Aviation

c’est vrai que c’est peu commun, généralement les pubs sont en italien. Par contre de ce que j’ai remarqué, ce Tram passait seulement dans la zone centrale remplis de touristes et c’était aussi fashion week.

1 « J'aime »

Delta Air Lines commande 12 avions A220 supplémentaires auprès d’Airbus

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Delta a passé un total de 119 commandes fermes de l’A220, soit 45 dans sa version A220-100 et 74 dans sa version A220-300.

(Mirabel) L’avionneur Airbus a annoncé mercredi que le transporteur américain Delta Air Lines avait commandé 12 avions A220-300 supplémentaires pour sa flotte.

Publié à 13h57

Partager

La Presse Canadienne

En tenant compte de cet ajout, Delta a passé un total de 119 commandes fermes de l’A220, soit 45 dans sa version A220-100 et 74 dans sa version A220-300.

Le transporteur américain, qui avait agi en tant que client de lancement aux États-Unis pour cette famille d’appareils – jadis la C-Series de Bombardier – est aujourd’hui le plus grand client et opérateur de l’A220, a précisé Airbus.

Delta a pris livraison de son premier Airbus A220 en octobre 2018.

À la fin de décembre 2022, près de 30 clients avaient commandé plus de 800 avions A220, a précisé Airbus.

2 « J'aime »

Recentrage de Transat A. T. La base de Vancouver écope, 200 postes abolis

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Transat A. T. assure que la décision ne « vise aucunement à réduire » le « nombre d’employés au Canada, mais à le maintenir ». Établie à Montréal, la compagnie affirme qu’elle souhaite regrouper ses équipages sur deux bases principales.

Le repositionnement de Transat A. T. vers Montréal et l’est du Canada entraînera la fermeture de la base d’Air Transat à l’aéroport de Vancouver le 30 juin, provoquant au passage l’abolition de 200 postes d’agents de bord.

Publié à 16h46

Partager


Julien Arsenault
Julien Arsenault La Presse

Cette nouvelle a été communiquée mercredi par l’entremise d’une note interne que La Presse a pu consulter. Une base permet à un transporteur aérien de compter sur du personnel navigant sur place de manière permanente.

« Nous continuerons à opérer le même programme de vols pour le moment, mais nos vols seront opérés par nos deux équipes principales basées à Montréal et Toronto, où nous avons une forte empreinte historique et commerciale », est-il écrit.

La missive souligne que la décision a été « très difficile à prendre » compte tenu de « l’ancienneté et la loyauté du personnel de la base de Vancouver ». Sur une base volontaire, les salariés concernés pourront être transférés à Montréal ou Toronto.

Pour le Syndicat de la fonction publique (SCFP), qui représente la vaste majorité des agents de bord au pays, ce scénario atténue « quelque peu » la « très mauvaise nouvelle » qui a été annoncée mercredi. Ce ne sont pas tous les salariés qui pourront plier bagage, prévient Dominic Levasseur, président de la composante Air Transat du SCFP.

« Une bonne partie des employés comptent plus de 15 ans d’ancienneté, souligne-t-il. Se relocaliser quand on a une famille et des enfants, ce n’est pas facile. Nous négocions pour obtenir les meilleures conditions possible pour les personnes qui iront à Montréal et Toronto parce que nous en avons besoin. »

Dans sa note interne, le voyagiste québécois assure que la décision ne « vise aucunement à réduire » le « nombre d’employés au Canada, mais à le maintenir ». Établie à Montréal, la compagnie affirme qu’elle souhaite regrouper ses équipages sur deux bases principales.

Aux commandes de Transat A. T. depuis juin 2021, la présidente et cheffe de la direction, Annick Guérard, s’affaire à recentrer le voyagiste. Celui-ci mise davantage sur l’est du Canada – le Québec, l’Ontario et les Maritimes – et sur des vols à destination des États-Unis.

L’entreprise a également conclu des alliances avec des transporteurs comme WestJet et Porter Airlines. L’objectif consiste à mettre les réseaux en complémentarité.

À la Bourse de Toronto, mercredi, l’action de Transat A. T. a clôturé à 3,39 $, en recul de trois cents, ou 0,9 %.

En savoir plus

  • 3900 personnes
    Effectif total de Transat A. T. au 31 octobre 2022.

transat a. t.

J’ai été agent de bord chez Transat à la base de Vancouver en 2011-2012. C’était une petite base où tout le monde se connaît. Quelle tristesse :frowning:

7 « J'aime »

Cela me rappelle la base d’Halifax d’Air Canada où j’ai commencé ma carrière en 1980. Nous étions aussi 200 pnc et bien sûr tout le monde se connaissait. C’était comme une grande famille. J’ai travaillé 3 ans principalement sur la ligne Halifax-Londres à bord du L1011 (289 pax), un de mes avions préférés. Ensuite j’ai transféré à Toronto pour 4 ans avant de rentrer à Montréal pour le reste de ma carrière de 32 ans total.

7 « J'aime »

Accélération de la production d’A220 Airbus a besoin de pièces, mais aussi de bras


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE | L’usine d’assemblage d’Airbus à Mirabel, dans les Laurentides

Produire plus d’avions même s’il est toujours difficile d’obtenir certaines pièces, attirer de nouveaux employés et mettre la table à une négociation collective… Les chantiers ne manquent pas à Mirabel, où l’on assemble l’A220. Même si les turbulences pandémiques semblent être chose du passé, le président-directeur général d’Airbus Canada, Benoît Schultz, n’aura pas le temps de chômer. Tour d’horizon de ses principaux dossiers en 2023.

27 janvier 2023 | Publié à 13h50 Mis à jour à 16h55 JULIEN ARSENAULT | LA PRESSE

Trouver des bras

L’accélération de la production est essentielle à la rentabilité de l’A220, encore déficitaire. Plus de 2500 personnes travaillent sur le programme dans les Laurentides, dont quelque 1100 syndiqués dans l’usine. Il en faut plus. La chaîne d’approvisionnement retient l’attention, mais on ne doit pas négliger le recrutement, même si la main-d’œuvre est rare et qu’il y a moins de relève.

« Est-ce que c’est un élément à gérer ? Un élément prioritaire ? Oui, lance M. Schultz, en rencontre de presse, vendredi. Si nous ne sommes pas attractifs, que l’on n’attire pas les jeunes, on sera évidemment en difficulté. Oui, c’est un élément prioritaire. »

Quelque 150 postes sont à pourvoir du côté de Mirabel. L’avionneur européen n’a pas encore atteint sa cible – annoncée en novembre 2021 – de créer 500 nouveaux emplois nets. On aura une meilleure idée de la trajectoire d’embauche le 16 février. La multinationale expliquera comment elle s’y prendra pour créer 7000 nouveaux postes en 2023. Le tiers des emplois devraient être créés à l’extérieur de l’Europe. L’an dernier, Airbus Canada anticipait 200 départs à la retraite (à un âge moyen de 65 ans) échelonnés sur cinq ans.

Montée en cadence

Ça ne s’est pas passé comme prévu l’an dernier. La preuve : 53 exemplaires de l’A220 ont été livrés – seulement trois de plus qu’en 2021. Airbus a cependant pu redresser la barre en fin d’année avec 19 livraisons au quatrième trimestre. Selon M. Schultz, c’est un signe que les choses rentrent lentement dans l’ordre. Airbus assemble actuellement six appareils par mois à Mirabel et Mobile. La multinationale française espère en produire mensuellement 14 d’ici 2025. Un autre pas devrait être franchi prochainement.

« On ne donne pas de chiffres par programme pour l’année, mais notre montée en cadence se poursuit, dit le patron de l’A220. L’activité ira au-delà de la cadence six. Le plan a été bien travaillé, mais il est difficile. »

Malgré une année turbulente en 2022 au chapitre de la production et des livraisons, l’échéancier des objectifs à atteindre pour le milieu de la décennie n’a toujours pas changé, assure M. Schultz.

Encore de la place

Avec 530 appareils dans le carnet de commandes, les créneaux de livraisons de l’A220 sont pleins pour plusieurs années. Pour l’ensemble des avions monocouloirs chez Airbus, ces créneaux sont complets jusqu’en 2029.

Malgré tout, on peut continuer à accepter des commandes pour l’ex-C Series de Bombardier, affirme le grand patron d’Airbus Canada. Celui-ci affirme que les clients pressés peuvent toujours se tourner vers les sociétés de location, comme Air Lease Corporation, qui ont déjà commandé des A220 et qui peuvent les offrir à des compagnies aériennes.


PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE | Le président-directeur général Airbus Canada Benoît Schultz

« Quand je dis que nous avons plusieurs années de visibilité [sur le carnet de commandes], cela ne veut pas dire qu’un client qui a besoin d’un avion doit attendre quatre ans avant d’en obtenir un. Il peut approcher des sociétés de location. »

La paix industrielle

M. Schultz veut attirer de nouveaux employés à Mirabel, mais il devra également négocier avec plus de 1000 salariés représentés par l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale (AIMTA) qui assemblent les A220. Leur contrat de travail viendra à échéance au mois de décembre prochain. Les échanges se dérouleront dans un contexte où l’inflation demeure élevée. Cela pourrait se refléter dans les demandes salariales des syndiqués.

« On a un bon partenariat, répond M. Schultz, lorsqu’interrogé sur la question. Ce qu’on offre, c’est de l’activité de croissance, de l’activité qualifiée et des recrutements. Je pense qu’on a beaucoup à offrir. Quand on a un partenaire, on arrive toujours à trouver de bonnes solutions. »

Bombardier, qui a renouvelé les conventions collectives de quelque 2800 employés représentés par l’AIMTA et Unifor en 2022, avait offert une augmentation de salaire de 6,5 % pour la première année du contrat de travail.

FAIRE CONNAÎTRE LE CONSTRUCTEUR

Airbus Mirabel accueillait, vendredi, Manufacturiers et Exportateurs du Québec, qui terminait la tournée de sa deuxième Semaine du manufacturier. L’objectif consiste à mousser les occasions du secteur, où la rémunération horaire est d’environ 27 $. Il y a quelque 30 000 postes à pourvoir. « Parfois, les jeunes ne connaissent pas le secteur ou ont une mauvaise perception de celui-ci, affirme la présidente-directrice générale de l’association, Véronique Proulx. On pense à du travail manuel et répétitif alors qu’on automatise et qu’on robotise. »

EN SAVOIR PLUS

  • 25 %
    Participation de l’État québécois dans l’A220
    GOUVERNEMENT DU QUÉBEC

  • 1,5 milliard
    Somme réinjectée dans le programme l’an dernier. Québec a mis 380 millions
    AIRBUS

1 « J'aime »
4 « J'aime »

Fin annoncée des vols commerciaux de nuit à l’Aéroport de Saint-Hubert


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
La mairesse de Longueuil Catherine Fournier et Yanic Roy, directeur général de l’Aéroport Montréal–Saint-Hubert, en conférence de presse, jeudi

Après des années de plaintes de la part de citoyens, exaspérés par le bruit, la Ville de Longueuil et l’Aéroport de Saint-Hubert vont de l’avant pour interdire les vols commerciaux la nuit, à compter d’avril 2024.

Publié à 15h19
ISABELLE DUCAS
LA PRESSE

Du même souffle, les deux partenaires annoncent que, plutôt que de miser sur les vols commerciaux, ils vont travailler ensemble pour développer à l’aéroport une zone d’innovation aérospatiale, en mettant à la disposition des entreprises intéressées près d’un million de mètres carrés de terrains appartenant à l’aéroport et à la Ville.

« Dans les dernières années, la question des vols de nuit a été un irritant majeur pour les citoyens, » a rappelé la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, jeudi en conférence de presse. « Donc, dès 2024, on verra la fin des vols de nuit commerciaux, une règle calquée sur ce qui se fait à l’Aéroport Montréal-Trudeau, où les vols de nuit sont aussi interdits. Ça sera clairement défini, entre 23 heures et 6 heures du matin. C’est majeur comme gain pour la qualité de vie de la population de la région. »

Des avions privés pourront cependant continuer d’opérer la nuit, a indiqué le directeur général de l’aéroport, Yanic Roy. On sait que les avions d’équipes de hockey venues disputer des matchs à Montréal et d’artistes en tournées musicales, notamment, atterrissent et décollent à Saint-Hubert la nuit.

Mais selon M. Roy, ces vols ne génèrent pas de plaintes. « La quasi-totalité des plaintes concerne le Boeing 737-200, qui vole deux à trois fois par semaine la nuit. Cette nuisance-là sera éliminée en 2024, » dit-il.

Cet avion, très bruyant, est utilisé par la compagnie Chrono Aviation pour conduire dans le Grand Nord les employés d’une compagnie minière. Le contrat de l’entreprise avec l’Aéroport de Saint-Hubert vient à échéance en avril 2024. Les prochains contrats qui seront signés avec des transporteurs commerciaux stipuleront qu’ils ne peuvent utiliser l’aéroport la nuit.

Zone d’innovation aérospatiale

Plutôt que de miser sur le développement de vols commerciaux, l’aéroport et la Ville mettront leurs efforts pour attirer sur les terrains entourant la piste d’atterrissage des entreprises aérospatiales qui travaillent notamment sur le développement de technologies vertes.

Catherine Fournier a même parlé d’une « entente historique », qui s’inscrit dans le Plan climat que Longueuil est en train de finaliser.

« Nous avons une vision d’avoir un projet économique majeur, le plus grand des dernières années à Longueuil, qui est celui de développer la zone d’innovation aérospatiale dans la zone aéroportuaire, a annoncé la mairesse. Nous avons déjà des joueurs très très importants sur le territoire comme Pratt & Whitney et Héroux-Devtek. Nous voulons bâtir cette grappe aérospatiale dans le secteur de l’aéroport, en misant sur des terrains qui appartiennent déjà à l’aéroport. Ça va apporter une attractivité et un dynamisme économique majeurs pour la Ville de Longueuil et la région. »

L’aéroport possède 500 000 mètres carrés de terrains disponibles qui peuvent être loués à des entreprises dans le domaine. Ceux de la Ville totalisent 475 000 mètres carrés ; Longueuil est disposée à les mettre en vente pour développer cette zone.

« Un an, c’est long ! »

Le Comité anti-pollution des avions-Longueuil (CAPA-L) estime que l’engagement de la mairesse et du directeur de l’aéroport à interdire les vols commerciaux la nuit est un « pas dans la bonne direction ». Mais les citoyens auraient aimé que les changements entrent en vigueur plus rapidement.

« Un an, c’est long ! », lance Marie-Pierre Brunelle, porte-parole du CAPA-L et résidente du quartier Laflèche, qui jouxte l’aéroport.

« Nous, ce qu’on voudrait, c’est des actions concrètes à court terme, ajoute-t-elle. On subit quand même le bruit depuis 2019. Ce qu’on ne comprend pas, c’est pourquoi cet avion, qui est banni dans d’autres aéroports parce qu’il est trop bruyant, peut atterrir ici, en zone urbaine. »

Mme Brunelle déplore aussi que rien n’ait été annoncé au sujet des écoles de pilotage, dont les avions tournent constamment dans les airs dans le secteur.

EN SAVOIR PLUS

1927
Année d’ouverture de l’Aéroport de Montréal–Saint-Hubert, ce qui en fait le premier aéroport civil au Canada

AÉROPORT DE MONTRÉAL–SAINT-HUBERT

2 « J'aime »

Dans une mise à jour de l’article partagée par @ScarletCoral, j’en conclu que cette annonce n’est pas chose faite.

Ça m’apparaît le début d’une bataille… judiciaire. :roll_eyes:

Alors que la Ville de Longueuil et l’Aéroport de Saint-Hubert annoncent leur intention d’interdire les vols commerciaux la nuit à partir d’avril 2024, en réponse aux plaintes de citoyens, le transporteur Chrono Aviation menace de les poursuivre si cette mesure est implantée.

2 février 2023 | Publié à 15h19 - Mis à jour à 18h49 | [ISABELLE DUCAS | LA PRESSE(La Presse | Isabelle Ducas)

« S’ils vont de l’avant, ils vont avoir une poursuite de plusieurs centaines de millions de dollars de notre part. Le dossier est déjà entre les mains de nos procureurs », affirme Dany Gagnon, vice-président de l’entreprise.

Depuis 2019, Chrono Aviation exploite, à partir de Saint-Hubert, des liaisons aériennes nocturnes avec la Terre de Baffin deux fois par semaine, pour y conduire les travailleurs d’une mine de fer. Le transporteur utilise un Boeing 737-200, un avion âgé de 45 ans très bruyant, parce que c’est le seul qui peut atterrir sur une piste en gravier.

Mais les décollages de cet appareil en pleine nuit suscitent de nombreuses plaintes de citoyens du secteur.

Dany Gagnon indique avoir un bail de 40 ans avec l’aéroport. Son contrat avec Baffin Land Iron Mine, d’une valeur de 150 millions pour cinq ans, vient à échéance en avril 2024, mais est déjà en renégociation. Il rappelle aussi avoir investi 50 millions pour ses installations à Saint-Hubert.

« On a choisi cet aéroport parce qu’il n’y avait pas de couvre-feu et on nous a promis qu’il n’y en aurait jamais, assure-t-il. Sinon, on n’aurait jamais autant investi. Si on perd notre contrat et notre investissement, ils vont avoir une poursuite historique. »

1 « J'aime »

Air France will open YOW to CDG June 27 2023 times weekly on A332
:thinking:

Sounds a bit much, even for a global city like Ottawa :laughing:

6 « J'aime »

5 times weekly :relaxed:

2 « J'aime »
1 « J'aime »

Airbus va embaucher 800 personnes, plusieurs nouveaux postes au Québec

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Airbus veut recruter 800 personnes à travers le pays en 2023. De ce nombre, 300 postes viseront à combler un départ à la retraite et 500 seront liés à la création d’un nouveau poste, majoritairement au Québec.

(Montréal) Airbus Canada compte créer 500 nouveaux postes à travers le pays, dont une majorité se trouvera au Québec tandis qu’elle tente d’accélérer la cadence de production de l’avion A220 construit à Mirabel, dans les Laurentides.

Publié à 6h58

Partager

Stéphane Rolland La Presse Canadienne

Au total, la multinationale française a annoncé, mercredi, qu’elle veut recruter 800 personnes à travers le pays en 2023. De ce nombre, 300 postes viseront à combler un départ à la retraite et 500 seront liés à la création d’un nouveau poste.

L’annonce survient au moment où Airbus tente d’accélérer la cadence de production de l’ancienne CSeries, assemblée à Mirabel et à Mobile en Alabama. Cet objectif est lié à celui d’atteindre la rentabilité « vers la mi-décennie » en produisant 14 appareils par mois.

En 2022, Airbus avait embauché 400 personnes liées au programme de l’A220 à Mirabel, a souligné le président-directeur général d’Airbus Canada, Benoît Schultz, dans un communiqué. À l’automne 2021, la filiale avait indiqué qu’elle voulait recruter 500 personnes sur quelques années pour travailler à son usine de Mirabel, en plus des postes à remplacer. L’employeur a donc atteint 80 % de sa cible, qui n’était pas liée à un échéancier.

L’entreprise aura besoin d’encore plus de bras dans un contexte de rareté de la main-d’œuvre et tandis que les perturbations de la chaîne d’approvisionnement ont retardé l’accélération de la cadence de production de l’A220. À la fin janvier, M. Schultz s’était dit confiant d’atteindre ses objectifs et d’être en mesure d’accélérer la production dans les prochains mois.

Airbus Canada a précisé que 700 des 800 postes affichés en 2023 se trouveront au Québec. Ce chiffre comprend 450 nouveaux postes.

Des 800 postes affichés à travers le pays, Airbus Canada veut que le tiers soit alloué aux jeunes professionnels en début de carrière. Elle veut aussi que le tiers de ses embauches et promotions soient destinées à des femmes.

Les plans d’embauche au Canada s’inscrivent dans la stratégie mondiale de l’avionneur français. À la fin janvier, Airbus avait communiqué ses intentions d’embaucher 13 000 personnes en 2023 à travers le monde. Cela représente 7000 nouveaux postes et 6000 remplacements. La société avait précisé qu’au moins les deux tiers de ses embauches auraient lieu en Europe, mais elle n’avait pas encore précisé les cibles pour le Canada.

3 « J'aime »

Inspection d’un élément du fuselage Boeing suspend de nouveau la livraison des 787

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Le Boeing 787 Dreamliner a fait face à plusieurs écueils ces dernières années.

(New York) Boeing a de nouveau suspendu la livraison de ses appareils long-courriers 787, déjà interrompue plusieurs mois en 2021 et 2022 pour des malfaçons, afin d’analyser de plus près un élément du fuselage, a indiqué jeudi l’agence américaine supervisant l’aviation, la FAA.

Publié à 17h39 Mis à jour à 18h07

Partager

Agence France-Presse

« Les livraisons ne reprendront pas tant que la FAA ne sera pas convaincue que le problème a été résolu », précise l’agence dans un message transmis à l’AFP.

C’est en examinant les dossiers de certification que Boeing a découvert qu’un de ses fournisseurs avait fait une erreur d’analyse sur la cloison de pressurisation à l’avant de l’appareil, explique le constructeur américain dans un message séparé.

Le groupe a pris la décision de suspendre les livraisons le temps de refaire l’analyse et les documents liés.

La FAA indique travailler avec Boeing « pour déterminer les actions qui pourraient être nécessaires pour les avions récemment livrés ».

L’entreprise assure pour sa part qu’il n’y a aucun « danger immédiat » pour les 787 en service et que le dernier problème décelé « ne devrait pas accroître » les modifications déjà prévues sur les appareils produits.

Le 787 Dreamliner a en effet fait face à plusieurs écueils ces dernières années.

Des défauts de fabrication ont été découverts à la fin de l’été 2020. L’appareil étant examiné de près, d’autres problèmes sont ensuite apparus.

Boeing avait dû suspendre les livraisons, de novembre 2020 à mars 2021 dans un premier temps, puis entre mai 2021 et août 2022. Et réduire les cadences de production.

Mais après la reprise des livraisons l’été dernier, Boeing a pu en livrer 31 en 2022, dont 22 au quatrième trimestre. Et en décembre, United Airlines a annoncé son intention de commander 100 appareils 787 tout en posant une option pour 100 supplémentaires.

En janvier toutefois, le constructeur n’en a livré que trois.

Il prévoyait toujours, lors de la publication de ses résultats fin janvier, de livrer entre 70 et 80 appareils d’ici la fin de l’année et a maintenu jeudi cet objectif.

Après les deux accidents mortels du 737 MAX et l’interdiction de vol de l’appareil pendant vingt mois, le ralentissement massif du trafic aérien avec la pandémie, et les problèmes de production sur le 787, Boeing compte sur les livraisons de cet appareil pour se redresser financièrement.

L’action du groupe a fléchi de 3 % dans les échanges électroniques après cette annonce.

Aéroport de Saint-Hubert Important projet d’expansion piloté par Porter


PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE | Selon nos informations, le nouveau terminal sera d’une superficie d’environ 20 000 mètres carrés (environ 215 000 pieds carrés) et comprendra jusqu’à neuf portes d’embarquement.

Les ambitions de croissance de l’aéroport de Saint-Hubert vont se concrétiser avec l’arrivée de Porter Airlines, qui a l’intention de construire un terminal dans le cadre d’un projet d’envergure, a appris La Presse.

24 février 2023 | Publié à 12h52 | JULIEN ARSENAULT | LA PRESSE

Ce bâtiment devrait être situé à l’angle du boulevard Clairevue et de la route de l’Aéroport. On prévoit également la construction d’un hôtel d’une centaine de chambres à un jet de pierre. Tous les détails seront présentés à l’occasion d’une conférence de presse, lundi prochain. Le directeur général de l’aéroport de Saint-Hubert, Yanic Roy, la ministre des Transports Geneviève Guilbault ainsi que la mairesse de Longueuil Catherine Fournier y participeront.

« On parle de quelque chose de majeur », a indiqué une source au fait du dossier mais qui n’est pas autorités à s’exprimer publiquement. Porter est une compagnie qui a les moyens de ses ambitions.

Les compagnies déjà établies à l’aéroport de Saint-Hubert ont eu droit à une présentation détaillée de la part des dirigeants de l’endroit jeudi après-midi. Les travaux devraient débuter vers le printemps. Au moment d’écrire ces lignes, les représentants de l’aéroport de Saint-Hubert ainsi que Porter n’avaient pas répondu aux questions de La Presse.

Selon nos informations, le terminal sera d’une superficie d’environ 20 000 mètres carrés (environ 215 000 pieds carrés) et comprendra jusqu’à neuf portes d’embarquement. La compagnie aérienne torontoise y exploitera ses Embraer E195-E2 — un concurrent direct de l’A220 d’Airbus.

Cet avion est au cœur de la stratégie de Porter, surtout connue pour ses avions à hélices qui atterrissent à l’aéroport Billy-Bishop, au centre-ville de Toronto. Depuis le début du mois de février, la compagnie torontoise offre une liaison entre Montréal-Trudeau et Pearson (Toronto) avec ses nouveaux appareils.

L’arrivée de Porter change la donne pour l’aéroport Saint-Hubert, qui tente depuis longtemps d’attirer un transporteur national. Depuis la Rive-Sud, Porter devra vraisemblablement se contenter d’offrir des vols nationaux, du mois, pour l’instant. Le bail d’Aéroport de Montréal — le gestionnaire des aéroports Montréal-Trudeau et Mirabel — avec Transports Canada lui confère une clause d’exclusivité pour les vols internationaux.

À l’aéroport de Saint-Hubert, les vols commerciaux seront interdits la nuit à partir d’avril 2024.

5 « J'aime »

Si Porter s’aventure dans le low-cost d’aéroports secondaires, j’espère sérieusement que le REM de la Rive-Sud ait été avisé et en tient compte dans ses scénarios…

5 « J'aime »

L’intersection Clairevue/Aéroport est complètement au nord-est du terrain, loin de Taschereau et non-près de l’a 116. Si le REM il y a, ce serait une longue extension de la branche Roland-Therrien, ou une surprise du genre nouvelle branche le long de la 116. Sinon ça risque juste d’être une nouvelle source de traffic, avec l’A30 et la 116 jammées (sans parler de Cousineau/Chemin Chambly), et un nouvel océan de stationnement.

1 « J'aime »

Tous les parties prenantes y gagneraient: Porter, le gouvernement (via le MTQ), l’aéroport de St-Hubert, CDPQi.

Aussi:

  • Je ne suis pas sûr du tracé que tu montres, c’est très à l’ouest, et donc il y a beaucoup de perte potentiel d’accès (et de captation foncière).
  • Je vois facilement plusieurs branches. CDPQi adore les branches, de ce que l’on a vu avec le REM A et le REM de l’Est.

Excellente nouvelle pour l’économie de la région métropolitaine.

1 « J'aime »