Campements urbains et autres enjeux liés à l'itinérance

Les campements sont des installations sans services et inappropriés pour la santé et la sécurité de leurs résidents. Ils causent aussi de multiples problèmes de cohabitation avec les riverains et sont trop souvent la source d’incendies, d’incidents et d’incivilités qui nuisent à la paix et à la qualité de vie des secteurs concernés.

La seule solution acceptable pour une société aisée comme la nôtre: des logements adaptés à cette clientèle dont on trouve déjà de bons exemples à Montréal. C’est Québec qui détient les budgets pour ce genre d’intervention indissociable de la crise du logement actuelle. Mais à date trop peu a été fait pour enfin entamer sérieusement un début de solution pérenne.

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Au sujet de la question soulevée ici:

La ville de Montréal prend l’initiative de développer des pratiques pour ceux qui n’ont plus aucun contact avec les ressources disponibles.

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Évidemment, il manque de lits, mais il faut compter aussi que les sans-abris ne peuvent pas rester éternellement dans les refuges. Les refuges sont aussi des centres de réhabilitation où les intervenants aident les itinérants à se trouver un logement dans un délai raisonnable.

Il faudrait une certaine place de loisirs pour itinérants (no drugs or alcool allowed), guitares sèches, jeux de cartes, aire de repos, lunch à prix modique. Je ne sais pas, je lance l’idée comme ça. Il me semble que j’ai déjà vu une endroit semblable dans le centre-ville de Québec.

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À Radio-Canada, discussion à l’émission radio les Faits d’abord sur l’itinérance

Maxime Bergeron raconte l’histoire d’une personne qui s’est sortie de la rue grâce à la chaîne d’entraide et surtout avec un logement. Le chroniqueur souhaite humaniser un peu ces gens dans la rue.

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Des agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont tenté de rencontrer le commerçant du Quartier chinois qui a aspergé d’eau, lundi, un itinérant qui dormait devant sa porte, pour l’« aviser que ce type de comportement n’était pas acceptable ».

Au Téléjournal

Itinérant aspergé d’eau : une vidéo suscite l’indignation

Montréal ne fait pas exception. Les plus ou moins 5000 sans-abris font, pour la plupart, face à de graves problèmes de toxicomanie ou encore de santé mentale.

500 campements ont été démantelés depuis un an. La métropole cherche des solutions qui n’arrivent malheureusement pas rapidement.

Cette fin de semaine, les gestes d’un commerçant du quartier chinois, devenus viraux, montrent que la cohabitation est de plus en plus difficile.

Le reportage de Violette Cantin

Robert Beaudry en entrevue avec Patrice Roy

Entrevue avec le responsable de la lutte contre l’itinérance de Projet Montréal

« Notre objectif ultime c’est de diriger les personnes en situation d’itinérance vers des services parce que la rue ne peut pas devenir de l’habitation et elle ne peut pas devenir un hôpital. Il faut aussi que les services s’adaptent à cette population qui a de plus en plus de besoins. L’itinérance est une responsabilité partagée parce qu’on a besoin de l’implication du secteur de la santé. On travaille très bien avec le ministre Carmant, mais on doit également travailler avec le ministre Dubé », souligne Robert Beaudry, responsable de la lutte contre l’itinérance au sein de Projet Montréal.

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Les rues de Montréal ne peuvent pas devenir un hôpital ou un centre d’injection, a lancé Valérie Plante jeudi, en renouvelant ses demandes d’aide envers Québec et Ottawa.

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Texte d’Hugo Meunier dans Urbania

S’il vous reste une once d’humanité, vous avez sûrement été choqué par cette vidéo d’un sans-génie en train de garocher un récipient d’eau à un homme en situation d’itinérance endormi devant l’entrée de son commerce du quartier chinois, à Montréal. « Il faut se réveiller, mon ami. On ne peut pas dormir ici! », lance en rigolant le propriétaire d’un gaming café, suivi d’images montrant un pauvre homme trempé se réveillant en sursaut.

L’histoire, survenue samedi dernier, a fait le tour du web.
[…]
Cette histoire d’arrosage aurait pu en rester là, reléguée au panthéon des faits divers.

Le hic, c’est que cet événement est sans doute l’arbre qui cache la forêt, le symptôme d’un contexte qui suggère que ce type d’histoire surviendra à nouveau. Et cette fois, ce sera peut-être pire.

Tout pointe en cette direction. D’abord, le taux d’itinérance a explosé depuis cinq ans, représentant une hausse de 44% entre 2018 et 2022 (on peut imaginer que c’est encore pire). Ajoutez à ça des refuges qui débordent, une crise du logement et une autre des opioïdes, et il ne faut pas s’étonner que le centre-ville (où sont concentrées la plupart des ressources) ressemble de plus en plus à un hôpital psychiatrique à ciel ouvert.

Les villes américaines de Portland et d’Austin en ont. Tout comme les villes ontariennes de Windsor et de Peterborough. Montréal pourrait être la prochaine ville canadienne à développer des villages de minimaisons pour offrir un toit – temporaire – aux personnes itinérantes. Il reste encore des fils à attacher, mais la Ville veut aller vite pour répondre à une crise de plus en plus difficile à gérer.
Publié à 1h33 Mis à jour à 6h00

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Résumé

Itinérance à Montréal Des minimaisons bientôt pour faire face à l’urgence ?

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Sans-abri traînant ses effets personnels dans le centre-ville de Montréal. « Le nombre de personnes itinérantes dans les rues de Montréal a explosé, les campements se sont multipliés, et la cohabitation avec les citoyens est de plus en plus tendue », écrit Nathalie Collard.


Nathalie Collard
Nathalie Collard La Presse

Les villes américaines de Portland et d’Austin en ont. Tout comme les villes ontariennes de Windsor et de Peterborough. Montréal pourrait être la prochaine ville canadienne à développer des villages de minimaisons pour offrir un toit – temporaire – aux personnes itinérantes. Il reste encore des fils à attacher, mais la Ville veut aller vite pour répondre à une crise de plus en plus difficile à gérer.

Publié à 1h33 Mis à jour à 6h00

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Il y a six mois, je vous posais la question : est-ce que l’humoriste Mike Ward avait eu raison, en 2022, quand il avait proposé 25 minimaisons à la Ville de Montréal pour répondre à la crise de l’itinérance ? À l’époque, la mairesse Valérie Plante avait répondu qu’elle privilégiait plutôt des solutions « encadrées et adaptées ».

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Des « minimaisons » proposées par Mike Ward ont été brièvement installées sur le terrain de l’organisme Ensoleilvent de Drummondville, en 2022.

Depuis ce temps, la crise de l’itinérance a pris de l’ampleur et l’administration Plante est revenue sur ses positions. Le nombre de personnes itinérantes dans les rues de Montréal a explosé, les campements se sont multipliés, et la cohabitation avec les citoyens est de plus en plus tendue.

En attendant que l’on construise davantage de logements sociaux, ce qui prend vraiment beaucoup de temps, il faut trouver des solutions.

J’en ai discuté avec Serge Lareault, commissaire aux personnes en situation d’itinérance à la Ville de Montréal. Il m’a confirmé qu’un comité travaille activement à monter un projet.

On veut être proactif. Face à la lenteur du processus pour bâtir du logement social, on cherche des solutions rapides, et les unités d’habitation temporaire sont une de ces solutions.

Serge Lareault, commissaire aux personnes en situation d’itinérance à la Ville de Montréal

À quoi ressembleront ces maisons ? On ne le sait pas encore. Soyons réalistes, il reste beaucoup d’étapes à franchir avant qu’on voie le premier village sortir de terre.

La Ville a mobilisé une équipe d’une douzaine de personnes avec des expertises en urbanisme, en développement immobilier et social, etc. Première étape : faire l’inventaire des terrains non contaminés à Montréal qui pourraient accueillir ce type d’installations.

« Il faut d’abord trouver des terrains non contaminés pour installer les unités d’habitation temporaire, explique Serge Lareault. On ne peut pas les installer n’importe où. Or, il n’y en a pas des tonnes, de ces terrains. Et il faut aussi pouvoir alimenter ces unités d’habitation en électricité et les raccorder aux services sanitaires. Cela doit être sécuritaire. On ne veut pas construire des bidonvilles ! »

Les villages de minimaisons sont en émergence au Canada, indique le commissaire aux personnes en situation d’itinérance à la Ville de Montréal. Toutes les grandes villes sont aux prises avec les conséquences de la crise d’itinérance. Sauf que dans les autres provinces canadiennes, les processus sont plus souples qu’au Québec. « Les pouvoirs en habitation ne sont pas les mêmes et ils peuvent bouger plus rapidement », note Serge Lareault.

Il faut donc souhaiter que les ministères de l’Habitation et de la Santé et des Services sociaux assouplissent leurs règles. Ce serait dommage que les minimaisons ne voient pas le jour sous prétexte que le concept ne rentre pas dans les petites cases des programmes gouvernementaux.

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

Serge Lareault, commissaire aux personnes en situation d’itinérance à la Ville de Montréal

C’est certain qu’un tel projet ne correspond pas aux volontés de densification des différents gouvernements. Mais j’insiste, ce serait une solution temporaire en attendant la construction de logements sociaux.

Serge Lareault, commissaire aux personnes en situation d’itinérance à la Ville de Montréal

Deuxième étape : trouver un organisme communautaire qui va encadrer ces « villages ». « Ce n’est pas la Ville de Montréal qui va faire ça, souligne M. Lareault. Or, les regroupements d’unités d’habitation temporaire ne sont pas un environnement traditionnel. Il faut trouver l’organisme communautaire qui se sent à l’aise dans ce contexte. On sent qu’il y a un intérêt, il faut l’essayer. »

À l’heure actuelle, M. Lareault et son équipe sont en train de monter un dossier qu’ils souhaitent le plus étoffé possible. Ensuite, la Ville de Montréal devra entreprendre des discussions avec les ministères concernés.

Dans un monde idéal, bien sûr que l’idée de loger des êtres humains dans des villages de minimaisons n’est pas la solution rêvée. On voudrait que tout le monde vive dans un vrai appartement ou une maison avec des murs de briques et un toit solide au-dessus de la tête.

Mais dans le contexte actuel, quand on voit les conditions dans lesquelles certaines personnes se fabriquent des abris de fortune plus ou moins sécuritaires, reconnaissons que l’option des minimaisons est un concept qui vaut la peine d’être exploré. Je trouve la minimaison plus sécurisante et respectueuse de la dignité des personnes itinérantes qu’une tente érigée dans un parc qui risque d’être démantelée à répétition.

Alors oui à la minimaison, à condition que cette solution soit bel et bien temporaire, pas permanente. Et que, parallèlement, on continue à faire les efforts requis pour construire les logements sociaux qui font cruellement défaut.

(Ottawa) Des sommes colossales seraient nécessaires pour atteindre l’objectif de la Stratégie nationale sur le logement de réduire l’itinérance chronique de 50 % d’ici 2027-2028. C’est ce que constate le directeur parlementaire du budget, Yves Giroux, dans un rapport dévoilé mercredi. Celui-ci a découvert avec étonnement que la part fédérale est très peu élevée par rapport à celle versée par les gouvernements provinciaux et les municipalités.

Résumé

Rapport du directeur parlementaire du budget Il faudrait 3,5 milliards de plus par an pour réduire l’itinérance de moitié au pays

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Le nombre de personnes en situation d’itinérance a augmenté de 20 % entre mars 2020 et décembre 2022 par rapport à 2018, selon les données d’Infrastructure Canada.

(Ottawa) Des sommes colossales seraient nécessaires pour atteindre l’objectif de la Stratégie nationale sur le logement de réduire l’itinérance chronique de 50 % d’ici 2027-2028. C’est ce que constate le directeur parlementaire du budget, Yves Giroux, dans un rapport dévoilé mercredi. Celui-ci a découvert avec étonnement que la part fédérale est très peu élevée par rapport à celle versée par les gouvernements provinciaux et les municipalités.

Mis à jour hier à 18h04

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Mylène Crête
Mylène Crête La Presse

« Ce qu’on voit, c’est que les dépenses fédérales sont une faible partie des dépenses totales – combinées fédérales-provinciales – pour lutter contre l’itinérance, mais que l’objectif de la réduire de 50 % va être très difficile à atteindre sans une augmentation massive des dépenses publiques », explique-t-il en entrevue.

M. Giroux estime que le gouvernement devrait injecter 3,5 milliards annuellement pour y parvenir, soit une somme sept fois plus importante que le financement actuel du programme Vers un chez-soi. Le programme finance des mesures d’aide au logement aux personnes en situation d’itinérance ou à risque de le devenir. Actuellement, la majeure partie des 561 millions de dollars alloués annuellement à la Stratégie nationale sur le logement y sont affectés. « Ce financement devrait être permanent et indexé sur l’inflation », écrit-il dans son rapport.

Il note que ce programme réussit à réduire le dénombrement ponctuel de sans-abri d’environ 6000 à l’échelle du pays, soit 15 %. Or, leur nombre a augmenté de 20 % entre mars 2020 et décembre 2022 par rapport à 2018, selon les données d’Infrastructure Canada.

PHOTO ADRIAN WYLD, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Le directeur parlementaire du budget, Yves Giroux

Ce qu’on semble tous collectivement perdre de vue, c’est que ce sont les provinces et dans plusieurs cas les municipalités aussi qui ont la part du lion en matière de dépenses pour la lutte contre l’itinérance.

Yves Giroux, directeur parlementaire du budget

Il s’appuie sur une évaluation du ministère de l’Emploi et du Développement social publiée en 2018, selon laquelle le financement fédéral avait seulement couvert 7,1 % des dépenses en matière de lutte contre l’itinérance. Les provinces et les municipalités ont dépensé 13,02 $ par dollar versé par le fédéral. L’analyse a été faite pour l’année financière 2015-2016.

« Le phénomène de l’itinérance ne prend pas juste racine dans le manque d’argent en intervention, mais bien sûr les causes structurelles qui génèrent de l’itinérance », rappelle le directeur général du Réseau Solidarité itinérance du Québec (RSIQ), Boromir Vallée Dore.

La hausse du coût du logement, la pauvreté, les évictions n’en sont que quelques exemples. Le RSIQ représente plus de 200 organismes un peu partout au Québec.

Et la somme annuelle de 3,5 milliards avancée par le directeur parlementaire du budget est insuffisante pour lutter contre l’itinérance, selon lui, puisqu’il y a déjà « une sous-représentation du phénomène ». Le dénombrement sous-évalue le nombre de sans-abri et la définition utilisée par le gouvernement fédéral est plus restreinte que celle du Québec qui inclut, par exemple, les femmes victimes de violence.

« Gouvernement obèse »

Le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, a accusé le gouvernement d’avoir alimenté la hausse des prix en injectant constamment de l’argent dans l’économie. « Quand va-t-il reconnaître qu’un grand gouvernement obèse à Ottawa ne va jamais mettre fin à l’itinérance ? », a-t-il demandé lors de la période des questions.

« C’est des investissements que ça prend. Or, lui ne propose que des coupes et de l’austérité pendant que les Canadiens souffrent », a rétorqué le premier ministre Justin Trudeau.

Le Bloc québécois et le Nouveau Parti démocratique (NPD) ont appelé le gouvernement à délier les cordons de la bourse.

« On trouve ça très inquiétant et on demande au gouvernement fédéral évidemment d’augmenter les transferts aux provinces et au Québec pour qu’on puisse faire en sorte d’améliorer le sort de ces personnes-là », a réagi le leader parlementaire bloquiste, Alain Therrien.

« Les libéraux ont encore brisé leur promesse de réduire l’itinérance », a fait valoir le chef néo-démocrate, Jagmeet Singh.

Le gouvernement libéral et Justin Trudeau doivent agir pour construire du logement abordable [et] du logement social pour faire face à ce grand problème partout au pays.

Jagmeet Singh, chef du NPD

Le dernier budget fédéral prévoit 1,04 milliard de dollars supplémentaires sur quatre ans pour le programme Vers un chez-soi, dont 250 millions sur deux ans pour régler le problème des campements de sans-abri à condition que les provinces et les territoires versent une somme équivalente. Ces montants pourraient être bonifiés au besoin.

« Je ne vais pas dire que nous n’allons pas faire plus si nous avons besoin de faire plus », a affirmé le ministre du Logement, Sean Fraser.

Il a rappelé du même souffle que le gouvernement tente de s’attaquer au problème sur plusieurs fronts, notamment en construisant des logements abordables.

M. Fraser a reconnu que le moratoire de trois ans que le gouvernement du Québec veut imposer sur les évictions peut aider à lutter contre l’itinérance, mais n’a pas voulu commenter davantage.

Montréal Valérie Plante ne veut pas « l’échapper » en itinérance

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Valérie Plante

Montréal ne doit pas « l’échapper » en itinérance, a affirmé Valérie Plante, jeudi, au retour d’un déplacement à Los Angeles.

Publié à 10h34

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Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard Équipe d’enquête, La Presse

Dans une intervention publique, la mairesse a affirmé avoir été troublée par l’ampleur de la crise sociale qui sévit dans la métropole californienne, une situation « difficile à voir ». Elle en tire des leçons pour sa propre ville.

« La mairesse de Los Angeles me disait : on l’a échappé. On l’a échappé parce que maintenant, sortir ces personnes-là de la rue coûte beaucoup plus cher à l’État », a-t-elle dit. « Évidemment, au Québec et au Canada, on a la chance d’avoir un filet social. On a la chance d’avoir ça. C’est si précieux. On doit en prendre soin. »

L’ampleur de l’itinérance à Los Angeles est sans commune mesure avec la situation montréalaise.

« On parle d’une communauté d’environ 50 000 personnes dans l’itinérance, dont 6000 enfants, a dit Valérie Plante. C’est important. »

La mairesse s’adressait aux maires du Québec dans le cadre des assises annuelles de l’Union des municipalités du Québec (UMQ). Le premier ministre François Legault et la ministre des Affaires municipales Andrée Laforest participaient aussi à l’évènement.

La cohabitation entre enfance et itinérance se complique ces jours-ci dans les quartiers centraux de Montréal, au moment où la crise sociale s’étale au grand jour. Une psychologue met d’ailleurs en garde contre l’exposition répétée à des scènes problématiques, qui peut avoir un impact psychologique sur les enfants.

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Ça va prendre un bien meilleur contrôle sur les environs immédiats de ces centres pour avoir une acceptabilité sociale. Si on l’échappe sur ce qui se passe aux alentours, on va tuer les projets du genre, pas juste comme site d’injection controversé, mais aussi le logement pour sortir le monde de la rue. Et si on sort pas le monde de la rue, on tombe dans une spirale qui empire le problème.

Il va falloir que la ville, ces organismes ou le gouvernement mettent les ressources pour y arriver, pour soutenir des concepts auxquels ils croient au-delà des paroles.

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J’espère que pour la maison Benoît-Labre, la mise en service de la cour va réduire ces conflits. Car malheureusement, avec toute l’ouverture d’esprit du monde, ca fait dur à côté de l’école quand je passe là.

Je compatis pour les parents, ce n’est pas un environnement pour les enfants. Et les derniers jours, il y a de plus en plus de personnes au comportement erratique sur Notre-Dame. J’imagine que quand les commerçants vont se plaindre, ca fera monter la pression d’un cran.

A l’heure actuelle, c’est un échec d’avoir mis cette structure à cet endroit. Mais j’ai envie d’y croire. :crossed_fingers:

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Texte d’opinion dans le Devoir du PDG de la mission Old Brewery

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Pour le CPE situé près du Palais des congrès (au 205, rue Viger Ouest)

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Le reportage RC https://youtu.be/RFAXqEOA5ww

Éditorial de Louise-Maude Rioux Soucy dans le Devoir

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Deux reportages de Noovo

Itinérance: un organisme ouvre le dialogue dans la rue grâce aux livres et dessins

La van idAction Mobile parcourt les rues de Montréal pour aller à la rencontre des personnes vulnérables ou en situation d’itinérance. À bord: une petite bibliothèque, du matériel artistique, des lunettes de lecture et un médiateur. Le but: utiliser l’art pour ouvrir le dialogue avec ceux et celles à qui on n’adresse pas assez souvent la parole.

Itinérance: dans le quotidien de ceux qui font une différence

L’itinérance est de plus en plus visible dans les rues de Sherbrooke, et les ressources d’aide mises à la disposition de cette population sont donc plus importantes que jamais. Ces ressources - et les gens qui les tiennent à bout de bras -, Gabriel Pallotta les connait bien. Le coordonnateur de la Table Itinérance de Sherbrooke a invité Noovo Info à les rencontrer, le temps d’une balade à travers la ville.