Budget participatif de Montréal

P-ê qu’il faudrait faire des catégories de projets et ne permettre qu’un projet gagnant par catégorie

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Il y avait des catégories, mais je suis d’accord qu’il devrait n’y avoir qu’un gagnant par catégorie!

Les mêmes projets reviennent dans les budgets participatifs des arrondissements
Les gens soumettent probablement aux deux paliers

Pour CDN-NDG, le vote se termine dimanche : https://www.realisonsmtl.ca/bpcdnndg2023

Pour le Plateau : le vote vient de se terminer : https://www.realisonsmtl.ca/bpplateau2

Les deux projets retenus dans le Sud-Ouest :

1. Se cultiver et cultiver les murs (385 votes, 50,26 % d’appui)

Végétalisation des murs de plusieurs bâtiments municipaux avec des plantes grimpantes indigènes qui soutiennent la biodiversité du secteur afin d’embellir le quartier, tout en contribuant à la lutte contre les îlots de chaleur. Des panneaux d’information sont également installés pour mieux faire connaître cette végétation et l’histoire du quartier.

Lieu : Ensemble du Sud-Ouest

Budget : 115 000 $

2. Micro-forêt vivante (272 votes, 35,51 % d’appui)

Bonification du verdissement et du mobilier urbain grâce à la plantation d’une microforêt composée d’une dizaine d’arbres et de plantes indigènes. Ces améliorations contribuent à la préservation des habitats de biodiversité et à la diminution de l’effet d’îlot de chaleur dans cet espace vert dévoué à la détente.

Lieu : Pointe-Saint-Charles

Budget : 75 000 $

Un peu plus original dans Ahuntsic-Cartierville. Il y a un budget de 350 000 $ qui va couvrir les 5 projets les plus populaires : https://www.realisonsmtl.ca/budgetparticipatifac3

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Qui profitera des projets d’aménagement urbain « participatifs » à Montréal?

Les projets visent à répondre aux besoins des jeunes affecté·es par la violence armée, mais ne semblent pas cibler leurs quartiers.

PAR LÉA BEAULIEU-KRATCHANOVNOUVELLES ● 1 DÉCEMBRE 2023


Photo: Aaron Burden

La Ville de Montréal accordera 31,5 millions $ pour le financement de projets d’aménagement urbain sélectionnés grâce à la participation citoyenne. La Ville affirme que ces initiatives visent à répondre aux besoins des jeunes touché·es par la violence armée dans la métropole, mais ne priorisent pas leurs quartiers.

La Ville de Montréal a annoncé mercredi le financement de cinq nouvelles initiatives d’aménagement urbain proposées et votées par les citoyen·nes à travers la deuxième édition de son budget participatif.

Cette année, le thème de l’appel à proposition était la jeunesse, la sécurité et l’équité, et visait à répondre aux recommandations émises par des jeunes lors du dernier Forum montréalais pour la lutte contre la violence armée.

Plus de 600 idées ont été reçues, dont 31 propositions finalistes ont été soumises au vote citoyen. Les cinq initiatives choisies, soit la plantation de mini-forêts, l’installation de micro-parcs ou la construction de murs d’escalade extérieurs, de gyms à ciel ouvert et d’aires de jeux, recevront un total de 31,5 millions de $.

Chacune des cinq initiatives retenues sera répliquée dans cinq à dix arrondissements. Dans l’ensemble, seize arrondissements différents verront l’implantation d’au moins une initiative. Au total, 35 mises en chantier se concrétiseront, mais on ne connaît pas leur répartition exacte sur le territoire.

« C’est intéressant, parce qu’on est plus ici dans une logique de prévention [de la violence armée] plutôt que de répression », reconnaît Izara Gilbert, doctorante à l’École de travail social de l’UQAM. Elle se questionne toutefois à savoir si la répartition des projets permettra à tous les quartiers d’en bénéficier.

« Il y a toujours un souci d’équité territoriale dans cette démarche-là », a quant à elle assuré Béatrice Saulnier-Yelle, attachée de presse au cabinet de la mairesse Valérie Plante.

Répartition équitable?

La Ville n’a pour le moment pas fourni de détails sur la répartition des fonds du budget participatif en fonction de son territoire. Ainsi, si on sait quelles initiatives verront le jour dans tel ou tel arrondissement, on ne sait pas en combien d’exemplaires elles y seront mises en chantier.

Les informations disponibles pourraient toutefois laisser préfigurer une répartition inéquitable entre les quartiers.

Parmi les cinq idées sélectionnées, une seule sera mise en place dans l’arrondissement de Montréal-Nord, un des quartiers les plus touchés par la violence armée. Les arrondissements de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension et Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, qui sont aussi plus affectés, verront l’implantation de deux initiatives différentes. Aucun projet n’est prévu dans l’arrondissement Saint-Léonard.

« Habituellement, lorsqu’on parle de violence des jeunes, les quartiers qui sont visés par la répression sont Rivière-des-Prairies, Montréal-Nord et Saint-Michel de façon prédominante, alors qu’on ne les retrouve pratiquement pas dans les initiatives qui concernent l’accès à la ville, l’occupation de l’espace public et les activités de loisirs. »

— Izara Gilbert

En contrepartie, Le Plateau-Mont-Royal et Verdun, beaucoup moins concernés par cet enjeu, verront respectivement trois et quatre initiatives différentes se réaliser dans leur arrondissement.

Cela montre « une incohérence » dans le discours de la Ville sur l’équité territoriale, pense la mairesse de Montréal-Nord, Christine Black. « Que Montréal-Nord ne reçoive qu’un petit projet, alors que le tiers de notre population est composé de jeunes en bas de 25 ans, c’est curieux. »

Mais cela n’étonne pas Izara Gilbert. « Habituellement, lorsqu’on parle de violence des jeunes, les quartiers qui sont visés par la répression sont Rivière-des-Prairies, Montréal-Nord et Saint-Michel de façon prédominante, alors qu’on ne les retrouve pratiquement pas dans les initiatives qui concernent l’accès à la ville, l’occupation de l’espace public et les activités de loisirs. »

Elle se demande aussi comment les initiatives seront dispersées à l’intérieur d’un même arrondissement plus hétérogène, comme celui de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, qui compte des populations plus vulnérables d’un côté et plus aisées de l’autre.

Besoins des jeunes

Izara Gilbert remet également en question l’efficacité de tels projets pour répondre aux besoins des jeunes issu·es des minorités visibles, qui sont plus vulnérables au profilage racial, notamment par des policiers, lorsqu’ils et elles fréquentent des lieux publics à l’extérieur.

« En investissant dans les lieux publics, même s’ils sont à l’extérieur, on fait le pari que ça va les animer » et ainsi les rendre plus sécuritaires, réagit Béatrice Saulnier-Yelle, du cabinet de la mairesse.

Elle spécifie aussi que le budget participatif ne permet pas le financement de projets visant à investir dans des constructions fermées, mais affirme que de telles initiatives peuvent être financées dans le cadre d’autres fonds.

Qui participe?

« C’est une initiative qui est louable à la base », reconnaît Christine Black, « en même temps je questionne beaucoup le processus. » Elle s’inquiète que la démarche participative ait pu exclure les jeunes de Montréal-Nord, une population plus difficile à rejoindre dans le cadre de telles initiatives. Cela pourrait expliquer le manque de représentation de son arrondissement parmi les initiatives mises en place.

« Je me permets de me questionner sur le niveau de pénétration dans nos communautés, à savoir si les gens ont vraiment été au courant qu’il fallait voter pour ça », explique-t-elle. « On sait qu’on a une population fortement immigrante, que parfois les gens arrivent ici, cherchent un emploi et ont vraiment d’autres choses en priorité […] que d’aller voter dans un budget participatif. »

« Que Montréal-Nord ne reçoive qu’un petit projet, alors que le tiers de notre population est composé de jeunes en bas de 25 ans, c’est curieux. »

— Christine Black

Souvent les jeunes qui participent à ce genre d’initiatives ne sont pas les jeunes qui en ont le plus besoin, acquiesce Izara Gilbert. « Souvent ce sont des jeunes qui sont impliqués dans des comités, qui sont plus privilégiés de différentes manières. »

Béatrice Saulnier-Yelle affirme que « la Ville a déployé des efforts de mobilisation considérables afin de favoriser la participation de groupes historiquement moins participatifs ». Elle précise que la Ville est en train « d’analyser les données récoltées dans le cadre de la collecte d’idées et des votes afin de pouvoir dresser le profil des personnes ayant participé ».

C’est une critique tout à fait légitime. Le concept de budget participatif a du mérite dans la mesure que ça encourage l’implication citoyenne et généralement de beaux projets en résultent, mais l’aspect “concours de popularité” injecte une dynamique un peu problématique. C’est vrai que les quartiers avec un taux d’implication citoyenne plus élevés sont avantagés, et il y a une certaine corrélation inverse entre le niveau d’implication citoyenne d’un quartier et le besoin d’y investir.

Pas certain quelle serait la solution, peut-être de répartir cette enveloppe budgétaire dans les budgets participatifs des arrondissements? Cela permettrait peut-être de garantir une meilleure répartition de l’investissement à travers le territoire. (mais impliquerait peut-être une perte d’efficacité au niveau des économies d’échelle)

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Malgré l’opposition à la piste cyclable sur la rue de Terrebonne dans NDG, c’est quand même la sécurisation des pistes cyclables qui a eu le plus de votes de la population pour le budget participatif de CDN-NDG

Les 5 projets gagnants sont, dans l’ordre :

  1. Première place: Sécuriser nos pistes cyclables (30 000$)
  2. Deuxième place: Sécuriser les passages piétons (40 000$)
  3. Troisième place: Agriculture urbaine collective (200 000$)
  4. Quatrième place: Frigos communautaires (45 000$)
  5. Cinquième place: Toilettes publiques accessibles (150 000$)
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Dans une autre nouvelle, Verdun n’a pas de budget participatif, mais lance un appel à projets auprès des organismes et la population pour souligner le 150e anniversaire en 2025 de la fondation de l’ancienne ville

L’Arrondissement souhaite intégrer à sa programmation de 2025 diverses initiatives citoyennes, conçues par la communauté, dans les trois quartiers de l’arrondissement (Wellington-De L’Église, Desmarchais-Crawford et L’Île-des-Sœurs). Ainsi, Verdun lance un appel à projets, du 13 décembre 2023, jusqu’au 1er avril 2024, pour donner l’opportunité à chacun et chacune de participer activement aux célébrations.

Cet appel à projets s’adresse aux OBNL, aux organisations culturelles, sportives, de loisirs ou communautaires, aux artistes et aux citoyens et citoyennes.

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Les 3 projets retenus du budget participatif du Plateau

70 idées reçues par la population, 16 projets développés, neuf initiatives soumises au vote, 2 341 votes… trois gagnants!

Les projets qui seront réalisés en 2024 par l’arrondissement dans le cadre du budget participatif sur la transition écologique et sociale sont :

  • Les paniers collectifs et abordables - Groupe d’achat de produits en gros pour réduire les coûts et favoriser l’accès aux aliments frais et de base. Lieu: Points de chute distribués dans l’arrondissement;
  • La réserve : dépôt de denrées - Aménagement d’un point de dépôt pour rendre accessible au quotidien des surplus alimentaires. Lieu: À déterminer, au sein d’un organisme local;
  • Les vélos cargo sur Le Plateau - Nouvelle offre de vélos cargo à assistance électrique pour Le Plateau. Lieu: Tout l’arrondissement
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Visiblement la sécurité alimentaire a été un enjeu de premier plan pour les participants du budget participatif.

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La Ville vient de lancer la 3e édition du budget participatif

On aura p-ê moins de projets de parcs/terrains sportifs avec la thématique

Les thèmes du budget participatif pour la troisième édition sont la jeunesse, l’équité et la sécurité. Votre idée doit par exemple contribuer à répondre aux besoins des jeunes, améliorer la sécurité de votre quartier ou assurer un accès équitable aux infrastructures municipales.

Super, j’ai soumis mon idée:

Citation
J’aimerais vous lancer l’idée de bâtir un formulaire de réservation afin de créer une piste de danse sur le parvis Papineau du parc Frédéric-Back, comme à Verdun et sa piste de danse de l’îlot John-Gallagher
Sur la page web de la ville, il est possible de compléter un formulaire pour réserver la piste de danse.
Et le meilleur dans tout ça, c’est que s’il n’y a pas de réservation, c’est libre aux résidents, de 8h à 22h.
Ce projet permettrait de mieux encadrer les systèmes de son, afin de les orienter vers la carrière (car, même à la complétion du parc, ce sera encore une zone de compostage).
Au besoin, la ville pourrait installer un minuteur sur l’alimentation électrique afin de couper les circuits entre 23h et 7h du matin.
Aucun équipement additionnel doit être installé, les installations sont déjà là au parvis Papineau, incluant l’alimentation électrique.
Alternativement, des installations électriques 120V pourraient être installées au belvédère dans le centre du parc: ainsi, les plaintes de bruit seraient inexistantes.

Moi ça, un parti pris? Noooooooooon, perish the thought.

Il y a une séance d’info le 27 février

Communiqué de presse

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