Aviation

Je comprend très bien ton point, mais ça empêche pas Swoop de traverser le Canada de bords en bords sans oublier le Mexique sans s’arrêter au Québec. C’est sûr qu’il y a des acteurs qui sont fort au Québec, mais j’ai l’impression que Westjet est un cancre quand il s’agit de promouvoir ses services ici. J’ai l’impression qu’ils comprennent pas le Québec et ils veulent pas faire d’efforts non plus.

Ils comprennent assez bien le Québec pour savoir que ça sert à rien de s’essayer ici. Ils ont beaucoup plus d’argent à faire ailleurs, et c’est bien correct comme ça (pour eux). ils n’ont pas besoin du Québec pour satisfaire leur actionnaire, pourquoi prendre autant de risque ici?

Quant à Swoop, c’est une ULCC, une entreprise qui vise pas mal juste les voyageurs domestiques à petit budget. À Montréal c’est un segment qui vaut la peine pas mal juste l’été. Flair est le seul ULCC présent à Montréal, et je me permettrai d’attendre et voir les résultats avant de juger. Je ne suis pas certain que Swoop va survivre très longtemps, étant donné la prolifération des ULCC dans la dernière année. Le marché va se consolider.

Une acquisition de Sunwing aiderait tout de même Westjet a mettre un pied au Québec dans le marché du sud, avec un siège social régional. Ça vaut déjà quelque chose.

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C’est probablement une très bonne opportunité, je suis d’accord. Westjet a bonne desserte de beaucoup de destinations soleil, mais aucune en direct du Québec (tout passe par Toronto). Sunwing, elle, offre un bon nombre de destinations du Québec mais seulement en vols directs. On peut donc imaginer que quelques vols de régions vers Montréal/Québec qui n’étaient pas rentables pour Westjet pourraient le devenir en y ajoutant une clientèle “feeder” qui correspondrait sur des vols Sunwing. Ça pourrait apporter un peu de compétition.

Je m’inquiéterais plus pour Transat et Porter pour le moment. Les deux compagnies ont une bonne présence ici et un beau potentiel d’expansion de leur réseau, mais leur avenir est beaucoup plus incertain que celui de Westjet.

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Héroux-Devtek au 2e trimestre Nouveau contrat avec Embraer et des résultats qui dépassent les attentes

PHOTO HUGO-SEBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Martin Brassard, président et chef de la direction de Héroux-Devtek

Héroux-Devtek élargit sa relation d’affaires avec Embraer grâce à un nouveau contrat dans le créneau du cargo, une entente qui tombe à point et qui contrebalance des reculs observés dans le secteur de la défense. Le spécialiste des trains d’atterrissage et des composantes d’aéronautique a aussi dépassé les attentes au deuxième trimestre, ce qui fait grimper le cours de son action.

Publié à 8h17 Mis à jour à 11h58

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Julien Arsenault

Julien Arsenault La Presse

L’entreprise de Longueuil sera responsable de la conception, le développement et la fabrication du système d’actionnement du pont principal — l’endroit qui accueille la marchandise — pour le programme de conversion des avions-cargos E190F et E195F d’Embraer.

Ce contrat prévoit aussi la livraison de pièces de rechange.

« L’entente contrebalance la réduction des ventes pour certains programmes militaires avec Airbus (division défense et espace), a expliqué le président et chef de la direction chez Héroux-Devtek, Martin Brassard, vendredi, en conférence téléphonique avec les analystes. C’est une bonne porte d’entrée avec Embraer pour leur montrer ce que nous savons faire. »

On ignore les modalités financières du contrat, mais il aura des retombées positives à plus long terme, estime Cameron Doerksen, de la Financière Banque Nationale. Dans une note, l’analyste estime que l’entreprise de Longueuil démontre qu’elle peut attirer de nouveaux clients dans le créneau de l’actionnement, ce qui risque de paver la voie à de nouvelles ententes.

La multinationale québécoise compte déjà Embraer parmi ses clients. Elle fabrique le train d’atterrissage de l’avion militaire KC-390 du constructeur brésilien.

Au cours de la période de trois mois ayant pris fin le 30 septembre, Héroux-Devtek a affiché une légère croissance de ses revenus (1,3 %), qui se sont établis à 132,7 millions. Son résultat net s’est cependant contracté de 36 %, à 4,8 millions, ou 14 cents par action. Héroux-Devtek a attribué cette performance, notamment, aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement.

« Ces problèmes se sont poursuivis au deuxième trimestre, mais ils n’ont pas été aussi sévères qu’au trimestre précédent, estime M. Doerksen. Les plus grands défis consistent à s’assurer d’un approvisionnement régulier auprès des fournisseurs de pièces et de matières premières. »

Le profit ajusté a été de 3,6 millions, ou 10 cents par action, tandis qu’il avait été de 7,5 millions, ou 21 cents par action, au deuxième trimestre l’an dernier.

Cette performance a néanmoins dépassé les attentes des analystes sondés par la firme Refinitiv, qui tablaient sur un chiffre d’affaires de 124 millions ainsi qu’un profit ajusté par action de 9 cents.

Sur le parquet de Bay Street, les investisseurs réagissaient favorablement, vendredi. En avant-midi, l’action de Héroux-Devtek prenait 58 cents, ou 4,64 %, pour se négocier à 13,07 $.

Les ventes générées par le secteur de l’aviation civile ont grimpé de 10,7 %, à 131 millions. Le portrait est différent du côté de la défense, où les revenus se sont contractés de 2,8 %, à 91 millions.

« Nous estimons être en bonne position pour améliorer notre performance en deuxième moitié d’année, estime M. Brassard. Notre situation financière nous permet de naviguer adéquatement à travers les turbulences actuelles et de saisir de nouvelles occasions d’affaires, que ce soit par de la croissance interne ou des acquisitions. »

L’analyste de la Financière Banque Nationale est du même avis. M. Doerksen croit que le « pire est derrière la compagnie » en ce qui a trait aux difficultés d’approvisionnement. Il est également optimiste à l’égard du secteur de la défense, puisque les dépenses militaires sont appelées à croître à travers le monde pour encore « plusieurs années ».

En savoir plus

  • 15
    Usines exploitées par Héroux-Devtek dans quatre pays, dont le Canada.

Héroux-Devtek

Air Canada lance le service de télévision en direct à bord de certains vols intérieurs

NOUVELLES FOURNIES PAR Air Canada | Nov 21, 2022, 08:00 ET

  • Six chaînes canadiennes d’information et de sports d’envergure nationale, en français et en anglais
  • Les clients peuvent regarder des événements sportifs emballants en direct sur TSN et RDS, notamment du soccer, du hockey , du football, du golf, du basketball et plus encore, ainsi que de l’actualité nationale, internationale et du monde des affaires
  • 55 % des appareils de l’exploitation principale offriront la télévision en direct d’ici le deuxième trimestre de 2023

À l’heure actuelle, la télévision en direct est offerte sur les liaisons intérieures d’un océan à l’autre assurées par un appareil équipé de la télévision en direct. Pour l’instant, 40 appareils 777 et 787 de Boeing, et A330 et A220 d’Airbus offrent la télévision en direct, et Air Canada prévoit que 50 % des vols intérieurs rattachés à l’exploitation principale l’offriront d’ici le deuxième trimestre 2023.

La télévision en direct d’Air Canada est diffusée au moyen d’une solution de divertissements à bord par satellite.

La télévision en direct offerte à bord des vols d’Air Canada comprend :

  • une couverture sportive complète en direct par les réseaux TSN, TSN 2 et RDS de manifestations sportives, notamment le soccer, le hockey, le basketball, le football, le baseball, le golf, la course automobile professionnelle, et plus encore;
  • le réseau national CTV News, offrant en continu, 24 heures sur 24, les nouvelles de dernière heure des collectivités de tout le Canada et du monde entier;
  • LCN, une chaîne québécoise d’information en continu, qui présente des nouvelles et une riche programmation du matin au soir;
  • BNN Bloomberg, en tant que source canadienne par excellence pour l’actualité du monde des affaires, présente les dernières nouvelles sur les finances et la couverture en direct du marché.
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Bombardier et l’A220 d’Airbus élargissent leurs carnets de commandes


PHOTO HO, LA PRESSE CANADIENNE | Le Global 8000 de Bombardier.

Ce sont des contrats qui se comptent en centaines de millions : le plus récent jet d’affaires de Bombardier s’installera chez l’exploitant de la plus importante flotte d’appareils privés au monde tandis que l’A220 d’Airbus ajoute une compagnie aérienne à sa liste de clients.

29 novembre 2022 | Publié à 13h27 | JULIEN ARSENAULT | LA PRESSE

NetJets sera le premier exploitant de flotte à mettre en service le Global 8000 de Bombardier – présenté en mai dernier – en achetant quatre appareils, un contrat évalué à 312 millions US. L’entreprise qui appartient à Berkshire Hathaway, le conglomérat dirigé par le milliardaire Warren Buffett, exploitera 24 de ces nouveaux appareils en convertissant l’ensemble de ses Global 7500 déjà commandés.

« Ayant entièrement vendu notre stock aux États-Unis jusqu’en 2023, nous continuons à investir afin de poursuivre notre expansion », affirme Patrick Gallagher, président aux ventes, marketing et services chez NetJets.

Le Global 8000 peut franchir 8000 milles marins (14 800 kilomètres), soit 500 de plus que son petit frère. L’appareil peut effectuer des liaisons directes entre des villes comme Singapour et Los Angeles ainsi que Dubaï et Houston.

Cet avion se vend 78 millions US, soit trois millions de plus que le Global 7500. Il est assemblé à Toronto et sa finition intérieure s’effectue à Montréal.

« Nous sommes encouragés par la décision (de NetJets) de convertir huit Global 7500, ce qui témoigne de l’intérêt des clients à l’endroit du Global 8000, souligne Walter Spracklin, de RBC Marchés des capitaux, dans une note. Nous estimons qu’environ 210 Global 7500 pourront être convertis d’ici 2025, ce qui représente une occasion significative de revenus pour le segment du service après-vente. »

Nouvel outil

Le nouveau porte-étendard de Bombardier vise à concurrencer des avions du segment à large cabine, comme le G700 de Gulfstream et le Falcon 10X de Dassault. La pandémie a donné un élan à l’aviation d’affaires puisque les ultrariches et les mieux nantis ont opté pour le transport privé afin de se déplacer. Cela incite les compagnies comme NetJets, qui louent des appareils à des taux horaires généralement supérieurs à 1000 $ US ou offrent des sièges dans des jets, à acheter de nouveaux jets.

Si les niveaux ne sont plus aux sommets observés au plus fort de la crise sanitaire, le niveau d’activité à l’échelle mondiale demeure supérieur à ce qu’il était en 2019, avant l’arrivée de la COVID-19.

Un autre client

De son côté, l’A220 d’Airbus – anciennement la C Series de Bombardier – a continué d’accumuler les commandes avec la vente de six A220-300 à Croatia Airlines. Selon les prix catalogues, la valeur du contrat est d’environ 550 millions US. Cependant, les compagnies aériennes obtiennent généralement des rabais.

Signe que les effets de la pandémie semblent de plus en plus derrière les transporteurs aériens, ce nouveau contrat fait passer à 126 le nombre de commandes nettes obtenues par l’A220 depuis le début de l’année, selon les plus récentes données disponibles.

L’appareil est assemblé à Mirabel, dans les Laurentides, où se situe la principale chaîne de montage, ainsi qu’à Mobile, en Alabama.

EN SAVOIR PLUS

  • 16
    Compagnies aériennes qui ont reçu des A220 jusqu’à présent.
    AIRBUS

  • 5000
    Jets privés de Bombardier en service dans le monde.
    BOMBARDIER

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Pénurie de main-d’œuvre Le chaos guette les aéroports, alertent les contrôleurs aériens

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

Les voyageurs canadiens pourraient devoir composer de nouveau avec de longues files d’attente ou des vols en retard ou annulés d’ici quelques mois.

(Ottawa) Le chaos guette à nouveau les aéroports du pays d’ici quelques mois, avertit l’Association canadienne du contrôle du trafic aérien (ACCTA). La raison : il y a un nombre insuffisant de contrôleurs du trafic aérien à l’heure actuelle et les efforts déployés pour recruter et former de nouveaux contrôleurs sont inadéquats.

Publié à 7h00

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Joël-Denis Bellavance
Joël-Denis Bellavance La Presse

Résultat : les contrôleurs en poste à travers le pays doivent effectuer de nombreuses heures supplémentaires pour répondre à la demande. Mais cette option n’est plus viable à court terme en raison de la pénurie de main-d’œuvre et du départ inévitable à la retraite de certains employés, estime le président de l’Association canadienne du contrôle du trafic aérien (ACCTA), Nick von Schoenberg, dans une entrevue accordée à La Presse.

La pénurie de main-d’œuvre a déjà forcé la tour de contrôle de l’aéroport de Hamilton à cesser ses activités pendant huit heures l’été dernier. Et ce scénario pourrait se répéter ailleurs si rien n’est fait pour corriger la situation, a soutenu M. von Schoenberg.

« Cela fait des années que l’on dit qu’il manque de contrôleurs aériens. Il en faudrait au moins 200 de plus en ce moment. Mais on tarde à former de nouveaux contrôleurs », a expliqué M. von Schoenberg.

Négociations imminentes

L’ACCTA représente 1800 contrôleurs du trafic aérien dans l’ensemble du pays qui sont employés par Nav Canada. Les deux parties doivent entreprendre ce mois-ci des négociations visant à renouveler la convention collective. Les contrôleurs du trafic aérien sont considérés comme des travailleurs essentiels et ils n’ont donc pas le droit de grève. Leur contrat de travail vient à échéance au printemps 2023.

M. von Schoenberg a fait valoir que les voyageurs canadiens pourraient devoir composer de nouveau avec de longues files d’attente ou des vols en retard ou annulés d’ici quelques mois si la direction de Nav Can ne réussit pas à recruter de nouveaux employés.

À titre d’exemple, il a indiqué que la tour de contrôle de l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau à Montréal devrait normalement compter sur une équipe de 36 contrôleurs, mais que seulement 25 contrôleurs sont en poste.

Le même genre de situation prévaut à Ottawa, à Toronto et à Vancouver. Dans les aéroports régionaux du Québec, il y a aussi un manque d’employés. Les contrôleurs doivent travailler de très longues heures et souvent, ils sont seuls. C’est une pratique avec laquelle nous sommes totalement en désaccord.

Nick von Schoenberg, président de l’Association canadienne du contrôle du trafic aérien

M. von Schoenberg se défend d’être alarmiste. Mais il invite la direction de Nav Can à se doter d’un plan pour éviter d’être prise au dépourvu, comme l’a été le gouvernement fédéral lorsque les aéroports ont été pris d’assaut par les voyageurs l’été dernier après deux ans de pandémie. Il a indiqué que son organisation souhaitait travailler de concert avec Nav Canada pour éviter une crise dans ce secteur.

« Il y avait déjà, avant la pandémie, une pénurie de contrôleurs du trafic aérien, et le ralentissement marqué dans l’industrie durant la pandémie a contribué à réduire le nombre de contrôleurs aériens et a entraîné l’arrêt de toutes les activités de formation. Le rythme et la vigueur de la reprise dans le secteur de l’aviation signifient que le Canada est maintenant aux prises avec un manque criant de contrôleurs du trafic aérien », a-t-il déploré.

Faible taux de réussite à l’examen

Il a souligné que la durée totale de la formation est d’environ deux ans ou plus, mais que le taux de réussite chez les candidats s’est toujours situé uniquement entre 30 et 40 %.

« Cette situation, conjuguée à la pénurie générale de main-d’œuvre et au vieillissement de la main-d’œuvre, signifie qu’atteindre le nombre nécessaire de contrôleurs du trafic aérien sera très difficile dans l’avenir », a-t-il fait valoir.

Dans une déclaration à La Presse, Nav Canada affirme déployer les efforts qui s’imposent pour former et embaucher de nouveaux employés.

Plus de 300 personnes suivent actuellement une formation, et plus de 500 personnes devraient se joindre aux programmes de formation au cours des deux prochaines années.

« Nos prévisions actuelles montrent que le taux de personnel nouvellement qualifié dépassera le taux d’attrition », a indiqué Vanessa Adams, porte-parole de Nav Canada.

« La pénurie de main-d’œuvre est un problème complexe auquel est confronté non seulement le secteur des transports, mais aussi une grande partie de l’économie canadienne et mondiale. Il est important de souligner qu’en raison d’absences et de congés de maladie imprévus (congés liés à la COVID-19 ou aux virus en circulation, ou congés supplémentaires accordés aux employeurs sous réglementation fédérale), le personnel fait l’objet d’une forte pression, y compris aux emplacements où les niveaux de dotation sont aux niveaux cibles. »

Elle a ajouté que dans l’ensemble, le manque de personnel n’a eu qu’une faible incidence sur les services offerts jusqu’ici.

Dans la version précédente de ce texte, il était écrit que l’’ACCTA représente 18 000 contrôleurs du trafic aérien dans l’ensemble du pays. Cette organisation représente en fait 1800 employés.

Centre de finition à Dorval La grève est évitée chez Bombardier

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

C’est au centre de finition Laurent Beaudoin que s’effectue l’aménagement à l’intérieur des cabines des jets d’affaires de Bombardier.

La prolongation des négociations entre Bombardier et le syndicat qui représente les quelque 2000 employés de son centre de finition à Dorval ont permis aux deux parties de trouver un terrain d’entente et ainsi éviter le déclenchement d’une grève.

Publié hier à 21h53

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Julien Arsenault
Julien Arsenault La Presse

Près de 84 % des salariés représentés par Unifor ont voté en faveur de la nouvelle entente de principe, mercredi. Ces derniers avaient rejeté, dans une proportion de 60 %, la proposition initiale, dimanche dernier. Mardi, la partie syndicale et l’employeur avait convenu de se donner un peu plus de temps pour discuter.

« Par leur solidarité syndicale, leur détermination et leur grande mobilisation, ils ont fait la différence dans cette négociation dans cette négociation », a souligné Bruno Audet, président de l’unité chez Bombardier pour la section locale 62 d’Unifor.

Le syndicat avait initialement indiqué que 3000 employés étaient concernés par les négociations avant de corriger le tir, mercredi, en précisant qu’il s’agissait de 2000 personnes. À Dorval, les travailleurs du centre de finition s’affairent entre autres à aménager l’intérieur des luxueux jets privés de Bombardier. C’est à cet endroit que s’effectue la personnalisation des Global 7500 — le vaisseau amiral de la compagnie.

D’une durée de trois ans, le contrat de travail prévoit des augmentations de salaire de 6,5 % pour la première année et de 3 % pour les deux autres. Un montant forfaitaire de 2000 $ sera également versé à la signature de la convention collective. La rente mensuelle de retraite sera majorée. L’entente comprend également des améliorations aux assurances collectives, selon Unifor.

Un conflit de travail aurait pu ralentir la capacité à effectuer des livraisons d’appareils à ses clients.

C’est la deuxième fois cette année que l’avionneur québécois parvient à s’entendre avec ses salariés québécois. Au printemps dernier, après des négociations difficiles, une entente était survenue avec les 1800 travailleurs responsables notamment de l’assemblage des Challenger. Ces derniers sont membres de l’Association internationale des machinistes et travailleurs de l’aérospatiale (AIMTA).

Something I missed on Monday:

Résumé

Air Canada Readies for Summer 2023 in Canada with New and Restored Services, and Increased Frequencies

  • New, non-stop service between Montreal and Fort McMurray
  • Increased frequencies on Toronto-Kelowna, Winnipeg-Toronto, Montreal-
    Vancouver
  • Air Canada will offer over 600 daily flights on 97 routes to 51 destinations
    in Canada this summer, the most of any carrier

MONTREAL, Dec. 6, 2022 /CNW Telbec/ - Air Canada today announced a new service between Montreal and Fort McMurray that will launch next June as part of the carrier’s Canadian summer schedule. For summer 2023, Air Canada is also restoring suspended services and increasing frequencies on popular routes across Canada, as the company augments its Canadian network following the pandemic.

Air Canada will offer over 600 daily flights on 97 routes to 51 destinations in Canada this summer, the most of any carrier. (CNW Group/Air Canada)

“As the country’s flag carrier, Air Canada’s increased Canadian summer schedule further reinforces our role in providing critical connectivity to Canadians coast-to-coast. Our new Montreal-Fort McMurray service brings easier access from eastern Canada to one of the critical economic hubs of Alberta. And with the prudent restoration of suspended routes and increased frequencies on others, we are improving our customers’ options for domestic travel. We are looking forward to an exceptional summer, with service on 97 domestic routes to 51 Canadian airports, making us the largest Canadian carrier, with the most seats and capacity available for travellers,” said Mark Galardo, Senior Vice President of Network Planning and Revenue Management at Air Canada.

"Furthermore, we’ve built our Canadian summer schedule to synchronize with our recently announced summer international schedule, facilitating connectivity through our hubs for our customers, whether they’re traveling within Canada, across the border to the US, or to our many destinations worldwide. "

New service between Montreal and Fort McMurray will begin June 20, 2023. Flights will be operated year-round, three days a week, by Air Canada Rouge using an Airbus A319 aircraft with 136 seats in a Premium Rouge and Economy Class configuration. With its new Montreal and existing Toronto service, Air Canada will be the only carrier connecting Fort McMurray non-stop to Quebec and Ontario.

Flight Departs Arrives Days of Week
AC1943 Montreal 08:15 Fort McMurray 10:38 Tuesday, Wednesday, Thursday
AC1942 Fort McMurray 12:05 Montreal 17:52 Tuesday, Wednesday, Thursday

Air Canada also announced today the resumption of several seasonal routes and one previously suspended route. This includes daily Gander-Toronto flights beginning June 1, London, Ontario-Montreal flights beginning June 17, four-times weekly Fort McMurray-Toronto flights resuming May 1, and three-times weekly Calgary-Quebec City flights starting June 19. In addition, Air Canada is planning daily widebody service on its Ottawa-Vancouver route while also offering multiple options to popular leisure destinations, such as Kelowna and Victoria through its three main hubs.

Frequency Increases

Route Frequency (Summer 2023 versus Summer 2022)
Edmonton-Montreal Increases to four times daily from twice daily
Vancouver-Montreal Increases to six times daily from five daily
Calgary-Toronto Increases to 13 times daily from 11 daily
Kelowna-Vancouver Increases to eight times daily from seven daily
Winnipeg-Toronto Increases to seven times daily from five daily
Saint John-Toronto Increases to three times daily from once daily
Kelowna-Toronto Increases to two times daily from once daily
Quebec City-Vancouver Increases to five times from three times weekly

Aeroplan members can earn and redeem points on all Air Canada flights; and, where available, for eligible customers and Aeroplan members, priority check-in, Maple Leaf Lounge access, priority boarding and other benefits.

Also adding this one: Looks like a lot of transborder routes are being restarted!

Résumé

Air Canada Gets an Early Jump on U.S. Summer Travel with New Routes to JFK Airport from Toronto, Montreal

CLOSEClick here to close asset tabs

  • New double-daily Toronto and daily Montreal services to JFK begin in March, cements leadership serving all three New York airports
  • New four-times weekly Toronto-Sacramento starting in June
  • Services restored on 11 U.S. routes beginning May 1, including Montreal-Nashville, Calgary-Los Angeles, Vancouver-Austin
  • Increased frequency on more than a dozen other trans-border routes for Summer 2023

MONTREAL, Dec. 8, 2022 /CNW Telbec/ - Air Canada today announced three new U.S. routes, including service from Toronto and Montreal to New York’s John F. Kennedy International Airport, and Toronto to Sacramento as part of its trans-border summer schedule. For summer 2023, Air Canada will also restore 11 suspended trans-border services and increase frequencies on 12 popular routes to the U.S. in rebuilding its global network following the pandemic.

New double-daily Toronto and daily Montreal services to JFK begin in March, cements leadership serving all three New York airports. (CNW Group/Air Canada)

“Air Canada is very pleased to offer customers the most choice of any carrier flying to the U.S. for Summer 2023, where we will operate more than 400 daily flights on 95 routes to 47 destinations. We are getting an early start with new routes to JFK from both Toronto and Montreal beginning March 26, and Toronto-Sacramento in June. As well, we will restore previously suspended routes and increase frequencies on existing routes as we rebuild our transborder schedule,” said Mark Galardo, Senior Vice President of Network Planning and Revenue Management at Air Canada.

“Our U.S. summer schedule, which will complement our recently announced Canadian and international summer schedules, is designed to maximize connectivity within our network and offer the most seats on the most flights to the most destinations. Strengthened by our Transborder Joint Business Agreement with United Airlines, our schedule will also be attractive for sixth freedom global travellers flying internationally and strengthen our hub airports with more connection traffic.”

New U.S. Services

Air Canada is further cementing its leadership as the largest international carrier serving the New York market, offering more than 3,500 seats on 39 daily flights from six Canadian cities (Vancouver, Calgary, Toronto, Montreal, Ottawa, Halifax) into New York City’s three major airports (JFK, Newark, LaGuardia).

New services to New York’s JFK will begin March 26, with double daily service from Toronto and daily service from Montreal. Flights will be operated by Air Canada Express using an Embraer E175 aircraft with 76 seats in a Business and Economy Class configuration.

Flight Departs Arrives Frequency
AC8899 New York JFK 12:45 Montreal 14:20 Daily
AC8898 Montreal 18:25 New York JFK 20:00 Daily
AC8553 New York JFK 10:00 Toronto 11:45 Daily
AC8554 Toronto 11:00 New York JFK 12:36 Daily
AC8555 New York JFK 13:25 Toronto 15:10 Daily
AC8556 Toronto 20:30 New York JFK 22:06 Daily

New service between Toronto and Sacramento will begin June 1, 2023. Flights will be operated year-round, four-days-a-week, by Air Canada using an Airbus A220-300 aircraft with 137 seats in a Business Class and Economy Class configuration.

Flight Departs Arrives Days of Week
AC759 Toronto 18:30 Sacramento 20:55 Monday, Wednesday, Friday, Sunday
AC758 Sacramento 09:25 Toronto 17:15 Monday, Tuesday, Thursday, Saturday

In addition to the new Toronto-Sacramento service beginning in June, Air Canada’s Halifax-Newark daily service starting December 16, 2022, its Montreal-Tampa three-times-weekly service, its Vancouver-Miami three-times-weekly service starting December 17, 2022, and its new Vancouver-Houston daily service starting December 16, 2022 will continue in the summer as year-round operations.

Transborder Flight Resumptions

Route Start Date Frequency
Vancouver-Austin May 1, 2023 Three times weekly
Montreal-Nashville May 1, 2023 Three times weekly
Calgary-Los Angeles May 1, 2023 Daily
Toronto-Milwaukee May 1, 2023 Daily
Montreal-Philadelphia May 1, 2023 Two times daily
Montreal-Pittsburgh May 1, 2023 Daily
Vancouver-Anchorage May 1, 2023 Daily
Montreal-Seattle May 15, 2023 Daily
Toronto-Hartford June 1, 2023 Two times daily
Toronto-Salt Lake City June 1, 2023 Three times weekly
Toronto-Kansas City June 17, 2023 Daily
Toronto-Portland June 17, 2023 Daily
Vancouver-Boston June 17, 2023 Daily

Frequency Increases (transborder to the U.S)

Route Frequency (Summer 2023 versus Summer 2022)
Vancouver-Seattle Increases to six times daily from five daily
Vancouver-San Francisco Increases to five times daily from four daily
Toronto-San Francisco Increases to five times daily from three daily
Vancouver-San Diego Increases to three times daily from twice daily
Vancouver-Newark Increases to two times daily from once daily
Toronto-San Diego Increases to two times daily from once daily
Toronto-Seattle Increases to two times daily from once daily
Toronto-Minneapolis Increases to four times daily from three daily
Toronto-Philadelphia Increases to four times daily from three daily
Toronto-Pittsburgh Increases to four times daily from three daily
Toronto-Washington (Reagan) Increases to four times daily from twice daily
Toronto-Indianapolis Increases to three times daily from twice daily
Toronto-Baltimore Increases to three times daily from twice daily
Montreal-San Diego Increases to daily from three times weekly

All Air Canada flights provide for Aeroplan accumulation and redemption and, where available, for eligible customers and Aeroplan members, priority check-in, Maple Leaf Lounge access, priority boarding and other benefits.

Posted in the YUL page.

I posted them here yesterday since the announcements cover more than YUL.

Remplacement d’avions de surveillance Un contrat de plusieurs milliards intéresse Bombardier et Boeing

PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE LA DÉFENSE NATIONALE

Les Aurora CP-140 de l’armée canadienne commenceront
à être retirés du service à compter de 2030 et devront être remplacés.

Un contrat multimilliardaire d’avions de surveillance pour les Forces armées canadiennes se profile et intéresse deux rivaux qui se connaissent bien : Bombardier et Boeing. Le premier tente d’accroître son exposition au secteur militaire et l’autre aimerait revenir dans les bonnes grâces d’Ottawa.

Publié à 6h00

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Julien Arsenault
Julien Arsenault La Presse

Le géant américain Boeing a déjà affiché ses couleurs en proposant le P-8A Poseidon et en s’alliant à des entreprises comme CAE, GE Aviation Canada ainsi que le conglomérat propriétaire de Pratt & Whitney Canada. Plus discret, l’avionneur québécois espère avoir l’occasion de promouvoir ses jets privés Global, qui peuvent être convertis.

« Si on parle d’un avion de surveillance, les Global [de Bombardier] peuvent parfaitement faire l’affaire, affirme Richard Aboulafia, directeur général de la firme AeroDynamics. Si le Canada veut un avion de combat maritime […], on parle probablement du P-8A [de Boeing]. »

À compter de 2030, la Défense nationale retirera progressivement sa flotte d’Aurora CP-140, aéronef de patrouille à long rayon d’action propulsé par quatre moteurs à hélices. Sa mise en service a débuté en 1980. L’appareil peut transporter huit torpilles anti-sous-marines.

Assemblé aux États-Unis, l’appareil proposé par Boeing – qui s’apparente à la famille d’avions 737 – peut aussi larguer des torpilles. Ce n’est pas le cas des appareils convertis par l’avionneur québécois, mais cela pourrait changer.

PHOTO DARREN KOCH, TIRÉE DE WIKIPEDIA

Appareil P-8A Poseidon de Boeing utilisé par l’armée américaine

« Bombardier travaillera avec des partenaires externes pour intégrer l’équipement selon les demandes éventuelles du Canada », a affirmé le porte-parole de Bombardier, Mark Masluch, sans entrer dans les détails.

L’assemblage de la famille Global s’effectue dans la région de Toronto. Le changement de vocation d’un avion s’effectue à Wichita, au Kansas, qui était autrefois responsable de la construction des Learjet.

Il n’a pas été possible, mardi, de savoir ce qui était demandé par la Défense nationale. Pour l’instant, « toutes les options » sont étudiées, a-t-on expliqué dans un courriel.

Des milliards en jeu

Évalué à plus de 5 milliards, le programme « Aéronef multimissions canadien » devrait commencer à prendre forme en 2023. On devrait alors avoir une meilleure idée de ce qui est recherché par Ottawa. Les premières livraisons sont prévues au début de la prochaine décennie.

Pour la multinationale québécoise Bombardier, le défi consistera à convaincre les autorités canadiennes qu’un appareil de plus petite taille peut accomplir le même travail que le modèle de son rival, déjà utilisé par l’armée américaine, au Royaume-Uni, en Norvège ainsi qu’en Australie, notamment. Dans ce contexte, le P-8A offre une « interopérabilité [avec les alliés] inégalée pour le Canada », estime une porte-parole de Boeing, Maria Costley, qui ajoute que 155 appareils sont actuellement en service.

Même si la demande de renseignements diffusée en février dernier par Ottawa comporte une section concernant la lutte anti-sous-marine, le document ratisse très large. L’achat « d’aéronefs civils » transformés « en une plateforme militaire » est évoqué.

« À mon avis, cela signifie que le gouvernement étudie plusieurs options et qu’un choix définitif n’a pas encore été fait, estime Thomas Hughes, chercheur postdoctorant au Centre for International Policy de l’Université Queen’s, à Kingston. Est-ce qu’on remplacera l’Aurora par un seul avion ou plusieurs plateformes ? C’est une option. »

Une présence à accroître

Le Global de Bombardier a déjà été retenu par Saab dans le cadre du programme GlobalEye, système aéroporté de surveillance à distance.

PHOTO TIRÉE DU SITE DE BOMBARDIER

Appareil Global de Bombardier en Suède

Des avions de la même famille ont déjà été livrés à l’armée de l’air américaine. Avec les équipements de télécommunications qui rapetissent à vue d’œil, l’avionneur québécois fait le pari que ses jets d’affaires convertis peuvent faire le même boulot que les gros porteurs en matière de mission de surveillance.

Bombardier est bien moins présente que Boeing, Airbus et Embraer dans le secteur militaire, mais elle aimerait que cela change. L’entreprise aimerait générer environ 10 % – soit environ 1 milliard US – de son chiffre d’affaires annuel.

Lisez l’article « Bombardier à la chasse aux contrats militaires »

L’étoile de Boeing a considérablement pâli au Canada après le dépôt de sa plainte, en 2017, contre l’avion qui était alors appelé C Series, en alléguant un préjudice à cause des subventions indues accordées à Bombardier. Le géant américain avait été débouté par les tribunaux commerciaux américains, mais la C Series avait temporairement fait l’objet de droits compensateurs et antidumping de 292 %.

En mars dernier, le gouvernement Trudeau avait discrètement écarté le Super Hornet de Boeing dans le cadre du processus pour remplacer ses vieux CF-18. La décision avait été interprétée par certains comme des représailles à cause de la plainte déposée à l’époque contre la C Series.

En savoir plus

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    Nombre d’appareils construits par Bombardier appartenant au gouvernement canadien. Il s’agit de Challenger 650 et de Challenger 604.

source : bombardier

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Déniché via Twitter.
Afin de se détendre un peu :joy: (… avant de traverser le cocktail météo pré-Noël ! :cloud_with_snow: :cloud_with_rain: :wind_face: :snowflake::christmas_tree:):

Clip vidéo tordant (non-daté) d’un agent de bord de WestJet, sur les consignes de sécurité à suivre en vol. :rofl:
Et en plus, il est bilingue !

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Tout droit sorti des Amants passagers d’Almodovar!

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Un article étonnant sur les aéroports pas comme les autres

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Je ne suis aucunement ufologue, toutefois je mets cet article qui ne relève pas directement de l’aviation, mais qui est largement documenté depuis de nombreuses années et qui revient le plus sérieusement du monde dans les annales de l’US Air Force, la Marine américaine et la NASA.

Plus de 500 signalements d’ovnis ont fait l’objet d’un examen du renseignement américain

PHOTO ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Cette capture d’une vidéo de l’armée américaine montre un objet non identifié se déplaçant à très grande vitesse, enregistrée par des pilotes de chasse le 26 avril 2020. Le phénomène demeure inexpliqué.

(Washington) Le renseignement américain examine plus de 500 signalements d’objets volants non identifiés, les fameux ovnis, a détaillé un rapport publié jeudi, qui indique que si beaucoup se révèlent être des drones ou des ballons, la nature d’une centaine d’entre eux reste inconnue.

Publié hier à 16h54

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Agence France-Presse

Au moins 247 phénomènes aériens non identifiés ont été signalés depuis le dernier rapport de la direction des services de renseignement (DNI) en juin 2021, qui avait indiqué à l’époque en étudier déjà 144.

À ce nombre, s’ajoutent 119 cas d’apparitions de mystérieux aéronefs, exhumés d’anciennes archives accumulées au cours d’une vingtaine d’années, pour un total de 510 incidents, selon le rapport.

La plupart des nouveaux phénomènes ont été observés par des pilotes de l’US Navy et de l’US Air Force, note le renseignement américain.

Parmi ces incidents, près de 200 avaient une explication tout à fait banale. Ils étaient soit dus à des ballons, des drones soit à de la pollution aérienne, c’est-à-dire des oiseaux, des évènements météo ou des sacs plastiques flottant dans le vent.

Mais d’autres n’ont aucune explication d’après la synthèse de la DNI, version non confidentielle du rapport présenté au Congrès.

Ces derniers font l’objet d’un examen approfondi du Pentagone, des agences de renseignement américaines et de la NASA, non pas de peur qu’il s’agisse de véhicules extraterrestres, mais par crainte des capacités d’espionnage inconnues de pays rivaux.

« Les phénomènes aériens non identifiés continuent à représenter un risque pour la sécurité aérienne et présentent une potentielle menace de récolte d’informations » émanant de pays ennemis, souligne ainsi le rapport.

En juin, la NASA a annoncé le lancement d’une enquête de plusieurs mois sur la présence de ces objets, se mouvant par exemple de façon anormale ou très rapide dans notre atmosphère, et ne pouvant être expliqués en l’état actuel de nos connaissances.

De son côté, le Pentagone a créé en novembre 2021 un bureau chargé de rassembler et d’analyser l’ensemble des informations sur les ovnis face à la pression accrue du Congrès sur le sujet.

Washington s’inquiète notamment des capacités d’espionnage de la Chine à l’aide de drones ou d’autres moyens aéroportés.

« Nous prenons les signalements d’intrusions dans notre espace terrestre, maritime ou aérien très sérieusement et nous analysons chacun d’eux », a assuré jeudi le général Pat Ryder, porte-parole du Pentagone, dans un communiqué.

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Bombardier se redresse plus vite que prévu

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Bombardier devrait publier ses résultats financiers complets pour son quatrième trimestre et pour l’ensemble de 2022 le 9 février.

Le plan de redressement de Bombardier, qui entame sa troisième année, porte ses fruits : aidé par une demande vigoureuse depuis le début de la pandémie, le constructeur de jets privés a dépassé la plupart de ses cibles financières de 2022, qui avaient déjà été révisées à la hausse en milieu d’année.

Mis à jour hier à 13h51

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Julien Arsenault
Julien Arsenault La Presse

Cet aperçu offert mardi par la multinationale québécoise, qui a également refinancé une partie de sa dette, a réjoui les investisseurs. Sur le parquet de la Bourse de Toronto, mardi, le titre de catégorie B de l’avionneur a pris 9,5 %, ou 5,38 $, à 62,29 $. Cela conférait une valeur boursière d’environ 5,8 milliards à l’entreprise.

« Avec des résultats qui s’améliorent, des flux de trésorerie positifs et une réduction de l’endettement, nous croyons que les investisseurs institutionnels [comme les gestionnaires de régime de retraite] seront plus nombreux à s’intéresser aux actions de Bombardier », a souligné l’analyste Cameron Doerksen, de la Financière Banque Nationale, dans un récent rapport.

Plus précisément, Bombardier s’attend à générer un chiffre d’affaires de 6,9 milliards US en 2022, soit environ 400 millions US de plus que ce qui était prévu. Du côté des livraisons, 123 appareils des familles Challenger et Global ont été remis à des clients. L’objectif était d’au moins 120 jets privés. Cela signifie que 49 avions ont été livrés pendant les trois derniers mois de 2022, ce qui a dépassé les attentes.

Deux ans de production

À la fin de décembre, le carnet de commandes était évalué à 14,8 milliards US, ce qui, selon les analystes, équivaut à au moins deux années de production. C’est un léger recul de 200 millions US comparativement au troisième trimestre. Tout indique que les livraisons ont été légèrement supérieures aux nouvelles commandes pendant le dernier trimestre de l’année.

« Selon nous, cela ne témoigne pas d’un ralentissement de la demande, mais plutôt d’un élément de saisonnalité du calendrier de livraisons », souligne Benoit Poirier, chez Valeurs mobilières Desjardins.

En ce qui a trait à l’exercice financier 2022, le ratio de nouvelles commandes sur livraisons est estimé à 1,4 – un indicateur encourageant pour le carnet de commandes.

Autre signe qui rassure les analystes et les investisseurs, la multinationale québécoise devrait afficher des liquidités disponibles supérieures à 735 millions US – un indicateur suivi par les analystes financiers et les investisseurs –, comparativement à sa prévision d’au moins 515 millions US.

La pandémie de COVID-19 a joué un rôle d’accélérateur pour Bombardier. La crise sanitaire a incité les ultrariches et les nantis à se tourner vers l’aviation privée – que ce soit par l’achat de jets privés ou des exploitants de flotte – pour se déplacer. Les principaux constructeurs de jets d’affaires en ont profité pour engraisser leurs carnets de commandes. Même si le marché montre certains signes de ralentissement puisque le climat économique mondial se détériore, cela n’inquiète pas les analystes pour le moment.

Un ciel qui s’éclaircit

Nommé aux commandes au cœur de la crise sanitaire, le président et chef de la direction de Bombardier, Éric Martel, avait présenté un nouveau plan quinquennal l’année suivante après avoir conclu le recentrage de la société vers l’aviation d’affaires. La stratégie prévoit entre autres des revenus d’au moins 7,5 milliards US ainsi qu’un bénéfice d’exploitation ajusté supérieur à 1,5 milliard US en 2025.

L’avionneur semble sur la bonne trajectoire.

« Nous estimons que la tendance de l’amélioration des bénéfices et du désendettement constitue une autre preuve de la capacité d’exécution de la direction », croit Konark Gupta, à la Banque Scotia.

Bombardier a également procédé, mardi, à l’émission d’obligations totalisant 500 millions US qui viennent à échéance en 2029. Le produit de l’opération servira notamment à effectuer des remboursements prévus en 2024 et à racheter jusqu’à 105 millions US d’obligations qui viennent à échéance en 2025.

Bombardier fera le point sur sa performance financière le 9 février prochain.

En savoir plus

  • 5000
    Nombre de jets privés construits par Bombardier en service dans le monde.

Source : Bombardier

6,2 milliards US
Dette à long terme au 30 septembre 2022.

Bombardier

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Pub d’Air Canada à Milan il y’a quelques jours :slight_smile:

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En anglais plutôt qu’en italien? Bizarre pour une pub d’un vol Milan-Montréal

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