Campements urbains et autres enjeux liés à l'itinérance

J’ai vécu à Paris de 2017 à 2019 et dans le RER depuis l’aéroport en arrivant, j’ai vu un enfant d’environ 11-13 ans faire la manche. C’était extrêmement choquant et c’est quelque chose auquel on ne s’habitue jamais.

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In an effort to deal with the homelessness crisis, the City of Montreal is building 90 temporary modular housing units slated to open in the spring.

The homes will resemble shelters used on construction sites. The city plans to build three developments, each with 30 units. Residents will have their own rooms, a common space, a shared kitchen and washroom.

“It’s something else that we can do quickly to respond to the needs of people who don’t have any option,” said Robert Beaudry, the city’s executive committee member responsible for homelessness.

The three sites include the Hippodrome in NDG, Louvain Street West in the Ahuntsic-Cartierville borough, and a third location that has not yet been made public.

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Beaucoup de maison de chambres on disparu ces dernieres années.

Je ne sais pas si des statistique existe a ce sujet. Ca contribue surement a la forte hausse de personne a la rue.

Je me souviens que plusieurs maisons de chambres existaient sur la Rue St-Hubert. Aussi sur la rue Tupper au centre-ville pres de Lambert-Closse. Et j’en oublie problablement d’autres.

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Pour protéger celles restantes, la Ville a mis presque toutes les maisons de chambres dans sa liste de propriétés avec droit de préemption

L’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) lance lundi deux semaines de consultations publiques sur la cohabitation avec les personnes en situation d’itinérance, au lendemain d’un blizzard qui a ajouté « une couche de vulnérabilité » sur les sans-abris.

Chaleur, mobilité et accessibilité aux ressources d’aide sont des besoins d’autant plus criants lors d’une tempête d’envergure pour les personnes en situation d’itinérance alors que les ressource sont éloignées et surchargées.

La métropole a entamé lundi deux semaines de consultations avec les résidents des principaux secteurs où la cohabitation avec l’itinérance visible nuirait au sentiment de sécurité des citoyens. « L’itinérance visible a augmenté de 33 % dans les rues de Montréal entre 2018 et 2022 », souligne l’OCPM.

L’équipe de l’émission Enquête de Radio-Canada a suivi l’équipe de constables spéciaux de la STM qui vide les stations à la fermeture du métro. Le reportage complet sera présenté à l’émission jeudi, mais un extrait a été diffusé au Téléjournal

La STM débordée par la crise de l’itinérance

La Société des transports de Montréal (STM) remarque une hausse marquée du nombre d’itinérants qui trouvent refuge dans les couloirs de son métro. Depuis le début du mois, il y a eu deux surdoses mortelles à la station Bonaventure. Il y a aussi les arrêts de service causés par des personnes intoxiquées qui augmentent. Pour comprendre l’ampleur de la crise, Patrice Roy s’est entretenu avec le président du conseil d’administration de la STM, Éric Alan Caldwell, afin de tenter de trouver des pistes de solution à une crise multifactorielle.

Ajout : reportage/entrevue sur YouTube

Ajout no 2 : entrevue radio à l’émission Tout un matin

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Je connaissais Maia Leia car elle allait à mon école secondaire - sa tragique histoire reflète bien l’ampleur de ce phénomène

Radio-Canada a publié un récit numérique sur son histoire

Je crois que ça fera aussi partie du reportage de Marie-Maude Denis à l’émission Enquête de ce soir. C’est pour ça que son reportage d’appelle « Place des âmes »

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Le communiqué et le mémoire de la STM déposé à l’OCPM

Résumé des principales recommandations de la STM

  • Que l’on cesse collectivement de considérer le réseau de métro comme le refuge de dernier recours pour les personnes en situation de vulnérabilité.
  • Que le gouvernement finance davantage le réseau de la santé et des services sociaux afin que la prise en charge des personnes en situation d’itinérance consommant des drogues, des personnes ayant une déficience intellectuelle, un trouble du spectre de l’autisme, des pertes cognitives ou les personnes vieillissantes soit assurée tout au long de leur trajectoire, de l’espace public jusqu’à l’accès au logement.
  • Que le gouvernement, accompagné par la Ville de Montréal, déploie un plan régional annuel complet en matière de services d’hébergement (refuges, haltes-chaleur, centre de jour) avec une intensification à partir de l’été afin de planifier la période hivernale.
  • Que le gouvernement et la Ville mettent sur pied une coordination annuelle des places et des débordements en services d’hébergement d’urgence et sur la situation plus globale dans l’espace public et que l’information qui en découle soit diffusée aux organismes et institutions, incluant la STM.
  • Que les instances responsables :
    • Renforcent l’intervention de proximité dans le réseau de métro afin de créer des liens avec les personnes dans l’objectif de les réaffilier au réseau de la santé et des services sociaux.
    • Bonifient l’offre des sites de consommation supervisée.
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Très dommage, la situation à la station Bonaventure. La STM est malheureusement responsable de son malheur. Le laisser-faire par rapport à la vente et la consommation de drogue et autres méfaits dans le métro est néfaste pour le système et ses usagers.

Plus de surveillance et de sécurité éviterait de telle situations; on le voit bien à la station du REM Gare Centrale. Deux-trois agents de sécurité par station peut faire la différence entre une station sécuritaire et une piquerie à ciel ouvert.

J’espère que la STM prendra ses responsabilités. On ne peut pas s’attendre du provincial qu’il micro-manage la gestion des stations…

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le reportage de l’émission Enquête est en ligne
C’est le seul sujet de l’émission

C’est d’une grande tristesse, mêmes les constables spéciaux de la STM qui ont essayé d’aider Maïa étaient émotifs près d’un an plus tard.

Place-des-Âmes

En mars dernier, les constables du métro de Montréal ont tout fait pour sauver Maïa, une jeune femme en surdose à la station Place-des-Arts. À 31 ans, elle est devenue une autre victime du fentanyl qui tue une vingtaine de Canadiens par jour. Au Québec, c’est 40 décès par mois. En tentant de comprendre qui était Maïa, la journaliste Marie-Maude Denis et le réalisateur Jacques Taschereau ont obtenu un accès privilégié dans le métro, dans une centre de consommation supervisée, à la morgue et surtout au deuil d’une mère en quête de réponses sur les soins en santé mentale et la toxicité des drogues qui circulent en ce moment. Alors que la dépendance au fentanyl est devenu un sujet de polarisation, une arme de négociation commerciale entre le Canada et les États-Unis, Enquête vous plonge au cœur de la crise, par ceux qui la vivent.

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Je trouve le reportage très bon, très empathique. Par contre je suis un peu déçu de la partie où on voit les policiers manipuler les substances dans des combinaisons digne de Tchernobyl. Ça perpétue le mythe tenace qu’il y a un danger à l’exposition indirecte (simple toucher/dans l’air) au fentanyl, ce qui n’a aucune base scientifique: il n’y a aucun cas répertorié dans la littérature d’une telle chose, car le fentanyl prend effet lorsqu’il est injecté dans le sang ou fumé. On le voit bien dans les séquences au centre d’injection où ils testent des drogues sans combinaison!!! C’est un mythe assez ancré dans les milieux policiers, surtout aux États-Unis, qui a comme triste effet de créer une peur chez les premiers répondants, et encore plus chez la population, d’intervenir pour sauver une personne de surdose. Un article sur le phénomène: Police reports of accidental fentanyl overdose in the field: Correcting a culture-bound syndrome that harms us all - PMC

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Oui malheureusement la STM a été beaucoup trop tolérante dans ce dossier et l’on a les résultats que l’on voit aujourd’hui.

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Au Téléjournal 18h

Itinérance : les bibliothèques, des lieux d’interventions sociales à Montréal et à Brooklyn

De plus en plus, les bibliothèques publiques deviennent des lieux d’intervention sociale. C’est le cas à la Grande Bibliothèque de Montréal, qui se trouve au cœur d’un quartier où les situations précaires sont de plus en plus visibles. Un poste d’intervenante sociale a été créé grâce à un projet pilote qui s’inspire de ce qui se fait ailleurs, par exemple à Brooklyn, où un programme similaire est en place depuis plus de 10 ans.

Le reportage Mathieu Prost

Au Téléjournal Estrie

Son fils en situation d’itinérance, une mère de Granby témoigne

Comme de nombreuses municipalités au Québec, Granby constate une importante augmentation du nombre de personnes en situation l’itinérance… d’une cinquantaine à l’été 2023, ils étaient environ 90 l’an dernier…

Pour faire le point sur les initiatives mises en place et échanger sur des solutions possibles, des acteurs du milieu communautaire, des intervenants d’urgences, des spécialistes et santé mentale et en dépendance de même que des élus ont pris part au deuxième forum en itinérance.Parmi les témoignages, celui d’une mère de famille dont le fils vit dans la rue. Elle parle de son parcours, et de l’importance d’aller chercher de l’aide.

Drôle de journée au métro McGill aujourd’hui.

Un comptoir “d’information” installé aux portes du centre Eaton que je n’ai jamais remarqué auparavant, occupé par un gardien de sécurité d’un air plus ou moins serviable.

Deux agents de police sur la mezzanine de la station.

Et surtout, personne flâne dans les aires publics.

J’ai des sentiments mitigés.

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Pourquoi es-tu mitigé sur le fait qu’il y a une présence policière et pas de flanâge ? Moi je dirais plutôt enfin!!!

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A quel point est-ce que c’est qu’il y a plus de gens dans le besoin, vs. qu’on a juste perdu le sens du contrôle de ce qui se passe dans l’espace public depuis le COVID?

Dans toutes les études que je vois, on a moins de pauvreté que jamais auparavant.
Est-ce qu’on a plus de maladies mentales, et c’est ça qu’on voit?
Ou est-ce qu’avant on traçait des lignes plus claires sur ce qui était acceptable ou non, et là on n’est plus capables?