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Service d’Air Canada à Sept-Îles « Une région prise en otage »

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Aéroport de Sept-Îles

Aluminerie Alouette se dit « irritée » et « limitée » par le service d’Air Canada à Sept-Îles

Publié à 5h00

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Fanny Lévesque
Fanny Lévesque La Presse

(Québec) Le peu de fiabilité du service d’Air Canada à Sept-Îles fait maintenant obstacle au « bon déroulement des opérations » d’Aluminerie Alouette et à la « mise en œuvre » de ses projets de développement. Devant le silence de la compagnie aérienne, la plus importante aluminerie des Amériques presse le gouvernement Legault d’agir.

La haute direction de l’entreprise de quelque 900 employés s’est adressée directement à Air Canada pour lui faire part de son « insatisfaction » quant à la fiabilité et à la qualité de son offre en région, a appris La Presse. « Nos employés et partenaires d’affaires subissent les contrecoups de la réduction notable des services », écrit le vice-président finances et administration dans une lettre datée du 1er mars.

Charles-André Nadeau cite dans sa missive la « limitation de l’offre », comme la fin de la liaison Sept-Îles–Québec, les horaires « inflexibles et peu adaptés à la réalité des entreprises » et la « récurrence des retards, reports et annulations de vols sans préavis ».

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Comptoir d’Air Canada à l’aéroport de Sept-Îles

Air Canada offre depuis la reprise post-pandémique un seul vol vers Montréal à 5 h du matin et un retour à 22 h 50.

Ces aléas provoquent une « incertitude constante » qui en font désormais « un enjeu majeur tant pour le bon déroulement [des] opérations régulières que pour la mise en œuvre de certains de nos projets de développement », plaide M. Nadeau, qui ajoute que les « effets négatifs » subis affectent, « de plus en plus significativement, le cours [des] affaires » de l’entreprise.

À ce jour, la missive de l’aluminerie est demeurée sans réponse.

« Ce qui me dépasse, c’est que j’ai eu zéro retour à date », a déploré M. Nadeau en entrevue avec La Presse. Selon l’entreprise, Air Canada n’a accordé ainsi aucune priorité à son plaidoyer dans lequel elle sollicite la collaboration du transporteur afin de mettre en place des « solutions durables et profitables pour l’ensemble de la Côte-Nord ».

« Il faut que tout le monde ici se prenne en main et monte la pression au niveau politique pour qu’eux embarquent sur la glace et nous aident à régler notre problématique parce qu’Alouette, toute seule, ne peut pas régler [le problème] », illustre M. Nadeau.

PHOTO FOURNIE PAR ALOUETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Aluminerie Alouette à Sept-Îles

La ministre des Transports, Geneviève Guilbault, et la ministre responsable de la Côte-Nord, Kateri Champagne Jourdain, ont notamment reçu une copie de la lettre.

« Nous sommes sensibles à la situation vécue par la population et par nos entreprises dans les régions du Québec. On le répète, pour mieux développer notre économie, il faut assurer une meilleure connexion des régions entre elles », a fait savoir le cabinet de Mme Guilbault dans une déclaration. On assure par ailleurs que l’on fournira une réponse écrite à l’aluminerie.

Un vol sur cinq annulé

Créé en février, le nouveau Comité permanent sur le transport aérien régional, dont Air Canada est membre, doit rendre ses premières recommandations le 1er avril 2024.

« J’ai été surpris qu’on ne [veuille] pas atteindre des résultats plus rapidement que ça. C’est une région qui est prise en otage à l’heure actuelle », affirme M. Nadeau.

Le milieu économique et les maires de la Côte-Nord sont déjà mobilisés. La Presse rapportait à la fin du mois de mars que malgré le lancement en grande pompe des billets subventionnés à 500 $ par le gouvernement Legault l’an dernier, le service aérien est pire que jamais en région. Québec n’a d’ailleurs aucun « portrait juste » de la fiabilité de la desserte régionale.1

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Air Canada utilise notamment des appareils CRJ900 pour relier Sept-Îles à Montréal.

Des données compilées par la firme de données aériennes Cirium à la demande de La Presse révélaient, au 30 mars, qu’Air Canada a annulé près de 19 % de ses vols depuis le début de l’année à l’aéroport de Sept-Îles. Environ 4 vols sur 10 n’ont pas non plus décollé à l’heure prévue à Sept-Îles.

Air Canada n’a pas donné suite à notre demande, lundi. En mars, le transporteur attribuait les perturbations à la saison hivernale, « durant laquelle les conditions météorologiques sont souvent plus difficiles ».

Dans le dernier budget Girard, Québec a réservé 10 millions pour prolonger l’aide d’urgence aux transporteurs aériens régionaux.

Des effets sur la planification

Selon l’aluminerie, les vols d’Air Canada sont « régulièrement » annulés, ce qui cause toutes sortes de maux de tête à l’organisation dans sa planification de projets et ses communications avec ses cinq actionnaires, établis dans le monde entier.

« Dernièrement, on a eu deux actionnaires qui n’ont pas pu se rendre [à Sept-Îles] parce que le vol a été annulé, et le retour pour deux autres a été hyper problématique. Ça devient un irritant », souligne M. Nadeau, qui ajoute que les partenaires « commencent à être nerveux par rapport à ça ». Il y a des visites d’usine qui ne peuvent pas se faire en Zoom, illustre l’entreprise.

Je ne dirais pas que ça compromet des projets, mais ça devient plus difficile de planifier certaines activités avec nos actionnaires et partenaires.

Charles-André Nadeau, vice-président finances et administration d’Aluminerie Alouette

Par ailleurs, Alouette a sur les rails un important projet de réfection de deux de ses fours à cuisson d’anodes nécessitant des investissements de 170 millions. Quelque 300 travailleurs doivent s’activer au plus fort du chantier ce printemps. La phase de planification du projet, qui s’est intensifiée en septembre, a été perturbée par le peu de fiabilité du service aérien et des équipes sont demeurées coincées à Sept-Îles.

« Quand les sous-traitants qui travaillent pour nous vivent des situations comme ça, les soirs d’hôtel de plus, c’est nous autres qui payons la facture », explique M. Nadeau. Pour l’heure, Aluminerie Alouette n’a pas évalué les impacts financiers liés aux aléas du transport aérien.

1. Lisez l’article « Transport aérien régional : un dossier loin d’être réglé »

1. Lisez l’article « Transport aérien régional : Québec n’a “aucun portrait juste” de la fiabilité »

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Un vol Montréal-Vancouver à 69$


Un aller simple Montréal-Vancouver à moins de 100$.
Photo: iStock

Clément Bolano
18 avril 2023 à 17h10 - Mis à jour 18 avril 2023 à 18h00 2 minutes de lecture

La compagnie aérienne canadienne à bas prix Lynx Air ajoute Vancouver à sa liste de destinations desservies depuis Montréal. À partir du 23 juin, la compagnie offrira six vols par semaine entre YUL et YVR. Vancouver devient ainsi la troisième ville reliée par Lynx au départ de Montréal.

Selon la PDG de Lynx, Merren McArthur, «Vancouver et Montréal sont deux des destinations touristiques les plus emblématiques du Canada, avec leur riche patrimoine culturel et leurs paysages naturels époustouflants. Nous sommes ravis d’offrir une option ultra-abordable pour relier ces deux belles villes», a-t-elle déclaré dans un communiqué de presse.

«Historiquement, Montréal et le Québec ont été mal desservis par les transporteurs à bas prix. Lynx Air a l’intention de changer cela», conclut-elle.

Une réduction de 50% pendant 48h

Le tarif de base pour un aller simple Montréal-Vancouver commence à 69 $. Pour marquer l’annonce du service, Lynx propose une réduction de 50% sur ces billets aux clients qui utilisent le code promotionnel MONTREAL. Cette offre est valable jusqu’à 23h59 (HAE) le 19 avril.

Les tarifs de base de Lynx sont généralement bon marché, avec des avantages supplémentaires tels qu’un bagage à main, un bagage enregistré, le choix du siège et de l’espace supplémentaire pour les jambes, moyennant des frais supplémentaires.

Lynx Air a pour objectif d’étendre son réseau de destinations. La compagnie prévoit de connecter 16 villes à travers le continent avec plus de 240 vols hebdomadaires d’ici la mi-2023. Pour ce faire, la compagnie aérienne a commandé neuf Boeing 737 supplémentaires.

La compagnie s’apprête à desservir Edmonton, Fredericton, Halifax, Hamilton, Kelowna, Montréal, St John’s, Toronto, Vancouver, Victoria et Winnipeg au Canada. Aux États-Unis, il sera possible de rejoindre Las Vegas, Los Angeles, Orlando et Phoenix.

En attendant le départ des premiers vols vers Vancouver le 23 juin, ceux vers Calgary et St. John’s débuteront le 5 juin.

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Quand même impressionnant les prix, les frais de YUL sont quasiment plus chers que le billet!
Mais ça monte vite… le moindrement que vous voulez des bagages en cabine ou enregistré, c’est 91$ de plus par vol.

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Mon bikini et ma brosse à dents, c’est seulement $42 en plus!

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Un passage rare de MNG Airlines a Mirabel.

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Premier trimestre Un bon début d’année chez Bombardier

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Bombardier a augmenté ses livraisons au premier trimestre.

Bombardier a été en mesure d’augmenter ses livraisons malgré les perturbations dans la chaîne d’approvisionnement, ce qui a permis au constructeur de jets privés de débuter l’année du bon pied en dépassant les attentes des analystes.

Publié à 6h38

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Julien Arsenault
Julien Arsenault La Presse

En plus d’afficher une augmentation de ses revenus, la multinationale québécoise, recentrée sur l’aviation d’affaires, a également connu un premier trimestre rentable au cours de la période qui ayant pris fin le 31 mars dernier.

« Notre robuste performance s’ajoute à nos solides résultats des deux dernières années et confirme que nous progressons dans la bonne direction », a souligné le président et chef de la direction de Bombardier, Éric Martel, lundi, dans un communiqué.

L’entreprise établie à Montréal a affiché des revenus de 1,5 milliard US au premier trimestre, en hausse de 17 % par rapport à il y a un an, tandis que son bénéfice net s’est établi à 302 millions US, ou 2,98 $ US par action. Au premier trimestre l’an dernier, Bombardier avait enregistré une perte nette de 287 millions US, ou 3,09 $ US par action.

Du côté des livraisons, elles se sont établies à 22 appareils — 14 de la famille Global et huit Challenger—, soit un avion supplémentaire. À la même période il y a un an, Bombardier avait aussi livré trois Learjet, dont la production a cessé. L’augmentation de la cadence de production chez l’avionneur a pu contrebalancer l’arrêt de production du Learjet.

« Les livraisons d’avions progressent en vue de réaliser la prévision de plus de 138 livraisons pour l’exercice », souligne la compagnie.

Pour sa part, le ratio de nouvelles commandes par rapport au nombre de livraisons a été de 0,9. Cela signifie que les nouveaux contrats ont été équivalents aux livraisons pendant les mois de janvier, février et mars. En dépit des craintes de récession, le carnet de commandes est demeuré stable, à 14,8 milliards US.

Abstraction faite des éléments non récurrents, Bombardier a engrangé un profit ajusté de 113 millions US, ou 1,06 $ US par action, par rapport à une perte ajustée de 69 millions US, ou 80 cents US par action, au premier trimestre de 2022.

Cette performance trimestrielle a dépassé les attentes des analystes sondés par la firme Thomson Reuters, qui anticipaient un chiffre d’affaires de 1,4 milliard US sur une perte ajustée par action de 14 cents US.

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  • 5000
    Nombre de jets privés construits par Bombardier actuellement en service à travers le monde.
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WestJet : préavis de grève des pilotes, avions au sol possiblement dès vendredi


Dès vendredi, il pourrait y avoir immobilisation au sol de tous les avions de la compagnie et arrêt des opérations.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / DARRYL DYCK

La Presse canadienne
Publié à 6 h 35

Les pilotes du transporteur aérien WestJet ont donné un préavis de grève de 72 heures à l’entreprise et au gouvernement, selon le syndicat qui les représente.

L’association Air Line Pilots précise que, tôt vendredi, il pourrait y avoir immobilisation au sol de tous les avions de la compagnie et arrêt des opérations juste avant l’arrivée d’un congé de trois jours au Canada

Bernard Lewall, qui représente les pilotes de WestJet pour le syndicat, évoque de nombreux problèmes de main-d’oeuvre dans la compagnie aérienne.

WestJet a répondu par un avis de lock-out, indiquant qu’un arrêt de travail pourrait survenir vendredi à 3 h, heure des Prairies.

La décision d’émettre un avis de lock-out en réponse aux mesures engagées par le syndicat n’a pas été prise à la légère et nous regrettons sincèrement les inconvénients et l’incertitude que cela cause à nos clients, a écrit le PDG du groupe WestJet, Alexis von Hoensbroech, dans un communiqué.

Toutefois, le communiqué ajoute que les deux parties restent à la table de négociation.

WestJet assure que les voyageurs touchés par des retards ou des annulations de vol seront remboursés ou relogés.

Le syndicat représente quelque 1600 membres d’équipage de WestJet et de sa filiale Swoop.

La semaine dernière, Bernard Lewall a déclaré que les points d’achoppement étaient la protection d’emploi, la rémunération et les horaires, avec quelque 340 pilotes ayant quitté le transporteur au cours de la dernière année et demie, surtout pour se joindre à d’autres compagnies aériennes.

La compagnie aérienne basée à Calgary affirme que ses pilotes sont parmi les mieux payés au pays, mais qu’un contrat de travail comparable à ceux récemment obtenus par certains groupes de pilotes des États-Unis serait financièrement irréalisable et mettrait l’avenir de l’entreprise en danger.

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Who wants to fly with WestJet ? Terrible customer service.

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Les 787 sont vraiment parmis les plus confortables des avions en classe économique.

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Ça dépend. Les plus vieux 787 d’Air Canada manquent sérieusement d’amour.

C’est une bonne nouvelle. Je me demande quand commenceront les livraisons si cette commande est confirmée.

Moi je préfère le A330 simplement car c’est 2-4-2, donc 50% des sieges sont en paires, toute une différence pour les couples!

J’aime les grandes fenêtres du 787 et c’est assez silencieux quoique le A330 l’est pas mal aussi…

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I flew an A330-900neo today. It’s a plane.:wink:

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Remplacement d’avions de surveillance General Dynamics s’associe à Bombardier et interpelle Ottawa

PHOTO FOURNIE PAR BOMBARDIER

L’appareil proposé à Ottawa par Bombardier et General Dynamics s’inspire de l’avion d’affaires Global 6500.

General Dynamics s’invite dans le dossier du remplacement des avions de surveillance des Forces armées canadiennes en s’associant à Bombardier. Ce géant de la défense exhorte également Ottawa à lancer un appel d’offres dans le cadre de cet important contrat militaire aussi convoité par Boeing.

Publié à 8h00 Mis à jour à 8h00

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Julien Arsenault
Julien Arsenault La Presse

Plus précisément, Bombardier et General Dynamics souhaitent proposer aux Forces armées canadiennes une version modifiée du jet privé Global 6500 de l’avionneur québécois. L’avion – assemblé en Ontario – serait équipé des systèmes développés par la filiale canadienne de la multinationale américaine.

Les deux entreprises ont levé le voile sur leurs intentions jeudi.

« Ce nouveau partenariat offre une occasion historique d’allier nos systèmes de dernière génération aux avions canadiens ultramodernes de Bombardier afin de fournir une solution construite au Canada », affirme le vice-président et directeur général de General Dynamics Mission Systems-International, Joel Houde.

Ottawa doit remplacer d’ici la fin 2030 ses 14 CP-140 Aurora vieillissants de l’Aviation royale canadienne (ARC). Jusqu’à présent, le ministère de la Défense n’est pas chaud à l’idée d’acheter les avions de Bombardier. Le Poseidon P-8A de Boeing, qui s’apparente à la famille d’avions 737, a été identifié comme l’unique appareil qui pourrait répondre aux exigences canadiennes.

Bombardier craint de voir une commande potentielle de 9 milliards lui glisser entre les doigts en étant octroyée sans appel d’offres à Boeing. La multinationale québécoise, qui est à la chasse aux contrats militaires, demande un processus qui lui permettrait d’avoir une chance de concurrencer Boeing. Les États-Unis et l’Allemagne comptent parmi les clients de l’avionneur québécois dans le secteur militaire.

En s’associant à la filiale canadienne de General Dynamics, qui est établie à Ottawa, l’entreprise montréalaise espère faire pression sur le gouvernement Trudeau et l’obliger à lancer un appel d’offres.

« Il s’agit d’une occasion transgénérationnelle », souligne Jean-Christophe Gallagher, vice-président directeur, ventes d’avions et Bombardier Défense.

PHOTO ÉDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Le ministère de la Défense doit remplacer ses avions de surveillance Aurora CP-140.

Assemblé aux États-Unis, l’avion proposé par Boeing peut aussi larguer des torpilles, à l’instar des CP-140 Aurora de l’ARC. Cet élément jouait contre les Global de Bombardier, mais l’avionneur affirme que sa collaboration avec General Dynamics répondra aux exigences de « lutte anti-sous-marine. »

Les deux partenaires offriront plus de détails en ce qui a trait à leur collaboration le 31 mai prochain dans le cadre du salon militaire CANSEC, le rendez-vous du secteur de la défense qui a lieu annuellement à Ottawa.

Boeing a déjà affiché ses couleurs avec le P-8A en s’alliant à des entreprises déjà enracinées dans le marché canadien comme CAE, GE Aviation Canada ainsi que le conglomérat propriétaire du constructeur de moteurs Pratt & Whitney Canada. Des pays alliés comme les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et l’Allemagne ont commandé ou exploitent des Poseidon P-8A.

En savoir plus

  • 1 milliard US
    Chiffre d’affaires annuel que voudrait générer à terme Bombardier avec le secteur de la défense.

bombardier

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Wow, General Dynamics (GD); la même gang qui possède Gulfstream - le concurrent directe de Bombardier.

Pourquoi GD dépenserait du R&D pour fitter son équipement sur un Global 6500 alors qu’il pourrait utiliser son propre Gulfstream G650?

C’est suspect.

Parce que pour Gulfstream, l’ennemie (Bombardier) de mon ennemie (Boeing) est mon ami.

Une proposition par Gulfstream résulterait en un match à 3 où Gulfstream serait le dernier de file derrière la compagnie locale (Bombardier) et le standard (Boeing). S’arrimer avec Bombardier crée une synergie qui a une probabilité de changer le statut-quo.

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Comme le programme P8 Poseidon de Boeing a besoin de nouvelles commandes afin de rester à flot, je vois alors l’intérêt de BBD et GD de profiter de l’occasion pour se débarrasser de ce concurrent…

Transporteur aérien à bas prix Au tour de Lynx Air de se poser à Montréal

PHOTO FOURNIE PAR LYNX AIR

Établi à Calgary, le transporteur aérien à bas prix Lynx Air commencera à desservir le Québec.

Après avoir été ignoré par les transporteurs aériens canadiens à bas prix ces dernières années, le marché québécois est en train d’inverser la tendance. On en comptera bientôt deux à Montréal-Trudeau – une première – avec l’arrivée prochaine de Lynx Air.

Publié à 1h32 Mis à jour à 7h00

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Julien Arsenault
Julien Arsenault La Presse

Un peu plus d’un an après son vol inaugural, la compagnie albertaine se posera dans la métropole le 5 juin prochain, une expansion qui coïncide avec la saison estivale où la demande s’annonce vigoureuse.

« Montréal a toujours été sur notre liste, explique en entrevue la présidente et cheffe de la direction de Lynx, Merren McArthur. Notre objectif est de nous implanter dans les régions mal desservies par les transporteurs à très bas prix, et le Québec est l’un de ces marchés. »

Cette avocate de formation, capable de s’exprimer en français, connaît bien l’industrie aérienne. Avant de faire ses valises pour Calgary, elle a passé dix ans chez Virgin Australia, où elle a redressé les services régionaux en plus de démarrer une division cargo. Elle a aussi été aux commandes de Tigerair Australia – un transporteur à bas prix – pendant près de deux ans.

Avec l’objectif d’exploiter 46 appareils – des Boeing 737 MAX – d’ici 2028, Lynx voit grand. Mais la croissance doit être ordonnée, affirme sa dirigeante. Les nouveaux marchés s’ajoutent progressivement. La flotte de sept avions passera à dix d’ici la fin de l’année.

Désireuse d’accorder une attention particulière à la question linguistique, Mme McArthur explique en partie pourquoi Lynx a pris son temps avant de desservir la métropole.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Merren McArthur, présidente et cheffe de la direction de Lynx Air

Nous voulions nous assurer d’avoir du personnel capable de parler français. Ces personnes sont très recherchées, comme vous pouvez l’imaginer. Notre engagement est clair sur le bilinguisme.

Merren McArthur, présidente et cheffe de la direction de Lynx Air

De Montréal-Trudeau, Lynx commencera par offrir des liaisons directes vers Vancouver, Calgary et Saint John’s, à Terre-Neuve-et-Labrador. Par la plaque tournante qu’est la ville de Calgary, les voyageurs en provenance de la métropole auront accès à plusieurs villes canadiennes comme Vancouver et Victoria, ainsi qu’à quelques villes américaines comme Las Vegas, Los Angeles et Phoenix.

Les grands centres

Le modèle d’affaires de ces transporteurs, connus en anglais sous l’appellation d’ultra-low cost carriers, repose généralement sur l’utilisation d’aéroports secondaires, parce que leurs frais sont moins élevés et que leur achalandage moindre réduit les risques de retard.

Au Canada, il doit être adapté, affirme la présidente de Lynx. Cela explique pourquoi la compagnie aérienne s’implante dans les principaux aéroports du pays. Pour le reste, la stratégie ne change pas : on évite de rivaliser directement avec les grandes compagnies aériennes pour maintenir des prix plus bas. Cela signifie que les services comme l’enregistrement des bagages entraînent des frais supplémentaires.

« On n’offre que de l’eau à bord, souligne Mme McArthur. Nous n’offrons pas de nourriture ni d’autres boissons, même en payant. Il n’y a pas de divertissement, pour conserver la simplicité de notre modèle d’affaires. De toute façon, personne n’aime la nourriture dans un avion. On préfère dire : apportez votre repas. »

Des quatre transporteurs canadiens à bas prix, Lynx et Flair Airlines seront les deux seuls avec une présence québécoise. Dans le cas de Flair, son arrivée remonte à l’été 2021. Swoop, filiale à bas prix de WestJet, ainsi que Canada Jetlines sont absents.

Contrairement à l’Europe et aux États-Unis, les transporteurs à bas prix ont mis du temps à s’implanter au Canada. Il reste à voir si cette fois-ci sera la bonne.

« La question, c’est de voir quelle sera la réponse d’Air Canada et des grands transporteurs, affirme l’expert en aviation et chargé de cours à l’Université McGill John Gradek. J’ai l’impression qu’Air Canada se repositionne vers les liaisons internationales et vers le marché américain et qu’il va laisser les plus petites compagnies rivaliser dans le bas du marché. »

Lynx compte parmi ses actionnaires la firme d’investissement privé Indigo Partners LLC de l’homme d’affaires Bill Franke, également présent dans des compagnies à bas prix comme Frontier Airlines et Wizz Air. Cela joue en faveur de l’entreprise albertaine, croit M. Gradek.

« Je pense qu’on a quelqu’un qui va vouloir rester au Canada, dit-il. On a un concurrent avec beaucoup de connaissances en matière de gestion des coûts dans le secteur aérien. »

Lynx Air en bref :

  • Début des activités : 2022
  • Siège social : Calgary
  • Présidente et cheffe de la direction : Merren McArthur
  • Effectif : Environ 280 personnes
  • Taille de la flotte : 7 appareils (objectif de 46)
  • Actionnaires : Claridge, Indigo Partners LLC, Torquest Partners

En savoir plus

  • 60 $
    Prix minimum pour un bagage enregistré chez Lynx Air. Cette somme n’est pas comprise dans le prix du billet.

lynx air

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Vols nocturnes interdits à Saint-Hubert Poursuivi par Chrono, l’aéroport riposte

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

L’interdiction des vols nocturnes à l’aéroport de Saint-Hubert a déclenché un litige juridique entre l’exploitant des installations et Chrono Aviation.

Un engagement qui n’a jamais existé et l’annonce exagérée d’un arrêt de mort : poursuivi pour 146 millions par Chrono Aviation après sa décision d’interdire les vols nocturnes à compter d’avril 2024, l’aéroport de Saint-Hubert réplique en tentant de déboulonner les attaques de l’entreprise québécoise.

Publié à 1h32 Mis à jour à 9h00

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Julien Arsenault
Julien Arsenault La Presse

Les arguments du propriétaire et exploitant des installations, Développement Aéroport Saint-Hubert de Longueuil (DASH-L), figurent dans une déclaration sous serment de son directeur général, Yanic Roy.

« J’ai vérifié les archives et je confirme qu’il n’existe aucune résolution ou règlement par lequel DASH-L se serait engagée envers les demanderesses à ne pas imposer des restrictions de vol la nuit », peut-on lire dans un document de plusieurs centaines de pages.

C’est de cette façon que M. Roy réplique à Chrono Aviation, qui allègue, dans ses démarches judiciaires, avoir choisi Saint-Hubert, en banlieue sud de Montréal, pour s’y installer après avoir obtenu l’assurance qu’il n’y « aurait jamais de couvre-feu ou de limitation » encadrant les vols de nuit.

Selon l’entreprise québécoise, l’interdiction des liaisons nocturnes entre 23 h et 6 h à compter d’avril 2024 enfreint les modalités du bail de 30 ans intervenu avec DASH-L en 2018. Chrono Aviation affirme que ce changement met en péril un contrat d’environ 100 millions et des investissements de plusieurs dizaines de millions, en plus de signer son arrêt de mort.

Ces allégations n’ont pas encore été prouvées devant un tribunal.

La déclaration sous serment du directeur général de DASH-L relève une contradiction dans les arguments de Chrono Aviation. Si l’entreprise anticipe que sa « survie » est en « péril », M. Roy souligne que Services aériens LUX, qui est dans le périmètre des plaignants, « a encore la volonté d’agrandir ses installations » à Saint-Hubert.

Celui-ci fait référence à un courriel daté du 7 février dernier qui lui est adressé et signé par le directeur général de LUX, François-Luc Jutras. Le contenu de l’échange figure dans sa déclaration sous serment. M. Jutras écrit qu’il faut « dissocier » LUX et Chrono, avant d’ajouter qu’il souhaite discuter avec DASH-L d’« enjeux » qui « freinent sa croissance » et qui ne sont pas en lien « avec un couvre-feu ».

Un vieil avion

Depuis 2019, Chrono exploite des liaisons nocturnes avec la terre de Baffin deux fois par semaine, pour y conduire les travailleurs d’une mine de fer. Il s’agit d’un contrat de cinq ans dont les revenus sont estimés à 100 millions. Le problème : elle utilise un Boeing 737-200. Âgé de 45 ans, cet appareil est très bruyant, mais est le seul à pouvoir se poser sur une piste en gravier. Cela a suscité plusieurs centaines de plaintes de résidants du secteur.

L’aéroport de Saint-Hubert dit avoir prévenu les plaignants, dans une lettre datée du 12 mai 2022, d’une possibilité de restreindre les vols commerciaux de nuit afin de donner « suffisamment de temps », soit deux ans, « à Chrono afin de mettre des solutions alternatives ».

« Depuis cette lettre, Chrono ne m’a fait part d’aucune démarche ni échéancier pour trouver une solution aux inconvénients causés à la population en raison de leurs activités nocturnes, préférant la voie de la confrontation si des mesures d’atténuation du bruit devaient entrer en vigueur », souligne la déclaration de M. Roy.

Pour l’aéroport de Saint-Hubert, ce litige judiciaire survient au moment où ses ambitions de croissance se précisent avec l’intention de Porter Airlines de construire un terminal dans le cadre d’une expansion de 200 millions de dollars qui comprend également l’aménagement d’un hôtel.

Ce projet, dont La Presse avait éventé les détails, avait été présenté le 28 février dernier. Vers la fin de 2024, Porter, établie à Toronto, souhaite offrir des vols depuis la Rive-Sud vers Vancouver, Calgary et Halifax. À terme, son terminal devrait être en mesure d’accueillir annuellement plus de quatre millions de passagers.

L’histoire jusqu’ici

  • Printemps 2022 : Des consultations sur le développement de l’aéroport de Saint-Hubert se tiennent.
  • 2 février 2023 : Longueuil et l’aéroport de Saint-Hubert annoncent la fin des vols nocturnes commerciaux la nuit – qui suscitent des plaintes – en avril 2024.
  • 20 février 2023 : Chrono Aviation poursuit l’exploitant de l’aéroport pour 146 millions en alléguant des infractions à son bail.

En savoir plus

  • 2004
    Année où DASH-L, un organisme à but non lucratif, est devenu exploitant et propriétaire de l’aéroport de Saint-Hubert

Source : dash-l

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Air Canada Unveils its Most Comprehensive Winter Sun Schedule to Popular Vacation Destinations

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  • New flights from Toronto to Monterrey and Fort-de-France
  • New flights from Montreal to La Romana and Los Cabos
  • Overall 8% more sun capacity versus 2019 pre-pandemic schedule
  • Up to 50% more capacity from Vancouver to Mexico, Miami, Phoenix, Las Vegas

MONTREAL, May 25, 2023 /CNW/ - Air Canada today announced the strategic expansion of its winter sun network that includes four new routes from Toronto and Montreal to Monterrey* and Los Cabos* in Mexico and, La Romana and Fort-de-France in the Caribbean. The airline is also deploying a substantial increase in capacity from its Vancouver hub to sought after sun destinations such as Mexico, Miami, Phoenix, Las Vegas and San Diego, and additional flights from coast to coast to popular winter vacation destinations in Florida, Mexico and the Caribbean. Seats are available for purchase now at aircanada.com, via the Air Canada App, Air Canada’s Contact Centres, and travel agents. Vacation packages are available for purchase at aircanadavacations.com

Air Canada today announced the strategic expansion of its winter sun network that includes four new routes from Toronto and Montreal to Monterrey and Los Cabos in Mexico and, La Romana and Fort-de-France in the Caribbean. (CNW Group/Air Canada)

“We are seeing strong, ongoing interest for winter leisure travel, and as the leading carrier from Canada to popular sun destinations with up to 683 weekly flights planned this winter, we are thrilled to add exciting new services from Toronto and Montreal to the Caribbean and Mexico and significant increases from our Vancouver hub in response to pent up demand. With the most flights to choose from coast to coast this winter to popular leisure sun destinations and convenient travel package options through Air Canada Vacations, customers can begin booking their vacation to their preferred destination now,” said Mark Galardo, Executive Vice President, Revenue and Network Planning at Air Canada.

“Air Canada continues implementing its global network strategy and has extended several European routes to year-round including Toulouse, Barcelona, Edinburgh, Lisbon, Rome, Madrid and Copenhagen. We have optimized our schedule to conveniently connect Europe to popular leisure destinations in Florida and Mexico, enabling customers from Spain, France, Italy, the UK and Denmark to enjoy one-stop travel to sought-after North American vacation destinations this winter. We look forward to welcoming our customers onboard,” concluded Mr. Galardo.

Air Canada’s winter sun schedule anticipates an 11 per cent capacity increase from 2022 and plans to operate eight per cent more than its 2019 pre-pandemic sun schedule. Key highlights include up to 20 routes from across Canada to Florida, increased flights from across Canada to Cancun, Montreal to Palm Beach, Toronto to Fort Myers, and from Vancouver to Miami, Cancun, Los Cabos, Puerto Vallarta, Las Vegas and Phoenix.

New route details:

Montreal- Los Cabos, Mexico (seasonal)*

  • New flights from Montreal complements services from Toronto and Vancouver to this popular Mexican leisure destination.

Flight From To Days of
Week
Departure
Time
Arrival
Time
Flight
Begins

AC975 Montreal (YUL) Los Cabos (SJD) Fri 08:00 12:40 Dec. 1
AC974 Los Cabos (SJD) Montreal (YUL) Fri 13:40 21:05 Dec. 1

Montreal-La Romana (seasonal)

Flight From To Days of
Week
Departure
Time
Arrival
Time
Flight
Begins

AC1756 Montreal (YUL) La Romana (LRM) Sun 09:10 15:10 Dec. 17
AC1757 La Romana (LRM) Montreal (YUL) Sun 16:10 20:05 Dec. 17

Increased capacity from across Canada on key routes year-over-year are as follows:

Route Increase from 2022
Montreal-Cancun 14 weekly flights (up from 11)
Montreal-Barbados 4 weekly flights (up from 3)
Montreal-Fort-de-France 6 weekly flights (up from 4)
Montreal-Miami 14 weekly flights (up from 11)
Montreal-Orlando +45% capacity increase with larger aircraft
Montreal-Palm Beach 4 weekly flights (up from 2)
Montreal-Pointe-a-Pitre 6 weekly flights (up from 5)
Montreal- Puerto Plata 1 weekly flight (resumption)
Montreal-Turks and Caicos +30% capacity increase with larger aircraft
Quebec City-Cancun 4 weekly flights (up from 3)
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