Axe Jean-Talon

Je sais, mais qu’est-ce qui différentie la 92 d’un SRB? La fréquence.
Qu’est-ce qu’on fait pour améliorer la fréquence? Assigner plus de bus/chauffeurs sur la ligne.
Qu’est-ce qu’il faut pour assigner plus de bus et chauffeurs sur la ligne? Plus d’argent.

Bref, c’est du pur politique. La Ville qui propose, ou fait rêver, d’un rêve dont elle n’est pas responsable de (ARTM…) et dont elle n’a pas les moyens pour (du :dollar:)

LOL, bonne chance à réaménager cela entre Acadie et le métro Jean-Talon. Ce tronçon a le même problème que Sauvé sur lequel on a implémenté un SRB, et on veut une piste cyclable en plus!

Chaque ville a son contexte qui lui est propre. Ce n’est pas parce que le tramway est implémenté ailleurs, qui ont leur conditions -dont météo- qui diffère des nôtres, qu’elle serait bon pour Jean-Talon.

Mais moi aussi j’aimerais qu’on implémente le tramway, et vivre de ses conséquences. Après on en apprendra des leçons, ou pas. Cough Train de l’Est Cough.

C’est 6 voies de large, quel problème il y a à repenser une telle largeur?

Effectivement, il reste cependant à démontrer qu’on a des conditions défavorables ici, en dehors de démarrer de 0 pour de telles infrastructures.

Nos rues sont larges, rectilignes, organisées. On voit des tramways dans des contextes urbaines pas mal plus anarchiques et difficiles.

En tout cas en regardant par la fenêtre, en comparaison des photos où l’on voyait le tramway de Montréal à l’époque, je ne pense pas que la météo est un gros frein.

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Pourtant ce n’est pas une solution viable à moyen ou long terme. Sans reconfiguration de la rue, on se retrouve avec un service « fréquent », mais de mauvaise qualité. L’exemple parfait est … Jean-Talon. La 141 est une des lignes avec les plus hautes fréquences sur l’île et ce n’est pas un exemple à suivre. Avec des autobus, on atteint la capacité maximale assez vite, les bus sont fréquents et pleins à l’heure de pointe. Le niveau de confort est quasi inexistant, on est sur la classe sardine. Ainsi, il y a une limite au nombre de départ qu’on puisse rajouter pour améliorer un service. L’infrastructure doit suivre.

Ça prend plus qu’un sentiment pour argumenter contre un projet. Ce n’est pas un argument qui est suffisant et donc ce n’est pas recevable.

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Bien sûr, si le gouvernement du Québec avait un plan sur 10 ou 15 pour TOUT le Québec, on aurait assurément une chute des prix. Pensez-y bien: si on donne de la prévisibilité aux contracteurs, ils seront capables de planifier eux aussi à long terme, on aurait forcément plus de compétition et l’augmentation de l’expertise. Y a pas de magie.

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Et ça prend plus qu’un rêve pour argumenter pour un projet. Pourtant c’est tout ce que la Ville offre.

Argumenter contre un projet est facile, puisqu’on est supporté par le statut-quo. C’est pour cela que les initiatives NIMBY sont si efficaces.

En tout respect, l’ajout de chauffeurs et de bus est une condition nécessaire mais NON suffisante pour résoudre le problème de fréquence: il faut aussi faire des voies réservées et complètement interdites d’accès aux automobiles, en tout temps, 24h sur 24h, payer en station et non dans le bus, embarquement par toutes les portes du bus, avoir des bus à 3 accès, priorité aux intersections, etc. etc.

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:point_up: comme le REM de l’Est, il faudrait peut-être attendre au moins la réalisation d’un projet plus favorable (le sud-ouest?) avant d’évoquer des lignes tout azimuts.

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Et c’est exactement là que le projet meurt. La STM a déjà déclaré qu’elle manque 150 chauffeurs actuellement, et on veut en ajouter sur cet axe?

Dans le système actuel, ça prend une (ou plusieurs) études pour mandater un projet. Or, il faut mandater l’étude. « L’ambition » n’est que le première étape dans une chaîne de décision, il faut bien commencer quelque part.

Le status quo est aussi un biais cognitif et émotionnel. On a tendance à évaluer la situation actuelle comme plus désirable que les alternatives proposées quitte à rejeter celles qui sont imparfaites. C’est une sorte de deux poids, deux mesures puisque que notre situation actuelle en mobilité durable est loin d’être désirable d’un point de vue empirique.

On sait que la dépendance à l’automobile est dommageable, les morts sur les routes sont presque normalisées et le taux de décès chez les piétons augmente. De plus, on fait face à une crise climatique importante et la part du transport dans les émissions de GES est de 40% au Québec ! Cela sans compter les nombreux problèmes de la minéralisation des surfaces et de l’impact de l’automobile sur la pollution sonore et atmosphérique.

Ne rien faire est un choix. Ce n’est pas le status quo qui va faire avancer notre société, encore moins l’améliorer.

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Et puis ? On va chercher une solution pour recruter plus de chauffeurs, rendre la profession plus attrayante. On ne s’arrête pas de penser au moindre obstacle qu’on rencontre sinon rien ne se concrétise nulle part.

Ou sinon, on cherche des alternatives. C’est envisageable d’améliorer l’offre de transport actif ou encore d’améliorer l’offre de TEC en développant des meilleures infrastructures comme des voies dédiées ou des feux prioritaires.

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This might be a stretch but I hope the STM could train the current metro operators to become tram operators, and then allow for full automation of the blue line (which is already planned with CBTC, but in this case without operators). This would prevent jobs from being lost and instead allow for an increase in service for everyone

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The metro is already kind of automatic. One of my colleagues worked on the modernization of the electric system a few years ago. He explained that the tracks are electrified per sections as the metros move. The rails are only electrified under the metro and a section in front of it. This prevent metros from running into each other. This is controlled from the command center

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Et on trouve où ces chauffeurs bénévoles? Une des raisons qu’il nous manque 150 chauffeurs est qu’on a pas les moyens de les payer.

Faut être basé sur la réalité. On n’arrive même pas à implémenter des feux prioritaires/synchronisés pour le SRB Pie-IX!

From what I understood, the union is the biggest obstacle to full automation, but that’s a whole other discussion.

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In my scenario the union jobs would stay, by moving from their current metro jobs to the tramway

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But bigger responsibilities: monitoring traffic, managing the trains, etc.

The Metro operation is mostly a prestige job: No traffic, no operation aside from doors. Mainly monitoring. That is why many were caught dozing off in the past. You can’t nap operating a tram.

Hein ? Qu’est-ce qui te dit que c’est à cause d’un manque de moyens qu’il n’y a pas assez de chauffeurs. En regardant l’exemple d’EXO, on remarque que c’est un problème de recrutement. S’il s’agissait réellement d’un manque de ressources financières, je m’attendrais à ce que les OPTC retranchent directement le service en coupant des départs. À l’inverse, les départs sont conservés sur les horaires et EXO cherche activement à recruter de la main d’oeuvre.

C’est quoi « être basé sur la réalité », qu’est-ce que tu propose comme solutions ou alternatives ? Dire que « ça ne peut pas être » sans élaborer ça manque de constructivité.

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Cette nouvelle ressemble à un ballon d’essai envoyé par la ville à un journaliste qui cherchait un gros titre. Que la ville veuille faire des ‘consultations à la Projet Montréal’ sur l’urbanisme de Jean-Talon/Cavendish, pas de problème mais si c’est un tramway payé par le Provincial on a vu ce que ça a donné à Québec.

Est-ce trop demander d’avoir une planification des projets de transports en commun de la région montréalaise, de les chiffrer et de les prioriser selon un rapport coût/bénéfice? Montréal est une ville majeure dans un pays du G7 et ça ressemble vraiment à de l’improvisation free-for-all. Ma compréhension est que c’est le mandat de l’ARTM mais ça ne paraît pas publiquement et lorsqu’ils sortent un projet c’est $36G. Exemple: le bureau de projet structurant de la ligne orange ouest qui a été annoncé il y a un an et qu’on n’a jamais entendu parlé depuis…

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Selon le DG de l’ARTM, ils sont censé sortir une version du plan stratégique de développement avec des ordres de priorité. Après, il reste à savoir si la CAQ va l’envoyer directement à la déchiqueteuse.

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Most metro operators, if not all start by driving buses, which have similar responsibilities. This would combine both which they’d have expertise in already

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La source est un appel d’offre pour la planification du tronçon datant de cet automne. La ville n’a que confirmé vaguement l’orientation, ni plus ni moins:

« Le tramway est un excellent exemple de ce qui pourrait être proposé tout comme le Service rapide par bus (SRB), à l’image du réaménagement prévu pour le boulevard Henri-Bourassa, a continué l’attaché de presse Simon Charron. Nous allons étudier attentivement les propositions qui nous seront soumises. »

Comme c’est dans un appel d’offre publié, on est passé le “ballon d’essai” à mon humble avis, c’est une orientation majeure de la transformation de l’axe qui est demandé dans les soumissions de sa planification.

Tant qu’à moi, ça me semble naturel pour la requalification d’un gros axe à Montréal anyway. On parle beaucoup du tramway parce que c’est le mode le plus lourd avancé, mais ça pourrait être autre chose si celui-ci n’est pas faisable.

Pour ce que ça vaut, j’ai entendu quelques projets intéressants de l’ARTM.

Mais je doute qu’on en entende parler si cela ne cadre pas avec une orientation politique du gouvernement. La gestion des projets a été toute sauf indépendante ces dernières années.

Mais je suis bien d’accord avec la planification que tu souhaites. Je pense que les villes doivent indiquer leur priorité (comme par exemple, si on veut refaire Jean-Talon, l’ARTM doit considérer le projet et en être informé), mais ensuite tout devrait s’orienter autour d’un plan clair.

Ce serait vrai seulement s’il y a un gel d’emploi, peu importe la situation financière de la STM. Ça dépend des priorités budgétaires, et je ne me souviens pas d’une annonce en ce sens.

C’est jeter le bébé avec l’eau du bain. S’il y a des améliorations informatiques à faire sur un système, ça ne va pas empêcher de planifier du TEC en site propre. C’est important de dénoncer des lacunes, mais ça ne justifie pas de paralyser le développement.

Avec cet argument, on devrait flusher la Caisse plusieurs fois pour toutes leurs ratées. Je ne pense pas que ce serait la bonne attitude.

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