Aviation

Depends on if AC add a lie flat business class.
The current A321 configuration is 16/174

Bon, Air Transat a encore une couple d’années pour se remettre en forme, avant qu’Air Canada leur rentre dedans (plus directement) avec ces XLR…:disappointed_relieved:

Transat a plus à se méfier de la fusion Sunwing/Westjet que d’Air Canada.

AC a confirmé que c’est 14 siège “lie-flat” en business. Ça donne donc une configuration qui devrait ressembler à ce que fait TAP ou Aer Lingus. C’est sur que c’est moins premium que SAS qui a 22 sièges en business en plus de 12 en premium economy, mais on est loin de Rouge quand même.

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Oups, je me suis trompé en lisant, j’ai cru que AC allait présenter de nouveaux sièges pour cet appareil mais c’est l’industrie qui va le faire. Ça a plus de sens aussi, après avoir écrit mon post hier j’ai réalisé que Rouge existe encore en narrow-body.

Dans ce cas c’est bien plus intéressant. On pourrait voir un mix de liaisons, genre Montréal-Stockholm ou Québec-Paris, ainsi que Vancouver-Bogota ou Edmonton-Londres

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Je crois qu’on a plus de chance de voir AC voler Montréal-Copenhague et Montréal-Varsovie, vu que ce sont déjà des routes viables sur des widebodies à partir de Toronto.

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Peut être, je ne m’enfargerais pas dans les destinations spécifiques. Le point c’est que ce sont des “long thin routes”.

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La Russie aurait « volé » des centaines d’avions, selon des responsables européens

PHOTO JONATHAN ERNST, ARCHIVES REUTERS

Selon Cirium, société spécialisée dans l’analyse du secteur aérien, 515 avions aux couleurs de compagnies russes appartiennent à des loueurs. Au 14 mars, 428 d’entre eux se trouvaient a priori en Russie ou Biélorussie, selon la même source.

(Paris) La Russie a « volé » des centaines d’avions de ligne, représentant des milliards d’euros de préjudice pour leurs loueurs étrangers, ont accusé vendredi de hauts responsables européens, après que Moscou a permis l’immatriculation de ces appareils sur son territoire.

Publié à 12h29

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Agence France-Presse

Les compagnies aériennes russes ont jusqu’à lundi pour rendre ces appareils, aux termes des sanctions visant le secteur aérien adoptées par l’Union européenne après l’invasion de l’Ukraine par les forces russes il y a un mois.

Or, selon une loi promulguée par le président Vladimir Poutine et publiée le 14 mars, les compagnies aériennes russes ont la possibilité d’enregistrer en Russie les avions qu’elles louent à l’étranger de manière à pouvoir les faire voler dans le pays.

Cette mesure permettra aux compagnies de continuer d’utiliser ces appareils pour des vols intérieurs, en dépit des sanctions occidentales. Ils seraient néanmoins saisis s’ils volaient à l’étranger.

« La plupart des avions qu’ils [les Russes] pouvaient faire voler à l’étranger sont des appareils loués, d’origine européenne ou américaine, et qui désormais ont été volés à leurs propriétaires légitimes, les loueurs », a affirmé le directeur général du Transport à la Commission européenne, Henrik Hololei.

En réimmatriculant les appareils en Russie, les autorités du pays « ont gravement violé les lois sur le transport aérien international, et la loi fondamentale de l’aviation civile, la convention de Chicago », a poursuivi M. Hololei, qui s’exprimait lors d’une conférence en ligne de l’organisme européen de surveillance du trafic aérien, Eurocontrol.

« Des biens représentant un montant énorme ont été de facto volés par les Russes », a renchéri le directeur général d’Eurocontrol, Eamonn Brennan.

« Il y en a pour environ 10 milliards [d’euros], plus de 500 appareils saisis par les Russes et immatriculés chez eux, cela crée une situation très difficile pour les loueurs européens ainsi que les assureurs », a-t-il remarqué.

Le 12 mars, l’aviation civile des Bermudes, où étaient immatriculés plusieurs centaines d’avions de compagnies russes, avait annoncé rompre à partir du lendemain leur certification, ouvrant la voie à des interdictions de vols.

Selon le ministère russe des Transports, au 11 mars les compagnies aériennes russes exploitaient 1367 avions, dont plus de la moitié (739) immatriculés à l’étranger.

Selon Cirium, société spécialisée dans l’analyse du secteur aérien, 515 avions aux couleurs de compagnies russes appartiennent à des loueurs. Au 14 mars, 428 d’entre eux se trouvaient a priori en Russie ou Biélorussie, selon la même source.

Moscou « semble agir contrairement aux lois internationales dans le domaine des biens loués, ce qui aura des conséquences sur les relations de long terme » entre les loueurs et les compagnies russes, a remarqué Cirium.

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La Russie est en train de détériorer durablement sa propre réputation nationale et son image auprès des grandes entreprises de ce monde, comme si elle vivait soudainement dans un univers parallèle. Sauf qu’à la longue le crime ne paiera pas, puisque c’est sa propre crédibilité en tant que nation et partenaire économique qui s’effondrera un peu plus chaque jour. On peut d’ailleurs imaginer comme conséquence durable, des conditions de crédit à cout astronomique à cause des risques qu’elle représente dorénavant auprès des prêteurs et des agences de notation. Même la mafia n’irait jamais aussi loin dans ce genre de délit qui relève carrément du délire.

Si ce n’est déjà fait, on peut même présumer qu’éventuellement tous les régimes totalitaires auront à payer automatiquement une prime spéciale de risque issue d’une potentielle crise de confiance généralisée à leur égard.

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Airbus franchit une étape dans l’accélération de la production de l’A220 à Mirabel


Un appareil Airbus A220.
PHOTO : ASSOCIATED PRESS / FREDERIC SCHEIBER

La Presse canadienne
à 15 h 27

Les Québécois devront se montrer patients avant que leur investissement dans l’avion A220, l’ancienne C Series, affiche un rendement. La valeur comptable du programme ne reflète pas son potentiel économique, assure le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, qui assistait, mardi, à une visite officielle soulignant l’agrandissement des installations d’Airbus Canada à Mirabel.

Airbus pourra racheter la participation de 25 % du gouvernement québécois en 2030. D’ici là, Airbus aura accéléré sa cadence de production à 14 appareils par mois vers la mi-décennie. Le rythme actuel est de six appareils.

« J’ai une très grande confiance que la valeur du placement lors de la vente va être supérieure à tous les argents investis. »

— Une citation de Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie du Québec

Avant que le gouvernement n’ajoute 300 millions de dollars américains dans l’aventure, en février dernier, Investissement Québec estimait que la valeur du programme était nulle en date du 31 mars 2021, selon les plus récentes estimations.

En 2016, le gouvernement Couillard avait investi l’équivalent de 1,3 milliard de dollars au moment où l’appareil était détenu par Bombardier. L’investissement total du gouvernement atteint près de 1,68 milliard de dollars.

Or, cette valeur théorique est régie par des règles comptables et ne prend pas en compte la valeur économique du programme une fois que la production d’Airbus aura atteint son plein rythme de croisière à la mi-décennie.

« Le carnet de commandes est très bien rempli ‘‘8740 appareils’’, a dit le ministre. Maintenant, il faut les livrer, il faut exécuter, il faut que les prix baissent ».

Le président-directeur général d’Airbus Canada, Benoît Schultz, a souligné que l’aviation civile est une industrie de cycle assez long.

On développe un avion, ça prend du temps. Ça prend presque une dizaine d’années pour avoir un avion sur le marché à maturité. Ça prend un peu de temps pour le faire monter en cadence, ça prend quelques années pour le faire arriver à son taux de production et à partir de là on est sur un produit qui livre les résultats qu’on attend.

Une nouvelle zone à Mirabel

Airbus Canada a mis en service, au début de l’année, une nouvelle zone dans ses installations de Mirabel, dans les Laurentides. La zone est destinée à l’assemblage de sous-composants de l’A220 (pré-FAL).

« Cette pré-Fal nous permettra d’optimiser les cycles de production, d’accélérer la production et finalement de réaliser la montée en cadence de six avions par mois aujourd’hui à 14 avions par mois vers le milieu de la décennie. »

— Une citation de Benoît Schultz, président-directeur général d’Airbus Canada

Tandis que les sanctions occidentales contre la Russie perturbent les activités de plusieurs multinationales, le dirigeant assure que la crise géopolitique n’a pas d’effets sur la montée en cadence de la production, pour le moment, tant du côté des clients que des fournisseurs.

« À ce stade, on peut dire qu’on n’a pas détecté de soucis majeurs. Bien sûr, c’est un travail de tous les jours. »

La zone a une superficie de 11 600 mètres carrés, soit l’équivalent de « plus de sept patinoires de la LNH ». Il s’agit de la première zone dédiée au pré-assemblage de composantes d’Airbus à l’extérieur de l’Europe. Airbus Canada compte 2500 employés à Mirabel.

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Air Canada prévoit un nette hausse de sa capacité en 2022

PHOTO FRANK GUNN, LA PRESSE CANADIENNE

Dans ses perspectives pour cette année, la compagnie aérienne indique que sa capacité pour 2022, mesurée en nombre de sièges disponibles, sera en hausse d’enviro

(Montréal) Air Canada prévoit plus que doubler sa capacité cette année par rapport à 2021, mais affirme que celle-ci est toujours inférieure à son niveau d’avant la pandémie.

Publié à 9h48

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La Presse Canadienne

Dans ses perspectives pour cette année, la compagnie aérienne indique que sa capacité pour 2022, mesurée en nombre de sièges disponibles, sera en hausse d’environ 150 % par rapport à l’année dernière.

Cependant, Air Canada affirme que sa capacité ne sera toujours qu’à environ 75 % de ce qu’elle était en 2019, car elle continue de tenir compte de la demande des passagers, des directives de santé publique et des restrictions de voyage.

La compagnie aérienne indique qu’elle s’attend à ce que son coût ajusté par siège-mille disponible pour 2022 augmente d’environ 13 à 15 % par rapport à 2019.

En regardant plus loin dans l’avenir, Air Canada dit s’attendre à ce que sa capacité pour 2024 soit d’environ 95 % de son niveau de 2019.

Le PDG d’Air Canada, Michael Rousseau, a déclaré qu’avec le recul de la pandémie et le retour des voyages, la compagnie aérienne a mis en place une stratégie pour revenir à la rentabilité et augmenter la valeur à long terme pour les actionnaires.

Entreprise dans cette dépêche : (TSX : AC)

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Joli Antonov AN-124 sur la photo :slight_smile:

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Je l’avais bien sur remarqué, j’y vois d’ailleurs un clin d’oeil subtil en appui à l’Ukraine de la part du journaliste ou d’Air Canada (ou les deux?) Après tout il ne manque pas de photos d’avions d’Air canada dans les archives. Celle-ci prend définitivement un autre sens face aux événements actuels sur la scène internationale :smile:.

Air Canada suspendra cet été des vols entre Vancouver et Delhi

PHOTO NATHAN DENETTE, LA PRESSE CANADIENNE

Air Canada va suspendre temporairement ses vols entre Vancouver et Delhi, en Inde, à compter du 2 juin prochain jusqu’au début du mois de septembre suivant.

(Montréal) Air Canada annonce la suspension temporaire de ses vols entre Vancouver et Delhi, en Inde, à compter du 2 juin prochain jusqu’au début du mois de septembre suivant.

Publié à 7h18

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La Presse Canadienne

Dans un communiqué publié mercredi, le transporteur aérien explique que la liaison entre ces deux villes fait l’objet de contraintes opérationnelles, notamment un temps de vol allongé, car les couloirs aériens empruntés contournent l’espace aérien de la Russie et de l’Ukraine qui sont présentement en guerre.

Air Canada ajoute que les vents d’été et les conditions météorologiques en Asie du Sud devraient aggraver ces contraintes, ce qui rendra la liaison irréalisable durant cette période.

La compagnie écrit que pendant cette période, elle continuera d’assurer jusqu’à 11 vols hebdomadaires entre le Canada et l’Inde, avec des départs quotidiens de Toronto et jusqu’à quatre vols par semaine de Montréal. Ces vols utilisent des couloirs aériens différents de ceux de Vancouver.

La liaison Vancouver – Delhi pourrait être rétablie si Air Canada juge que les conditions le permettent.

Le transporteur avise les personnes qui détiennent des places pour un vol d’Air Canada de Vancouver à Delhi du 2 juin au 6 septembre, ou du 4 juin au 8 septembre pour les vols de Delhi à Vancouver, qu’elles seront automatiquement réacheminées par d’autres vols jusqu’à la destination prévue, sans frais supplémentaires.

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Transport aérien régional : Québec offrira des vols à 500 $ et moins

Le ministre des Transports du Québec, François Bonnardel, a dévoilé son plan de transport aérien régional à Mont-Joli.

Photo : Radio-Canada / Jean-François Deschênes

Catherine Poisson (accéder à la page de l’auteur)

Catherine Poisson

13 h 34 | Mis à jour à 15 h 08

Québec veut permettre aux Québécois de s’envoler vers les régions pour un maximum de 500 $ dès cet été.

De passage à Mont-Joli mardi matin pour dévoiler son plan d’aide au transport aérien régional, le ministre des Transports, François Bonnardel, a confirmé un investissement de 261 M$ pour les cinq prochaines années.

Cette somme permettra de dédommager les transporteurs aériens qui rendront disponibles des billets aller-retour entre différentes régions du Québec à un coût maximal de 500 $ dès l’été 2022.

Plus d’une vingtaine de liaisons seront admissibles, dont celles du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, des Îles-de-la-Madeleine et de la Côte-Nord.

« Notre objectif avec le plan que nous dévoilons c’est de stimuler la demande en s’assurant que tous les Québécois puissent voyager vers l’ensemble des régions éloignées pour un montant maximum et n’importe quand au cours de l’année. »

— Une citation de François Bonnardel, ministre des Transports

Le gouvernement de François Legault prévoit également renouveler les programmes d’aide d’urgence existants jusqu’au 31 mars 2023 afin de soutenir les transporteurs aériens régionaux et les administrations aéroportuaires.

Fin de la limite annuelle des tarifs réduits

De plus, Québec prévoit abolir l’aide maximale annuelle comprise dans le Programme de réduction des tarifs aériens (PRTA) qui permet actuellement aux résidents permanents de certaines régions du Québec, dont l’Est-du-Québec, d’avoir accès à un remboursement de 30 à 60 % du prix d’un billet d’avion, jusqu’à un maximum de 500 $ ou 3000 $ par année, selon la région.

Dans la nouvelle version du Programme de réduction des tarifs aériens (PRTA), cette limite annuelle par personne n’existera plus. Les résidents des régions pourront donc en profiter à chacun de leurs déplacements aériens au Québec.

Québec mentionne également par communiqué qu’un soutien financier gouvernemental sera disponible afin d’assurer une fréquence minimale des vols vers les régions isolées.

Le gouvernement pourrait donc conclure une entente avec certains transporteurs afin d’assurer une desserte adéquate pour les destinations desservies par un seul transporteur ou dont le niveau de service est jugé insuffisant.

Ce plan de relance du ministre Bonnardel était attendu depuis près de deux ans.

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Personnellement, j’aurais bien voulu voir plus de support gouvernemental à Via Rail, qui constitue une meilleure solution de couverture pour des territoires plus isolés. Les vols aériens prennent moins de temps et requièrent moins d’infrastructure fixe, mais nécessitent le rabattement vers des plus grosses localités. L’infrastructure ferroviaire, pour sa part, est pour la plus grande partie déjà existante.

Certains des trajets montrés sur la carte sont soit déjà couverts par VIA ou facilement atteignables avec des réfections (comme l’antenne de la Gaspésie, ou le prolongement du train de Senneterre vers Rouyn-Noranda).

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Je trouve cela étonnant que le Montréal-Gaspé ne soit pas une des liaisons admissibles.

J’imagine mal le gouvernement caquiste aider une entreprise fédérale! Par contre les subventions pourraient être dirigées vers la [Société de chemin de fer de la Gaspésie] pour la péninsule par exemple.(Société de chemin de fer de la Gaspésie - Wikipedia).

Le train mettait quand même 18h pour faire le trajet Montréal-Gaspé; et mets une douzaine d’heures pour aller à Senneterre/Val d’Or. Rendu là, c’est un trajet touristique en soit plus qu’un moyen de transport.

De toutes manières, ce programme est franchement étrange; car arrivé dans ces villes il n’y a pas vraiment de transport collectif voire même de service de taxi efficaces. A Gaspé il y a souvent aucun taxi en soirée.
Donc à moins que ce soit pour rendre visite à de la famille ou des amis; j’ai du mal à imaginer comment ca peut-être rentable pour les touristes.
Personnellement, j’ai du mal à accepter que l’on subventionne des liaisons aériennes pour le tourisme; moins pour les flux de travailleurs.

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Woups, oui c’est sûr que ça serait un peu difficile à avaler pour eux. Il y a aussi la compagine de chemin de fer Tshiuetin qui assure un service passager Sept-Îles - Fermont - Schefferville qui pourrait être ciblée en accordance avec ce plan, je suppose.

Je t’accorde que les temps de trajets sont trop longs pour les voyageurs d’affaires, mais en même temps si on calcule sur certains trajets qui nécessitent une correspondance en avion, les faibles fréquences peuvent en fait rendre le train gagnant en termes de temps de trajet total. Reste que le transport aérien régional a sa place dans le cocktail mobilité.

Il y a quand même des trajets dans le lot qui pourraient être très réalistes en train. On n’a qu’à penser à Rimouski par exemple, que Via relie à Québec en 4h (Montréal en 8h), un temps compétitif à l’auto, mais qui ne bénéficie que de 3 trains par semaines en plein milieu de la nuit (parce que les heures sont faites pour Halifax). Ou Montréal-Saguenay qui pourrait prendre moins de 8h mais en prend souvent 12h parce que le seul trajet (qui ne passe même pas tous les jours) fait la run de lait des chalets de la Mauricie.

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Un contrat de 610 millions De la stabilité chez L3 Harris en attendant le F-35

PHOTO PIERRE CÔTÉ, ARCHIVES LA PRESSE

Des CF-18 à base de Bagotville.

Incertaine de faire partie de l’aventure du F-35 au Canada, L3 Harris décroche une prolongation de contrat qui lui offrira de la prévisibilité pour une décennie. Il s’agit de l’entretien des vieux CF-18 de l’Aviation royale canadienne (ARC) jusqu’à la fin de leur vie utile, prévue en 2032.

Publié à 11h26

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Julien Arsenault

Julien Arsenault La Presse

Annoncée jeudi, l’entente est d’environ 610 millions. Le travail s’effectuera à Mirabel, dans les Laurentides, où la compagnie compte plus de 800 employés. Il y aura aussi de la maintenance dans les bases des Forces canadiennes de Bagotville (Québec) et Cold Lake (Alberta).

« Il faut maintenant s’assurer d’obtenir notre part du gâteau pour le F-35 si on veut conserver ces emplois à Mirabel, a souligné une porte-parole de L3 Harris, Josée Gaulin. Il ne faut pas oublier que plus les années avancent, moins de travail nous aurons sur ces appareils. »

Les activités de la multinationale sont diversifiées à Mirabel. Elle compte plusieurs clients – elle entretient les F-18 de l’Australie, l’Espagne, la Finlande et les États-Unis - et effectue de la maintenance sur d’autres types d’appareils, comme des hélicoptères. L3 Harris souhaite convaincre Lockheed Martin de lui confier l’entretien des F-35 que le Canada a l’intention d’acquérir.

Ce contrat d’environ 19 milliards US pour 88 appareils doit être finalisé. Beaucoup de questions demeurent sans réponse en ce qui a trait aux retombées économiques puisque le gouvernement Trudeau s’est engagé dans un processus qui n’offre aucune garantie que l’entretien et la formation pour ces avions de combat s’effectueront au Québec.

« Ce contrat témoigne du fait que L3 Harris est l’unique centre d’excellence au Canada pour les avions de chasse », souligne son directeur général à Mirabel, Ugo Paniconi.

Lockheed Martin devra montrer que le F-35 générera des retombées équivalentes à la valeur du contrat, mais on ignore encore qui seront ses partenaires privilégiés. Cette approche détonne avec celles adoptées par Boeing et Saab, les deux autres entreprises qui convoitaient le contrat des 88 avions de combat.

L3 Harris avait été identifié par Boeing comme partenaire privilégié, tandis que Saab promettait un centre québécois de maintenance pour ses Gripen.

En savoir plus

  • 35

Les CF-18 de l’Aviation royale canadienne sont entretenus au Québec depuis environ 35 ans.

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