Aviation

Air Canada a des feu CS300, A220-300 depuis un petit bout maintenant qui peuvent faire la même job.

Peu importe l’appareil, l’important c’est ce qu’on peut faire avec quand il revient à Québec. Avec un A220 ou un 737 Max en été, l’appareil peut facilement opérer YQB-CDG et ensuite un vol plus court sur le continent qui aura des loads décents, comme YYZ-YQB par exemple.

Ils pourraient faire la même chose en hiver mais il faudrait qu’un vol vers le sud soit opéré mainline et non Rouge.

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Je suppose qu’Air Canada va faire les démarches pour rendre ETOPS quelques 737Max8, notamment pour retablir la liaison Terre Neuve - Londre, en remplacement de A319.
Et possiblement aussi pour Halifax, en remplacement de B767.

Je ne croit pas qu’Air Canada va faire cet effort pour le A220; ils sont légèrement trop petit pour les besoins. Et ils sont/seront tous pleinement occupé sur le réseau nord américain anyways.

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Les 737 MAX le sont déjà. AC planifiait opère DUB et planifier opérer BOD et EDI avec avant le grounding

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Je suis d’accord; mais mon point est plus que si la liaison était intéressante pour Air Canada, elle serait déjà opérée, même bien avant la pandémie. Air Canada n’a pas de partenaire à Paris et Québec n’est évidemment pas un hub. La plupart des passagers Québec-Paris sont des touristes, et Air France à l’avantage de pouvoir rabattre un énorme volume de passagers vers CDG. A mon avis c’est l’avantage intrinsèque qu’a AF sur cette liaison.

Qui plus est, la majorité des vols de et vers Québec sont des vols régionaux opérés par Jazz avec des petits jets de capacité deux fois moindre, et ils ne sont vraiment pas très nombreux et pas très achalandés. Sunwing, Corsair, Transat et autres sont soit du Charter soient des vols réguliers uniquement à la saison touristique.

YQB ‘‘souffre’’ de la même manière que YOW: être trop proche de YUL pour avoir une panoplie de vols directs réguliers longue distance et desservir un bassin de population pas si important.

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Entièrement d’accord avec vous qu’AC est désavantagé (versus AF) car elle n’a pas de hub (ou hub d’un partenaire) à Paris, ni à Québec.

Je suppose qu’Air Transat va y survivre grâce à ses A321neo, et que son produit vise directement la clientèle “point to point”, touristes et familles.

Québec et Ottawa sont de petits marchés. L’avantage est toujours à celui qui part de son hub dans ces cas la, non seulement parce que les correspondances sont facilitées mais parce que c’est bien plus facile de coordonner les mouvements d’appareils, les affectations d’équipage, etc. C’est pour cette raison qu’Air Canada avait annulé la liaison Ottawa-Francfort en 2019. Lufthansa a repris la liaison tout de suite après (à noter qu’il y a partage des revenus entre eux aussi).

Le Boeing 737 MAX et le A321LR et XLR visent justement à permettre des liaisons au départ de petits marchés. Ils peuvent soutenir des liaisons “thins” (qui n’ont pas beaucoup de corporatif/classe affaire et qui ne seraient pas rentables pour une compagnie aérienne normale) ou des liaisons plus touristiques. C’est pour ça que Montréal a des liaisons avec Dublin et Bordeaux, parce que ces avions là sont rentables bien plus rapidement.

Et PVI Québec-Toronto a souvent été opéré en Embraer 190, voire en A319 parfois l’été.

AF vient ‘voler’ des pax beyond CDG pour son énorme HUB, vers l’Europe,l’ Afrique,le MEA voire même Asie? Québec est un petit marché( quasi un million d’habitants malgré tout)mais marché prospère, plein emploi, beaucoup de jobs payant + fonctionnaires, UN Laval, Assurances et tourisme en effet(club med proche aussi).OTTAWA a aussi un marché limité mais solide avec une partie Québécoise, bcq de diplomatiques, gouvernements, ONG etc…

Emirates suspend des vols vers les États-Unis à cause de la 5G

PHOTO CHRISTOPHER PIKE, REUTERS

« En raison de préoccupations opérationnelles liées au déploiement prévu des services de réseau mobile 5G dans certains aéroports des États-Unis, Emirates suspendra ses vols vers (neuf) destinations américaines », a déclaré mardi le fleuron économique de Dubaï.

(Dubaï) Emirates, la compagnie aérienne de Dubaï, a suspendu mercredi ses vols vers neuf destinations aux États-Unis, invoquant des « inquiétudes opérationnelles » liées au déploiement de réseaux 5G près de certains aéroports américains.

Publié à 7h38

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Agence France-Presse

Plusieurs compagnies aériennes américaines avaient mis en garde lundi les autorités contre le potentiel « chaos » que représenterait le déploiement de la technologie de l’internet mobile ultrarapide autour des aéroports.

« En raison de préoccupations opérationnelles liées au déploiement prévu des services de réseau mobile 5G dans certains aéroports des États-Unis, Emirates suspendra ses vols vers (neuf) destinations américaines », a déclaré mardi le fleuron économique de Dubaï.

La mesure s’applique « à partir du 19 janvier 2022 et jusqu’à nouvel ordre », a précisé Emirates dans un communiqué, citant neuf aéroports : Boston, Chicago, Dallas Fort Worth, Houston, Miami, Newark, Orlando, San Francisco et Seattle.

L’une des plus grandes compagnies aériennes au monde pour les vols long-courriers continue toutefois de desservir New York, Los Angeles et Washington.

L’autorité américaine de l’aviation, la FAA, s’inquiète elle-même de possibles interférences entre les fréquences utilisées par la 5G et celles utilisées par des instruments de bord essentiels à l’atterrissage des avions dans certaines conditions météorologiques.

La FAA a exigé des ajustements à ces projets, les opérateurs de téléphonie mobile AT & T et Verizon ayant finalement décidé de temporairement les retarder. AT & T et Verizon devaient activer la nouvelle technologie ce mercredi.

À Dubaï, Emirates a assuré « travailler étroitement avec les avionneurs et les autorités compétentes », en espérant une reprise des vols « le plus vite possible ».
https://www.lapresse.ca/affaires/techno/2022-01-19/emirates-suspend-des-vols-vers-les-etats-unis-a-cause-de-la-5g.php

Il n’y a pas beaucoup de villes d’un million d’habitants avec des liaisons transatlantiques malheureusement… Fort heureusement Québec est un joyeux mélange de diplomatie, un peu de corporatif, beaucoup de tourisme et une relation toute spéciale avec la France. L’Université Laval a aussi une importante population étudiante originaire de l’Afrique. C’est une bonne recette pour qu’Air France puisse réussir avec une telle liaison, et c’est beaucoup plus facile pour eux à faire que pour Air Canada.

Ça libère aussi de l’espace sur les vols vers YUL, au lieu d’ajouter un cinquième vol quotidien.

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C’est la même situation (mais à l’inverse) pour Nantes, Bordeaux ou Toulouse qui ont un vol transatlantique opéré par Air Canada/Transat plutôt que par Air France. Ces villes-là ne sont pas des hubs et c’est plus facile pour les compagnies canadiennes de les intégrer à leur réseau pour que Air France de décentraliser ses opérations.

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Ouais! Même chose avec Manchester ou Birmingham et British Airways!

Florilege avait un bon point par contre: Québec et Ottawa sont tellement proche de Montréal que ça leur nuit. Si ViaRail publicisait l’accès à l’aéroport Trudeau grâce au TGF, ça pourrait être encore pire!

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Deux petites nouvelles du monde de l’aviation à partager:

1) L’Antonov AN-225 est encore venu nous voir. Il était à Mirabel mercredi:

image YUL Aéroport International Montréal-Trudeau

L’Antonov AN-225 “Mriya” était à YMX hier. Avez-vous eu la chance de le voir? 📸

3 faits amusants sur l’avion :

✅ L’AN-225 “Mriya” est l’avion le plus gros et le plus lourd du monde, spécialisé dans le transport i ans)nternational de cargos avec une capacité maximale de 250 000 kg.
✅ Pour ceux qui l’ont manqué hier, sachez que l’avion restera en service jusqu’en 2033 au moins.
✅ L’AN-225 est appelé “Mriya”, ce qui signifie “Rêve” en ukrainien.

Merci à
📷1-4 : MarkBrandonAviation (IG : @Mark__Brandon)
📷6-8 : Frédéric Comptour (IG :@fclifespotter)


2) Un exploit individuel dans le monde de l’aéronautique a été complété cette semaine: la belge, Zara Rutherford (19 ans), est devenu jeudi la plus jeune pilote à faire un vol en solitaire autour du monde:

Elle avait effectué une escale à l’École nationale d’aérotechnique (ENA), à Saint-Hubert, le 25 août dernier:

Reportage de Global News sur cette courte visite de 24 heures sur ce long périple (qu’on pouvait suivre en direct ici et ici :earth_americas: :small_airplane:):

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Des comparaisons intéressantes: Battle Of The Big Planes: The Antonov AN-225 vs Airbus A380 - YouTube

https://www.google.com/search?q=antonov+225+vs+a380&client=firefox-b-d&sxsrf=AOaemvIVaJnlyzLHX2jiClIzd6mNCR-Lbg:1642792500000&tbm=isch&source=iu&ictx=1&vet=1&fir=57UCy4poyIKmlM%252CVOwBaDGcT8Yq3M%252C_%253BHXfPbDcam_x__M%252Cuu-wGXB9ZK4fJM%252C_%253BlJUTgKY0ScVp5M%252CZfvl3amTzMPkdM%252C_%253BWV-VQBHhNA_o8M%252CIuMz8P_97eYCCM%252C_%253By3NQC_gBye2rlM%252ChzQvktU-_saCXM%252C_%253BNFU0FhII8F7jFM%252C9YwKYmvpsMwlyM%252C_%253B2cABiBqzYsihMM%252CmrT_eLLjtXhjVM%252C_%253Br3RCFwtLjNVr_M%252C4A8YCjvmmaFbQM%252C_%253B_JI2p7QM0tKt6M%252CZfvl3amTzMPkdM%252C_%253Bhq2EwhkASzFRXM%252CZxREV8ctx3giFM%252C_%253BsT4Us29mwioJwM%252CmIFEQvvuRjhgFM%252C_%253Bnp-OW-h9talMEM%252CaMyyguvC7FXc2M%252C_%253BxtTcq2cIXkoiPM%252C9mq9hS3OqWrOSM%252C_%253BWQrNLru4Fhk4hM%252CXNoI5RR0nOfdrM%252C_&usg=AI4_-kQeVAVK6eMcSvc4JOYC2HWedLIO0g&sa=X&ved=2ahUKEwiRppv7xsP1AhV3mmoFHaqfD_YQ9QF6BAgGEAE#imgrc=xtTcq2cIXkoiPM

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Avenir de l’aéroport de Saint-Hubert | Une consultation publique en mai 2022 | La Presse

L’A220 a besoin d’argent et Québec remet environ 380 millions dans le programme

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Durée 1:34

Remettre environ 380 millions (300 millions US) dans l’A220 pour rester actionnaire quatre années de plus : c’est le pari du gouvernement Legault afin d’avoir de « meilleures chances » de récupérer l’« investissement initial » de l’État dans l’ex-C Series de Bombardier – qui a déjà reçu 1,3 milliard de l’État québécois.

4 février 2022 | Publié à 10h36 | JULIEN ARSENAULT | LA PRESSE

Toujours déficitaire, le programme a besoin de 1,5 milliard (1,2 milliard US) de capitaux supplémentaires pour accélérer sa cadence actuelle de production – l’élément sur lequel mise l’avionneur pour réduire les coûts du programme. Airbus injectera de son côté près de 1,1 milliard (900 millions US). Cet argent ne devrait pas servir à financer d’autres projets, comme une éventuelle version allongée de l’avion.

Éventés au cours des dernières semaines, les détails ont été confirmés à Montréal par les deux partenaires de la Société en commandite Airbus Canada (SCAC), vendredi, en conférence de presse. Le premier ministre François Legault et des représentants du géant européen, dont son chef de la direction Guillaume Faury (en visioconférence) et le président-directeur général d’Airbus Canada Benoît Schultz, étaient présents.

« On obtient des engagements à plus long terme et on a de meilleures chances de récupérer notre investissement initial, a fait valoir M. Legault. Ça va permettre de protéger 2500 emplois à Mirabel. »

Aux commandes du programme depuis 2018 sans avoir eu à verser un sou, Airbus est actionnaire de l’A220 – dont la rentabilité n’est pas prévue avant 2025-à hauteur de 75 %. En injectant de nouvelles sommes après un appel de capitaux de son partenaire, Québec évite la dilution et conserve sa participation de 25 %.

L’État québécois demeurera aussi actionnaire de l’A220 au moins jusqu’en 2030, soit quatre années supplémentaires. Si le programme devient rentable, sa valeur devrait grimper. En repoussant l’échéance à laquelle Airbus peut racheter Québec, le gouvernement Legault fait le parti que sa participation prendra de la valeur, ce qui lui permettra de récupérer une partie de ses billes.

Québec affirme que ce nouvel appui s’accompagne d’engagements du géant européen en matière d’emploi et de la production. De nouveaux emplois devraient être créés. En novembre dernier, M. Schultz avait déjà signalé que l’effectif de la multinationale à Mirabel allait gonfler d’environ 500 personnes au cours des « prochaines années ».

« L’industrie aéronautique mondiale démontre depuis quelques mois des signaux de reprise, a indiqué le grand patron d’Airbus. Nous croyons fermement à l’avenir de l’A220. »

Valeur « nulle » pour l’instant

Il n’y a toutefois aucune garantie pour les contribuables. D’après le plus récent rapport du Fonds du développement économique (FDE), la « juste valeur » du placement de l’État dans l’ancienne C Series était « nulle » au 31 mars 2021. Toutefois, la dernière année a été meilleure pour l’A220, qui a recommencé à accumuler les commandes. Le portrait pourrait changer.

Après les turbulences de la pandémie, qui se sont accompagnées d’une disette au chapitre des nouvelles commandes, l’A220 a décroché 64 contrats fermes en 2021. En tenant compte des lettres d’intention et des engagements, le total grimpe à environ 100 appareils.

La cadence de production doit prochainement passer à six appareils par mois : quatre à Mirabel et deux à Mobile, en Alabama. Le rythme doit progressivement s’établir à 14 avions mensuellement. Il y a 497 avions à livrer dans le carnet de commandes, ce qui représente plusieurs années de production.

EN SAVOIR PLUS

  • 3000

C’est l’effectif d’Airbus qui travaille sur l’A220. Il y a environ 2500 salariés à Mirabel et 400 autres à Mobile, en Alabama, où sont assemblés les avions pour les clients américains.
AIRBUS

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Avec la reconnaissance des qualités exceptionnelles de l’A220 de la part de plusieurs compagnies aériennes, je suis optimistes de voir un revirement de situation, car cet appareil est le meilleur de sa catégorie et de loin. Donc j’approuve l’investissement supplémentaire de Québec qui pourrait enfin rapporter à plus long terme. Un pari tout à fait raisonnable dans le contexte actuel et des centaines d’emplois en retombée. :+1:

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Privatisation des gains socialisation des pertes comme trop souvent. Après on va accuser le capitalisme alors que normalement dans une économie capitaliste, le gouvernement n’est pas censé “sauver” des entreprises privées avec l’argent du contribuable. On a fait tellement d’efforts pour ce programme pour quoi au final ? Des dirigeants qui se sont payés des bonus faramineux ? Tout le monde sait que je suis archi pro-économie mais pas de cette manière.

Me semble que dans la situation actuelle, on a clairement pas 380M$ à mettre dans ça… santé, éducation, logement sociaux, itinérance, transport en commun, etc… Ça bien beau être une compagnie d’ici, mais si c’est pas pour marcher ou que ça s’en ligne pour pas marcher, faut arrêter de vouloir tout sauver quand c’est pas le temps.

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Ce qu’il essaient de sauver c’est une grappe industrielle au complet qui était dépendante de Bombardier, ce qui représente environ 40 000 emplois. Ce 380M est une goutte d’eau dans les retombées que génère cette industrie névralgique.

Si ça permet de sécuriser le site de fabrication de Mirabel et de le péreniser en laissant Airbus s’installer, ça ne peut être que bénéfique, surtout avec le A220-500 qui n’est pas très loin.

L’avion commercial le plus avancé de sa génération et un fleuron technologique du Québec?

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