Des actions dans des secteurs ciblés
Dans le cadre de ce projet, l’arrondissement de Ville-Marie fait appel à trois organismes communautaires, déjà présents sur le territoire et disposant d’une expertise reconnue, pour composer des équipes d’intervention qui agiront sur des secteurs déterminés.
- District Sainte-Marie : dans le Village, et sur les artères commerciales et différents espaces publics (assuré par l’organisme L’Anonyme)
- District Saint-Jacques : plus spécifiquement aux alentours du Quartier chinois, de la place Émilie-Gamelin et du Quartier des spectacles (assuré par la Société de développement social)
- District Peter-McGil : plus spécifiquement aux alentours du square Cabot et du métro Lucien L’Allier (assuré par L’Itinéraire)
Ces équipes agiront en complémentarité avec les autres acteurs du terrain et seront habiletés à intervenir plus en profondeur avec les personnes en situation d’itinérance de leur secteur, afin d’avoir des interventions récurrentes et soutenues et ainsi mieux les diriger vers les bonnes ressources.
De la Gauchetière entre saint Dominique et de buillon est un coin a évité la nuit. Probablement le coin le plus dangereux de l’est du centre ville en ce moment
Il y a une résidence pour personnes âgées au coin des rues de la Gauchetière et Saint-Dominique. J’y visitais une arrière-grand-mère à cet endroit quand j’étais enfants.
La résidence est habitée par des personnes autonomes, surtout des communautés asiatiques qui ne comprennent pas toujours le français ou l’anglais
A l’ouest de saint Dominique c’est super correct, et a l’est de du Bullion aussi. Mais ya un entrepôt abandonné très bien cacher de vue avec un campement pas mal grand
Normalement je ne suis pas le type d’avoir peur la nuit ( homme dans la vingtaine) mais dans le block din je parle, c’est pas cool
Il y a déjà 4 tentes à la Place Jean-Paul Riopelle. Y’a-t-il un pari en 2025 pour aider ces gens en situation d’itinérance ou bien on les laisse à la belle étoile?
Ville-Marie démantèle systématiquement les campements, surtout à cet endroit. Ils ne restent pas longtemps là.
Content que ça ait l’air propre aujourd’hui. Je suis passé par Bonaventure un jour de pluie la fin de semaine dernière et ça faisait dur. Plus d’itinérants que d’usagers et des selles dans les escaliers…
A group of citizens in the Milton-Parc area is calling on the city to take a greater leadership role in settling the homelessness situation in the area.
The citizens say they are growing frustrated with the lack of progress in addressing the root causes of homelessness that have resulted in an explosion of people living on the street.
“It is frustrating,” said Martin Coles, who speaks for the Comité de bon voisinage Milton-Parc. “We’ve talked with various politicians as a committee, and they always respond by saying ‘it’s very complex,’ as if the word complex is a magic word that you can utter and then we’ll stop bothering them. We know it’s complex, and our response is: Why aren’t you doing something about this complex problem?”
The group published a report this week that calls for the city to implement solutions, such as expropriating a fenced-off lot of land at the southeast corner of Milton St. and Parc Ave. in order to provide social housing for the community. The group would like to see the city implement culturally appropriate housing in the area that would cater to specific needs of those in the Inuit community, many of whom are regularly living on the street.
They are also calling on the city to head up a committee made up of all levels of government and the health-care sector in order to address the root causes of poverty and homelessness.
And the report recommends the city redesign the road network in the area to improve pedestrian safety.
Dans La Gazette : Frustrated citizens’ committee calls for action on homelessness in Milton-Parc
Au Téléjournal
Sans-abri happée : une vidéo de l’incident est rendue publique
C’était jeudi (5 juin 2025) l’enquête sur remise en liberté de Luigi Fragomélé; l’homme qui est accusé d’avoir happé intentionnellement une femme sans-abri à Brossard.
Les explications de Danielle Kadjo.
Pour plus d’information, consultez notre article web : Un conducteur aurait percuté « délibérément » une femme itinérante à Brossard | Radio-Canada
Un troisième site d’hébergement sera aménagé au campus MIL à Outremont, une solution de rechange aux campements qui foisonnent à Montréal.
Deux îlots d’hébergement modulaire recevront leurs premiers locataires au cours des prochaines semaines.
Lors de notre passage, des ouvriers travaillaient à l’aménagement de ces anciens bureaux de chantier déménagés aux sites Louvain et à l’Hippodrome dans les quartiers Ahuntsic et Côte-des-Neiges.
le communiqué de presse
La Ville de Montréal a pressenti le secteur du MIL Montréal comme troisième site d’implantation de son projet d’habitations modulaires avec accompagnement. Cet endroit a été ciblé pour offrir un toit transitoire sécuritaire à 30 personnes vulnérables ayant une situation sociale stable et qui sont en attente d’un hébergement permanent. Il s’agit là d’une solution rapide, concrète et humaine dans le contexte actuel de la crise du logement.
Les travaux d’aménagement du terrain pourraient commencer vers la fin de cette année afin d’accueillir les premières personnes occupantes en 2026. Ces personnes seront logées dans des bâtiments conçus en réutilisant les structures des bureaux de chantier utilisées par Hydro-Québec pour le projet de construction de la centrale hydroélectrique La Romaine dans le grand nord du Québec. Ces bâtiments seront réaménagés en tenant compte des besoins des personnes à héberger. Tel qu’annoncé en janvier dernier, ces bâtiments seront aussi utilisés pour déployer des projets d’habitations modulaires avec accompagnement au 50-150, rue de Louvain Ouest, dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, ainsi que sur une portion du site de l’ancien Hippodrome dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce.
Accompagnées par des organismes communautaires qui seront identifiés prochainement par Santé Québec, les personnes hébergées pourront bénéficier du soutien d’intervenantes et d’intervenants psychosociaux qui veilleront à faciliter le partage cordial de l’espace public.
Plus spécifiquement, les services suivants seront offerts au sein des unités modulaires :
- Des services alimentaires ;
- Un accompagnement psychosocial et un soutien administratif;
- Un accompagnement dans les démarches pour accéder à un domicile permanent.
Ce n’est pas une situation facile. J’espère que la ville et le ministère vont procéder avec douceur. Je ne suis pas nécessairement POUR les enlever de cet endroit qui ne dérange à peu près personne. Par contre, pour y avoir passé quelques fois, il y a un enjeu de quelques personnes qui sont des ramasseurs et ça met en danger la sécurité de tout le monde.
Les occupants d’un campement de fortune installé dans l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, qui faisaient face à un avis d’éviction, ont obtenu un sursis en attendant une décision sur une demande d’urgence en leur faveur déposée en Cour supérieure.
La Clinique juridique itinérante (CJI) avait déposé, mardi, une demande d’injonction provisoire afin d’empêcher le démantèlement du campement Notre-Dame, qui était prévu mercredi.
Le juge Babak Barin a entendu les arguments de la CJI ainsi que ceux des avocats de la Ville de Montréal et du ministère des Transports du Québec (MTQ), à qui appartient le terrain où les campeurs ont planté leurs tentes. Il doit rendre sa décision dans quelques jours.
D’ici là, les personnes présentes sur ce tronçon de deux kilomètres bordant la rue Notre-Dame peuvent y rester.
Dans la région de WIndsor
Tiny cabins almost complete
An update on the tiny cabins being built for the homeless in Chatham-Kent. CTV Windsor’s Chris Campbell has details.
Ville de Québec
Résumé
La Dauphine mobilise la communauté d’affaires
Par Bryan Rochon, Le Soleil
17 juin 2025 à 04h10
Situé sur la rue D’Auteuil à Québec, l’organisme La Dauphine vient en aide aux jeunes de 12 à 35 ans en situation d’itinérance. (Caroline Grégoire/Le Soleil)
La crise de l’itinérance force La Dauphine à se tourner vers la communauté d’affaires de Québec afin de maintenir la gratuité de ses services.
«Je n’accepte pas que dans notre communauté, il puisse y avoir autant de jeunes qui sont dans la rue, ça me bouleverse. Une communauté qui est fière d’elle ne peut pas accepter ça», lance Régis Labeaume.
L’ancien maire est le président d’honneur du cocktail-bénéfice de la Fondation Maison Dauphine de Québec. L’événement qui aura lieu le 17 juin au Diamant vise à récolter des fonds pour permettre à La Dauphine de maintenir une gratuité des services qu’elle offre aux jeunes de 12 à 35 ans en situation d’itinérance à la suite de l’explosion des besoins.
La crise de l’itinérance est bien réelle à Québec et elle se manifeste tous les jours au 31, rue d’Auteuil dans le Vieux-Québec. Depuis 2023, on peut observer une hausse drastique de l’utilisation des services offerts par La Dauphine.
Entre mars 2023 et mars 2025, le nombre total des fréquentations est passé d’environ 11 000 présences à plus de 17 000.
Le nombre de repas offerts par le service alimentaire a lui aussi grandement augmenté durant cette période. Aujourd’hui, c’est plus de 20 000 repas qui sont offerts gratuitement chaque année. Une augmentation de 6000 repas en deux ans.
La hausse est encore plus marquée pour les débordements d’hébergement d’urgence. En mars 2023, seulement 66 personnes avaient dû être référées dans d’autres ressources. Deux ans plus tard, ce sont 480 jeunes en situation d’itinérance qui n’ont pas pu passer la nuit au chaud à La Dauphine. Une augmentation qui a plus que septuplé.
«Des manques à gagner»
La hausse des besoins chez les jeunes de la rue nécessite d’importants moyens financiers. «On remarque vraiment que les besoins de La Dauphine sont plus grands», note Sylvie Martineau, directrice du développement philanthropique à la Fondation Maison Dauphine.
Même si l’organisme reçoit des subventions des différents paliers de gouvernement, il ne peut répondre aux besoins criants des jeunes en situation d’itinérance sans l’aide des donateurs.
«Les manques à gagner étaient de plus en plus nombreux alors on s’est dit qu’il fallait faire un événement», explique Mme Martineau. Elle ajoute que l’événement permet également «de rallier la population de Québec à la cause [de l’itinérance chez les jeunes]».
Le choix de Régis Labeaume comme président d’honneur de cet événement caritatif n’a rien d’anodin.
«[Régis Labeaume] a toujours soutenu La Dauphine quand il était maire. Ce n’est pas juste un prête-nom, c’est quelqu’un qui va faire des choses pour faire rayonner notre cause et va faire avancer certaines affaires. C’est l’extension de nous.»
— Sylvie Martineau, directrice du développement philanthropique à la Fondation Maison Dauphine, au sujet de Régis Labeaume comme président d’honneur.
Rallier la communauté d’affaires
Régis Labeaume espère que la communauté d’affaires répondra à l’appel de La Dauphine. Lorsqu’il était maire, «les gens d’affaires, quand ils embarquaient dans une cause, ils m’appelaient et j’embarquais avec eux autres. Quand c’était à mon tour, je les embarquais. Alors, on était très solidaires», se souvient-il.
Avec un appui financier supplémentaire des donateurs, La Dauphine espère mettre en place la présence d’un travailleur de milieu. Un intervenant qui travaillera au local avec les jeunes, mais également dans la rue pour assurer «la paix et la cohésion sociale» dans le Vieux-Québec.
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Pour Régis Labeaume, cette «paix sociale» avec la communauté environnante est «primordiale pour l’avenir de l’organisation». «J’habite dans Saint-Roch et actuellement, cette paix-là n’existe pas et c’est compliqué», constate-t-il.
Régis Labeaume est président d’honneur du cocktail-bénifice de la Fondation de La Maison Dauphine. (Yan Doublet/Archives Le Soleil)
La Dauphine souhaite également augmenter son offre de service alimentaire en plus d’engager un intervenant supplémentaire pour son école. Avec son volet éducation, elle offre aux jeunes qui le désirent une formation générale adaptée aux besoins spécifiques de sa clientèle en plus d’une formation en aide de toilettage animalier pour ceux qui vivent avec un animal de compagnie.
Objectif atteint
La Fondation Maison Dauphine visait 200 personnes présentes pour la première édition de son cocktail-bénéfice. L’objectif est déjà atteint.
Sylvie Martineau espère que l’événement deviendra annuel et que les gens de la communauté d’affaires se diront «qu’ils ont passé une belle soirée pour une bonne cause et qu’ils souhaitent y retourner l’année suivante».
M. Labeaume et Mme Martineau invitent les gens qui n’ont toujours pas de billets à s’en procurer ou d’effectuer un don en ligne sur le site web de La Dauphine.
The City of Montreal has hired private security guards to patrol parts of Ville-Marie, Mercier-Hochelaga-Maisonneuve and the Sud-Ouest starting this summer in an effort to improve safety and cohabitation in targeted public areas.
The move comes during a time of rising tensions between residents and people who are unhoused.
But several organizations that work directly with homeless people question the lack of consultation about the patrols and would have preferred the money be distributed to groups that already do outreach and interventions.
The private security brigades will run between July and December 2025.
The private security contract is an extension of a six-week pilot project the city tried last fall which saw private security guards monitor high-crime neighbourhoods, including Old Montreal, the Village and Chinatown.
Uniformed and plainclothes security officers patrolled these areas by vehicle or on foot.
They reported mischief, drug use, erratic or harassing behaviour, cohabitation challenges and the installation of homeless camps to the police and EMMIS, the city’s social intervention squad, said Hugo Bourgoin, a spokesperson for the City of Montreal.
According to the call for tenders, the patrols in Ville-Marie would include Place du Village, Complexe Guy-Favreau, Cabot square as well as several parks and Beaudry and Bonaventure Metro stations.
In Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, the security brigades would include checks along a 3.5 kilometre stretch of Notre-Dame Street, which is home to many encampments, as well as several parks such as Boisé-Jean-Milot, Parc Théodore and the area around Place Valois.
In the Sud-Ouest, the patrols will be targeted around Maison Benoît Labre, a homeless shelter and supervised drug site, the Atwater Market, Victor-Rousselot elementary school as well as several alleyways and parks.