Il y a définitivement plus de gens dans la rue. Les comptages le démontrent clairement.
Une plus grande population itinérante et une plus grande problématique des drogues, ça donne beaucoup plus d’individus en crise et difficile à gérer. Le filet social, qui a toujours été un peu limité pour les gens dans la rue, s’est rompu.
Les ressources n’ont pas suivi les besoins pour créer une spirale de détérioration de la situation.
Je pense qu’il faut évaluer nos besoins pour ce filet social et y mettre les ressources, ni plus ni moins.
22 février 2025
Nuance à savoir. J’imagine que ce wagon est en réalité la maquette (qui avait été exposée à Berri-UQAM) et non un wagon fonctionnel.
L’École nationale de police du Québec à Nicolet devra encore, cette année, former davantage de constables spéciaux pour le métro de Montréal. Ce qui signifie que la station de métro Nicolet sera encore une fois très occupée cette année.
La station Bonaventure était surpeuplée hier. Je n’y ai jamais vu autant de personnes en situation d’itinérance qu’en cette journée. Sait-on si des intervenants ciblés les assistent? Ils semblaient littéralement laissés à eux-même.
Quand le refuge/centre de jour de la mission Saint-Micheal’s ferme pour entretien/nettoyage de ses locaux, les personnes qui ont recours aux services vont toutes se réfugier dans la station Bonaventure
La station est aussi devenue leur salle a manger… à chaque matin, des déchets de nourritures à grandeur de la mezzanine, ils sont littéralement assis à côté des poubelles…
Et probablement la raison pourquoi la STM demande un accès à un espace et des toilettes à l’extérieur de ses stations pour ces gens, et ne plus servir de mauvaise alternative.
On sait que le problème existe, on est vraiment à l’étape d’exiger les solutions, à mon avis.
Le Regroupement intersectoriel des organismes communautaires de Montréal (RIOCM) a réagi, lundi, à un article publié dans La Presse, dans lequel la Maison Benoit Labre, à Montréal, s’inquiète de devoir mettre des gens à la rue si le financement promis par Québec pour les soutenir n’arrive pas d’ici la fin de l’année financière, dans quelques semaines.
« L’erreur que le groupe a faite, c’est de faire confiance au ministre, d’embaucher des gens sans avoir le financement. Mais si on ne peut plus se fier au ministre, on va se fier à qui ? », demande Marie-Andrée Painchaud-Mathieu, qui représente environ 600 organismes.
Elle affirme que ce n’est pas la première fois que le ministre Carmant donne sa parole à des organismes (en conférence de presse, par exemple) et que « l’argent n’arrive jamais ».
Dû à une itinérance endémique, on a placardé plusieurs espaces autrefois ouverts à la station McGill. Ici, de larges fenêtres en retrait qui donnaient sur les escaliers ont été murées. Ces interventions donnent vraiment un aspect glauque à la station.
Je dois malheureusement vous confirmer que oui. Un employé de la STM à la station McGill me l’a confirmé. Il s’agissait de “nooks” où les personnes en situation d’itinérance dormaient, à l’abris des passants car c’était un espace renfoncé le long du passage piéton. L’effet pervers du cloisonnement de ces espaces est que maintenant ces personnes se tiennent au milieu du passage piéton. Lorsque je suis passé, une itinérante roulait son joint assise au milieu de l’allée avec ses effets personnels tout autour d’elle. La scène était pour le moins désolante.
L’entretient de la station Bonaventure souffre, due à la quantité de personne en situation d’itinérance qui occupent la station. À chaque repas (matin, midi, soir) c’est remplis de cochonnerie partout, ils ne prennent même pas la peine de jeter leurs déchets
Quand c’est sur le plancher, un emploi fini par le nettoyer mais quand ils les lancent et que ça tombent sur le moins accessible, ça reste là des mois !
Juste 2 exemples, il y a sandwich qui date d la nouvelle année sur une autre poutre et une boîte de jus qui doit dater de cette automne. Voici d’autre exemples
C’est un raccourci un peu facile de dire que ces déchets spécifiques sont le fruit d’un itinérant. Des déchets à des endroits bizarres, il y en a toujours eu dans le métro même avant la crise actuelle, et la malpropreté n’est pas unique à l’itinérance - suffit de voir n’importe quel bord d’autoroute, et franchement la population en général semble moins encline à suivre les règles de base depuis la COVID. Bonaventure a définitivement des problèmes de propreté, pas de doute, mais ce n’est pas 100% des déchets qui sont à blâmer sur l’itinérance (comme n’importe quelle forme d’incivilité d’ailleurs)
Les panneaux de contreplaqué qui bloquent les niches devraient en place jusqu’à la fin avril. Ils seront retirés quand la chaleur va revenir et que les stations ne seront plus des « refuges ».
Il y a aussi dans le secteur de St-Roch à Québec beaucoup d’itinérance. Ils ont réglé cet aspect des toilettes à la bibliothèque Gabrielle-Roy qui faisait problème, en installant des toilettes publiques ouvertes à tous. Elles sont en nombre suffisant et tout juste à l’extérieur près de la petite place adjacente à l’immeuble.
Je sors à cette station à chaque matin et je passe par les souterrains le midi, à chaque jour j’en vois des dizaines pitcher leur déchets à terre et mangé et laissé leur déchet sur le banc. De plus, c’est très facile à repérer ce qui a été distribué à la mission, voir 4-5 berlingots de lait et les mêmes goblets de café par terre autour de 9h am…
C’est pas un raccourci, ce sont des faits, il y a pas grand monde à part quelqu’un en situation d’itinérance qui va s’asseoir dans la mezzanine manger son sandwich…
Et combien de fois j’en ai vu fumé, butcher à terre, boire et laisser leur canette sur place. Je suis désolé, mais il y a un grand manque de civisme, si ils veulent être toléré, alors qu’il ne trash pas le métro
Dormir sur les quais et les bancs du métro ne sera bientôt plus toléré. Confrontée à une explosion de l’itinérance, la Société de transport de Montréal (STM) emploie les grands moyens et interdit le flânage en adoptant une « obligation de circuler », a appris La Presse .
Un blitz de mesures sera annoncé ce jeudi, avec la mairesse Valérie Plante, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et la Santé publique.
Mesure phare, cette « obligation de circuler » interdira le flânage dans les stations et dans leurs entrées. La mesure touchera principalement les sans-abri qui peuvent passer des heures, voire la journée, à l’intérieur de certaines stations.
En plus de l’obligation de circuler, la STM fermera de nombreux espaces communs dans le métro. Parmi eux, signalons la mezzanine de la station Place-des-Arts, sur la ligne verte, où de nombreux sans-abri consomment des drogues. L’un des deux corridors et les ponts surplombant la station seront bloqués. Les usagers n’auront plus qu’un seul corridor pour circuler.
Sur la ligne orange, des grillages seront ajoutés sur la mezzanine de la station Bonaventure. De 30 à 50 personnes en situation d’itinérance errent quotidiennement dans cette station, selon des données de la STM
Sept autres stations feront l’objet de « réaménagements » pour réduire les incivilités et la superficie d’entretien, soit Côte-Vertu, Charlevoix, Peel, Place-d’Armes, Beaudry, D’Iberville et Pie-IX. La plupart du temps, des cloisons seront installées pour réduire l’espace dans certains secteurs.
Dans le reste du réseau, deux sorties et deux édicules de métro seront fermés : l’édicule De Bleury (station Place-des-Arts), l’édicule Beaver Hall (station Square-Victoria–OACI), la sortie vers Westmount Square de la station Atwater, et la sortie est de la station De Castelnau, mais à partir de 22 h seulement.
Pour le moment, ces mesures sont temporaires. Elles doivent prendre fin le 30 avril, mais au besoin, certaines pourraient être reconduites et devenir permanentes. « On va pouvoir évaluer des choses, voir comment les gens réagissent, puis déterminer comment on se projette », précise la gestionnaire.
I’m worried all this will do is create a bunch of angry, possibly intoxicated people just outside a metro entrance. This is just going to sow more distrust within the homeless community and make it Harder for them to access resources. Once again, the STM is thinking of homelessness in the metro as a isolated problem and not as a social issue.