Aviation

En termes de passagers, YUL est à peu près rendu là où était YYZ en 2003.

À l’époque, Montréal avait 9M passagers / année, Toronto en avait 24M. La croissance est quand même impressionnante dans les 2 cas!

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Sommes-nous le dernier des Mohicans?

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Plusieurs articles dans le Devoir sur le dernier vol de passagers à Mirabel

Il y a 20 ans, vers 20 h 55, un vol d’Air Transat en partance pour Paris décollait de l’aéroport de Mirabel. C’était le dernier avion transportant des passagers qui devait quitter ce centre aéroportuaire érigé trois décennies plus tôt. C’est ainsi que s’est conclu un chapitre douloureux de l’histoire de cet aéroport, dont la construction sur des terres agricoles fertiles de Sainte-Scholastique avait entraîné l’expropriation de 3000 familles, soit environ 10 000 personnes.

Situé à 58 kilomètres de Montréal, l’aéroport de Mirabel, inauguré en 1975, était destiné à devenir le plus grand aéroport du monde. Ses concepteurs avaient prévu une liaison ferroviaire qui devait le relier au centre-ville de Montréal en moins de 30 minutes, ainsi que la construction de l’autoroute 13. Ce train n’a jamais vu le jour, et l’autoroute n’a pas été prolongée comme prévu.

L’aéroport de Mirabel aurait-il connu un sort différent si ces projets de transport s’étaient concrétisés ? La question n’est peut-être pas si simple. Une cascade de décisions controversées a conduit à ce que certains observateurs qualifient d’immense gâchis en matière d’aménagement aéroportuaire.

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Paralympian Brock Richardson landed in Fredericton already knowing that a piece of equipment he requested before the trip would not be there to help move him from his seat to his wheelchair.

But he didn’t expect an Air Canada staff member would also attempt to separate him from the person responsible for his care.

Richardson, who has cerebral palsy, was told that his support person would have to get off the plane before employees would lift him onto a narrow wheelchair that would take him down the aisle of the plane.

It’s a request that Richardson said “unsettled” him.

Résumé

Vers la facturation des bagages de cabine

Par Philippe Chabot, Le Soleil

27 novembre 2024 à 04h00

Des transporteurs aériens canadiens, dont Sunwing et Porter, facturent déjà les bagages de cabine à la hauteur de 30 $. WestJet et Air Canada pourraient suivre bientôt. (123RF)

VOYAGEUR AVERTI / Ce n‘est qu’une question de temps avant que toutes les compagnies aériennes du Canada facturent vos bagages de cabine.


C’est du moins ce que pense John Gradek, chargé de cours et coordonnateur du programme de gestion en aviation à l’Université McGill.

«J‘envisage que, dès l’été prochain, les frais de bagages de cabine seront standards chez Air Canada et WestJet», affirme-t-il avec assurance.

D’autres transporteurs aériens canadiens, dont Sunwing et Porter, facturent déjà les bagages de cabine à la hauteur de 30 $.

Questionnés à ce sujet, Air Canada et WestJet ne veulent pas se mouiller.

«Bien que nous soyons toujours à l’affût des tendances de l’industrie, nous ne commentons pas sur de potentielles évolutions de nos politiques commerciales», répond Christophe Hennebelle, vice-président aux communications chez Air Canada.

«WestJet a concentré ses efforts à bonifier les voyages des invités en améliorant la technologie, en modifiant les zones d’embarquement et en lançant son nouveau tarif UltraBase», indiquent au Soleil les relations médias de la compagnie aérienne basée à Calgary.

Ce tarif ultra restrictif empêche les passagers de voyager avec un bagage de cabine, sauf s’ils effectuent un vol transatlantique ou transpacifique, ou s’ils ont acheté l’option du siège «Confort accru» pour tous les vols vers la destination, incluant les correspondances.

Sans cela, un passager qui se présente à la porte d‘embarquement avec une valise de cabine sera facturé. Bref, sans le crier haut et fort, WestJet fait dorénavant payer les voyageurs pour ce type de bagage.

Trop de bagages, pas assez de place

Depuis la découverte de salles qui débordaient de valises perdues en 2022 et l‘augmentation constante du prix pour un bagage en soute — une augmentation de 40 % depuis l‘entrée en vigueur des frais de bagages en 2014 — de plus en plus de voyageurs optent pour amener gratuitement une valise à bord de l’appareil.

De nombreux bagages ont été perdus par les compagnies aériennes depuis deux ans, ce qui a miné la confiance des passagers. (La Presse, Alain Roberge/La Presse, Alain Roberge)

«Plutôt que sacrifier ses effets personnels en enregistrant nos bagages, on préfère prendre nos valises avec nous dans l’avion. Mais certains passagers amènent des valises ou des sacs monstrueux», déplore John Gradek.

Il n‘y a donc pas assez de place dans les compartiments de rangement ou sous le siège pour entasser tous les bagages. Ce qui crée un casse-tête infernal pour les agents de bord et les passagers.

«Lorsque les vols sont pleins, il arrive effectivement que nous devions demander à nos clients de mettre leur bagage en soute à la porte d’embarquement, sans frais supplémentaires, afin d’assurer un voyage confortable pour tous», explique le vice-président aux communications chez Air Canada.

Le coordonnateur du programme de gestion en aviation à l’Université McGill veut toutefois mettre les passagers en garde: «Un enregistrement de bagages en soute à la dernière minute pose davantage de risque pour la perte de sa valise, surtout si vous devez prendre une correspondance».

Des passagers coupent la file

Étant donné que l‘embarquement de l’avion se fait par zone — en débutant par la zone un jusqu’à la zone cinq ou même parfois six — des passagers coupent la file pour s‘assurer d’avoir l’espace pour leur bagage dans les compartiments.

Si vous êtes dans la zone quatre ou cinq, vous avez peu de chance de trouver de la place pour vos valises.»
—  John Gradek, coordonnateur du programme de gestion en aviation à l’Université McGill

Cela peut accroître les frustrations dans une atmosphère déjà tendue, et inciter les gens à dépasser les autres.

«Ça grouille à la porte d‘embarquement. Il y a tellement d‘activités que les agents n‘ont souvent pas le temps de vérifier comme il le faut la zone indiquée sur la carte d’embarquement», indique M. Gradek.

American Airlines a pris le taureau par les cornes pour s’attaquer à ce problème.

Le transporteur aérien a installé dans plus de 100 aéroports américains un système électronique qui émet un signal sonore lorsqu’un passager tente de monter à bord de l’avion avant que sa zone auquel il est affecté ne soit appelée. De sorte que les passagers qui se présentent prématurément à la porte d’embarquement seront priés de revenir en arrière et d’attendre leur tour.

WestJet est persuadé que son nouveau tarif UltraBase permettra d’éviter le coupe-file et l‘installation d’un système de contrôle des cartes d’embarquement.

«Le fait de réduire la demande d’espace dans les compartiments supérieurs à travers notre flotte permet à nos invités qui ont choisi de voyager avec un bagage de cabine de profiter de plus d’espace dans ceux-ci, peu importe leur zone d’embarquement», affirme l’équipe des relations médias de WestJet.

Pour éviter un débordement des compartiments de rangement, M. Gradek suggère aussi une gestion plus stricte de l’espace dans les compartiments en vérifiant réellement les dimensions, le poids et le nombre de bagages de cabine autorisés.

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Il est important de noter que les nouveaux frais s’appliqueront aux détenteurs de billets des catégories tarifaires les plus basiques et uniquement sur les vols vers les États-Unis et les destinations soleil. Les membres Aéroplan et les détenteurs de certaines cartes de crédit seront exemptés. Cela signifie que les clients qui choisissent de payer plus, obtiennent plus.

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I would also expect that cons (staff travel/nonrevs/etc) will be exempted as well, as they are for regular checked baggage fees (with exceptions as per usual).

It’s only a matter of time before the fees creep to most destinations and many more fares.

Air Canada continue d’appauvrir son service et ternir sa propre réputation. Même la Ministre des Transports a exprimé son désaccord.

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C’est une façon de pratiquer la réduflation façon aérienne. On garde les prix quand ils ne sont pas déjà en hausse, mais on réduit les services :frowning_face:

Je les ai pris cet été pour la première fois depuis longtemps. Et j’ai vraiment été déçu. L’équipage complètement débraillé. Le service était très médiocre. On avait l’impression que c’est des potes qui nous servaient. C’est comme si on voulait donner l’image que « allez c’est tranquille c’est laid back ». C’était vraiment vraiment bizarre comme ambiance. Quand tu compares à Air France où tu sens vraiment que c’est une compagnie qui se prend au sérieux c’est le jour et la nuit. And now this. Si j’ai le choix de les éviter je le ferai 100%.

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Je ne suis pas vraiment d’accord… D’abord comme n’importe quelle autre compagnie aérienne (y compris Air France) il y a des bonnes et des mauvaises expériences.

Personnellement je n’ai pas souvent eu de mauvaises expériences à bord d’Air Canada. Le pire étant sur des liaisons opérées par Rouge. Récemment j’ai eu la chance d’essayer la business class de Emirates, et j’ai trouvé que c’était moins intéressant que la Signature class d’Air Canada.

En Amérique du Nord Air Canada offre un service que j’aime bien. Mes voyages d’affaire me permettent de réserver au tarif Flex et ma carte de crédit me permettent d’avoir assez de perks comme l’embarquement prioritaire, l’accès au lounge, etc.

On aime beaucoup se plaindre d’Air Canada mais bien franchement, ce n’est vraiment pas si pire… La semaine dernière à Chicago United était même pas capable de trouver un de-icing truck pour qu’on puisse quitter la barrière…

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Airlines have been line-itemizing fees for two decades.

Costs per available seat-mile keep rising, the hard and soft products keep improving, flying is safer than ever, and yet actual fares – adjusted for inflation – are significantly lower than at any time in the past. Line-item fees help airlines actually make money.

A well-run airline might have margins in the 8-10% range in a good year with no unforeseen disasters; companies in other industries would be on the brink of bankruptcy protection if they only reached 8%.

Flyers don’t understand how good a deal they are getting.

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Honnêtement je suis pas un chialeux contre AC même si c’est à la mode. Mais j’ai trouvé l’expérience très en dessous des autres compagnies que j’ai prise.

Plus, if I might add, that kind of fee is offered on lowest fare classes because there is a market for it. There is a market for the no frills, no luggage group… It’s not complicated to get out of fees… Just buy a higher fare class… Get a co-branded credit card, etc…

People want to pay the lowest fare and get business class experience… That’s not how it works…

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