ARTM - Discussion générale

La Canada Line est intégrée au Skytrain, je vois pas vraiment en quoi c’est un enjeu.

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Ile de France Mobilités semble être capable de ça pourtant.

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Il me semble qu’il serait plus logique pour l’ARTM de prendre ce rôle qu’à la STM. Après tout, c’est L’ARTM qui est censée être l’organisme régional qui chapeaute tous les OTC à l’échelle métropolitaine.

J’ai toujours cru que l’objectif était justement d’en faire notre IdFM, MTA, Metrolinx, Tfl.

Finalement c’est une question de est-ce qu’on regroupe les services selon leur couverture dans la région (le métro est local, le REM est métropolitain) ou selon des caractéristiques similaires (séparation physique, passages fréquents). Je vois des pour et des contres des deux côtés.

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Pour moi, l’enjeu du branding est principalement de savoir qui est responsable du service offert pour une infrastructure ou une ligne donnée. De la façon qu’on opère la responsabilité de définir les niveaux de service, la signalétique et les normes de communication, etc est partagée entre l’OPTC qui opère le service et l’ARTM.

Je ne vois aucun avantage pour la STM de brander le REM à sa marque de commerce, ses communications et prendre la responsabilité (au niveau de son public) du service offert par le REM quand elle n’a aucun droit de regard sur ses opérations.

On peut maintenir le status quo, où chaque opérateur présente une identité distincte mais est fédérée par l’ARTM.

Si on veut developper un branding unifié au sein de l’ensemble du grand Montréal, il me semble plus logique d’imiter IdFM et graduellement rassembler l’image de marque de tous les services sous la bannière de l’ARTM. Personnellement, c’est ce à quoi je m’attendais qu’on on a annoncé la création de l’ARTM en 2017 et le scénario que je priorise à terme.

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Bring back la STCUM !

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Why can’t you tap to pay on Montreal public transit?

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Montreal’s opposition wants ARTM to appear at City Hall

The city’s opposition says the transit body governing the region needs to be more accountable to the public.

Ensemble Montréal member and Montreal North borough mayor Christine Black.

“The ARTM seems to have transparency issues, and the city sends $667 million to it every year, which represents about 10 per cent of the budget,” says Montreal North borough mayor and Ensemble Montréal transport critic Christine Black. Photo by Allen McInnis /Montreal Gazette files

Saying the transit authority governing the region needs to be more accountable to the public, Montreal’s opposition party is calling for its directors to answer questions at City Hall.

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A motion expected to be presented at the upcoming city council meeting will call for the Autorité régionale de transport métropolitain to attend a plenary session of city council so that the public and councillors can address their questions to the body.

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Created in 2018, the ARTM oversees all the region’s transit agencies: the Réseau express métropolitain, the Société de transport de Montréal, the Société de transport de Laval, the Réseau de transport de Longueuil and Exo trains and buses. The ARTM’s directors include the city’s mayor, elected officials and transit experts, but its board only holds one public meeting every year.

Christine Black, the Ensemble Montréal spokesperson on transit matters, said this is troubling because the public depends greatly on the ARTM, but has little input about its governance, and many decisions are made outside the public view.

“The ARTM seems to have transparency issues, and the city sends $667 million to it every year, which represents about 10 per cent of the budget. We want to see their game plan for next year and the years afterwards,” Black said. “For the moment, we have no idea.”

She said the STM presents its budget in public, and it also comes to the city’s permanent committee on finance every year during the budgetary review process, but there are few opportunities for the public and elected officials to ask questions to ARTM directors.

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The opposition motion will also ask the ARTM to meet the city’s finance committee.

Black said this is a critical time for the ARTM to be upfront with the public, as it is facing years of upcoming deficits, estimated at roughly $500 million annually.

The ARTM has said that fare revenue is still sharply down from prepandemic levels — by about 20 per cent — and it needs additional funds to maintain service levels across the region.

Transport Minister Geneviève Guilbault has committed roughly $265 million of the $424 million the ARTM has requested to maintain current service levels. The ARTM warned that if it doesn’t get that full amount, it will have to make major cuts. The STM prepared a working document that envisioned closing the métro at 11 p.m. on weekdays, and only beginning service at 9 a.m. on weekends, among other reductions.

Black said amid these potential nightmare scenarios, the public and councillors should be able to get more upfront information by the transit authority.

Guilbault, too, said she wants the ARTM to answer questions. She has called for the creation of an “optimization committee” comprising of herself, local mayors, transit operators and the ARTM.

Guilbault would like to come up with a five-year agreement with the ARTM so that the agency can have predictable and stable funding.

“I’m putting in place an optimization committee now, and we’ll do it until we have a five-year agreement next year,” Guilbault told reporters last month.

twitter.com/jasonmagder

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Le gouvernement provincial n’aime pas l’ARTM. Les sociétés de transports se sont disputés avec l’ARTM. La ville veut que l’ARTM rende des comptes.

Est-ce qu’il reste un allié pour l’ARTM?

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Moi, donc au moins 1/8 900 000 au Québec.

Sérieusement, n’est-ce pas normal de voir toute cette résistance? Le gouvernement n’aime pas l’ARTM parce que la mission c’est de dépolitiser le transport en commun, donc enlever du pouvoir au gouvernement.

Les sociétés de transport n’aiment pas l’ARTM parce qu’elles perdent du pouvoir de planification et de gestion.

Les villes n’aiment pas l’ARTM parce qu’elles n’ont pas de contrôle dessus…

C’est pas surprenant.

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Un tel changement de gouvernance prend du temps à se mettre en place, mais il a sa raison d’être, et fonctionne relativement bien ailleurs. Prenons localement la CMM, ça a pris une bonne dizaine d’années pour qu’elle établisse sa crédibilité à l’aide du PMAD.

Au-delà de ces “douleurs de croissance”, avoir plusieurs acteurs aux intérêts divergents va toujours créer des frictions. Et il est tout à fait normal que la Ville demande des comptes de la part de l’ARTM, je ne vois pas cela comme remettant en question quoique ce soit.

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Si seulement l’ARTM avait du leadership et de l’innovation. Jusqu’à maintenant l’ARTM prend des décisions qui sont un peu incompréhensible avec des choix qui complique la vie des citoyens au lieu d’avoir l’usager au cœur des décisions.

Silence radio sur bien des points, lenteur d’exécution. Réforme du mode de paiement, grille tarifaire, planification des modes de transports développement des services etc, pas grand choses n’a été fait depuis 2017. Plus de 5 ans et nous somme encore avec la carte OPUS et avec de la tite monnaie pour payer ton passage. Même que la nous sommes rendu a devoir avoir 2 cartes Opus pour différent titre … Bref pas impressionné .

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Je suis entièrement d’accord. Il faut donner le temps à l’ARTM de s’imposer dans l’écosystème de gouvernance métropolitain.

D’un point de vue organisationnel l’ARTM ne l’a pas eu facile. Un an après sa mise en place un gouvernement nouvellement élu est venu foutre la pagaille et s’est positionné clairement contre l’organisation. Juste ça ça complique grandement l’établissement d’un cadre et d’une culture organisationnelle. Ensuite est venue la covid, et son énorme impact sur le secteur des transports, autant en terme de financement qu’en terme de chamboulement des opérations.

Quand ton principal bailleur de fonds rame clairement contre toi, bonne chance pour t’imposer. Ce que l’ARTM a besoin c’est la confiance du gouvernement, et de son engagement envers la réussite de la mission de l’organisme, c’est à dire dépolitiser le transport en commun. Tant que la CAQ sera au pouvoir, ça n’arrivera pas.

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Infos sur le financement de l’ARTM pour 2024

Je ne comprends pas l’argument que la charge fiscale des contribuables s’est alourdie.

Avant, la contribution financière de la ville à l’ARTM venait de deux sources: la taxe d’immatriculation de la SAAQ et les taxes municipales.

Le même montant provenant de la SAAQ passe maintenant directement à l’ARTM. La contribution de la ville venant des taxes municipales est sensiblement la même. Pourquoi devrait-on s’attendre à ce que les taxes municipales baissent de la portion que venait des revenus de la SAAQ quand ces revenus n’ont jamais été comptabilisés dans ceux des taxes municipales?

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Voici ce que je comprends de l’article:

Parce qu’il s’agissait d’un montant qui transitaient par les finances de la Ville de Montréal en direction de l’ARTM, et donc qui étaient inclus dans le budget.

Maintenant, ils vont aller directement à l’ARTM, sans passer par la Ville de Montréal. Cependant, cette ville inclut le même montant dans son budget. Donc, elle va aller le piger dans ses autres revenus (p.ex.: les taxes foncières).

La taxe de la SAAQ était-elle comptabilisée dans les revenus des taxes municipales ou c’était une colonne distincte dans les comptes de la ville. Vu que la taxe sur l’immatriculation était payée directement à la SAAQ, j’imaginais qu’elle figurait dans une colonne de revenus distincte des autres taxes municipales prélevées par la ville (taxe foncière, vignette, permis de construction, taxe de bienvenue, etc).

L’ARTM a commencé à envoyer les codes pour accéder à l’enquête Perspectives mobilité, anciennement Origine-destination

J’ai reçu mon code par la poste aujourd’hui

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le DG de l’ARTM était en entrevue à l’émission radio Midi Info

Le financement du transport collectif : Entrevue avec Benoît Gendron Rattrapage du 23 nov. 2023 : La FAE en grève générale illimitée, et le financement du transport collectif

L’ARTM boucle son cadre financier 2024 « de justesse »

Des gens attendent le métro.
L’ARTM devait composer avec un manque à gagner de 203,5 millions de dollars pour boucler son cadre financier 2024.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Stéphane Bordeleau
Publié à 14 h 02 HNE

Aux prises avec un manque à gagner financier de plus de 200 millions de dollars, l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) a adopté son cadre budgétaire 2024 au prix d’un effort de 36,4 millions de dollars des sociétés de transport et d’une réaffectation de 165,5 millions initialement destinés au développement des services et au maintien d’actifs.

Le cadre budgétaire 2024 permettra tout juste de maintenir un niveau d’offre de service comparable à ce qui prévalait en 2023, prévient dans un communiqué l’Agence qui est responsable de la planification du transport collectif dans les 82 villes de la Communauté métropolitaine de Montréal, à Saint-Jérôme et à Kahnawake.

C’est un peu comme un pansement pour l’année 2024. La bonne nouvelle, c’est qu’on évite les coupes de services tant redoutées. C’était notre priorité à tous.

— Benoît Gendron, directeur général de l’ARTM

Expliquant que le cadre financier 2024 a été bouclé de justesse à la suite de négociations ardues, à la veille de l’adoption des budgets des municipalités et des organismes publics de transport collectif (OPTC), l’ARTM déplore des conditions de planification budgétaire insoutenables.

Hypothéquer l’avenir

Confrontée à des déficits d’opération récurrents, l’ARTM devait trouver cette année 203,5 millions de dollars pour équilibrer son cadre financier tout en évitant les réductions de service aux usagers.

Pour y parvenir, l’Agence n’a eu d’autres choix que de réaffecter 165,5 millions de dollars d’une enveloppe non récurrente initialement prévue pour développer et maintenir les actifs de transport collectif sous sa responsabilité. L’ARTM déplore de devoir hypothéquer l’avenir en réallouant ces sommes non récurrentes.

Un autobus exo à la demande.
Les services de transport collectifs ne font pas leurs frais au Québec.
PHOTO : RADIO-CANADA / PHILIPPE-ANTOINE SAULNIER

Les 36,4 millions de dollars manquants proviennent d’une réduction additionnelle des dépenses imposée aux organismes de transport public relevant de l’ARTM.

Rappelons que ces derniers avaient déjà dû fournir un premier effort budgétaire de 80 millions de dollars.

Malgré tout, les ententes de services avec les sociétés de transport doivent maintenir l’offre de service à peu près intacte en 2024 moyennant des ajustements qui pourraient être proposés dans certains secteurs pour s’adapter aux besoins de déplacements.

Une cible d’optimisation récurrente des dépenses annuelles des OPTC de 15,6 millions de dollars a été demandée pour combler le manque à gagner, portant leurs efforts de réduction des dépenses à plus de 80 millions pour 2024. L’ARTM va quant à elle réduire son budget organisationnel de 19,4 millions de dollars en 2024, ajoute l’ARTM.

Les ententes de services 2024 prévoient aussi la mise en place d’indicateurs de performance et de qualité afin d’assurer un suivi de l’évolution de la situation du transport en commun et de produire des analyses comparatives avec d’autres régions métropolitaines.

Les trois objectifs de l’ARTM

  • Des revenus récurrents
  • De nouvelles sources de financement
  • Plus de stabilité pour travailler sur l’optimisation

Dans le but d’éviter chaque année de telles contorsions budgétaires, le directeur général de l’ARTM, Benoît Gendron, réclame la mise sur pied rapide d’une table de travail qui réunirait l’ARTM, le ministère des Transports et la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Leur mission : identifier des sources de financement pérennes et prévisibles pour la période 2025-2029.

Je crois que personne ne veut revivre une situation comme celle à laquelle nous avons été confrontés cet automne.

— Benoît Gendron, directeur général de l’ARTM

Pourtant essentiel à la mobilité urbaine et à la lutte contre les changements climatiques, le transport collectif ne fait pas ses frais au Québec, comme dans plusieurs autres régions du monde.

Depuis plusieurs années, les déficits sont absorbés par le gouvernement du Québec, mais ce dernier ne sort plus son chéquier aussi vite qu’avant.

La ministre des Transports, Geneviève Guilbault, a en effet jeté un pavé dans la mare à la mi-octobre en annonçant que son gouvernement n’allait désormais éponger que 20 % du déficit anticipé de 2,5 milliards de dollars sur cinq ans des sociétés de transport collectif du Québec.

Les villes et les sociétés de transport sont montées aux barricades en prédisant des compressions majeures dans le service si tel devait être le cas. Le 2 novembre dernier, la ministre Guilbault calmait le jeu en présentant une offre de 265 millions de dollars qui devait couvrir, selon elle, 70 % du déficit prévu en 2024.

Les municipalités de Québec réclamaient 400 millions de dollars.

Une carte des zones du projet de refonte tarifaire.
Un aperçu du territoire sous la juridiction de l’ARTM.
PHOTO : COURTOISIE : ARTM

La taxe sur l’immatriculation au secours de l’ARTM

Malgré ses déboires, l’ARTM pourra néanmoins compter sur de nouveaux revenus en 2024. Outre l’aide de 218 millions de dollars consentis à l’ARTM par Québec cette année, l’Agence devrait pouvoir récolter 121,6 millions de dollars à compter du 1er janvier 2024 grâce à l’élargissement de la taxe sur l’immatriculation des véhicules de promenade à l’ensemble de la région métropolitaine de Montréal.

Instaurée en 2011 sur l’immatriculation des véhicules à Montréal, cette taxe est spécifiquement destinée au financement des services de transport collectif.

À compter du 1er janvier, elle sera de 59 $ par année pour chaque véhicule de promenade immatriculé dans les 82 villes de la CMM ainsi que Saint-Jérôme.

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On a pas déjà fait cette enquête?