’OPCM comme venant de l’organisme lui-même. Ça devient condescendant.
C’est la principale recommandation de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM), qui s’est penché sur la croissance de l’itinérance dans la métropole.
Il faudrait dire “qui a consulté la population Montréalaise à propos des problèmes de cohabitations liées à l’itinérance.”
Je n’aime pas l’habitude de plusieurs médias d’usurper le droit de paroles des gens moyens et de faire des appels à l’autorité comme parler de l’opinion populaire comme venant d’un président d’une institution. C’est contraire aux objectifs d’avoir implanté l’OPCM. Ça crée de l’opposition contre cette institution où il ne devrait pas y en avoir. C’est arrivé lors de la consultation pour la fermeture de la voie véhiculaire du Mont-Royal et le monde était fâché parce que l’OPCM ne faisait pas valoir son pouvoir pour empêcher la voie de fermer alors qu’elle n’en n’a pas.
Ceci dit, c’est quand même inusité de faire une consultation publique sur les enjeux liés à l’itinérance parce que le style de consultation de l’OPCM ont tendance à attirer les gens plus nantis parce qu’elles sont longues et demandent d’avoir du temps pour préparer son mémoire, et je suis content que ça a été soulevé dans le rapport.
PS: Malgré mon amour avoué pour La Presse, j’ai observé le même phénomène chez Radio-Canada à la télé et les médias de Québécor.
Que faire des campements de personnes sans abri?
Faut-il continuer à démanteler les campements de personnes en situation d’itinérance qui se multiplient dans les parcs de Montréal depuis quelques années?
L’Office de consultation publique de Montréal recommande non seulement de les maintenir, mais aussi d’y installer des infrastructures sanitaires, comme des toilettes.
Ces recommandations vont à l’encontre de l’approche prônée par l’administration municipale.
Le reportage de Valérie-Micaela Bain.
Consultez notre article : L’OCPM recommande de cesser de démanteler les campements d’itinérants | Radio-Canada
Montreal should care for homeless people better, stop taking down encampments, new reports says
The city’s public consultation office says Montreal needs to take stronger leadership when it comes to homelessness, adding that cohabitation efforts are falling short.
Comment devraient-elles être présentées? Le président de l’OCPM et le rapport les présentent comme étant leurs recommandations.
Quelques citoyens de Milton-Parc ont dénoncé des comportements criminels qu’ils associent à l’organisme de soutien aux personnes itinérantes, La porte ouverte Montréal (Open Door), lundi soir, devant le conseil d’arrondissement du Plateau-Mont-Royal.
C’était le cas de Vincenzo Corelli, qui a dit s’être présenté pour demander la fermeture du centre qui offre, entre autres, de l’hébergement d’urgence, des repas et un accès à des douches.
ÉMMIS a été déployée à Anjou
Anjou bénéfice d’un service novateur depuis le 30 juin : l’Équipe mobile de médiation et d’intervention sociale (ÉMMIS). Cette nouvelle approche vise à offrir un soutien adapté à la population dans les situations non urgentes mais conflictuelles liées au partage de l’espace public.
Composée d’intervenantes et d’intervenants sociaux issus d’organismes mandatés par la Ville de Montréal, l’ÉMMIS intervient en duo, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pour désamorcer des tensions, orienter les personnes vers les ressources appropriées, faire de la prévention et de la sensibilisation, et offrir un soutien ponctuel aux personnes en situation de vulnérabilité.
La Ville de Montréal et le gouvernement du Québec ne se croisent pas les bras non plus, mais ils n’en font pas assez. Surtout, ils le font sans ligne directrice.
Malgré les nombreuses initiatives et les différentes tables de concertation créées au fil des ans, il n’y a toujours pas de chef d’orchestre qui coordonne et détermine les priorités dans ce dossier. Et ce, même si on le réclame depuis plusieurs années. Il y a encore trop de travail en silo.
Or, ajoutent-ils, « cette lacune dans la gouvernance limite la capacité d’intervention, entraîne une gestion inefficace des ressources et provoque un désengagement et un épuisement professionnel chez le personnel œuvrant en itinérance ».
C’est assez grave comme constat.
Pour vous montrer combien le parti Transition sont des amateurs, ils pensent que l’OCPM agit avec humanisme. L’office ne fait que relater de façon neutre et froide les résultats des consultations et les traduits en recommandations.
C’est pareil pour Camillien-Houde, c’est pareil pour Bridge-Bonaventure.
Un message a été fusionné à un sujet existant : 6000, rue Jean-Talon Ouest - 1 étage
Et après, il arrive quoi? ces gens vont littéralement avoir nulle part où aller? Ça sera pire, il me semble?
Le campement Notre-Dame tente d’échapper au démantèlement pour la 4e fois
De nombreuses personnes sans-abri sont dans l’incertitude ce soir, alors que la Clinique juridique itinérante va tenter d’obtenir un quatrième sursis demain matin (21 juillet 2025) pour éviter le démantèlement du campement Notre-Dame.
Les organismes communautaires insistent sur l’urgence de construire des logements abordables pour offrir une réelle solution à ceux qui habitent ce campement de fortune.
Le reportage de Louis-Philippe Trozzo
deux textes dans le Devoir
Depuis quelques années, les problèmes de cohabitation sociale entre citoyens logés et itinérants sont exacerbés par l’ampleur des besoins. Les uns défendent leur droit à être en sécurité chez eux, les autres, à exister — ou plutôt à survivre — dans l’espace public. Devant un tel clivage, des organismes communautaires mettent sur pied des initiatives sur une base locale qui portent leurs fruits. Le Devoir vous présente un grand tour d’horizon en mettant en lumière quelques-uns de ces projets porteurs d’espoir. Aujourd’hui, le témoignage de Michelle, qui a vécu dans la rue pendant 10 ans.
Michelle Laporte a vécu pendant dix ans dans la rue. La nuit, elle dormait généralement dans un refuge pour femmes ; le jour, elle errait, se lavant tout habillée dans les fontaines publiques au petit matin, marchant « des milles et des milles » pour avoir accès aux ressources, ramassant des mégots de cigarettes par terre, quêtant pour s’acheter un “trio chips-chocolat-liqueur” à 5 $ au dépanneur du coin. Une vie difficile à laquelle s’ajoutait le mépris des passants.
Depuis quelques années, les problèmes de cohabitation sociale entre citoyens logés et itinérants sont exacerbés par l’ampleur des besoins. Les uns défendent leur droit à être en sécurité chez eux, les autres, à exister — ou plutôt à survivre — dans l’espace public. Devant un tel clivage, des organismes communautaires mettent sur pied des initiatives sur une base locale qui portent leurs fruits. Le Devoir vous présente un grand tour d’horizon en mettant en lumière quelques-uns de ces projets porteurs d’espoir. Aujourd’hui : trois campements, trois approches.
Le campement de la rue Notre-Dame, devenu le symbole de la crise de l’itinérance à Montréal, s’attire les foudres des voisins, qui multiplient les plaintes, mettant de la pression sur la Ville, qui tente d’évincer ses habitants depuis des mois. Pourtant, d’autres campements moins visibles sont connus et acceptés dans la métropole et dans d’autres villes. Si rien n’est parfait, l’approche de tolérance semble néanmoins changer beaucoup de choses pour ceux qui y trouvent refuge et pour l’acceptation sociale, a pu constater Le Devoir. Est-ce que le fait d’être moins visible est gage de réussite en matière de cohabitation ?
Pendant ce temps à Trois-Rivières…
Des aménagements hostiles apparaissent à Trois-Rivières
De nouvelles installations sont visibles près des portes de l’espace commercial du boulevard du Saint-Maurice, à Trois-Rivières. Ces lits de roches ont pour objectif de décourager les personnes en situation d’itinérance de camper ou de se tenir sur place.
Le propriétaire du centre commercial, Pava Corporation, a d’abord installé des clôtures autour de l’espace gazonné collé au bâtiment. Par le passé, plusieurs personnes y avaient installé des tentes.
Le reportage d’Éliane Doucet
Pour plus de détails, consultez notre article : Des aménagements hostiles apparaissent à Trois-Rivières | Radio-Canada
Départ abrupt des intervenants à la gare d’autocars de Montréal
Une ex-employée dénonce la « fin abrupte » de ce service, alors que le YMCA, qui pilote le programme, assure que ce n’est pas une « fin de service », mais une « transformation » du programme.
Trois initiatives pour favoriser la mixité sociale dans les lieux publics
Le Devoir le 4 août 2025
J’en cite une:
Des conteneurs quatre saisons inspirés des maisons longues autochtones offrant tous les services essentiels, des murs couverts de végétaux, une bibliothèque libre de prêts et des guirlandes de lumières accrochées aux arbres sont quelques éléments du rêve d’aménagement urbain de Mafalda, une femme qui a l’expérience de la rue.
« Travailler avec ces personnes-là, c’est tout à fait possible, on combine nos expériences et nos expertises », explique Sonia Blank, architecte et chargée de recherche à Architecture sans frontières Québec (ASFQ), qui conçoit des designs d’aménagement urbain imaginés par des personnes ayant connu l’itinérance. « C’est comme si on engageait des consultants experts : ils sont rémunérés, nous avons des rencontres et des ateliers. Des liens se créent. »
Dans le petit sanctuaire imaginé par Mafalda, les couples et les animaux seraient acceptés. Les résidents auraient leur intimité, pourraient entretenir un jardin, organiser des activités ludiques et travailler dans un café. Pour répondre aux défis de sécurité, sans empiéter sur le sentiment d’autodétermination, il y aurait des travailleurs sociaux sur place et de la surveillance par les pairs.